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L'objet de cet article est de proposer un retour réflexif sur une expérience pédagogique envisageant les séries télévisées comme support pour la modélisation de comportements organisationnels. Tout d'abord, nous exposerons et analyserons le type de modélisations qu'est susceptible de porter un tel support. Puis sera proposée une méthode qui, utilisant les séries auprès d'étudiants, leur permet d'appréhender les comportements en organisation. Une expérimentation a montré l'intérêt d'une construction de savoirs, au travers de ce support, s'avérant impliquante et riche pour tous les acteurs qui y ont participé, pédagogues compris.

Nous avons déterminé la probabilité d'excitation et d'ionisation par émission α en considérant le passage de la particule α dans le cortège électronique comme une petite perturbation dépendant du temps et en tenant compte du recul brusque du noyau au moment où la désintégration se produit. Le résultat obtenu est équivalent à celui de Levinger, à l'approximation du premier ordre. Nous discutons le travail de Schwartz relatif au sujet traité ici.

International audience ; Notre étude se fonde sur un corpus de débat télévisé (émission Question Time). Dans un premier temps, une étude perceptive a permis de pointer des passages emphatiques, et de déterminer des degrés d'emphase. Deux études parallèles ont été entreprises sur les segments : - l'une cherche à extraire les paramètres acoustiques et prosodiques les plus révélateurs de l'emphase, s'appuyant sur des mesures telles que fréquence fondamentale, durée des phonèmes, intensité, sur la présence de pauses ou non, etc… - l'autre est de nature pragmatico-énonciative. Une grille d'analyse informatisée a été mise au point pour rendre compte du phénomène d'implication du locuteur dans le discours. Quatre ordres de réalité sont considérés : les paramètres liés à la qualité des locuteurs (journaliste, politicien, expert, etc.) ; les genres et types de discours et séquences ; les modes énonciatifs, unicité, dualité, parallélisme, opposition et effacement ; les marqueurs de « stance » tels que Biber et al. (1999) les identifie. Ces deux approches révèlent l'importance de la variation individuelle dans le cadre général de ce corpus. Nous proposons ici de réunir les deux analyses parallèles de façon à isoler les traits définitoires des segments emphatiques. Sont-ils liés à un type de discours particulier ? Correspondent-ils à un environnement discursif marqué directement, ou appartiennent-ils au contraire au mode de l'effacement ? Telles sont les questions auxquelles nous tenterons d'apporter des éléments de réponse.

International audience ; Notre étude se fonde sur un corpus de débat télévisé (émission Question Time). Dans un premier temps, une étude perceptive a permis de pointer des passages emphatiques, et de déterminer des degrés d'emphase. Deux études parallèles ont été entreprises sur les segments : - l'une cherche à extraire les paramètres acoustiques et prosodiques les plus révélateurs de l'emphase, s'appuyant sur des mesures telles que fréquence fondamentale, durée des phonèmes, intensité, sur la présence de pauses ou non, etc… - l'autre est de nature pragmatico-énonciative. Une grille d'analyse informatisée a été mise au point pour rendre compte du phénomène d'implication du locuteur dans le discours. Quatre ordres de réalité sont considérés : les paramètres liés à la qualité des locuteurs (journaliste, politicien, expert, etc.) ; les genres et types de discours et séquences ; les modes énonciatifs, unicité, dualité, parallélisme, opposition et effacement ; les marqueurs de « stance » tels que Biber et al. (1999) les identifie. Ces deux approches révèlent l'importance de la variation individuelle dans le cadre général de ce corpus. Nous proposons ici de réunir les deux analyses parallèles de façon à isoler les traits définitoires des segments emphatiques. Sont-ils liés à un type de discours particulier ? Correspondent-ils à un environnement discursif marqué directement, ou appartiennent-ils au contraire au mode de l'effacement ? Telles sont les questions auxquelles nous tenterons d'apporter des éléments de réponse.

International audience ; Notre étude se fonde sur un corpus de débat télévisé (émission Question Time). Dans un premier temps, une étude perceptive a permis de pointer des passages emphatiques, et de déterminer des degrés d'emphase. Deux études parallèles ont été entreprises sur les segments : - l'une cherche à extraire les paramètres acoustiques et prosodiques les plus révélateurs de l'emphase, s'appuyant sur des mesures telles que fréquence fondamentale, durée des phonèmes, intensité, sur la présence de pauses ou non, etc… - l'autre est de nature pragmatico-énonciative. Une grille d'analyse informatisée a été mise au point pour rendre compte du phénomène d'implication du locuteur dans le discours. Quatre ordres de réalité sont considérés : les paramètres liés à la qualité des locuteurs (journaliste, politicien, expert, etc.) ; les genres et types de discours et séquences ; les modes énonciatifs, unicité, dualité, parallélisme, opposition et effacement ; les marqueurs de « stance » tels que Biber et al. (1999) les identifie. Ces deux approches révèlent l'importance de la variation individuelle dans le cadre général de ce corpus. Nous proposons ici de réunir les deux analyses parallèles de façon à isoler les traits définitoires des segments emphatiques. Sont-ils liés à un type de discours particulier ? Correspondent-ils à un environnement discursif marqué directement, ou appartiennent-ils au contraire au mode de l'effacement ? Telles sont les questions auxquelles nous tenterons d'apporter des éléments de réponse.

Un échantillon de 116 épisodes de séries télévisées américaines diffusés de 1950 et 1977, à l'âge classique de la télévision, a été étudié. Tous genres et publics sont représentés. La présence d'un personnage en état d'exécution imminente a servi de critère de sélection pour analyser la représentation de l'exécution légale. Cette étude a permis de mettre au jour des lieux communs et des stéréotypes que l'on retrouve tout au long de la période, et d'élaborer des statistiques. Les différents clichés sont mis en relation avec l'histoire des États-Unis à l'époque de la diffusion : déségrégation, conflits de génération, émancipation féminine. Ils sont également liés avec les évolutions de la pratique de la peine de mort dans la réalité et avec l'opinion concernant cette pratique, marquée par un retournement en sa faveur au milieu des années 1960. Le discours dominant est conservateur et consensuel, il met en scène la soumission à la loi et à la punition, y compris pour des personnages condamnés mais innocents. L'exécution apparaît comme une épreuve révélant les qualités viriles des personnages. La défense de la peine de mort fait ainsi partie d'une idéologie paternaliste. À une échelle plus fine, les mises en scène des séquences d'exécution ont été analysées et comparées d'un point de vue stylistique : les violences faites aux condamnés restent généralement hors champ, la caméra se concentre sur le public et ses émotions. Ces représentations récurrentes posent la question politique du « droit de regard » du spectateur sur une pratique légale mais retirée de l'espace public dans la réalité.