Croissance, exclusion sociale et instabilité de la politique économique au Brésil
In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 30, Heft 117, S. 147-159
ISSN: 1963-1359
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In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 30, Heft 117, S. 147-159
ISSN: 1963-1359
In: Revue économique, Band 39, Heft 3, S. 573-588
ISSN: 1950-6694
ED EPS ; Cet article évalue le coût de l'inflexion de la politique parisienne des transports intervenue dès 2001 en analysant ses effets sur l'accessibilité des emplois en Île-de-France. La diminution de l'espace viaire alloué à l'automobile dans Paris est à l'origine d'un allongement des temps de parcours domicile-travail qui modifie les conditions d'appariement de la main-d'œuvre. Une modélisation de l'accès au marché régional du travail nous permet d'estimer l'évolution du nombre moyen d'emplois accessibles en un temps de transport donné. En affectant les conditions de transport de l'ensemble des actifs franciliens transitant par Paris, nous en concluons que cette politique locale inflige un coût substantiel à la région Île-de-France.
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ED EPS ; Cet article évalue le coût de l'inflexion de la politique parisienne des transports intervenue dès 2001 en analysant ses effets sur l'accessibilité des emplois en Île-de-France. La diminution de l'espace viaire alloué à l'automobile dans Paris est à l'origine d'un allongement des temps de parcours domicile-travail qui modifie les conditions d'appariement de la main-d'œuvre. Une modélisation de l'accès au marché régional du travail nous permet d'estimer l'évolution du nombre moyen d'emplois accessibles en un temps de transport donné. En affectant les conditions de transport de l'ensemble des actifs franciliens transitant par Paris, nous en concluons que cette politique locale inflige un coût substantiel à la région Île-de-France.
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ED EPS ; Cet article évalue le coût de l'inflexion de la politique parisienne des transports intervenue dès 2001 en analysant ses effets sur l'accessibilité des emplois en Île-de-France. La diminution de l'espace viaire alloué à l'automobile dans Paris est à l'origine d'un allongement des temps de parcours domicile-travail qui modifie les conditions d'appariement de la main-d'œuvre. Une modélisation de l'accès au marché régional du travail nous permet d'estimer l'évolution du nombre moyen d'emplois accessibles en un temps de transport donné. En affectant les conditions de transport de l'ensemble des actifs franciliens transitant par Paris, nous en concluons que cette politique locale inflige un coût substantiel à la région Île-de-France.
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In: European addiction research, Band 9, Heft 1, S. 18-28
ISSN: 1421-9891
<i>Aim, Design and Setting:</i> The economic costs of alcohol, tobacco and illicit drugs to French society are estimated using a cost of illness framework. <i>Measurements:</i> For the cause of disease or death (using ICD-9 categories), pooled relative risk estimates from meta-analyses were combined with prevalence data by age and gender to derive the proportion attributable to alcohol, tobacco and/or illicit drugs. The resulting estimates of attributable deaths and hospitalizations were used to calculate the associated health care, law enforcement, productivity and other costs. The results were compared with those of other studies, and sensitivity analyses were conducted by alternative ways of measuring risk attribution and costs. <i>Findings:</i> The use of alcohol, tobacco and illicit drugs cost more than 200 billion francs (FF) in France in 1997, representing 3,714 FF per capita or 2.7% of the gross domestic product (GDP). Alcohol is the drug that gives rise to the greatest cost in France, i.e. 115,420.91 million FF (1.42% of GDP) or an expenditure per capita of 1,966 FF in 1997. Alcohol takes more than half of the social cost of drugs to society. The greatest share of the social cost of alcohol comes from the loss of productivity (57,555.66 million FF), due to premature death (53,168.60 million FF), morbidity (3,884.0 million FF) and imprisonment (503.06 million FF). Tobacco leads to a social cost of 89,256.90 million FF, that is an expenditure per capita of 1,520.56 FF or 1.1% of GDP. Productivity losses amount to 50,446.70 million FF, with losses of 42,765.80 million FF as a result of premature death and 7,680.90 million FF linked to morbidity. Health care costs for tobacco occupy second place at 26,973.70 million FF. Illicit drugs generate a social cost of 13,350.28 million FF, that is an expenditure per capita of 227.43 FF or 0.16% of GDP. Productivity losses reach 6,099.19 million FF, with 5,246.92 million FF linked to imprisonment and 852.27 million FF to premature death. The cost of enforcing the law for illicit drugs occupies second place at 3,911.46 million FF, followed by health care costs of 1,524.51 million FF. <i>Conclusion:</i> Substance abuse exacts a considerable toll from French society in terms of illness, injury, death and economic costs.
