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THIS ARTICLE ADDRESSES THE SUBJECT OF CANADIAN POLITICAL CULTURE AND TRADITIONS, AND IN PARTICULAR EMPHASIZED THAT SOME DISTINCTIVE FEATURES OF CANADIANNESS ARE REVEALED IN THE CONCEPTION OF RIGHTS WHICH IS ENTRENCHED IN THE CHARTER OF FREEDOM AND RIGHTS. THE CANADIAN CONSTITUTION CONTAINS SEVERAL DISTINCTIVE RIGHTS NOT FOUND IN THE UNITED STATES CONSTITUTION. INDEED, THE COLLECTIVE AND COMMUNITY-BASED RIGHTS CANADIANS TAKE FOR GRANTED ARE INIMICAL TO AMERICAN LIBERAL TRADITIONS. NEGATIVE RIGHTS OR INTERPRETIVE PROVISIONS, SUCH AS THE NON OBSTANTE CLAUSE, ARE UNIQUE TO CANADA AMONG WESTERN DEMOCRACIES. THE AUTHOR ARGUES THAT THESE RIGHTS DERIVE FROM THE COUNTRY'S HISTORICAL CONCERNS WITH RELIGIOUS AND LINGUISTIC COMMUNITIES--ESPECIALLY IN QUEBEC--AND THAT THEY IN TURN CONDITION HOW POLITICS MUST BE CONDUCTED IN CANADA.

Concepts are like wines; some do not travel well. Thus, a frequent problem concerns whether phenomena with the same label in two societies are really the same. Party identification is a concept which is particularly interesting in this regard. The effect of party identification on voting decisions has been examined in more than a dozen countries, and the data have evoked controversy about the concept's utility, especially in Canada. Although this paper will focus on the term's usefulness in Canada compared to the United States, the arguments are sufficiently general to have implications for analysis elsewhere.

Decisions about the similarity of party identification as a process affecting voting patterns in various countries should be based on the relationship between the strength of identification & party loyalty. Hypotheses about the nature of party identification, either as an affective tie or as a stabilizing force, are neither corroborated nor refuted by data concerning absolute levels of identification, defection, or vote switching, since these rates depend on many factors other than party identification. In Comment: The Filling of Wine Bottles Is Not Easy, Jane Jenson (Carleton University, Ottawa, Ontario) faults Elkins's analysis for lacking a theory of voting within which the concept of party identification could be described. Elkins mistakenly treats two notions of 'change' as if they were equivalent, treating as 'change' both the voter's decision to vote for a political party other than the one with which he is identified, & his decision to change that identification. 3 Tables. S. Karganovic.

La perception ordonnée de l'idéologie des partis politiques canadiensLa plupart des chercheurs acceptent comme évident l'énoncé selon lequel les partis politiques canadiens peuvent être ordonnés selon le critère droite-gauche : lendpétant perçu comme étant à gauche, le Parti libéral au centre, le Parti progressisteconservateur à droite et le Crédit social à l'extrême droite. La présente étude a pour objet de vérifier la véracité de certaines propositions implicites à cette approche : (1) un seul critère suffit pour situer les partis les uns par rapport aux autres; (2) ce critère est applicable de pareille façon partout au Canada; (3) l'appartenance à un parti n'influence pas la perception ordonnée des partis.A l'aide de données provenant de sondages effectués en 1965 et en 1968, il est démontré qu'aucune de ces propositions n'est valide. S'il apparait que les électeurs ont une perception relativement claire d'un continuumnpd–Libéral–Conservateur, ils ne s'entendent pas sur la place à assigner aux Créditistes. De plus, les résidents de la Colombie Britannique et des Prairies ont une égale tendance à concevoir les Conservateurs comme situés à gauche des Libéraux, et les Libéraux comme à gauche des Conservateurs. Enfin, certains partisans politiques (et notamment ceux dundp)ordonnent les partis d'une façon différente des autres.L'auteur en conclut que le critère droite-gauche, bien que pertinent, ne saurait décrire à lui seul les perceptions spatiales globales de l'idéologie des partis. Il propose que le critère centre-périphérie soit utilisé comme seconde dimension des perceptions idéologiques ordonnées.

