Les vertiges de la crise des subprimes
In: Multitudes, Band 34, Heft 3, S. 9-17
ISSN: 1777-5841
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In: Multitudes, Band 34, Heft 3, S. 9-17
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 33, Heft 2, S. 5-17
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 33, Heft 2, S. 171-174
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 32, Heft 1, S. 91-102
ISSN: 1777-5841
Résumé Après une mise en perspective historique du processus de financiarisation, l'article prête plus particulièrement attention au rôle de la finance dans le gouvernement des externalités, et cela à un double niveau. 1?) Le premier a trait à la revanche des externalités négatives . La surexploitation de la planète résultant de deux siècles d'une croissance hyper-productiviste fait désormais peser sur l'économie mondiale une incertitude structurelle, qui pèse tant sur les prix des ressources non renouvelables que, plus fondamentalement, « sur le prix de l'avenir tout court ». Or c'est la finance qui, faute de mieux, va être « sollicitée pour donner un prix au futur ». Ce constat est d'autant plus fort que le développement des activités visant à solder les externalités négatives est destiné à jouer nécessairement un rôle majeur dans la dynamique du capitalisme. Après la convention boursière Internet et celle immobilière , il est ainsi fort probable que la prochaine convention boursière porte sur les énérgies alternatives et les activités liées à la réparation des dégâts de la croissance. 2?) Le deuxième niveau concerne le rôle croissant des externalités positives liées au processus de production et de circulation des connaissances. Plus précisément, la révolution des technologies de l'information et de la communication (TIC) et la montée de l'immatériel se traduisent par deux effets convergents et éminemment contradictoires, auxquelles la finance apporte une réponse. D'une part, les TIC permettent la numérisation et la codification de tout ce qui est répétitif dans l'activité mentale en dépréciant la valeur marchande de l'information. Or, et nous avons là une première contradiction, ces connaissances codifiées et numérisées (dites de niveau 1) présentent un problème majeur d'appropriation privative. Leur coût de production initial est certain. En revanche, leurs coûts marginaux sont très faibles ou nuls, ce qui rend de plus en plus difficile l'exécution des droits de propriété intellectuelle. D'autre part, ce même processus d'automatisation des activités mentales répétitives et de codification de la connaissance déplace le cœur de l'activité créatrice de valeur vers les connaissances tacites, difficilement codifiables : les connaissances dites de type 2, constituées par le triptyque créativité / intelligence / innovation. C'est le modèle paradigmatique du travail immatériel reposant « sur la coopération entre cerveaux travaillant sur ordinateur et reliés par le réseau (Internet). » Or l'assujettissement de cette forme de la coopération productive en réseau ne peut être qu'indirecte et formelle. Dans ce cadre, la finance est alors destinée à remplir toujours davantage deux fonctions structurelles. Elle seule permet de subsumer le travail immatériel, tout en actualisant l'évaluation à la juste valeur ( fair value ) des actifs immatériels, dans un contexte d'incertitude structurelle où la « valeur des biens connaissances oscille de rien à des valeurs incommensurables et à des prix de monopole qui sont des prix politiques ».
In: Multitudes, Band 31, Heft 4, S. 155-161
ISSN: 1777-5841
Résumé Sans André Gorz, on n'aurait jamais assisté à la greffe réussie entre la gauche anti-institutionnelle issue de Mai 1968 et l'écologie antiproductiviste, donc a-socialiste, dont est issu peu ou prou tout ce qui cherche encore une gauche digne de ce nom.
In: Multitudes, Band HS n°1, Heft 5, S. 33-46
ISSN: 1777-5841
Résumé À l'heure d'une interrogation sur ce que l'art transmet, il apparaît nécessaire de considérer ce qui constitue aujourd'hui un aspect renouvelé de la question à la lumière des technologies numériques. Au-delà des schémas dialectiques canoniques, les NTIC se présentent comme révélateurs des externalités positives, en ce qu'elles dépersonnalisent les créations et court-circuitent les relations maître / disciple, artiste / public et artiste / intermédiaire. Malgré leurs revers productivistes, ces technologies dévoilent la possibilité de fuir la modalité univoque d'un « enseignement » et de mettre en place des dispositifs multiples de co-participation.
In: Multitudes, Band n o 27, Heft 4, S. 97-106
ISSN: 1777-5841
Résumé Les transformations simultanées dans la nature du travail, la substance et la forme de la valeur aboutissent à une instabilité fondamentale qui fait revenir le capitalisme dans son ensemble à une situation pré-keynésienne. Il y a du travail partout dans la société de la connaissance, mais de moins en moins d'emplois, si nous entendons par « emploi » la convention complexe qui détermine le temps de travail et protège le salarié. L'émergence d'un régime (c'est-à-dire de formes stables avec compromis sociaux et politiques) de capitalisme cognitif se heurte donc à une contradiction. La forme emploi indispensable à stabiliser la nouvelle relation d'échange argent / activité (et pas simplement « travail » parce que le travail extorqué comme celui du temps du capitalisme industriel n'est qu'une petit partie de l'activité sucée par le vampirisme du capital) est le revenu garanti. Mais cet espace de liberté ainsi concédé détruit la forme de commandement capitaliste sur le travail vivant, ou biopolitique, celle du modèle du travail dépendant, sous le commandement d'autrui, ou hétéronome. En fait, il y a oscillation permanente du capitalisme cognitif entre l'ouverture aux aspects libérateurs de la garantie de revenu comme condition formelle de la captation des externalités positives (qui est la substance de la valeur aujourd'hui) et la répression par re-codification du temps de travail, des savoirs implicites.
In: Multitudes, Band n o 24, Heft 1, S. 97-106
ISSN: 1777-5841
Résumé La question énergétique a été à l'origine du mouvement écologiste et l'article montre comment cette question a été intégrée par encastrement de l'économique par l'écologique. L'image de la pollinisation illustre la nouvelle conception de l'économie requise par l'écologie de demain. Les abeilles génèrent avec le miel un produit marchandisable, mais le travail le plus utile est la pollinisation des plantes. Ceci implique de revisiter l'ensemble du programme de la vieille économie politique reposant sur la rareté. La première écologie, confrontée au capitalisme industriel, était dominée par l'économie du monde matériel. L'écologie d'aujourd'hui (la deuxième écologie) montre le chiasme qui s'est opéré. Le monde de l'économie politique se présente comme un emboîtement de systèmes complexes, d'écologies diverses dont l'humain cesse d'être le centre. La sphère de l'esprit — celle des relations entre les idées et de la coopération entre les cerveaux — connaît une indéniable croissance et constitue l'autre partie du chiasme. Son économie fait apparaître de nouvelles formes d'efficience et d'organisation, comme le réseau d'ordinateurs. Le capitalisme cognitif est l'autre et le rival mimétique de la seconde écologie. Il peut accepter de se dessaisir de la maîtrise de la biosphère s'il devient le maître de la noosphère. Les contradictions propres au capitalisme cognitif s'ajoutent alors à celles du capitalisme industriel.
In: Multitudes, Band n o 22, Heft 3, S. 5-19
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 21, Heft 2, S. 159
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 21, Heft 2, S. 5
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 23, Heft 4, S. 5
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 15, Heft 1, S. 263
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 19, Heft 5, S. 5
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 19, Heft 5, S. 31
ISSN: 1777-5841