Formation et emploi des ingénieurs dans quatre régions d'Europe
In: Formation Emploi, Band 51, Heft 1, S. 31-48
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In: Formation Emploi, Band 51, Heft 1, S. 31-48
In: Revue défense nationale, Band 839, Heft 4, S. 56-61
ISSN: 2117-5969
Les armées ont besoin d'ingénieurs militaires pour préparer les forces de demain. Cela doit s'inscrire dans la durée d'une carrière permettant de diversifier les compétences et les expériences. Cela exige une formation de qualité et des parcours performants et valorisants au service de la nation.
In: Cahiers du Genre, Band 20, Heft 1, S. 15-35
Cynthia Cockburn : Domestic technologies : Cinderella and the engineers.
Domestic technologies are seldom accorded their true significance either by engineers or sociologists, partly due to an undervaluing of the feminine and the private sphere. Drawing on recent feminist research the article examines the failure of designers and manufacturers to understand and respond to user needs. It shows how in neither Eastern nor Western Europe has domestic equipment been designed thoughtfully within appropriate technological systems, as a sensitive interface between household, community and environment. The sociology of technology too is shown to have neglected the technologies of everyday life, rather than seeing them as the logical starting point of a technology policy.
During its first years, the "Ordre des ingénieurs tunisiens" (Board of Tunisian Engineers) was characterized both by its strong dependance towards the State, the "ingénieur d'Etat" being its main protagonist, and the attempt to escape the trade union's influence. In the 1990s, the "Ordre" became a puppet of the authoritarian tunisian government, thus loosing its representative role. Young engineers, mostly working for the private sector, failed to see the interest of joining in a professional association, which lacked in ambition and only represented the interests of a small group of engineers/civil servants. ; L'Ordre des ingénieurs a été marqué pendant sa jeune existence par la figure de l'ingénieur d'Etat et par une revendication d'autonomie à l'égard du mouvement syndical. Or, depuis le début des années 1990, devenue simple courroie de transmission de l'Etat autoritaire tunisien, cette organisation souffre d'une crise de représentativité: les jeunes ingénieurs diplômés qui s'orientent de plus en plus vers le secteur privé ne voient plus l'utilité d'adhérer à une institution largement vidée de toute substance revendicative et se contentant d'être le porte-parole de la fraction la plus mal lotie des ingénieurs de la fonction publique.
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During its first years, the "Ordre des ingénieurs tunisiens" (Board of Tunisian Engineers) was characterized both by its strong dependance towards the State, the "ingénieur d'Etat" being its main protagonist, and the attempt to escape the trade union's influence. In the 1990s, the "Ordre" became a puppet of the authoritarian tunisian government, thus loosing its representative role. Young engineers, mostly working for the private sector, failed to see the interest of joining in a professional association, which lacked in ambition and only represented the interests of a small group of engineers/civil servants. ; L'Ordre des ingénieurs a été marqué pendant sa jeune existence par la figure de l'ingénieur d'Etat et par une revendication d'autonomie à l'égard du mouvement syndical. Or, depuis le début des années 1990, devenue simple courroie de transmission de l'Etat autoritaire tunisien, cette organisation souffre d'une crise de représentativité: les jeunes ingénieurs diplômés qui s'orientent de plus en plus vers le secteur privé ne voient plus l'utilité d'adhérer à une institution largement vidée de toute substance revendicative et se contentant d'être le porte-parole de la fraction la plus mal lotie des ingénieurs de la fonction publique.
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During its first years, the "Ordre des ingénieurs tunisiens" (Board of Tunisian Engineers) was characterized both by its strong dependance towards the State, the "ingénieur d'Etat" being its main protagonist, and the attempt to escape the trade union's influence. In the 1990s, the "Ordre" became a puppet of the authoritarian tunisian government, thus loosing its representative role. Young engineers, mostly working for the private sector, failed to see the interest of joining in a professional association, which lacked in ambition and only represented the interests of a small group of engineers/civil servants. ; L'Ordre des ingénieurs a été marqué pendant sa jeune existence par la figure de l'ingénieur d'Etat et par une revendication d'autonomie à l'égard du mouvement syndical. Or, depuis le début des années 1990, devenue simple courroie de transmission de l'Etat autoritaire tunisien, cette organisation souffre d'une crise de représentativité: les jeunes ingénieurs diplômés qui s'orientent de plus en plus vers le secteur privé ne voient plus l'utilité d'adhérer à une institution largement vidée de toute substance revendicative et se contentant d'être le porte-parole de la fraction la plus mal lotie des ingénieurs de la fonction publique.
