L'audience est une déclaration et un « jeu de langage »: Le cas de la mesure d'audience en radio
In: Le temps des médias: revue d'histoire, Volume 9, Issue 2, p. 182-198
ISSN: 2104-3671
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In: Le temps des médias: revue d'histoire, Volume 9, Issue 2, p. 182-198
ISSN: 2104-3671
In: Sociologie du travail, Volume 41, Issue 3, p. 275-293
ISSN: 1777-5701
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: Terrains, théories, Issue 15
ISSN: 2427-9188
In: Questions de communication, Issue 39, p. 281-310
ISSN: 2259-8901
In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Issue 58-2, p. 119-157
ISSN: 1663-4446
In: Cultural sociology, Volume 15, Issue 2, p. 271-291
ISSN: 1749-9763
The sociology of cultural tastes and practices seeks, on the one hand, to show how tastes and practices are structured, and on the other hand, to explain them. For this purpose, multivariate analysis, and in particular, multiple correspondence analysis (MCA), has been chosen as the preferred statistical method to support a theory of 'homology' between 'social position' and preferences. This article reassesses the initial interpretation offered by Bourdieu of the two factor spaces of 'dominant' and 'petit-bourgeois' tastes in Distinction (1979) and discusses how MCA is used in the sociology of culture as 'structural homology', especially one-dimensionally (single-axis reduction) and positionally, without the inclusion of the age variable. The two ways of considering the effect of age are either by excluding it a priori ('omitted axis') or by not theorizing it ('descriptive axis'). We show, using data from the 2008 French Cultural Practices survey on tastes in music and movies, how a factor analysis that incorporates age outlines a generational and historical structuring of tastes. We explain the different dimensions of age in terms of cultural practices and we interpret the level of education in terms of knowledge. The article advocates a model for the interpretation of tastes that is no longer based on the structure of capital, but rather on cultural history and specific competences.
In: L' année sociologique, Volume 68, Issue 2, p. 473-519
ISSN: 1969-6760
La sociologie de la culture appliquée aux goûts et aux pratiques culturelles s'intéresse d'une part à montrer la structuration de ces goûts et pratiques et, d'autre part, à expliquer leurs déterminants. Elle recourt pour cela de façon privilégiée à une méthode statistique, l'analyse multivariée, notamment l'analyse factorielle des correspondances et sa représentation géométrique des données, afin de soutenir une théorie dite de « l'homologie » entre « position sociale » et préférences. Cet article discute un certain nombre d'analyses récentes qui s'appuient sur cette méthodologie et examine les choix a priori de variables sociodémographiques qu'elles effectuent, notamment en excluant l'âge. Cet article refait l'analyse multivariée sur les deux goûts musicaux et cinématographiques des Français en 2008. Il revient sur l'interprétation que fournit P. Bourdieu des deux espaces factoriels du goût « dominant » et « petit-bourgeois » dans La Distinction (1979) qui sert à fonder la lecture en termes de capitaux économique et culturel. Il montre que P. Bourdieu a mis au premier plan l'analyse structurale des goûts en effaçant leur dimension historique et générationnelle, pourtant première. L'article soutient une autre interprétation, historique et cognitive, des goûts.
In: Cultural sociology, Volume 11, Issue 2, p. 188-216
ISSN: 1749-9763
Eclecticism as formulated initially by Richard Peterson includes the two ideas that cultural eclecticism is axiological (a mix of elite and non-elite genres) and represents a 'standard for good taste' (a new form of distinction). Research on eclecticism progressively developed an approach of differentiation with mixed-taste profiles complicating the relationship between types of omnivorousness and social value of cultural genres. This article discusses the two dimensions of explanations for French cultural eclecticism in the 2000s: value of taste and distinction. Based on a hierarchical classification of French culturally eclectic individuals in 2008, this article shows that a model of diversification of tastes is required to describe the contemporary diversity of portfolios of tastes and the absence of a dominant eclectic figure. It argues for a new model called 'tablature' which is a model of genre diversification combined with the social differentiation of tastes. The model results from the cultural field's historical development into genres and changes in the judgement of taste. The classification suggests that we have passed from a 'distinction' argument to a 'differentiation' argument.
