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Ziel der Untersuchung ist es, in der Debatte um die Rolle freier Träger und Vereine im Bereich der Sozialpolitik die angelsächsische Theorie des "institutional choice" und den französischen Ansatz der Gemeinwirtschaft ("economie sociale") zusammenzuführen. Ausgehend von dem in der Nachkriegswirtschaft deutlich gewordenen hohen Maß an Synergie von Markt und Staat macht der Verfasser Grenzen der reinen Marktökonomie wie auch nicht-marktwirtschaftlicher Ansätze deutlich und verweist auf gesellschaftliche Praktiken, die die strikte Trennung dieser Wirtschaftsformen ablehnen und mit dem Zwischenbereich der Solidarwirtschaft den Raum für einen neuen wirtschaftlichen und politischen Pluralismus eröffnen. Ein Vergleich der Solidarwirtschaft mit dem traditionellen Konzept der Gemeinwirtschaft macht Veränderungen deutlich, die weder von dem im Rahmen ökonomischen Denkens verbleibenden Konzept der Gemeinwirtschaft noch vom Ansatz des "institutional choice" erfaßt werden können. Im Mittelpunkt des Konzepts der Solidarwirtschaft steht vielmehr die Rolle der intermediären Organisationen auf dem Gebiet der Politik und der Wirtschaft sowie im Raum zwischen öffentlichem und privatem Sektor. (ICE2)

A partir de monographies d' entreprises réalisées dans quatre pays, l'auteur met en évidence les problèmes de transition posés par les avatars du modèle taylorien et la réactualisation du modèle professionnel d'organisation du travail. Il envisage les différents aspects de la confrontation entre les anciennes et les nouvelles exigences du travail productif et émet l'hypothèse que la constitution d'entités perçues comme groupes d'appartenance par les travailleurs est un de ses enjeux. J.-L. Laville cherche à définir les formes et les conditions d'apparition de cette appartenance productive, en insistant non seulement sur les processus internes aux entreprises mais aussi sur l'écho qu'ils ont à un niveau plus général.

Dans plusieurs pays européens, on constate un développement des services de proximité : organisations communautaires au Royaume-Uni, crèches parentales en France, mouvements d'auto-assistance en Allemagne, coopératives de solidarité sociale en Italie. En dépit de leur diversité, ces expériences trouvent leur origine dans l'incapacité du marché et de la redistribution a résorber seuls des pro¬ blèmes sociaux devenus structurels. Dans cette perspective, les services de proximité proposent une nouvelle modalité de conception des services personnels et collectifs ; à partir d'une impulsion réciprocitaire, ils opèrent une construction conjointe de l'offre et de la demande dont la consolidation passe ensuite par la combinaison avec les principes du marché et de la redistribution.