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In: Recherches sociographiques, Volume 23, Issue 1-2, p. 75-93
ISSN: 1705-6225
Que peut-on dire de la fonction et de la posture de la philosophie vis-à-vis de la sociologie et de ce que celle-ci produit par son travail, notamment en ce qui a trait à la culture, aux imaginaires collectifs, aux représentations sociales ? En ce domaine, il est sans doute pertinent pour la philosophie de se livrer à des critiques ponctuelles et systématiques, ou encore à l'analyse épistémologique des théories et des discours. J'orienterai ici cependant mon propos dans une autre direction et, prenant les choses d'un peu plus haut, je risquerai des «mises » en déroulant une réflexion qui se relie à notre présente conjoncture. Il s'agit de se demander d'abord comment placer la philosophie dans la configuration d'aujourd'hui, et, par exemple, dans un contexte où les problèmes ont pour noms « culture », « nation », « État », et, à un autre plan, mais aussi essentiel, où des termes tels que « classes », « idéologies », « imaginaires », etc., et des théories telles que « marxisme », « structuralisme », « herméneutique », désignent les outils que nos savoirs manipulent et auxquels ils se réfèrent. Qu'est-ce qui est science, monde, philosophie, et que faire de tout cela?
In: Politique et sociétés, Volume 22, Issue 3, p. 179-195
ISSN: 1703-8480
Le xxe siècle a vu le dépérissement de la philosophie politique. L'une des raisons de ce dépérissement fut l'adoption presque générale de la distinction wébérienne entre faits et valeurs. En s'appuyant uniquement sur cette distinction, il est impossible de porter un jugement sur l'expérience politique par excellence du siècle dernier, soit le totalitarisme. L'échec des tentatives philosophiques les plus autorisées (Hannah Arendt) pour rendre intelligible ce phénomène s'explique aussi par l'abandon de la notion traditionnelle de régime politique. Seul Leo Strauss a tenté de ressaisir le sens authentique de la philosophie politique en maintenant vivante cette notion et en refusant l'historicisme. Le dialogue de L. Strauss avec Alexandre Kojève ouvre en outre la voie à une réflexion sur le lien énigmatique entre la démocratie moderne et le totalitarisme. Ce lien énigmatique touche la question de la volonté du peuple et de son incarnation dans un corps politique. Comment le principe spirituel démocratique peut-il donner forme et vie à un corps politique ? La tâche de la philosophie politique est d'éclairer cette dialectique entre le « corps » de la société prédémocratique et l'» âme » de la politique démocratique.
In: Nouvelles perspectives en sciences sociales: revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, Volume 7, Issue 2, p. 49-65
ISSN: 1918-7475
Nous voulons faire valoir le caractère central de la notion de modèle en philosophie des sciences. Nous aborderons d'abord la question du rapport qu'entretiennent les notions de modèle et de théorie, pour ensuite distinguer, dans l'utilisation qu'en a fait la philosophie des sciences, l'acception du terme en tant que conception générale de celle qui prévaut maintenant dans les approches contemporaines. Nous présentons de façon critique et informelle les différentes voies que l'analyse épistémologique a adoptées afin de caractériser les modèles associés aux théories scientifiques, et nous en discutons les enjeux. Enfin, et à titre d'exemple, nous exposons comment le débat sur la question du réalisme scientifique s'articule sur la notion de modèle.
In: Revue internationale de sécurité sociale, Volume 64, Issue 4, p. 43-61
ISSN: 1752-1718
RésuméDe tous les sujets intéressant le monde du travail, aucun ne reflète peut‐être mieux les principes du tripartisme et du dialogue social que la sécurité sociale. On est donc naturellement fondéà se demander si ces instruments essentiels de bonne gouvernance ont été, et sont toujours, employés efficacement pour surmonter les sérieux défis auxquels de nombreux régimes de sécurité sociale sont actuellement confrontés. La réforme de la sécurité sociale, notamment en ce qui concerne les prestations de retraite, a figuré en bonne place durant ces dernières décennies parmi les priorités de nombreux pays, reflétant ainsi l'impact de facteurs tels que la mondialisation et le vieillissement démographique. De nouveaux thèmes se sont récemment immiscés dans le débat, suite à la crise financière et économique mondiale. Le Bureau international du Travail (BIT) s'est efforcé d'analyser et de comprendre ces questions; tant avant qu'après la crise économique, les départements du Dialogue social et de la Sécurité sociale ont entrepris conjointement des études, dont les résultats sont mitigés. La valeur et la pertinence du dialogue social ont été confortées dans plusieurs pays où cette tradition est fortement ancrée et donne des résultats positifs. Malheureusement, confrontés à de graves tensions économiques et soumis aux fortes pressions des institutions financières internationales (IFI) et d'autres organismes, d'autres gouvernements ont agi unilatéralement, parfois sans prendre la mesure de leurs responsabilités constitutionnelles. Les auteurs concluent qu'il est à la fois nécessaire et possible de réexaminer cette problématique, et de réactiver l'engagement et la volonté politiques nécessaires à l'instauration d'un dialogue social tripartite, afin de résoudre les questions politiques, souvent complexes et lourdes de conséquences, qui se posent en matière de sécurité sociale.
