Transimperial connections: East African Goan perspectives on 'Goa 1961'
In: Contemporary South Asia, Band 22, Heft 3, S. 240-254
ISSN: 1469-364X
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In: Contemporary South Asia, Band 22, Heft 3, S. 240-254
ISSN: 1469-364X
In: Estudios políticos, Heft 45, S. 185-204
ISSN: 0121-5167
In: Journal of political power, Band 7, Heft 3, S. 393-411
ISSN: 2158-3803
In: Marine policy, Band 43, S. 226-235
ISSN: 0308-597X
International audience ; « La loi de Tréveneuc du 15 février 1872, relative aux rôles éventuels des Conseils généraux dans des circonstances exceptionnelles » : entre défense des institutions légitimes et affirmation de la souveraineté de l'Assemblée. Votée sans grande difficulté entre la loi relative aux institutions départementales d'août 1871 et la loi de Broglie relative au pouvoir exécutif de mars 1873, la loi de Tréveneuc est un texte quelque peu singulier. Il confie aux assemblées départementales la mission d'assurer la permanence de l'Assemblée nationale dans les cas où celle-ci serait empêchée de se réunir en raison d'une crise politique grave : un coup d'État, une invasion étrangère ou une insurrection civile. Le souvenir du coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851 et de l'insurrection communarde en 1870 explique évidemment l'origine de cette proposition. À ce titre, ses dispositions lui permettent d'une certaine manière de figurer auprès des autres grands textes relatifs aux situations d'urgences à l'instar de la loi sur l'état de siège de 1849 ou sur l'état d'urgence en 1955 ; néanmoins l'ambition de ce texte diffère. En effet, plutôt que de conférer des pouvoirs de polices aux assemblées départementales en vue de rétablir l'ordre, la loi de Tréveneuc entend garantir la pérennité du régime représentatif de telle sorte qu'il ne peut jamais être renversé. Cette loi porte le nom de son auteur Henri de Tréveneuc (1815-1893) député du centre-droit monarchiste en 1871 qui avait débuté sa carrière politique en qualité de député élu par les Côtes d'Armor en 1848. Le texte voté le 15 février 1872 est assez bref et se résume à cinq articles : Art. 1 er : « Si l'Assemblée nationale ou celles qui lui succéderont viennent à être illégalement dissoutes ou empêchées de se réunir, les conseils généraux s'assemblent immédiatement de plein droit, et sans qu'il soit besoin de convocation spéciale, au chef-lieu de chaque département. Ils peuvent s'assembler partout ailleurs dans le département, si le lieu habituel de leurs séances ne leur paraît pas offrir de garanties suffisantes pour la liberté de leurs délibérations.
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International audience ; Michaël Novak est considéré comme un auteur néo-conservateur américain : Peter Steinfels dans une des premières recherches consacrées à la famille néo-conservatrice le cite comme un de ses penseurs majeurs, avec Nathan Glazer, Irving Kristol, Pat Moynihan ou Daniel Bell. De même Garry Dorrien lui consacre un chapitre entier de son ouvrage The Neoconservative Mind: Politics, Culture and the War of Ideology .Cependant, Novak a une particularité dans la famille néo-conservatricequi est son appartenance catholique affichée. Comment Michaël Novak est-il devenu le chantre catholique du capitalisme ?Comment a t-il réussi à catholiciser le capitalisme ? Cette communication retrace son parcours intellectuel et ses militances
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In: Social research: an international quarterly, Band 81, Heft 3, S. 705
ISSN: 0037-783X
In: Estudios políticos, Heft 45, S. 223-244
ISSN: 0121-5167
In: Revista SAAP: publicación de ciencia política de la Sociedad Argentina de Análisis Político, Band 8, Heft 1, S. 145-175
ISSN: 1666-7883
International audience ; L'acte de naissance de l'Empire almohade relève du mythe autant que de l'histoire : voyage d'Ibn Tûmart en Orient, rencontre avec les autorités almoravides, premier serment d'allégance (bay'a) de ses disciples dans les monts de l'Atlas, premières batailles contre le pouvoir de la plaine, mort du Mahdî Ibn Tûmart, conquête de Marrakech. De retour d'Orient, vers 1116-1117, Ibn Tûmart se serait posé en censeur « sunnite » des moeurs. Dès 1120, il aurait reproché aux Almoravides leur corruption, leur hérésie et leur anthropomorphisme. Le point de départ du mouvement ne réside donc pas dans une conception chiite de l'imâmat, avec la revendication d'un magistère découlant de l'appartenance au sang du prophète, mais dans la réforme des moeurs et des pratiques juridiques, ainsi que dans la contestation de la pratique almoravide du pouvoir, au nom d'une vision austère et rigoriste des normes sociales d'une part, de l'autorité légitime de l'autre. Devant les troubles provoqués par Ibn Tûmart, l'émir régnant, 'Alî b. Yûsuf b. Tâshfîn (1106-1143), réputé pour sa piété, et ses docteurs de la Loi (fuqahâ') auraient émis le souhait de débattre avec le trublion de sa doctrine. Celui-ci, avisé du danger qu'il encourrait à accepter cette rencontre, se serait réfugié