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In: The Middle East journal, Band 47, Heft 3, S. 535
ISSN: 0026-3141
In: Sciences sociales et sociétés
World Affairs Online
In: Collection du Centre d'histoire militaire et d'études de défense nationale [de Montpellier] 14
In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 36, Heft 143, S. 547-563
ISSN: 1963-1359
L'urgence écologique peut être décrite comme une combinaison de quatre catégories : le changement des climats, la dégradation de la biodiversité, l'augmentation des pollutions et la pénurie des ressources naturelles. Conséquences de la révolution industrielle, ces phénomènes résultent notamment des nombreuses innovations technologiques industrielles conduites par les ingénieurs au cours du XIXe siècle. Cette profession est encore fondée, dans une certaine mesure, sur un univers anthropocentrique caractéristique de la « modernité » au sein duquel la nature doit être maîtrisée au nom du progrès et grâce à la « Science » perçue comme une entité neutre. Alors que les enquêtes indiquent un corps peu intéressé par les questions d'ordre politique, on observe pourtant ces dernières années une dynamique dans l'engagement écologiste des ingénieurs, incarnée par la création concomitante de nombreuses structures militantes (e.g. Ingénieur·es engagé·es, La Bascule, Together for Earth ou encore Pour un réveil écologique). On peut dès lors s'interroger sur les formes prises par ces trajectoires menant les ingénieurs sur la voie des actions collectives militantes. On peut aussi chercher à comprendre les séquences narratives qui guident ces engagements écologistes. Afin de répondre à ces interrogations, nous avons mis en œuvre une méthode biographique fondée sur une vingtaine d'entretiens narratifs avec des ingénieurs, élèves et diplômés, engagés dans des structures militantes associatives et partisanes à Paris, Bordeaux et Toulouse. Nous avons également pris en compte un ensemble de matériaux produit par les organisations militantes (e.g. manifestes, comptes rendus de réunion, témoignages). Nous pouvons identifier trois séquences distinctes fondées respectivement sur une perspective de déclassement, une sensibilisation « scientifique » et une quête d'identité professionnelle. Un turning point se dessine alors, objectivé par des bifurcations individuelles et collectives, notamment soutenu par un travail de redéfinition du métier ...
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L'urgence écologique peut être décrite comme une combinaison de quatre catégories : le changement des climats, la dégradation de la biodiversité, l'augmentation des pollutions et la pénurie des ressources naturelles. Conséquences de la révolution industrielle, ces phénomènes résultent notamment des nombreuses innovations technologiques industrielles conduites par les ingénieurs au cours du XIXe siècle. Cette profession est encore fondée, dans une certaine mesure, sur un univers anthropocentrique caractéristique de la « modernité » au sein duquel la nature doit être maîtrisée au nom du progrès et grâce à la « Science » perçue comme une entité neutre. Alors que les enquêtes indiquent un corps peu intéressé par les questions d'ordre politique, on observe pourtant ces dernières années une dynamique dans l'engagement écologiste des ingénieurs, incarnée par la création concomitante de nombreuses structures militantes (e.g. Ingénieur·es engagé·es, La Bascule, Together for Earth ou encore Pour un réveil écologique). On peut dès lors s'interroger sur les formes prises par ces trajectoires menant les ingénieurs sur la voie des actions collectives militantes. On peut aussi chercher à comprendre les séquences narratives qui guident ces engagements écologistes. Afin de répondre à ces interrogations, nous avons mis en œuvre une méthode biographique fondée sur une vingtaine d'entretiens narratifs avec des ingénieurs, élèves et diplômés, engagés dans des structures militantes associatives et partisanes à Paris, Bordeaux et Toulouse. Nous avons également pris en compte un ensemble de matériaux produit par les organisations militantes (e.g. manifestes, comptes rendus de réunion, témoignages). Nous pouvons identifier trois séquences distinctes fondées respectivement sur une perspective de déclassement, une sensibilisation « scientifique » et une quête d'identité professionnelle. Un turning point se dessine alors, objectivé par des bifurcations individuelles et collectives, notamment soutenu par un travail de redéfinition du métier ...
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In: http://mdz-nbn-resolving.de/urn:nbn:de:bvb:12-bsb10595564-0
Volltext // Exemplar mit der Signatur: München, Bayerische Staatsbibliothek -- Mil.g. 380 b
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In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 36, Heft 143, S. 499-513
ISSN: 1963-1359