In: Politisches Denken. Jahrbuch, 26
Das »Jahrbuch Politisches Denken« 2016 ist von der Kontroverse geprägt. Ein aktueller Schwerpunkt diskutiert die Grundlagen und den Stand des europäischen Integrationsprozesses. Frank-Lothar Kroll legt die historischen und geopolitischen Fundamente frei, auf denen ein europäisches Denken Fuß gefaßt hat. Jürgen Gebhardt macht darauf aufmerksam, dass eine Europäische Union sich nur dann sinnvoll selbst verstehen kann, wenn sie sich als Teil der Konstruktion des »Westens« in transatlantischer Perspektive begreift. Karl A. Schachtschneider formuliert eine fundamentale Kritik am Integrationsprozess der Europäischen Union aus der Perspektive des Staatsrechtslehrers. Diese Kritik kann mit Emanuel Richter als eines jener »neuen Narrative« eingeordnet werden, das als solches zur Demokratisierung der EU gehört. Kontrovers geht es auch in den weiteren Beiträgen zu, wenn Manuel Becker den »Mythos Humboldt« auf den Prüfstand stellt, wenn Rainer Enskat pointiert gegen die derzeitige Hochschulpolitik polemisiert und Felix Dirsch die Wertgrundlagen der Demokratie untersucht. Hinzu kommen die beachtenswerten Interpretationen, die die Italiener Cristiana Senigaglia und Pierpaolo Ciccarelli zu den deutschen Denkern Max Weber, Edmund Husserl und Leo Strauss vorlegen. Die Buchkritiken, die den Band 26 abrunden, behandeln neue Publikationen von und über Lothar Fritze, Raul Heimann, Otfried Höffe, Christoph Hübner, Aurel Kolnai, Wolfgang Neugebauer, Samuel Salzborn und Carl Schmitt. The Jahrbuch Politisches Denken (»Yearbook of Political Thought«) has been appearing since 1991 in collaboration with the Deutsche Gesellschaft zur Erforschung des Politischen Denkens or German Society for Research into Political Thought (DGEPD). In keeping with the aims of the Society, the Yearbook promotes interdisciplinary scholarly research on political thought internationally and in its entire breadth, as well as exchange between political thought and practical politics. All manuscripts submitted must go through an anonymous review process. Manuscripts should not exceed 50,000 characters in length. Please submit your manuscripts (in English or German) to the editorial board. Editorial Board address: Prof. Dr. Clemens Kauffmann, Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg, Lehrstuhl für Politische Philosophie und Ideengeschichte, Kochstr. 4/21, 91054 Erlangen. Email: Clemens.Kauffmann@fau.de The main topic of volume 26 comprises the basic principles and current status of the process of European integration. The subject is presented from the differing standpoints of the historian, the teacher of public law and political theory. Other articles provide a critical examination of the »myth of Humboldt«, offer a polemic against current higher education policy in Germany, and discuss the basic values of democracy. In two further contributions, Italian authors consider German theorists such as Max Weber, Edmund Husserl and Leo Strauss. The book reviews that round out the volume deal with new publications by and about Lothar Fritze, Raul Heimann, Otfried Höffe, Christoph Hübner, Aurel Kolnai, Wolfgang Neugebauer, Samuel Salzborn, and Carl Schmitt. Das »Jahrbuch Politisches Denken« erscheint seit 1991 in Zusammenarbeit mit der »Deutschen Gesellschaft zur Erforschung des Politischen Denkens« (DGEPD). Den Zielen der Gesellschaft entsprechend fördert das Jahrbuch die interdisziplinäre wissenschaftliche Forschung, die das politische Denken international und in seiner ganzen Breite zum Gegenstand hat, sowie den Austausch zwischen politischem Denken und praktischer Politik. Hans-Christof Kraus studierte Geschichte, Germanistik und Philosophie an der Georg-August-Universität zu Göttingen. 