à Igîllîz, son hameau natal, près de Taroudant : c'est « sa première hégire ». Là, devant ses partisans, il se serait proclamé, et aurait été reconnu, imâm et mahdî : ces deux termes, d'inspiration chiite, possèdent une forte connotation eschatologique et désignent respectivement le guide de la communauté et le personnage destiné à annoncer la fin des temps. Ibn Tûmart manifeste très tôt des aspirations tant politiques que spirituelles et religieuses. À partir de sa base de l'Atlas, il organise ses troupes, prépare la conquête du pouvoir almoravide et met en place le système idéologique du tawhîd (« unitarisme »). Dans un second temps, vers 1124, il se serait réfugié avec ses fidèles dans le Sud marocain, à Tinmâl, qui allait devenir le berceau et la première capitale du mouvement almohade : c'est la « seconde hégire ». La décision de transformer l'autorité à fondement religieux, de nature quasi « prophétique », exercée par Ibn Tûmart sur « sa » communauté en une souveraineté politique exercée sur l'espace maghrébin a été prise par le Mahdī lui-même. Les expéditions lancées contre le pouvoir almoravide qui tient les plaines atlantiques commencent dès le milieu des années vingt du XII e siècle. La mort d'Ibn Tûmart, en 1130, ne les interrompt qu'un temps, celui de la transition politique, puis elles sont reprises par le successeur (khalîfa) du Mahdī, 'Abd al-Mu'min, une fois que celui-ci eut réussi à s'imposer à la tête de tous les Almohades, probablement vers 1132.
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International audience ; L'ouvrage de Mehdi Ghouirgate s'inscrit dans le contexte d'un profond renouvellement historiographique sur l'histoire du Maghreb médiéval en général, sur celle des Almohades en particulier. L'Espagne et le Maroc ont devancé la France dans ce domaine pour des raisons qui leur sont propres. En Espagne, les liens avec le Maroc sont nombreux et anciens, et au Maroc, l'histoire médiévale est intégrée naturellement dans la construction d'une identité nationale. La publication du livre de M. Ghouirgate, tiré de sa thèse, s'insère dans un vaste programme européen intitulé Imperial Government and Authority in Medieval Western Islam (FP7-2010-StG 263361). Ce programme, auquel participent plusieurs chercheurs comme Hicham El Aallaoui (post-doc CNRS), Hassan Chahdi (doctorant CNRS) et Travis Bruce (Wichita State University), porte principalement sur la ré-édition scientifique, la traduction et l'étude des documents de chancellerie. M. Ghouirgate s'est intégré à ce projet à la fin de sa thèse pour la complémentarité de ses compétences, de son approche et des sources qu'il exploitait. C'est donc avec un grand plaisir que j'ai accepté de préfacer son livre. Non seulement sa thèse est d'un grand intérêt historique, mais sa perspective a permis d'enrichir la lecture que nous faisions des documents de chancellerie. En s'attachant à l'histoire du Maghreb en général et des Almohades en particulier, M. Ghouirgate met en lumière le processus d'étatisation d'une société à l'origine non ou peu étatisée. On passerait d'une société acéphale, aux structures de pouvoir plutôt horizontales à une structure plutôt verticale avec son centre de référence, le calife mu'minide. En effet, pour la première fois au Maghreb, le souverain est celui qui impose son modèle au reste de la société, en ce qui concerne les normes religieuses, légales ou juridiques, mais pas seulement. C'est lui qui désigne les figures sacrées à adorer, avec le culte rendu à Ibn Tūmart, « imām impeccable et Mahdī reconnu », les lieux saints à visiter (Tinmal-Iguīlīz), la direction de la prière, les modes vestimentaires ou culinaires. C'est lui aussi qui élabore un programme architectural à l'échelle de l'Empire : par exemple en ce qui concerne les portes monumentales des villes, pleinement intégrées au cérémonial aulique. Ces innovations almohades eurent un impact sur de larges segments de la société, tant en al-Andalus qu'au Maghreb. Ce faisant, M. Ghouirgate prend le contre-pied de la mythologie officielle marocaine qui insistait sur le précédent idrisside (789-985) comme acte de naissance du futur État marocain. On peut s'interroger sur la notion d'« étatisation » utilisée par M. Ghouirgate. Y eut-il réellement un État, ou un embryon d'État, au Maghreb durant l'époque almohade ? C'est en notant le maintien en Orient, du VII e au X e siècle, non seulement d'une fiscalité portant sur les terres, mais aussi du système des gouverneurs envoyés par le pouvoir central dans les provinces de l'Empire, ainsi que de l'existence d'administrations centrales et provinciales, avec un personnel spécialisé, qu'Hugh Kennedy conclut à la survivance du modèle de l'État antique et donc à la continuité entre l'Antiquité tardive et l'Islam des premiers siècles. Or ces trois éléments se retrouvent à l'époque almohade, à un moment où les philosophes sont au sommet du pouvoir et participent à l'élaboration du dogme almohade, en s'inspirant, dans un cadre théorique islamique, d'ouvrages tels que la République de Platon.
