International audience ; This paper analyses the economic impact of agricultural research on productivity in France over the period 1959-2012. Adopting a dynamic time series model, we provide evidence that the impact of French agricultural research is in the range of values estimated for other countries, with the estimated long-run elasticity being 0.16, which corresponds to an internal rate of return of 22%. The estimated elasticity decreases at the beginning of the 1970s. Complementary analyses are developed to take into account the evolution of the priorities of public agricultural research (reorientation towards more fundamental objectives and focus on broader objective than productivity enhancement).
International audience ; This paper analyses the economic impact of agricultural research on productivity in France over the period 1959-2012. Adopting a dynamic time series model, we provide evidence that the impact of French agricultural research is in the range of values estimated for other countries, with the estimated long-run elasticity being 0.16, which corresponds to an internal rate of return of 22%. The estimated elasticity decreases at the beginning of the 1970s. Complementary analyses are developed to take into account the evolution of the priorities of public agricultural research (reorientation towards more fundamental objectives and focus on broader objective than productivity enhancement).
International audience This paper analyses the economic impact of agricultural research on productivity in France over the period 1959-2012. Adopting a dynamic time series model, we provide evidence that the impact of French agricultural research is in the range of values estimated for other countries, with the estimated long-run elasticity being 0.16, which corresponds to an internal rate of return of 22%. The estimated elasticity decreases at the beginning of the 1970s. Complementary analyses are developed to take into account the evolution of the priorities of public agricultural research (reorientation towards more fundamental objectives and focus on broader objective than productivity enhancement).
International audience ; This paper analyses the economic impact of agricultural research on productivity in France over the period 1959-2012. Adopting a dynamic time series model, we provide evidence that the impact of French agricultural research is in the range of values estimated for other countries, with the estimated long-run elasticity being 0.16, which corresponds to an internal rate of return of 22%. The estimated elasticity decreases at the beginning of the 1970s. Complementary analyses are developed to take into account the evolution of the priorities of public agricultural research (reorientation towards more fundamental objectives and focus on broader objective than productivity enhancement).
International audience ; This paper analyses the economic impact of agricultural research on productivity in France over the period 1959-2012. Adopting a dynamic time series model, we provide evidence that the impact of French agricultural research is in the range of values estimated for other countries, with the estimated long-run elasticity being 0.16, which corresponds to an internal rate of return of 22%. The estimated elasticity decreases at the beginning of the 1970s. Complementary analyses are developed to take into account the evolution of the priorities of public agricultural research (reorientation towards more fundamental objectives and focus on broader objective than productivity enhancement).
International audience ; This paper analyses the economic impact of agricultural research on productivity in France over the period 1959-2012. Adopting a dynamic time series model, we provide evidence that the impact of French agricultural research is in the range of values estimated for other countries, with the estimated long-run elasticity being 0.16, which corresponds to an internal rate of return of 22%. The estimated elasticity decreases at the beginning of the 1970s. Complementary analyses are developed to take into account the evolution of the priorities of public agricultural research (reorientation towards more fundamental objectives and focus on broader objective than productivity enhancement).
International audience ; La région Afrique du Nord – Moyen-Orient (ANMO), géopolitiquement complexeet hautement stratégique, dépend fortement des importations de produitsagricoles : 40 % de ses besoins alimentaires sont aujourd'hui couverts par desimportations. Sur les cinq dernières décennies, la croissance démographique etles changements d'habitudes alimentaires ont entraîné une forte croissance desbesoins alimentaires. Même si la production agricole de la région a augmentéde façon substantielle sur cette même période, cette croissance n'a pas étésuffisante pour suivre celle de la demande, du fait pour partie des contraintesclimatiques et de ressources en terres et pour partie du fait des défaillancesdes politiques agricoles. À l'avenir, la dépendance régionale aux importationsagricoles devrait vraisemblablement continuer à croître sous les effets conjuguésde l'expansion démographique, des évolutions des régimes alimentaires et aussides effets du changement climatique dans une région reconnue comme unpoint chaud climatique. Les importations de produits agricoles pèsent fortementsur les budgets des pays de la région dont les politiques agricoles et alimentairesdoivent plus que jamais cibler les questions de pauvreté rurale et urbaine. Dansce contexte général, il est essentiel d'analyser les facteurs qui contribueront àaccroître, ou au contraire diminuer, la dépendance aux importations agricoles dela région. La présente étude examine plusieurs scénarios régionaux à l'horizon2050 en prenant en compte les effets attendus du changement climatique. Cesscénarios sont simulés à l'aide d'un modèle de flux de biomasse agricole. Lesrésultats suggèrent que la dépendance régionale aux importations agricolesdevrait continuer à croître, le changement climatique étant un facteur essentielde cette hausse. Aucun des mécanismes étudiés pour réduire cette dépendance(augmentation de la productivité agricole, modération des évolutions desrégimes alimentaires, réduction des pertes et gaspillages) ne serait en mesurede contrecarrer ...