En 2000, la situation des transports à Paris (intra muros) n'était pas franchement mauvaise. La demande stagnait ou diminuait. L'importance des transports en site propre (métro, RER) était à peu près égale à celle des transports sur la voirie. La pollution déclinait rapidement (de 30% à 80% selon les polluants en 10 ans). La nouvelle équipe municipale qui vient au pouvoir en 2001 a entrepris une politique de réduction de la place de la voiture et des véhicules utilitaires. Comme l'équipe municipale élue à Londres à peu près à la même époque. Mais avec des moyens différents : avec un péage (et une augmentation de l'offre d'autobus) à Londres, en réduisant l'espace viaire alloué aux voitures à Paris, au bénéfice des autobus, des vélos et des piétons. L'offre de transport en commun n'a pratiquement pas augmenté à Paris —où elle ne dépend d'ailleurs pas de la municipalité. Sur beaucoup de points, du reste, cette politique continue, en l'accentuant, la politique de la municipalité précédente. L'étude effectuée essaye d'évaluer cette politique en comparant systématiquement la situation en 2004 et en 2000. La circulation automobile, telle qu'elle est mesurée, a diminué de 13%, plus rapidement que dans la période précédente. La vitesse a également diminué (c'est précisément cette diminution qui explique la réduction de la circulation, en l'absence d'amélioration de l'offre de transports en commun) d'au moins 12%. La fréquentation et la vitesse des autobus a stagné, contrairement à ce qui était souhaité (et à ce qui est souvent affirmé). La fréquentation du métro, et surtout du RER, en revanche, a augmenté —mais nettement moins que dans la période précédente. L'usage des vélos a augmenté de 40% : il passe de 0,1% à 0,14% du total des déplacements (mesurés en passagers*km). L'usage des motos et scooter a également beaucoup augmenté. La pollution a sensiblement augmenté. La raison en est que les rejets polluants par km augmentent beaucoup lorsque la vitesse diminue (d'environ 50% lorsque la vitesse diminue de 10%). 13% de voitures en moins polluant chacune 60% de plus, cela fait au total davantage de pollution. Cette augmentation n'a pas suffi pour arrêter l'amélioration des niveaux de pollution à Paris (qui sont déterminés par l'évolution des caractéristiques des véhicules), mais elle a nettement ralenti cette amélioration. Les niveaux de NOx, de SO2, de fumées noires, de benzène (les seuls polluants pour lesquels on dispose de statistiques comparatives) ont diminué bien moins entre 2000 et 2004 qu'entre 1996 et 2000. Le nombre de tués a diminué, comme dans la période précédente, mais il a diminué beaucoup moins qu'en France dans la même période. Il reste à estimer en euros les gains et les coûts annuels des évolutions ainsi constatées entre 2000 et 2004. Le coût le plus important concerne les automobilistes, qui perdent, du fait de la politique engagée, plus de 60 millions d'heures par an. A 9€ de l'heure (valeur officielle du temps en région parisienne), cela fait 560 millions d'€. Il faut y ajouter ce qu'ont perdu les automobilistes qui ont été conduits à abandonner leurs véhicules, et qui sont, par construction, moins heureux qu'auparavant. On l'estime à un peu plus de 40 millions d'€. Le temps perdu par les camions est estimé à 6 millions d'heures par an. A 30€ de l'heure, cela fait près de 180 millions
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En 2000, la situation des transports à Paris (intra muros) n'était pas franchement mauvaise. La demande stagnait ou diminuait. L'importance des transports en site propre (métro, RER) était à peu près égale à celle des transports sur la voirie. La pollution déclinait rapidement (de 30% à 80% selon les polluants en 10 ans). La nouvelle équipe municipale qui vient au pouvoir en 2001 a entrepris une politique de réduction de la place de la voiture et des véhicules utilitaires. Comme l'équipe municipale élue à Londres à peu près à la même époque. Mais avec des moyens différents : avec un péage (et une augmentation de l'offre d'autobus) à Londres, en réduisant l'espace viaire alloué aux voitures à Paris, au bénéfice des autobus, des vélos et des piétons. L'offre de transport en commun n'a pratiquement pas augmenté à Paris —où elle ne dépend d'ailleurs pas de la municipalité. Sur beaucoup de points, du reste, cette politique continue, en l'accentuant, la politique de la municipalité précédente. L'étude effectuée essaye d'évaluer cette politique en comparant systématiquement la situation en 2004 et en 2000. La circulation automobile, telle qu'elle est mesurée, a diminué de 13%, plus rapidement que dans la période précédente. La vitesse a également diminué (c'est précisément cette diminution qui explique la réduction de la circulation, en l'absence d'amélioration de l'offre de transports en commun) d'au moins 12%. La fréquentation et la vitesse des autobus a stagné, contrairement à ce qui était souhaité (et à ce qui est souvent affirmé). La fréquentation du métro, et surtout du RER, en revanche, a augmenté —mais nettement moins que dans la période précédente. L'usage des vélos a augmenté de 40% : il passe de 0,1% à 0,14% du total des déplacements (mesurés en passagers*km). L'usage des motos et scooter a également beaucoup augmenté. La pollution a sensiblement augmenté. La raison en est que les rejets polluants par km augmentent beaucoup lorsque la vitesse diminue (d'environ 50% lorsque la vitesse diminue de 10%). 