L'Europeanisation de la representation communautaire: le cas des partis francophones Belges
In: Politique européenne, Heft 16, S. 83-102
ISSN: 1623-6297
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In: Politique européenne, Heft 16, S. 83-102
ISSN: 1623-6297
World Affairs Online
Depuis une vingtaine d'années, le fait régional et l'action régionale semblent s'être fortement développés en Europe. La promotion de l'Europe des régions a été sur le devant de la scène dans la conclusion de nouveaux traités jalonnant la construction européenne depuis quinze ans. Et, de manière emblématique, a été établi un Comité des régions. Celui-ci reste à ce jour doté d'une influence formelle modeste mais son établissement atteste d'un intérêt renouvelé pour l'échelon régional, quand bien même celui-ci recouvre des réalités différentes dans les Etats membres de l'Union européenne. En parallèle à cette affirmation du fait régional, des mouvements et des partis de revendication régionaliste ont marqué les esprits par leur percée dans certains Etats. En Grande-Bretagne, en France, en Espagne ou en Italie, pour ne citer que quelques exemples, des partis régionalistes ont fait la une par leurs performances électorales et politiques, ou par leur propos :songeons au parti nationaliste basque, au Sinn Fein, à la Ligue du Nord, au Vlaams Belang, ou au parti national écossais. L'objet du livre est d'analyser l'essence de ces partis régionalistes, d'examiner leurs rôles et leurs performances dans les sociétés européennes, de questionner la nouveauté du phénomène et d'étudier dans quelle mesure ils appartiennent à une même famille. Ce travail est réalisé avec la contribution de plusieurs des meilleurs spécialistes de ces problématiques en Europe. ; info:eu-repo/semantics/published
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Socialist and Social Democratic parties leave few political observers and citizens indifferent. For several years, a certain number of actors on the political scene have presented it as a political family in crisis, lacking in imagination and dynamism, incapable of renewal and doomed to fade into insignificance. Others, on the contrary, describe it as a grouping with a promising, even brilliant future. This book does not set out to confirm either of those two visions. Its aim is to analyse in-depth the transformations which are affecting, at the current time, the different aspects of Social Democracy: new organisational models, changes in political and electoral performance, changing relations with the trade unions and civil society associations, reactions to the emergence of new political rivais and new values, new ideological trends and political programmes, etc. For the first time, the analysis does not concern exclusively Western Europe, but also deals with the Social Democratic parties of the consolidated democracies and the organisations that claim to be part of democratic socialism in Central and Eastern Europe, and highlights the specific characteristics and points in common. At the dawn of the 21st century, it is therefore the challenges and the different responses to those challenges that are analysed by several of the leading European specialists in Social Democratic parties in Europe. ; info:eu-repo/semantics/published
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In: Regional & federal studies, Band 14, Heft 4, S. 580-590
ISSN: 1743-9434
In: Regional and federal studies, Band 14, Heft 4, S. 580-590
ISSN: 1359-7566
Les partis socialistes et sociaux-démocrates laissent peu d'observateurs et de citoyens indifférents. Depuis plusieurs années maintenant, nombre d'acteurs les présentent comme une famille de partis en crise, sans imagination ni tonus, incapable de se renouveler et appelée à dépérir. D'autres, au contraire, la dépeignent comme une famille à l'avenir prometteur sinon radieux. L'objectif du livre n'est pas de confirmer l'une ou l'autre de ces visions. L'ouvrage analyse en profondeur les transformations qui touchent, dans la période contemporaine, la social-démocratie dans ses différentes facettes :évolution des modèles organisationnels, changements dans les performances politiques et électorales, rapports modifiés avec les organisations syndicales et les associations de la société civile, réactions à l'émergence de nouveaux concurrents politiques ou de nouvelles valeurs, réorientations idéologiques et programmatiques. Pour la première fois, le propos n'est pas exclusivement centré sur la partie occidentale de l'Europe mais concerne autant les partis sociaux-démocrates des démocraties consolidées que les organisations se revendiquant du socialisme démocratique en Europe centrale et orientale, et met en évidence les spécificités et les points communs.A l'aube du XXIe siècle, ce sont donc les défis et les manières d'y répondre qui sont décortiqués par plusieurs des meilleurs spécialistes européens des partis sociaux-démocrates en Europe. ; info:eu-repo/semantics/published
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In: Politique européenne, Band 6, Heft 2, S. 74-89
ISSN: 2105-2875
L'attitude du Parti travailliste à l'endroit de la construction européenne a longtemps été réservée. Dans les années soixante-dix, les travaillistes évoluent vers une attitude d'hostilité renouvelée, alors même que le gouvernement Wilson a confirmé son adhésion aux Communautés. Après la défaite de 1979, le Parti travailliste promeut un développement économique autarcique et réclame le retrait du Royaume-Uni des Communautés européennes. La cinglante défaite en 1983 force un changement de discours et de perception. Les années quatre-vingt marquent une revalorisation progressive des Communautés européennes, qu'encourage notamment le TUC. En quelques années, le clivage sur les questions européennes s'inverse en Grande-Bretagne. Le Parti travailliste, sans pour autant adhérer à une quelconque perspective fédéraliste, se pose comme le « parti européen » de Grande-Bretagne.
