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Depuis 1996, et surtout depuis la deuxième offensive d'août 1998, les habitants du Congo, ex-Zaïre, sont victimes d'un conflit qui, a priori, les dépasse. Ils tentent, tant bien que mal, de survivre à une guerre menée par d'autres, par des puissances extérieures prédatrices [2] qui se disputent le contrôle des gigantesques ressources minières d'un pays déjà mis en coupe réglée par les caciques de l'ère Mobutu et du bref régime Kabila. Telle est désormais l'interprétation dominante, en vigueur dans les médias et les milieux académiques, mais aussi dans le champ politique congolais où la thématique de l'aliénation et la dénonciation martiale des ingérences extérieures fédèrent un fort (res)sentiment nationaliste qui tient lieu de projet d'avenir (.).

Depuis 1996, et surtout depuis la deuxième offensive d'août 1998, les habitants du Congo, ex-Zaïre, sont victimes d'un conflit qui, a priori, les dépasse. Ils tentent, tant bien que mal, de survivre à une guerre menée par d'autres, par des puissances extérieures prédatrices [2] qui se disputent le contrôle des gigantesques ressources minières d'un pays déjà mis en coupe réglée par les caciques de l'ère Mobutu et du bref régime Kabila. Telle est désormais l'interprétation dominante, en vigueur dans les médias et les milieux académiques, mais aussi dans le champ politique congolais où la thématique de l'aliénation et la dénonciation martiale des ingérences extérieures fédèrent un fort (res)sentiment nationaliste qui tient lieu de projet d'avenir (.).

Depuis 1996, et surtout depuis la deuxième offensive d'août 1998, les habitants du Congo, ex-Zaïre, sont victimes d'un conflit qui, a priori, les dépasse. Ils tentent, tant bien que mal, de survivre à une guerre menée par d'autres, par des puissances extérieures prédatrices [2] qui se disputent le contrôle des gigantesques ressources minières d'un pays déjà mis en coupe réglée par les caciques de l'ère Mobutu et du bref régime Kabila. Telle est désormais l'interprétation dominante, en vigueur dans les médias et les milieux académiques, mais aussi dans le champ politique congolais où la thématique de l'aliénation et la dénonciation martiale des ingérences extérieures fédèrent un fort (res)sentiment nationaliste qui tient lieu de projet d'avenir (.).

Frontmatter -- Contents -- Acknowledgments -- Introduction -- Part One From Category to Institution -- 1 The Politics of Culture I: Limits of Possibilities, 1945–1968 -- 2 The Politics of Culture II: Tensions of Continuity, 1790–1968 -- Part Two From Alliance to Bandwagon -- 3 Centre for Contemporary Cultural Studies I -- 4 Centre for Contemporary Cultural Studies II -- 5 A Rose by Any Other Name? The Wide World and Many Modes of Cultural Studies -- Part Three From Resistance to Transition -- 6 Conjunctural Knowledge I: Structures of Order, 1945–1968 -- 7 Conjunctural Knowledge II: Patterns of Disarray, 1968 and After -- 8 The Near Future of the Long Term: A Bricoleur's World -- Notes -- Works Cited -- Index