13% de voitures en moins polluant chacune 60% de plus, cela fait au total davantage de pollution. Cette augmentation n'a pas suffi pour arrêter l'amélioration des niveaux de pollution à Paris (qui sont déterminés par l'évolution des caractéristiques des véhicules), mais elle a nettement ralenti cette amélioration. Les niveaux de NOx, de SO2, de fumées noires, de benzène (les seuls polluants pour lesquels on dispose de statistiques comparatives) ont diminué bien moins entre 2000 et 2004 qu'entre 1996 et 2000. Le nombre de tués a diminué, comme dans la période précédente, mais il a diminué beaucoup moins qu'en France dans la même période. Il reste à estimer en euros les gains et les coûts annuels des évolutions ainsi constatées entre 2000 et 2004. Le coût le plus important concerne les automobilistes, qui perdent, du fait de la politique engagée, plus de 60 millions d'heures par an. A 9€ de l'heure (valeur officielle du temps en région parisienne), cela fait 560 millions d'€. Il faut y ajouter ce qu'ont perdu les automobilistes qui ont été conduits à abandonner leurs véhicules, et qui sont, par construction, moins heureux qu'auparavant. On l'estime à un peu plus de 40 millions d'€. Le temps perdu par les camions est estimé à 6 millions d'heures par an. A 30€ de l'heure, cela fait près de 180 millions
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En 2000, la situation des transports à Paris (intra muros) n'était pas franchement mauvaise. La demande stagnait ou diminuait. L'importance des transports en site propre (métro, RER) était à peu près égale à celle des transports sur la voirie. La pollution déclinait rapidement (de 30% à 80% selon les polluants en 10 ans). La nouvelle équipe municipale qui vient au pouvoir en 2001 a entrepris une politique de réduction de la place de la voiture et des véhicules utilitaires. Comme l'équipe municipale élue à Londres à peu près à la même époque. Mais avec des moyens différents : avec un péage (et une augmentation de l'offre d'autobus) à Londres, en réduisant l'espace viaire alloué aux voitures à Paris, au bénéfice des autobus, des vélos et des piétons. L'offre de transport en commun n'a pratiquement pas augmenté à Paris —où elle ne dépend d'ailleurs pas de la municipalité. Sur beaucoup de points, du reste, cette politique continue, en l'accentuant, la politique de la municipalité précédente. L'étude effectuée essaye d'évaluer cette politique en comparant systématiquement la situation en 2004 et en 2000. La circulation automobile, telle qu'elle est mesurée, a diminué de 13%, plus rapidement que dans la période précédente. La vitesse a également diminué (c'est précisément cette diminution qui explique la réduction de la circulation, en l'absence d'amélioration de l'offre de transports en commun) d'au moins 12%. La fréquentation et la vitesse des autobus a stagné, contrairement à ce qui était souhaité (et à ce qui est souvent affirmé). La fréquentation du métro, et surtout du RER, en revanche, a augmenté —mais nettement moins que dans la période précédente. L'usage des vélos a augmenté de 40% : il passe de 0,1% à 0,14% du total des déplacements (mesurés en passagers*km). L'usage des motos et scooter a également beaucoup augmenté. La pollution a sensiblement augmenté. La raison en est que les rejets polluants par km augmentent beaucoup lorsque la vitesse diminue (d'environ 50% lorsque la vitesse diminue de 10%). 13% de ...
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Background: Cannabis is the most widely used illegal drug in European countries. In countries with repressive cannabis policies, prevalence is not lower than in those with tolerant laws. Repressive policies not only have uncertain benefits but they are also expensive. Economists tend to believe that good public policies minimize social costs; that is, they help to improve collective wellbeing at a lower cost. Method: The paper draws on a review of international literature on cannabis legislative models around the world. After a description of some of the fundamental concepts of a market economy, several existing policy scenarios will be presented and analyzed from an economic perspective. Strength and weaknesses will be summarized for each alternative. Results: In addition to consumption tolerance in countries such as the Netherlands, recent decriminalization of domestic markets in the Unites States and Uruguay present alternatives to reduce the negative impact of cannabis on society. Earlier initiation age and rise in consumption are unintended potential consequences of decriminalization that need to be addressed by public authorities when designing a liberalized cannabis policy environment. Price is a key variable that needs to be addressed to prevent a rise in consumption. Conclusion: Repressive cannabis policies are expensive and have limited impact on consumption. Consumption legalization significantly reduces expenses for repression and law enforcement, allowing for the allocation of more resources to other targets such as education and prevention. With legalization of supply along with consumption, repression and law enforcement costs are reduced even further. Moreover, a legal market would create employment and generate tax revenues that could be allocated to the prevention of increased consumption. Legalizing cannabis would not lead to a sudden rise in consumption, providing the duty imposed by the state kept the product at its current price.
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