Ce mémoire de recherche s'intéresse à l'influence exercée par le facteur religieux dans l'élaboration de la politique étrangère saoudienne et iranienne dans le cadre du soulèvement bahreïni. Plus précisément, émettant l'hypothèse que les courants religieux chiite et sunnite ont influencé de manière différente les deux États étudiés dans l'élaboration de leur politique étrangère, l'objectif de ce travail est de relever cette influence et de déterminer son impact dans l'élaboration de ces politiques. Pour ce faire, ce mémoire se divise en quatre principaux chapitres. Un premier chapitre est consacré à une présentation de la religion islamique (ses origines, les différences entre le sunnisme et le chiisme, etc.). Un deuxième chapitre présente la question de recherche ainsi que les deux hypothèses explorées (H1 et H2). Enfin, les troisièmes et quatrièmes chapitres développent et traitent quant à eux ces deux hypothèses de travail. ; Master [120] en sciences politiques, orientation relations internationales, Université catholique de Louvain, 2018
In Sure 6, Vers 38, wird dem Muslim versichert, dass Allah im Koran »nichts ausgelassen« habe. Diese Worte beziehen sich auf Allahs Kenntnis von allen Vorgängen in seiner Schöpfung. Im sunnitischen Islam liest man aus ihnen heraus, dass Allah im Koran und in den durch ihn selber inspirierten Worten und Taten Mohammeds das Geschehen in der Welt und die Daseinsordnung der Menschen vollständig und endgültig dargelegt habe. Das Sunnitentum, das dank dem Auftreten des Propheten Wirklichkeit geworden sei, verkünde seit dessen Tod diese unveränderliche Wahrheit und stehe für deren Anwendung gerade. In der quellennahen Studie analysiert Nagel die theologischen und gesellschaftsbezogenen Grundideen von dreißig Personen, die für die Geschichte des sunnitischen Islams von erstrangiger Bedeutung waren. Es wird erstmalig sichtbar, wie sich über Jahrhunderte das sunnitische Selbstverständnis herausgebildet hat und welchen Veränderungen es unterlag. Die gebührende Aufmerksamkeit widmet Nagel dem Sunnitentum der Neuzeit und legt dabei die mittelalterlichen Wurzeln frei, aus denen dessen Charakteristika wuchsen. »The Crushing Burden of Eternal Directives« The publication is the first comprehensive study of the most important religious and political group within Islam. The author identifies four major stages of the history of Sunnism: 1. It took about four centuries until Sunnism succeded in being recognized as the legitimate continuation of the Medinian community founded by the prophet Mohammed. 2. This success enabled Sunnism to overcome the challenge of the philosophical traditions of antiquity. 3. Since the 13th century A.D. the belief that Mohammed was still present among the Sunni moslems became widely spread. 4. Yet it is already since the 11th century that we can trace out the denial of that popular tenet, a denial which has become characteristic of contemporary Sunnism.
Du 30 septembre au 2 octobre 2009 s'est tenu, à Bruxelles, un colloque international sur les relations entre sunnisme et chiisme. Avec un programme de grande qualité offrant des éclairages variés. Organisée conjointement par le Centre interdisciplinaire d'études de l'Islam dans le monde contemporain (CISMOC) de l'UCL et le MENARG (Université de Gand), avec la collaboration de l'Institut Egmont, cette rencontre internationale avait pour ambition d'éclairer les processus politiques, sociologiques et idéologiques qui influencent les relations entre les mondes sunnite et chiite. Les interventions ont abordé, entre autres, les pratiques politiques des différents acteurs dans leurs environnements respectifs, les réseaux transnationaux mais aussi le rôle d'intellectuels, savants religieux ou acteurs transnationaux qui s'expriment sur cette relation.
