Values and the Votes from Mitterrand to Hollande: The Rise of the Two-axis Politics
In: Parliamentary affairs: a journal of representative politics, Band 66, Heft 1, S. 69-68
ISSN: 0031-2290
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In: Parliamentary affairs: a journal of representative politics, Band 66, Heft 1, S. 69-68
ISSN: 0031-2290
L'affaire Merah a remis la question du terrorisme, de l'islam et de l'immigration au centre de l'actualité présidentielle. On peut certes s'interroger sur la pertinence de certaines analyses sommaires considérant les évènements dramatiques de Toulouse et Montauban comme représentatifs de l'état de l'ensemble du processus d'intégration en France ou de la compatibilité entre la religion musulmane et les valeurs de la République1. Pourtant, force est de constater que ce lien a été fait par des responsables politiques et des analystes de premier plan. Les déclarations de Marine Le Pen sur les Mohamed Merah qui seraient actuellement sur les bateaux et les avions en route vers la France ne sont que les plus visibles (.).
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After François Hollande's victory, a number of questions arise, in particular as to the match between France of the polls and sociological France. For example, some believe that the Left's victory has reverted to long-term developments, which would be favourable to the losing camp. "Right France vote on the left" said Jean-Marc Lech on 7 May on France Inter. But what is the sociological logic behind? (.). ; Au lendemain de la victoire de François Hollande, plusieurs interrogations se font jour notamment celle de l'adéquation entre la France des urnes et la France sociologique. Ainsi certains considèrent que la victoire de la gauche s'est faite à rebours des évolutions de long terme qui, elles, seraient favorables au camp perdant. " France de droite vote à gauche " a ainsi déclaré Jean-Marc Lech le 7 mai sur France Inter. Mais de quelles logiques sociologiques parle-t-on ? (.).
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The social logics of voting are said to be on the decline; yet this decline is not a generally observable phenomenon. Some effects persist and others, such as birth cohort or education, have become more important, particularly in the 2007 vote in the presidential election. This article tries to explain both the changes in social logics of voting during the last four presidential elections in France, and what has not changed. By discussing and extending the theories of 'old' and'new' politics, this article shows that evolutions are due not to a change in the values system, but to the politicization of cultural values by the mainstream French parties. This "two axis politics" has major consequences, and new social logics of voting have begun to establish themselves. Some social groups, such as workers or the professional classes are affected, whereas others such as atheists or the self-employed are not. ; Les variables lourdes pèseraient de moins en moins dans le vote. Pourtant, cette baisse n'est pas générale. Certaines logiques sociales du vote demeurent. Enfin, la cohorte de naissance ou le diplôme émergent dans les explications du vote en 2007. Il s'agit ici d'expliquer les permanences et les mutations des logiques sociales du vote lors des quatre dernières élections présidentielles. En discutant et prolongeant la théorie de la old et de la new politics, on montre que ces évolutions ne sont pas dues à un changement de système de valeurs, mais à la politisation par les grands partis français des valeurs culturelles. Cette « politique des deux axes » a plusieurs conséquences. De nouvelles logiques sociales du vote émergent ; certains groupes sociaux (les cadres, les ouvriers) sont travaillés par des conflits de valeurs, quand d'autres (les « sans religion », les indépendants) n'en sont pas affectés.
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In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Heft 1294, S. 112-119
ISSN: 2262-3353
In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 1, S. XI-XI
ISSN: 1950-6686
Degrees of Democracy est un livre ambitieux,et plus important encore, c'est un livre quirépond à ses ambitions. Il ne s'agit pasmoins ici de résoudre une des questions récurrentesde notre discipline depuis la théorie fonctionnalisted'Easton : la démocratie représente-t-elle bien lavolonté des représentés ? Les auteurs répondent parl'affirmative, en dépit de théories postulant la coupureentre représentants et représentés et la montéede la défiance parmi les citoyens, ou encore de travauxsoulignant les inégalités de représentationentre les riches et les pauvres (.).
