Que Saint-Etienne ait des projets, nul ne semble le contester aujourd'hui. La création d'un Etablissement public d'aménagement chargé de la requalification physique et de la relance économique des quartiers centraux, la plus grande opération immobilière de France à Chateaucreux, une politique ambitieuse d'infrastructures (Zénith, 2e ligne du tramway) et la floraison des grands événements (Biennale du design, candidature Capitale européenne de la culture) sont là pour en attester. Savoir si Saint-Etienne a une stratégie est une autre paire de manche !
Que Saint-Etienne ait des projets, nul ne semble le contester aujourd'hui. La création d'un Etablissement public d'aménagement chargé de la requalification physique et de la relance économique des quartiers centraux, la plus grande opération immobilière de France à Chateaucreux, une politique ambitieuse d'infrastructures (Zénith, 2e ligne du tramway) et la floraison des grands événements (Biennale du design, candidature Capitale européenne de la culture) sont là pour en attester. Savoir si Saint-Etienne a une stratégie est une autre paire de manche !
Que Saint-Etienne ait des projets, nul ne semble le contester aujourd'hui. La création d'un Etablissement public d'aménagement chargé de la requalification physique et de la relance économique des quartiers centraux, la plus grande opération immobilière de France à Chateaucreux, une politique ambitieuse d'infrastructures (Zénith, 2e ligne du tramway) et la floraison des grands événements (Biennale du design, candidature Capitale européenne de la culture) sont là pour en attester. Savoir si Saint-Etienne a une stratégie est une autre paire de manche !
A partir des exemples de deux villes européennes, Venise et Manchester, et des grands projets urbains dans lesquels leurs élus sont engagés, cet article tente de mettre au jour l'émergence d'une nouvelle génération de leaders politiques urbains. Ces leaders se distinguent de leurs prédécesseurs par une plus grande implication dans l'action publique urbaine au détriment de l'investissement dans l'entretien et la mobilisation des soutiens électoraux. De ce fait, ces nouveaux leaders ont des pratiques quotidiennes, des emplois du temps et des formes de sociabilité les mettant davantage en contact avec des groupes sociaux porteurs de ressources pour l'action publique que des groupes uniquement pourvus de ressources électorales. Paradoxalement, la moindre inscription de ces élus dans des réseaux de sociabilité et d'encadrement qui permettaient jusque-là aux élus de contrôler politiquement les groupes sociaux urbains débouche sur une plus grande marge de manuvre en matière de construction des politiques urbaines. S'il est générateur d'un renforcement de la capacité d'action des élus, ce type de rapport à la société urbaine ne laisse pas d'inquiéter sur l'évolution des formes de mobilisation politique dans les villes européennes
A partir des exemples de deux villes européennes, Venise et Manchester, et des grands projets urbains dans lesquels leurs élus sont engagés, cet article tente de mettre au jour l'émergence d'une nouvelle génération de leaders politiques urbains. Ces leaders se distinguent de leurs prédécesseurs par une plus grande implication dans l'action publique urbaine au détriment de l'investissement dans l'entretien et la mobilisation des soutiens électoraux. De ce fait, ces nouveaux leaders ont des pratiques quotidiennes, des emplois du temps et des formes de sociabilité les mettant davantage en contact avec des groupes sociaux porteurs de ressources pour l'action publique que des groupes uniquement pourvus de ressources électorales. Paradoxalement, la moindre inscription de ces élus dans des réseaux de sociabilité et d'encadrement qui permettaient jusque-là aux élus de contrôler politiquement les groupes sociaux urbains débouche sur une plus grande marge de manuvre en matière de construction des politiques urbaines. S'il est générateur d'un renforcement de la capacité d'action des élus, ce type de rapport à la société urbaine ne laisse pas d'inquiéter sur l'évolution des formes de mobilisation politique dans les villes européennes
A partir des exemples de deux villes européennes, Venise et Manchester, et des grands projets urbains dans lesquels leurs élus sont engagés, cet article tente de mettre au jour l'émergence d'une nouvelle génération de leaders politiques urbains. Ces leaders se distinguent de leurs prédécesseurs par une plus grande implication dans l'action publique urbaine au détriment de l'investissement dans l'entretien et la mobilisation des soutiens électoraux. De ce fait, ces nouveaux leaders ont des pratiques quotidiennes, des emplois du temps et des formes de sociabilité les mettant davantage en contact avec des groupes sociaux porteurs de ressources pour l'action publique que des groupes uniquement pourvus de ressources électorales. Paradoxalement, la moindre inscription de ces élus dans des réseaux de sociabilité et d'encadrement qui permettaient jusque-là aux élus de contrôler politiquement les groupes sociaux urbains débouche sur une plus grande marge de manuvre en matière de construction des politiques urbaines. S'il est générateur d'un renforcement de la capacité d'action des élus, ce type de rapport à la société urbaine ne laisse pas d'inquiéter sur l'évolution des formes de mobilisation politique dans les villes européennes
A partir des exemples de deux villes européennes, Venise et Manchester, et des grands projets urbains dans lesquels leurs élus sont engagés, cet article tente de mettre au jour l'émergence d'une nouvelle génération de leaders politiques urbains. Ces leaders se distinguent de leurs prédécesseurs par une plus grande implication dans l'action publique urbaine au détriment de l'investissement dans l'entretien et la mobilisation des soutiens électoraux. De ce fait, ces nouveaux leaders ont des pratiques quotidiennes, des emplois du temps et des formes de sociabilité les mettant davantage en contact avec des groupes sociaux porteurs de ressources pour l'action publique que des groupes uniquement pourvus de ressources électorales. Paradoxalement, la moindre inscription de ces élus dans des réseaux de sociabilité et d'encadrement qui permettaient jusque-là aux élus de contrôler politiquement les groupes sociaux urbains débouche sur une plus grande marge de manuvre en matière de construction des politiques urbaines. S'il est générateur d'un renforcement de la capacité d'action des élus, ce type de rapport à la société urbaine ne laisse pas d'inquiéter sur l'évolution des formes de mobilisation politique dans les villes européennes
Les termes de développement durable et de gouvernance sont aujourd'hui fréquemment associés. Tout se passe comme si l'on considérait désormais qu'une bonne prise en charge des problèmes d'environnement et de développement économique ne passait plus uniquement par le recours à des systèmes technologiques éco-compatibles ou à des modèles économiques soucieux de la préservation des ressources naturelles et des équilibres sociaux, mais aussi par la mise en place de systèmes organisationnels, de systèmes d'action collective, bref de systèmes de gouvernance permettant aux acteurs d'intégrer le caractère fini du monde et de ses ressources, et d'agir en conséquence. Essayons d'aller au-delà du caractère naturel de ce lien établi dans les discours officiels entre développement durable et gouvernance et de décortiquer ce lien. Pourquoi le souci de durabilité implique-t-il nécessairement une refonte des systèmes d'organisation politique et d'action collective ?