C'est peu dire que les élections du 13 juin 1999 ont constitué un véritable tremblement de terre pour la famille sociale chrétienne. En Flandre, le Christelijke Volkspartij (CVP) est passé sous la barre des 25% et a été devancé, à la Chambre, par les libéraux. Dans l'espace politique francophone, le parti social chrétien (PSC) est devenu la quatrième formation - la neuvième de l'échiquier politique belge -; derrière le parti socialiste (PS), la Fédération PRL-FDF-MCC et Ecolo. Avec à peine 16,5% des voix en Wallonie, le parti social chrétien a subi un revers cuisant, confirmé dans la région bruxelloise. Ces deux échecs électoraux ont contribué à un autre bouleversement :le renvoi dans l'opposition des deux formations sociales chrétiennes. L'événement est de taille. Depuis 1884, catholiques, d'abord, sociaux chrétiens ensuite, n'ont connu cette vicissitude qu'à deux reprises :entre mi-1945 et le printemps 1947, et durant la législature 1954-1958. Ces changements capitaux pour la famille sociale chrétienne méritaient indubitablement une réflexion et un examen approfondis. Telles sont les ambitions de cet ouvrage, centré sur le parti social chrétien, mais avec une référence fréquente à son alter ego flamand, l'actuel CD&V. Les transformations du PSC sont analysées sous plusieurs angles :historique, programmatique, organisationnel, politique ou encore électoral. A l'heure de la réflexion sur la recomposition politique en Belgique et de l'introspection dans les rangs sociaux chrétiens, ce livre vient à point nommé. ; info:eu-repo/semantics/published
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In: Cahiers marxistes: cm, Heft 222, S. 25-40
ISSN: 0591-0633
Si la recherche dans les domaines institutionnel, juridique ou économique de l'évolution des Communautés européennes est abondante, force est de constater que les "Europe que dessinent les partis politiques" ne sont que très peu étudiées. Cet ouvrage se veut donc une contribution à l'étude des acteurs politiques face à la Communauté européenne et à leurs jeux d'influences réciproques. L'analyse offre, dans une perspective historique, un tableau de l'évolution du mouvement socialiste en Europe occidentale depuis 1945 et des rapports complexes de la social-démocratie à la construction européenne. Tant il est vrai qu'au-delà de leur internationalisme proclamé, le champ d'action privilégié des partis socialistes, au cours du vingtième siècle, a été l'espace national. L'édification des différents modèles d'Etat-providence s'est réalisée à cette échelle et les rapports de forces sur lesquels se sont appuyés les partis socialistes étaient également nationaux. Dans ces conditions, l'édification de la Communauté européenne s'est posée comme un défi.A partir d'un examen minutieux des partis socialistes belge, français et du parti travailliste britannique, l'auteur examine, dans une approche comparative, les différences d'attitudes des socialistes face à la construction européenne, l'évolution des points de vue et les enjeux contemporains du positionnement des socialistes face à l'Union européenne. ; info:eu-repo/semantics/published
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In: Revue politique et parlementaire, Band 96, Heft 971, S. 42-48
ISSN: 0035-385X
In: Collection Science politique 9