L'instauration, en 1984, d'un contingentement de la production laitière au niveau européen avait pour but essentiel de réduire les coûts de soutien induits par les politiques laitières antérieures. En apparence, le système des quotas ne fait que figer une situation ; en réalité, comme l'a montré l'expérience canadienne, il peut avoir un effet restructurant très puissant. En France, dès l'instauration du contingentement, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de mener à cette occasion une politique de restructuration du secteur, notamment à travers des aides à l'abandon de la production laitière. Celles-ci ne sont pas de simples mesures d'accompagnement : elles s'inscrivent dans une logique de restriction de la production où la sélection des producteurs prend d'avantage d'importance que dans un contexte de croissance de la collecte. C'est ainsi que le paysage laitier français s'est profondément modifié depuis l'instauration des quotas, comme le montre une analyse des enquêtes de structure et du RICA de 1983 à 1990 effectuée par des chercheurs de l'INRA, à la demande de l'ONILAIT.
L'instauration, en 1984, d'un contingentement de la production laitière au niveau européen avait pour but essentiel de réduire les coûts de soutien induits par les politiques laitières antérieures. En apparence, le système des quotas ne fait que figer une situation ; en réalité, comme l'a montré l'expérience canadienne, il peut avoir un effet restructurant très puissant. En France, dès l'instauration du contingentement, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de mener à cette occasion une politique de restructuration du secteur, notamment à travers des aides à l'abandon de la production laitière. Celles-ci ne sont pas de simples mesures d'accompagnement : elles s'inscrivent dans une logique de restriction de la production où la sélection des producteurs prend d'avantage d'importance que dans un contexte de croissance de la collecte. C'est ainsi que le paysage laitier français s'est profondément modifié depuis l'instauration des quotas, comme le montre une analyse des enquêtes de structure et du RICA de 1983 à 1990 effectuée par des chercheurs de l'INRA, à la demande de l'ONILAIT.
The introduction, in 1984, of a quota on milk production at European level was primarily intended to reduce the support costs of previous dairy policies. Seemingly, the quota system only fixes a situation; in fact, as the Canadian experience has shown, it can have a very powerful restructuring effect. In France, as soon as the quota was introduced, the public authorities have expressed their willingness to pursue a policy of restructuring the sector on this occasion, in particular through aid for the abandonment of milk production. These are not mere accompanying measures: they are part of a logic of restricting production, where the selection of producers becomes more important than in a context of growing collection. For example, the French dairy landscape has changed dramatically since the introduction of quotas, as shown by an analysis of the structure surveys and FADN from 1983 to 1990 carried out by INRA researchers at the request of ONILAIT. ; L'instauration, en 1984, d'un contingentement de la production laitière au niveau européen avait pour but essentiel de réduire les coûts de soutien induits par les politiques laitières antérieures. En apparence, le système des quotas ne fait que figer une situation ; en réalité, comme l'a montré l'expérience canadienne, il peut avoir un effet restructurant très puissant. En France, dès l'instauration du contingentement, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de mener à cette occasion une politique de restructuration du secteur, notamment à travers des aides à l'abandon de la production laitière. Celles-ci ne sont pas de simples mesures d'accompagnement : elles s'inscrivent dans une logique de restriction de la production où la sélection des producteurs prend d'avantage d'importance que dans un contexte de croissance de la collecte. C'est ainsi que le paysage laitier français s'est profondément modifié depuis l'instauration des quotas, comme le montre une analyse des enquêtes de structure et du RICA de 1983 à 1990 effectuée par des chercheurs de l'INRA, à la ...
L'instauration, en 1984, d'un contingentement de la production laitière au niveau européen avait pour but essentiel de réduire les coûts de soutien induits par les politiques laitières antérieures. En apparence, le système des quotas ne fait que figer une situation ; en réalité, comme l'a montré l'expérience canadienne, il peut avoir un effet restructurant très puissant. En France, dès l'instauration du contingentement, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de mener à cette occasion une politique de restructuration du secteur, notamment à travers des aides à l'abandon de la production laitière. Celles-ci ne sont pas de simples mesures d'accompagnement : elles s'inscrivent dans une logique de restriction de la production où la sélection des producteurs prend d'avantage d'importance que dans un contexte de croissance de la collecte. C'est ainsi que le paysage laitier français s'est profondément modifié depuis l'instauration des quotas, comme le montre une analyse des enquêtes de structure et du RICA de 1983 à 1990 effectuée par des chercheurs de l'INRA, à la demande de l'ONILAIT.