Du 30 septembre au 2 octobre 2009 s'est tenu, à Bruxelles, un colloque international sur les relations entre sunnisme et chiisme. Avec un programme de grande qualité offrant des éclairages variés. Organisée conjointement par le Centre interdisciplinaire d'études de l'Islam dans le monde contemporain (CISMOC) de l'UCL et le MENARG (Université de Gand), avec la collaboration de l'Institut Egmont, cette rencontre internationale avait pour ambition d'éclairer les processus politiques, sociologiques et idéologiques qui influencent les relations entre les mondes sunnite et chiite. Les interventions ont abordé, entre autres, les pratiques politiques des différents acteurs dans leurs environnements respectifs, les réseaux transnationaux mais aussi le rôle d'intellectuels, savants religieux ou acteurs transnationaux qui s'expriment sur cette relation.
International audience ; Sunni Islam, which remains dominant in Iran's former imperial marches, is undergoing a current reviv-al, unprecedented since the establishment of Twelver Shiism as the state religion of Persia in the 16th century. This renewal bears the imprint of two currents born outside the Persian world: in the east, the so-called Deoband School of Deoband, of Indo-Pakistani origin, established since the inter-war years in Balochistan; in the west, the Muslim Brotherhood thought (Ppers. Eekhwâni), born in Egypt at the end of the 1920s, spread in the 1980s in Kurdish society. Champions of Sunni 'orthodoxy', Deobandi mad-rasas deobandi and ekhwâni preacher networks defended, after 1979, the autonomy of religionthe reli-gious against a Shia Islamic Republic, by appropriating the dominant religious discourses and practices in Iran. These re-appropriations range from borrowings from the anti-colonial Shiaite thinking of the 1960s to the vision of the 2009 Green Movement as a defence of 'minorities'. Or how minority religious orthodoxies nurtured by interactivity with state Shiism have become a leaven of political counter-culture adapted to the particular institutional framework of contemporary Iran. ; Dominant dans les anciennes marches impériales de l'Iran, l'islam sunnite y connaît un renouveau actuel, inédit depuis l'établissement du chiisme duodécimain comme religion d'État de la Perse au XVI e siècle. Ce renouveau porte l'empreinte de deux courants nés hors du monde persan : à l'est, l'École dite de Déoband, d'origine indo-pakistanaise, installée depuis l'entre-deux-guerres au Baloutchistan ; à l'ouest, la pensée frère-musulmane (pers. ekhwâni), née en Égypte à la fin des années 1920, diffusée dans les années 1980 dans la société kurde. Champions de l'"orthodoxie" sunnite, madrasas deobandi et réseaux de prédicateurs ekhwâni ont défendu, après 1979, l'autonomie du religieux contre une République islamique chiite, en s'appropriant les discours et pratiques confessionnels dominants en Iran. Ces réappropriations vont d'emprunts à la pensée chiite anticoloniale des années 1960 à la vision du mouvement Vert de 2009 comme défense des "minorités". Ou comment des orthodoxies religieuses minoritaires nourries d'interactivité avec un chiisme d'État sont devenues un ferment de contreculture politique adaptée au cadre institutionnel particulier de l'Iran contemporain.
International audience ; Sunni Islam, which remains dominant in Iran's former imperial marches, is undergoing a current reviv-al, unprecedented since the establishment of Twelver Shiism as the state religion of Persia in the 16th century. This renewal bears the imprint of two currents born outside the Persian world: in the east, the so-called Deoband School of Deoband, of Indo-Pakistani origin, established since the inter-war years in Balochistan; in the west, the Muslim Brotherhood thought (Ppers. Eekhwâni), born in Egypt at the end of the 1920s, spread in the 1980s in Kurdish society. Champions of Sunni 'orthodoxy', Deobandi mad-rasas deobandi and ekhwâni preacher networks defended, after 1979, the autonomy of religionthe reli-gious against a Shia Islamic Republic, by appropriating the dominant religious discourses and practices in Iran. These re-appropriations range from borrowings from the anti-colonial Shiaite thinking of the 1960s to the vision of the 2009 Green Movement as a defence of 'minorities'. Or how minority religious orthodoxies nurtured by interactivity with state Shiism have become a leaven of political counter-culture adapted to the particular institutional framework of contemporary Iran. ; Dominant dans les anciennes marches impériales de l'Iran, l'islam sunnite y connaît un renouveau actuel, inédit depuis l'établissement du chiisme duodécimain comme religion d'État de la Perse au XVI e siècle. Ce renouveau porte l'empreinte de deux courants nés hors du monde persan : à l'est, l'École dite de Déoband, d'origine indo-pakistanaise, installée depuis l'entre-deux-guerres au Baloutchistan ; à l'ouest, la pensée frère-musulmane (pers. ekhwâni), née en Égypte à la fin des années 1920, diffusée dans les années 1980 dans la société kurde. Champions de l'"orthodoxie" sunnite, madrasas deobandi et réseaux de prédicateurs ekhwâni ont défendu, après 1979, l'autonomie du religieux contre une République islamique chiite, en s'appropriant les discours et pratiques confessionnels dominants en Iran. Ces ...