Les termes de développement durable et de gouvernance sont aujourd'hui fréquemment associés. Tout se passe comme si l'on considérait désormais qu'une bonne prise en charge des problèmes d'environnement et de développement économique ne passait plus uniquement par le recours à des systèmes technologiques éco-compatibles ou à des modèles économiques soucieux de la préservation des ressources naturelles et des équilibres sociaux, mais aussi par la mise en place de systèmes organisationnels, de systèmes d'action collective, bref de systèmes de gouvernance permettant aux acteurs d'intégrer le caractère fini du monde et de ses ressources, et d'agir en conséquence. Essayons d'aller au-delà du caractère naturel de ce lien établi dans les discours officiels entre développement durable et gouvernance et de décortiquer ce lien. Pourquoi le souci de durabilité implique-t-il nécessairement une refonte des systèmes d'organisation politique et d'action collective ?
Les termes de développement durable et de gouvernance sont aujourd'hui fréquemment associés. Tout se passe comme si l'on considérait désormais qu'une bonne prise en charge des problèmes d'environnement et de développement économique ne passait plus uniquement par le recours à des systèmes technologiques éco-compatibles ou à des modèles économiques soucieux de la préservation des ressources naturelles et des équilibres sociaux, mais aussi par la mise en place de systèmes organisationnels, de systèmes d'action collective, bref de systèmes de gouvernance permettant aux acteurs d'intégrer le caractère fini du monde et de ses ressources, et d'agir en conséquence. Essayons d'aller au-delà du caractère naturel de ce lien établi dans les discours officiels entre développement durable et gouvernance et de décortiquer ce lien. Pourquoi le souci de durabilité implique-t-il nécessairement une refonte des systèmes d'organisation politique et d'action collective ?
The French system of local and regional government has long been characterised by several features (Mabileau, 1994). The first is the institutional fragmentation without comparison anywhere else in Europe : 36 700 municipalities, as much as in the 14 other EU member states put together. The second is the multiple office holding (cumul des mandats) that enabled local politicians, until some limitations were enforced, to be mayors, members of département and regional assemblies and MP, and sometimes ministers. This practice was not only a way to extend and secure political control, but also to gain access to the central government's resources in order to implement policies at the constituency level . This system gave birth to a specific political breed, the notables, those politicians who where outrageously dominating local political spaces because of their personal prestige and their privileged access to central government and administrations. Those notables were often competing against each other to gain resources from the central government and to influence national policies (Grémion, 1976). In some way, and this is the third peculiarity of the French local and regional government system, this permanent competition between local and regional politicians has long been seen as an asset for the State's field services, and for the Prefect in the first place. The central government representatives at the field level were able to use this competition to impose some of their choices and priorities. For a long time, all these features have not made cooperation a salient aspect of local and regional governance. Competition was rather the rule and the 1982 Decentralization reforms did nothing to change this situation. Nevertheless, things recently changed in France and cooperation managed to nestle in the French local government system. In this paper, we will distinguish two different kinds of cooperation : on one hand, we will deal with horizontal cooperation, i.e. forms of cooperation linking authorities of the same ...
International audience ; The ideology underlying the adoption by urban policymakers of instruments such as urban projects or city projects is quite ambiguous. The reading of Anglo-Saxon theories can be useful to clear out this ambiguity and can lead to interpret urban and city projects as the suitable instruments of urban policies submitted to the neo-liberal ideology. But, by looking at Italian project experiences, one can discover that the resort to the project is linked to the tackling of concrete challenges for the organisation of collective action in cities and that it can prefigure the stabilisation of new governance devices in cities. ; L'idéologie qui sous-tend l'usage par les acteurs des politiques urbaines d'instruments tels que les projets urbains ou les projets de ville est ambiguë. Pour lever cette ambiguïté, on peut avoir recours à des théories anglo-saxonnes qui amènent à voir dans le projet la forme d'action adaptée à des politiques urbaines soumises au dogme néo-libéral. Mais le détour par un examen des pratiques italiennes du projet donne à voir un instrument dont l'usage correspond aussi à des problèmes concrets d'organisation de l'action collective dans les villes, usage qui peut préfigurer la stabilisation de dispositifs nouveaux de gouvernance des villes.