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International audience ; L'ouvrage aborde dans une optique comparatiste (France, Allemagne) les modalités de formation , de recrutement et d'évolution de carrière des serviteurs de l'Etat au XIXe siècle, dans un contexte marqué par la construction d'un Etat moderne soucieux d'une gestion efficace. A la différence de la Prusse, cas emblématique et précoce d'Etat autoritaire-bureaucratique, l'or-ganisation d'une fonction publique régulière en France a en large partie résulté de nécessités pratiques et non d'une doctrine positive. Toutefois, les qualifications nécessaires pour que les administrateurs soient reconnus compétents et légitimes ont fait l'objet de vifs débats, traversés par des phénomènes de circulations d'idées et de modèles. Les pratiques nées des nécessités du service de l'Etat ont permis des assouplissements et adaptations qui tempèrent les contrastes offerts par les représentations idéal-typiques du bu-reaucrate allemand et de son homologue français, contrastes qui renvoient à des traditions dif-férentes en matière de relations entre pouvoir politique et administration. Au-delà de la diversité des situations, c'est la question du lien entre le pouvoir administratif et la poursuite de l'intérèt général qui demeure tout à la fois sous-jacente et active. Cette contribution se propose d'étudier la formation des cadres de la bureaucratie ministé-rielle en Autriche-Hongrie dans la seconde moitié du long XIXe siècle. Il sera en effet question de l'évolution de la formation universitaire dans une logique de modernisation et de profes-sionnalisation de l'enseignement des sciences administratives. Cette évolution se fond dans le mouvement plus général d'émergence d'une bureaucratie d'Etat qui se formalise tout au long de la période. Il faut avant tout rappeler que la seconde moitié du XIXe siècle fut pour la Hongrie une période de grands bouleversements politiques. La forme même de l'Etat fut plusieurs fois mo-difiée, ce qui entraîna de profonds changements dans le personnel administratif. Dominée par l'Autriche des Habsbourg depuis la défaite des Ottomans au XVIe siècle, ce qui la place dans l'aire culturelle germanique, la Hongrie perd en effet toute indépendance et se voit directement administrée depuis Vienne après l'échec de la révolution et de la guerre d'indépendance de 1848. C'est la période noire du néo-absolutisme et de l'administration par les «hussards de Bach», dont les conséquences sont décisives tant pour le monde universitaire que pour la formation de l'appareil d'Etat. Au contraire, après le Diplôme d'octobre (1861), les rapports se normalisent entre Vienne et Budapest et la période est marquée par une détente, préambule au modus vivendi inauguré par le Compromis de 1867. Cette nouvelle situation est alors inédite : la Hongrie jouit d'une autonomie quasi totale dans la Double Monarchie qui se réalise par la nomination d'un gouvernement indépendant, responsable devant le Parlement de Budapest. C'est depuis ce moment que l'on peut parler au sens strict d'une «bureaucratie ministérielle» et Vol. 24 des Travaux Interdisciplinaires et Plurilingues, Peter Lang, Bern, p. 203-221.
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"This book focuses on urbanization and state formation in middle Tyrrhenian Italy during the first millennium BC by analyzing settlement organization and territorial patterns in Rome and Latium vetus from the Bronze Age to the Archaic Era. In contrast with the traditional diffusionist view, which holds that the idea of the city was introduced to the West via Greek and Phoenician colonists from the more developed Near East, this book demonstrates important local developments towards higher complexity, dating to at least the beginning of the Early Iron Age, if not earlier. By adopting a multidisciplinary and multitheoretical framework, this book overcomes the old debate between exogenous and endogenous by suggesting a network approach that sees Mediterranean urbanization as the product of reciprocal catalyzing actions"--
В публикации содержится информация об итогах работы международной научно-практической конференции «Югра, Сибирь, Россия: политические, экономические, социокультурные аспекты прошлого и настоящего», состоявшейся 24-26 октября 2013 г. в НВГУ. ; The publication outlines the results from the International Research and Practice Conference «Yugra, Siberia, Russia: political, economic, sociocultural aspects of the past and present», which took place at Nizhnevartovsk state university on November 24-26 2013.
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In: Bijdragen tot de geschiedenis van het zuiden van Nederland [Reeks 3], 48