1992 Promotion im Fach Mittlere und Neuere Geschichte. Berufliche Tätigkeit und akademische Lehre an verschiedenen Forschungsinstitutionen und Hochschulen, u.a. in Berlin, München, Speyer, Stuttgart, Jena. 2002 Habilitation für das Fach Neuere und Neueste Geschichte an der Ludwig-Maximilians-Universität München. Seit 2007 Ordinarius und Lehrstuhlinhaber für Neuere und Neueste Geschichte an der Universität Passau. Mitglied u.a. der Historischen Kommission bei der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, der Kommission für die Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien, der Historischen Kommission zu Berlin, der Preußischen Historischen Kommission. Frank-Lothar Kroll studierte Geschichte, Kunstgeschichte, Germanistik, Philosophie und Religionswissenschaften in Bonn und Köln. 1987 Promotion; 1992 Präsident der Werner Bergengruen-Gesellschaft e.V.; 1995 Habilitation in Erlangen; 1996 Louis Ferdinand Preis des Preußeninstituts; Professurvertretungen an den Universitäten Erlangen und Dresden; 2000 Professurvertretung und spätere Berufung auf die Professur für Neuere und Neueste Geschichte / Europäische Geschichte des 19. und 20. Jahrhunderts an der TU Chemnitz. Seit 2006 Vorsitzender der Preußischen Historischen Kommission und seit 2011 1. Vorsitzender der Prinz-Albert-Gesellschaft e.V.; u.a. Mitglied im Wissenschaftlichen Beirat des Instituts für Zeitgeschichte München, der Forschungsgemeinschaft 20. Juli 1944 e.V. und der Ranke-Gesellschaft. Peter Nitschke, Dr. phil. habil., Studium der Neueren Geschichte, der Philosophie und der Politikwissenschaft an der Universität Münster (1981–89). Preisträger der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, hist.-philos. Klasse (1989). Habilitationsstipendiat der Fritz Thyssen Stiftung (1990–93), Gastprofessuren in Münster, Essen und am Kulturwissenschaftlichen Institut (1994–97). Universitätsprofessor für Wissenschaft von der Politik an der Universität Vechta seit 1997, Gründungsdirektor des Instituts für Sozialwissenschaften (2000), Vizepräsident für Forschung und Nachwuchsförderung (2002–04), Geschäftsführer der Deutschen Gesellschaft zur Erforschung des Politischen Denkens (DGEPD) seit 2007. Forschungsschwerpunkte in der Politischen Theorie und Ideengeschichte, der Europapolitik und der Globalisierung. Martyn P. Thompson is Associate Professor and Senior Political Theorist in the Department of Political Science. His main fields of interest are the history of political thought since the Renaissance, literature and politics, and contemporary German political philosophy. Professor Thompson has two doctorates, the first from the London School of Economics, the second (the Habilitation) from Tuebingen University. He has been a faculty member in the universities of London, Cambridge and Tuebingen. His honors include a Fellow Commonership at Churchill College, Cambridge University; Fellowships at the Huntington Library and the William Andrews Clark Library in California; and honorary life membership of the R.G. Collingwood Society. Professor Thompson founded the Deutsche Gesellschaft zur Erforschung des politischen Denkens in 1989. He was President of the International Conference for the Study of Political Thought from 1995 to 2002 and he was President of the Michael Oakeshott Association from 2008 to 2010.
Ouvrage couronné par l'Académie des Sciences morales et politiques et par l'Académie française. ; Contiene: T. I -- T. II. ; Mode of access: Internet.
BASE
In: La Vengeance: études d'ethnologie, d'histoire et de philosophie 4
In: Thèmes et commentaires
In: Bibliothèque parlementaire & constitutionnelle
In: Mélanges de la Casa de Velazquez, Issue 47-1, p. 19-40
ISSN: 2173-1306
In: Travailler: revue internationale de psychopathologie et de psychodynamique du travail, Volume 43, Issue 1, p. 23-33
ISSN: 1620-5340
L'objectif de cet article est de clarifier les liens qu'entretiennent travail et langage dans la « Philosophie de l'esprit » professée par Hegel entre 1803 et 1806 à Iéna. La thèse défendue est que travail et langage représentent pour Hegel deux formes de socialisation de la nature, également nécessaires à la constitution des relations sociales. Il en résulte tout d'abord que le monde social n'est pas seulement en contact avec la nature au niveau de ses structures productives, mais aussi de ses structures symboliques et que c'est là ce qui lui confère son unité. Et il en résulte ensuite que c'est dans le rapport à la nature que s'originent les formes d'aliénation qui affectent la société, laquelle peut en conséquence être conçue et critiquée comme une « seconde nature ».