Most measures of party competition were designed for the United States or other two-party systems. The measure proposed here is intended for multiparty as well as two-party systems. It is a formalization of the notion of uncertainty: election outcomes are competitive to the degree we are uncertain who will win. By ascertaining through survey research the degree of party loyalty over time, one can calculate the chances of alternative outcomes in hypothetical replications of any given election. Since the chance that a losing party might have won is one measure of the importance of that party, this approach to party competition also provides a precise indicator of the number of parties in the system (i.e., whether it is two-party, three party, etc.). The method is applied here to data on Canadian federal elections in 1965 and 1968.

Il y a deux façons de rendre compte des différences dans la participation politique entre deux régions. La première se fonde sur les relations bien connues entre les caractéristiques individuelles et l'activité politique. Par exemple, la scolarisation est reliée de façon positive à plusieurs formes d'activité politique. Si la région dont le taux de participation est le plus élevé compte la plus forte proportion d'individus qui possèdent la caractéristique en question (par exemple, la plus forte proportion de diplômés de niveau collégial), on peut expliquer les différences régionales par la variation dans cette proportion. Dans la recherche présentée ici, on cherche plutôt à expliquer les différences régionales dans la participation par le recours, partiel tout au moins, à des aspects plus globaux (c'est-à-dire « contextuels ») des régions : diversité linguistique et sociale, acuité de la hiérarchie sociale, compétition politique. Les variables contextuelles sont différentes des caractéristiques individuelles et doivent s'ajouter à elles pour une explication plus complète. Etant donné qu'on a utilisé presque exclusivement l'approche individuelle dans les recherches précédentes, cet article insiste sur l'approche contextuelle.Les données du recensement et les résultats électoraux sont regroupés par régions qui correspondent aux districts et aux Etats ainsi qu'à une catégorie intermédiaire, sous-étatique. La participation électorale et le nombre de candidats par circonscription sont les deux variables dépendantes. L'interprétation des données est conduite selon un modèle de l'organisation sociale qui a été largement utilisé par les chercheurs qui ont travaillé dans l'Inde du sud. Les hypothèses qui en découlent sont vérifiées dana les faits au moyen de tableaux à double entrée et d'une analyse de régression. En gros, la proportion de la variance dans la participation électorale et le nombre de candidats dont le modèle rend compte varie du tiers à plus des deux tiers, selon le type de région et la variable dépendante dont il s'agit. On interprète aussi à l'aide du modèle les différences dans la participation en milieu urbain et en milieu rural.

Les cultures politiques régionales au CanadaDans le contexte canadien, le concept de « régionalisme » s'entend de bien des façons. La présente étude explore des dimensions peu connues de ce phénomène. Des données tirées de sondages effectués en 1965 et 1968 par John Meisel, il ressort d'importantes différences entre les électorats provinciaux concernant la participation, l'efficacité et la confiance politiques. Ces données, une fois transposées sur des échelles à l'aide de la technique de Guttman et de l'analyse factorielle, ont fait l'objet d'analyses de variance et de tableaux de contingence. Est alors apparu l'existence dans les provinces maritimes et parmi les populations francophones, de taux relativement peu élevés d'efficacité et de confiance politiques, alors que ces mêmes taux étaient beaucoup plus élevés dans les autres régions anglophones du pays comme la Colombie Britannique, l'Ontario et le Manitoba.De telles différences interprovinciales ne constituent cependant pas en elles-mêmes une preuve convaincante de l'existence de cultures politiques régionales puisque ces différences peuvent être imputables aux diverses caractéristiques socio-économiques et démographiques qui influent sur les attitudes politiques. Il appert toutefois que, même en contrôlant l'apport de ces diverses caractéristiques, les différences régionales se maintiennent. Bien plus, la nature des contrôles produit des résultats différents d'une région à une autre. Les auteurs en concluent qu'au delà des facteurs socio-économiques, il existe des cultures provinciates issues de l'expérience historique et des traditions politiques particulières à chaque province, phénomène dont ils tentent de dégager les causes et les conséquences.