Nés dans les années 1980, les partis verts européens se profilent comme des acteurs électoraux aux destins très divers. Dans les démocraties consociatives, ils se sont imposés comme des partis politiques pertinents. Pour autant, ils sont confrontés au plafond de verre électoral des 10%. S'ils s'affirment également dans certains pays d'Europe du Nord, les partis écologistes sont des organisations faibles voire insignifiantes en Europe méridionale, centrale et orientale. Au terme d'une analyse des performances électorales au cours des quarante dernières années, les partis verts européens apparaissent donc confrontés à deux défis :franchir un plafond de verre là où ils ont acquis une certaine visibilité et devenir des acteurs significatifs dans les nombreux pays qui sont encore pour eux des terres de mission. Sous l'angle de la sociologie électorale, et sur la base de la European Social Survey (2012), l'électorat vert peut toujours être analysé comme un groupe partageant des caractéristiques qui les distinguent des électeurs des autres partis etc e au-delà des frontières nationales. Au plan sociodémographique, les jeunes, les athées et agnostiques, les femmes, les citadins et les citoyens au capital éducatif élevé sont plus susceptibles de soutenir des partis écologistes. Ainsi, le vote vert peut être vu comme un vote basé sur une thématique qui transcende l'ancien clivage de classe. Enfin, les électeurs verts ont un profil militant spécifique puisqu' ils sont clairement plus impliqués dans les nouvelles formes de participation politique enracinées dans le mouvement New Politics. ; info:eu-repo/semantics/published
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Le fichier attaché à cette référence, version publiée de l'œuvre, est librement accessible, sans embargo, en accord avec les Editions de l'Université de Bruxelles ; http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2529 ; info:eu-repo/semantics/published
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Depuis un quart de siècle, plusieurs partis d'extrême droite ou de la droite populiste ont opéré une percée dans leur système politique national :le Front national en France, le FPÖ en Autriche, le parti du progrès en Norvège et au Danemark, le parti populaire danois, le parti national slovaque, le Mouvement social italien-Alliance nationale, la Ligue du nord, les Republikaner, le NPD et la DVU en Allemagne, la Liste Pim Fortuyn et le parti de la Liberté aux Pays-Bas, Ataka en Bulgarie, le parti populaire de la Grande Roumanie, le Vlaams Belang et le Front national en Belgique, l'Union démocratique du Centre en Suisse, LAOS en Grèce… Au surplus, un fait politique nouveau s'est imposé ces dernières années :outre la progression électorale et politique observée par nombre de ces partis, plusieurs formations d'extrême droite ont accédé aux responsabilités gouvernementales ou ont soutenu des gouvernements de l'extérieur. Par delà les riches travaux consacrés aux développements des partis d'extrême droite, il s'imposait donc d'analyser les conditions et les conséquences de cette nouvelle donne. Tel est l'angle d'approche de cet ouvrage, qui réunit des contributions des meilleurs spécialistes de la question. La réflexion porte sur la vie et les choix internes de ces partis. Souhaitent-ils accéder au pouvoir ?Cette question suscite-t-elle des débats difficiles ?Observe-t-on un processus de modération quand ces formations rentrent au gouvernement ?Les militants endossent-ils ce choix ?Le parti est-il sanctionné ou conforté aux élections suivantes ?Mais elle se fixe aussi sur les dimensions extérieures à ces formations. Les thèmes portés par les partis d'extrême droite percolent-ils chez les partis démocratiques ?L'apport de l'extrême droite est-il marquant sur certains thèmes qui lui sont chers ?Embrasser l'extrême droite est-ce mieux l'étouffer ?A partir d'études de cas et d'approches comparées, l'ouvrage fournit des réponses inédites à ces questions contemporaines. ; info:eu-repo/semantics/published
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