National audience ; The Common Agricultural Policy (CAP) of the European Union (EU) has entered a new phase of reform. After the release of a first vision communication in November 2017, the European Commission presented its legislative proposals on 1 June 2018. These are in the context of a CAP budget adjusted downward by around 5 % in current euros, a percentage decrease more important for the second pillar than for the first. This communication first develops a brief analysis of the European Commission's legislative proposals for the CAP after 2020. In a second step, we propose an analysis on what the research can say or cannot, on four themes at the heart of the debates on the future CAP, namely the environment, risks, innovation, and overnutrition. The resulting recommendations in terms of public policies and notably for the CAP (legitimacy and modalities of measures) are presented, and in conclusion compared to the legislative proposals. ; La Politique agricole commune (PAC) de l'Union européenne (UE) est entrée dans une nouvelle phase de réforme. Après la diffusion d'une première communication de vision en novembre 2017, la Commission européenne a présenté ses propositions législatives le 1er juin 2018. Ces dernières s'inscrivent dans le contexte d'un budget de la PAC ajusté à la baisse d'environ 5% en euros courants, baisse en pourcentage plus marquée pour le deuxième pilier que pour le premier. Cette communication développe, dans un premier temps, une brève analyse des propositions législatives de la Commission européenne pour la PAC de l'après-2020. Dans un second temps, une analyse est proposée sur ce que la recherche peut dire, ou ne peut pas dire, sur quatre thématiques au cœur des débats sur la future PAC, à savoir l'environnement, les risques, l'innovation, et la suralimentation. Les recommandations qui en découlent en matière de politiques publiques et plus spécifiquement d'évolution de la PAC (légitimité et modalités de l'intervention) sont présentées, et en conclusion mises en regard des ...
National audience ; The Common Agricultural Policy (CAP) of the European Union (EU) has entered a new phase of reform. After the release of a first vision communication in November 2017, the European Commission presented its legislative proposals on 1 June 2018. These are in the context of a CAP budget adjusted downward by around 5 % in current euros, a percentage decrease more important for the second pillar than for the first. This communication first develops a brief analysis of the European Commission's legislative proposals for the CAP after 2020. In a second step, we propose an analysis on what the research can say or cannot, on four themes at the heart of the debates on the future CAP, namely the environment, risks, innovation, and overnutrition. The resulting recommendations in terms of public policies and notably for the CAP (legitimacy and modalities of measures) are presented, and in conclusion compared to the legislative proposals. ; La Politique agricole commune (PAC) de l'Union européenne (UE) est entrée dans une nouvelle phase de réforme. Après la diffusion d'une première communication de vision en novembre 2017, la Commission européenne a présenté ses propositions législatives le 1er juin 2018. Ces dernières s'inscrivent dans le contexte d'un budget de la PAC ajusté à la baisse d'environ 5% en euros courants, baisse en pourcentage plus marquée pour le deuxième pilier que pour le premier. Cette communication développe, dans un premier temps, une brève analyse des propositions législatives de la Commission européenne pour la PAC de l'après-2020. Dans un second temps, une analyse est proposée sur ce que la recherche peut dire, ou ne peut pas dire, sur quatre thématiques au cœur des débats sur la future PAC, à savoir l'environnement, les risques, l'innovation, et la suralimentation. Les recommandations qui en découlent en matière de politiques publiques et plus spécifiquement d'évolution de la PAC (légitimité et modalités de l'intervention) sont présentées, et en conclusion mises en regard des ...
La Politique agricole commune (PAC) de l'Union européenne (UE) est entrée dans une nouvelle phase de réforme. Après la diffusion d'une première communication de vision en novembre 2017, la Commission européenne a présenté ses propositions législatives le 1er juin 2018. Ces dernières s'inscrivent dans le contexte d'un budget de la PAC ajusté à la baisse d'environ 5% en euros courants, baisse en pourcentage plus marquée pour le deuxième pilier que pour le premier. Cette communication développe, dans un premier temps, une brève analyse des propositions législatives de la Commission européenne pour la PAC de l'après-2020. Dans un second temps, une analyse est proposée sur ce que la recherche peut dire, ou ne peut pas dire, sur quatre thématiques au cœur des débats sur la future PAC, à savoir l'environnement, les risques, l'innovation, et la suralimentation. Les recommandations qui en découlent en matière de politiques publiques et plus spécifiquement d'évolution de la PAC (légitimité et modalités de l'intervention) sont présentées, et en conclusion mises en regard des propositions législatives. ; The Common Agricultural Policy (CAP) of the European Union (EU) has entered a new phase of reform. After the release of a first vision communication in November 2017, the European Commission presented its legislative proposals on 1 June 2018. These are in the context of a CAP budget adjusted downward by around 5 % in current euros, a percentage decrease more important for the second pillar than for the first. This communication first develops a brief analysis of the European Commission's legislative proposals for the CAP after 2020. In a second step, we propose an analysis on what the research can say or cannot, on four themes at the heart of the debates on the future CAP, namely the environment, risks, innovation, and overnutrition. The resulting recommendations in terms of public policies and notably for the CAP (legitimacy and modalities of measures) are presented, and in conclusion compared to the legislative proposals.