In: L' année sociologique, Volume Prépublication, Issue 3
ISSN: 1969-6760
In: L' année sociologique, Volume 63, Issue 2, p. 471-508
ISSN: 1969-6760
Depuis les années 1960, le développement du champ culturel et les changements de la signification des pratiques culturelles ont affaibli la légitimité culturelle de la haute culture et produit un éclectisme culturel, notamment des catégories diplômées, en direction des genres contemporains. Dans le prolongement d'une modélisation dite de la « tablature », cet article se propose de mettre à l'épreuve le lien ainsi tissé entre catégories diplômées ou supérieures – les plus éclectiques – et champ des pratiques couvertes. Il s'appuie sur une exploitation raisonnée de l'enquête Pratiques culturelles des Français de 2008 en recourant à une classification hiérarchique portant sur la population des personnes éclectiques sur le plan culturel. L'analyse statistique montre la diversité qualitative des formes d'éclectismes. Ainsi permet-elle d'engager une discussion sur les liens entre structure positionnelle et portefeuille de goûts et entre légitimité sociale et légitimité culturelle. Nous prônons un changement de modèle, de la distinction à la diversité culturelle, au nom de la différenciation des éclectismes, de l'argument de reconnaissance culturelle des genres artistiques et d'un régime de consommation ni ascétique, ni méprisant.
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Issue 51-1, p. 121-152
ISSN: 1663-4446
International audience ; There are journalists who say they are sociologists, as there are sociologists who call themselves journalists, specifically improved journalists. They mention a common object and identity and a question of methods that would differ only in degree. In the opposite, some authors describe the specificity and the professional autonomy of these two activities in terms of object and methods. The two ways of thinking journalistic and sociological activities may be designated as continuism and discontinuism. For the continuist approach, these two activities are the same, the only difference lies in a different degree methods. For the discontinuist approach, this article defend, the two activities are based on two bearing and heterogeneous points as « knowledge» and « democracy ». If they are ideals in terms of what is actually observed concerning the practices of sociologists and journalists, this paper argues that these goals describe values and common knowledge. These professions have to be considered as distinct « universes » which recognize themselves shared rules. ; On trouve des journalistes qui se disent sociologues, comme on trouve des sociologues qui se disent journalistes, plus précisément des journalistes améliorés. Les uns et les autres avancent l'argument d'une identité et de l'objet visé par ces deux professions et des méthodes qui diffèrent seulement en degrés. De façon opposée, il se trouve des auteurs qui décrivent la spécificité et l'autonomie professionnelle des deux activités, en termes d'objet comme en termes de méthodes. On peut désigner de continuiste et de discontinuiste les deux manières de penser les activités journalistiques et sociologiques. La thèse continuiste décrit les deux activités par l'identité de leur objet et par des différences de degrés dans les méthodes. La thèse discontinuiste, que cet article défend, décrit les deux activités comme s'autorisant de deux points d'appui solides et radicalement hétérogènes : le « savoir » et la « démocratie ». Cet article défend la thèse que ces visées, si elles représentent des idéaux au regard des pratiques réellement observables des sociologues et des journalistes et des divers « idéaux-types » qui permettraient de les décrire, elles n'en recouvrent pas moins des valeurs et des savoir-faire communs qui font l'unité respective des deux professions qu'il faut concevoir comme des « univers » se reconnaissant des règles partagées.
BASE
International audience ; There are journalists who say they are sociologists, as there are sociologists who call themselves journalists, specifically improved journalists. They mention a common object and identity and a question of methods that would differ only in degree. In the opposite, some authors describe the specificity and the professional autonomy of these two activities in terms of object and methods. The two ways of thinking journalistic and sociological activities may be designated as continuism and discontinuism. For the continuist approach, these two activities are the same, the only difference lies in a different degree methods. For the discontinuist approach, this article defend, the two activities are based on two bearing and heterogeneous points as « knowledge» and « democracy ». If they are ideals in terms of what is actually observed concerning the practices of sociologists and journalists, this paper argues that these goals describe values and common knowledge. These professions have to be considered as distinct « universes » which recognize themselves shared rules. ; On trouve des journalistes qui se disent sociologues, comme on trouve des sociologues qui se disent journalistes, plus précisément des journalistes améliorés. Les uns et les autres avancent l'argument d'une identité et de l'objet visé par ces deux professions et des méthodes qui diffèrent seulement en degrés. De façon opposée, il se trouve des auteurs qui décrivent la spécificité et l'autonomie professionnelle des deux activités, en termes d'objet comme en termes de méthodes. On peut désigner de continuiste et de discontinuiste les deux manières de penser les activités journalistiques et sociologiques. La thèse continuiste décrit les deux activités par l'identité de leur objet et par des différences de degrés dans les méthodes. La thèse discontinuiste, que cet article défend, décrit les deux activités comme s'autorisant de deux points d'appui solides et radicalement hétérogènes : le « savoir » et la « démocratie ». Cet article ...
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