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In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 1, S. 146-147
ISSN: 0035-2950
Degrees of Democracy est un livre ambitieux,et plus important encore, c'est un livre quirépond à ses ambitions. Il ne s'agit pasmoins ici de résoudre une des questions récurrentesde notre discipline depuis la théorie fonctionnalisted'Easton : la démocratie représente-t-elle bien lavolonté des représentés ? Les auteurs répondent parl'affirmative, en dépit de théories postulant la coupureentre représentants et représentés et la montéede la défiance parmi les citoyens, ou encore de travauxsoulignant les inégalités de représentationentre les riches et les pauvres (.).
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In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 1, S. 146-147
ISSN: 0035-2950
In: Revue française de science politique, Band 60, Heft 4, S. II-II
ISSN: 1950-6686
'article qui suit est novateur à plus d'un titre. On peut déjà met-tre en avant les résultats que les auteurs exposent sur la mon-tée en puissance électorale des enjeux culturels sur un cas bien particulier, les Pays-Bas, longtemps considéré dans la littérature de politique comparée comme le pays européen le plus tolérant en matière d'immigration ou d'hédonisme. Ici se donnent à voir la « fi n du consensus multiculturel » néerlandais (Sniderman, Hagendorn, 2007) et ses conséquences sur la montée de l'ex-trême droite dans les années 2000. Surtout ce qu'on peut et doit retenir tient au modèle proposé pour l'explication à la fois des évolutions du vote de classe et de la montée de la « nouvelle politique » (Kitschelt, 1995) et notamment celle de l'extrême droite. L'argument principal des auteurs a trait à l'explication de la fi n de la « politique de classe » qui, loin d'avoir été remplacée par d'autres clivages sociaux, aurait pourtant perdurée, mais serait désormais « enterrée vivante » à la fois par la montée des enjeux culturels et les transformations de l'offre politique. (Premier paragraphe)
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'article qui suit est novateur à plus d'un titre. On peut déjà met-tre en avant les résultats que les auteurs exposent sur la mon-tée en puissance électorale des enjeux culturels sur un cas bien particulier, les Pays-Bas, longtemps considéré dans la littérature de politique comparée comme le pays européen le plus tolérant en matière d'immigration ou d'hédonisme. Ici se donnent à voir la « fi n du consensus multiculturel » néerlandais (Sniderman, Hagendorn, 2007) et ses conséquences sur la montée de l'ex-trême droite dans les années 2000. Surtout ce qu'on peut et doit retenir tient au modèle proposé pour l'explication à la fois des évolutions du vote de classe et de la montée de la « nouvelle politique » (Kitschelt, 1995) et notamment celle de l'extrême droite. L'argument principal des auteurs a trait à l'explication de la fi n de la « politique de classe » qui, loin d'avoir été remplacée par d'autres clivages sociaux, aurait pourtant perdurée, mais serait désormais « enterrée vivante » à la fois par la montée des enjeux culturels et les transformations de l'offre politique. (Premier paragraphe)
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'article qui suit est novateur à plus d'un titre. On peut déjà met-tre en avant les résultats que les auteurs exposent sur la mon-tée en puissance électorale des enjeux culturels sur un cas bien particulier, les Pays-Bas, longtemps considéré dans la littérature de politique comparée comme le pays européen le plus tolérant en matière d'immigration ou d'hédonisme. Ici se donnent à voir la « fi n du consensus multiculturel » néerlandais (Sniderman, Hagendorn, 2007) et ses conséquences sur la montée de l'ex-trême droite dans les années 2000. Surtout ce qu'on peut et doit retenir tient au modèle proposé pour l'explication à la fois des évolutions du vote de classe et de la montée de la « nouvelle politique » (Kitschelt, 1995) et notamment celle de l'extrême droite. L'argument principal des auteurs a trait à l'explication de la fi n de la « politique de classe » qui, loin d'avoir été remplacée par d'autres clivages sociaux, aurait pourtant perdurée, mais serait désormais « enterrée vivante » à la fois par la montée des enjeux culturels et les transformations de l'offre politique. (Premier paragraphe)
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In: Revue française de science politique, Band 60, Heft 4, S. 806-808
ISSN: 0035-2950