Uncertainty prevails in Iraq, as the regime is confronted with the reawakening of the "Islamist State of Iraq and Syria" (a jihadi insurgency linked to al-Qaeda) and has to address as well the Sunni tribal protests, active in the Western provinces. The Syrian crisis only adds to the challenge, and exacerbates an explosive situation. ; Entre la renaissance sur son territoire de l'insurrection djihadiste de l'Etat islamique en Irak et en Syrie (branche d'al-Qaida), et le mouvement de contestation tribalo-religieux sunnite dans l'Ouest du pays, la situation politique de l'Irak demeure incertaine. La crise syrienne s'ajoute à ce contexte explosif pour exacerber ces difficultés.
Uncertainty prevails in Iraq, as the regime is confronted with the reawakening of the "Islamist State of Iraq and Syria" (a jihadi insurgency linked to al-Qaeda) and has to address as well the Sunni tribal protests, active in the Western provinces. The Syrian crisis only adds to the challenge, and exacerbates an explosive situation. ; Entre la renaissance sur son territoire de l'insurrection djihadiste de l'Etat islamique en Irak et en Syrie (branche d'al-Qaida), et le mouvement de contestation tribalo-religieux sunnite dans l'Ouest du pays, la situation politique de l'Irak demeure incertaine. La crise syrienne s'ajoute à ce contexte explosif pour exacerber ces difficultés.
Uncertainty prevails in Iraq, as the regime is confronted with the reawakening of the "Islamist State of Iraq and Syria" (a jihadi insurgency linked to al-Qaeda) and has to address as well the Sunni tribal protests, active in the Western provinces. The Syrian crisis only adds to the challenge, and exacerbates an explosive situation. ; Entre la renaissance sur son territoire de l'insurrection djihadiste de l'Etat islamique en Irak et en Syrie (branche d'al-Qaida), et le mouvement de contestation tribalo-religieux sunnite dans l'Ouest du pays, la situation politique de l'Irak demeure incertaine. La crise syrienne s'ajoute à ce contexte explosif pour exacerber ces difficultés.
Introduction Des emprunts politico-religieux au khârijisme, au zaydisme et au sunnisme La force de la caste des juristes sous les Almoravides La conception du pouvoir politique selon Ibn Tumart
International audience ; Chiisme, wahhabisme, sunnisme chaféite délimitent actuellement aux Comores un cadre d'affrontement idéologique et rituel qui n'est pas unique. Dans les pays d'Afrique comme le Kenya s'observe depuis les années 1980, la domination intermittente du réformisme islamique financé par les pays arabes ou du Golfe, et l'émergence de groupes islamiques minoritaires comme les chiites duodécimains qui peuvent fournir un soutien au sunnisme déstabilisé par le wahhabisme. Les travaux menés dans les pays de la région sur l'opposition des « islamistes » aux pratiquants d'un islam soufi soulignent également que les réformismes et les dynamismes contestataires sont souvent enracinés dans des préoccupations culturelles anciennes.Le contexte régional offre donc des outils pour mieux comprendre le débat religieux comorien entre soufisme et réformisme, et analyser l'irruption du chiisme à Anjouan. Le texte s'interroge notamment sur la nature de ces mouvements : le réformisme musulman semble marque par un travail idéologique cyclique et des intégrations progressives, alors que l'introduction récente du chiisme aux Comores parait liée aux manoeuvres politiques d'un homme et d'un petit réseau avec un appui extérieur.
International audience ; Chiisme, wahhabisme, sunnisme chaféite délimitent actuellement aux Comores un cadre d'affrontement idéologique et rituel qui n'est pas unique. Dans les pays d'Afrique comme le Kenya s'observe depuis les années 1980, la domination intermittente du réformisme islamique financé par les pays arabes ou du Golfe, et l'émergence de groupes islamiques minoritaires comme les chiites duodécimains qui peuvent fournir un soutien au sunnisme déstabilisé par le wahhabisme. Les travaux menés dans les pays de la région sur l'opposition des « islamistes » aux pratiquants d'un islam soufi soulignent également que les réformismes et les dynamismes contestataires sont souvent enracinés dans des préoccupations culturelles anciennes.Le contexte régional offre donc des outils pour mieux comprendre le débat religieux comorien entre soufisme et réformisme, et analyser l'irruption du chiisme à Anjouan. Le texte s'interroge notamment sur la nature de ces mouvements : le réformisme musulman semble marque par un travail idéologique cyclique et des intégrations progressives, alors que l'introduction récente du chiisme aux Comores parait liée aux manoeuvres politiques d'un homme et d'un petit réseau avec un appui extérieur.
International audience ; Chiisme, wahhabisme, sunnisme chaféite délimitent actuellement aux Comores un cadre d'affrontement idéologique et rituel qui n'est pas unique. Dans les pays d'Afrique comme le Kenya s'observe depuis les années 1980, la domination intermittente du réformisme islamique financé par les pays arabes ou du Golfe, et l'émergence de groupes islamiques minoritaires comme les chiites duodécimains qui peuvent fournir un soutien au sunnisme déstabilisé par le wahhabisme. Les travaux menés dans les pays de la région sur l'opposition des « islamistes » aux pratiquants d'un islam soufi soulignent également que les réformismes et les dynamismes contestataires sont souvent enracinés dans des préoccupations culturelles anciennes.Le contexte régional offre donc des outils pour mieux comprendre le débat religieux comorien entre soufisme et réformisme, et analyser l'irruption du chiisme à Anjouan. Le texte s'interroge notamment sur la nature de ces mouvements : le réformisme musulman semble marque par un travail idéologique cyclique et des intégrations progressives, alors que l'introduction récente du chiisme aux Comores parait liée aux manoeuvres politiques d'un homme et d'un petit réseau avec un appui extérieur.
"While inner Islamic pluralism with regard to the Sunnite schools of law had been regarded as legitimate since classical times, the division between Sunnism and Shiism has proved to be a far more difficult obstacle to Islamic unity. Even in the course of the ecumenical debate in the 20th century, when mutual conversion was encouraged, the issue was exploited by polemicists who considered it to be unlawful proselytization. The Iranian Revolution in 1979 and the accompanying politicization of Shiism in subsequent decades further aggravated this conflict: on the one hand, a converts' literature - exclusively from Sunnism to Shiism - developed, on the other hand, deliberate attempts at winning over Sunnites to Shiism came became a serious problem with political implications on an international level." (author's abstract)
Abstract The main aim of this article is to examine the construction of a religiously ideal Muslim woman as presented in two sources documenting Bosnian Muslim (Bosniak) customs. The concept of a religiously ideal Muslim woman adopted in this article is based on recent theoretical studies in mainstream Sunnism, which can be arranged into three thematic areas: (i) the nature of female sexuality; (ii) gender segregation and veiling; and (iii) husband-wife dynamics and corresponding gender roles and norms. This article argues that the concept of a religiously ideal Bosnian Muslim woman in the two selected sources strongly reflects the ideal presented in mainstream Sunnism, which are premised upon beliefs that women embody an aggressive socio-morally corrupting sexuality, that upholding strict segregation and veiling is vital, and that husbands hold the locus of authority and control over their wives.