It is the purpose of this special issue to acknowledge the shifting definitions and uses of the conceptual and empirical in the field of Science and Technology Studies (STS), and to explore the constructive potential of this condition. In this introductory essay we point to four formulations in STS for the relation between the conceptual and the empirical which do not figure them as binaries or opposites: (1) the empirical as a path to the conceptual, (2) the conceptual as practical and empirical, (3) the empirical as an instantiation of the conceptual (and the dangers of that view), and (4) a conceptual minimalism. We then point to some inspirations in contemporary thought for engaging creatively with the conceptual and empirical, and conclude by summarizing the contributions to this issue.
This paper presents reports on discussions among an international group of science and technology studies (STS) scholars who convened at the US National Science Foundation (January 2015) to think about data sharing and open STS. The first report, which reflects discussions among members of the Society for Social Studies of Science (4S), relates the potential benefits of data sharing and open science for STS. The second report, which reflects discussions among scholars from many professional STS societies (i.e., European Association for the Study of Science and Technology [ EASST], 4S, Society for the History of Technology [ SHOT], History of Science Society [ HSS], and Philosophy of Science Association [ PSA]), focuses on practical and conceptual issues related to managing, storing, and curating STS data. As is the case for all reports of such open discussions, a scholar's presence at the meeting does not necessarily mean that they agree with all aspects of the text to follow.
Des recherches entreprises dans le courant des années 1970, en sciences sociales, sur les sciences et techniques d'une part, le droit d'autre part, présentent de nombreux parallèles. Portant tous deux sur des phénomènes tout aussi centraux que pluriels, le rapprochement des recherches menées par les courants des Science and Technology Studies « STS » et des Legal Consciousness Studies « LCS » met en lumière des points communs qui relèvent tout autant de partis pris épistémologiques forts que d'approches méthodologiques originales. Dans cette contribution, nous tentons de mieux cerner des parallèles entre ces courants pour nourrir le questionnement sur un possible avenir des recherches en sciences sociales qui tirerait profit des apports des deux approches pour mieux comprendre les droits, les sciences et les techniques dans leurs interactions mutuelles.
International audience ; Les raisons qui nous ont poussées à tenter de tracer des parallèles 1 entre le mouvement des Legal Consciousness Studies (LCS), que nous étions en train d'étudier collectivement, et les Science and Technology Studies (STS) sont, au moins, au nombre de quatre. Nos parcours individuels, tout d'abord, nous avaient précédemment menées à croiser nos regards 2 au sujet d'objets et de pratiques scientifiques et techniques et à explorer, de ce fait, les ressources des STS, parmi d'autres approches, pour comprendre comment les controverses scientifiques se déploient dans diverses arènes et sont appréhendées par divers publics concernés, et notamment les jeunes 3 , et quelles étaient les relations entre ces objets, pratiques et controverses et le droit 4. Les deux courants, ensuite, bien que distincts par leurs objets, puisaient leurs racines dans une même période, celle des années 1960 et 1970, une même aire culturelle, le monde anglo-saxon et en particulier les Etats-Unis 5 et illustraient une même volonté de renouveler, sans, évidemment, faire l'économie de débats internes, les cadres et méthodologies d'analyse de phénomènes sociaux majeurs, le droit et la science, en adoptant des postures critiques et politiquement engagées. Susan Silbey, enfin, dont les travaux ont servi de guide à nos réunions, consacre depuis le début des années 2000 des travaux de long cours à l'étude des relations entre droit et sciences, et en particulier à l'observation du droit dans l'espace des laboratoires de recherche. Il nous est apparu, pour finir, que jusqu'à présent, et malgré des tentatives récentes en ce sens, le rendezvous entre ces deux mouvements de recherche n'avait pas eu lieu, et nous souhaitions explorer les virtualités d'une telle rencontre entre deux positionnements qui, à bien des égards, nous paraissaient recouvrir des territoires qui sont, de plus en plus, appelés à se juxtaposer.
International audience ; Les raisons qui nous ont poussées à tenter de tracer des parallèles 1 entre le mouvement des Legal Consciousness Studies (LCS), que nous étions en train d'étudier collectivement, et les Science and Technology Studies (STS) sont, au moins, au nombre de quatre. Nos parcours individuels, tout d'abord, nous avaient précédemment menées à croiser nos regards 2 au sujet d'objets et de pratiques scientifiques et techniques et à explorer, de ce fait, les ressources des STS, parmi d'autres approches, pour comprendre comment les controverses scientifiques se déploient dans diverses arènes et sont appréhendées par divers publics concernés, et notamment les jeunes 3 , et quelles étaient les relations entre ces objets, pratiques et controverses et le droit 4. Les deux courants, ensuite, bien que distincts par leurs objets, puisaient leurs racines dans une même période, celle des années 1960 et 1970, une même aire culturelle, le monde anglo-saxon et en particulier les Etats-Unis 5 et illustraient une même volonté de renouveler, sans, évidemment, faire l'économie de débats internes, les cadres et méthodologies d'analyse de phénomènes sociaux majeurs, le droit et la science, en adoptant des postures critiques et politiquement engagées. Susan Silbey, enfin, dont les travaux ont servi de guide à nos réunions, consacre depuis le début des années 2000 des travaux de long cours à l'étude des relations entre droit et sciences, et en particulier à l'observation du droit dans l'espace des laboratoires de recherche. Il nous est apparu, pour finir, que jusqu'à présent, et malgré des tentatives récentes en ce sens, le rendezvous entre ces deux mouvements de recherche n'avait pas eu lieu, et nous souhaitions explorer les virtualités d'une telle rencontre entre deux positionnements qui, à bien des égards, nous paraissaient recouvrir des territoires qui sont, de plus en plus, appelés à se juxtaposer.
International audience ; Les raisons qui nous ont poussées à tenter de tracer des parallèles 1 entre le mouvement des Legal Consciousness Studies (LCS), que nous étions en train d'étudier collectivement, et les Science and Technology Studies (STS) sont, au moins, au nombre de quatre. Nos parcours individuels, tout d'abord, nous avaient précédemment menées à croiser nos regards 2 au sujet d'objets et de pratiques scientifiques et techniques et à explorer, de ce fait, les ressources des STS, parmi d'autres approches, pour comprendre comment les controverses scientifiques se déploient dans diverses arènes et sont appréhendées par divers publics concernés, et notamment les jeunes 3 , et quelles étaient les relations entre ces objets, pratiques et controverses et le droit 4. Les deux courants, ensuite, bien que distincts par leurs objets, puisaient leurs racines dans une même période, celle des années 1960 et 1970, une même aire culturelle, le monde anglo-saxon et en particulier les Etats-Unis 5 et illustraient une même volonté de renouveler, sans, évidemment, faire l'économie de débats internes, les cadres et méthodologies d'analyse de phénomènes sociaux majeurs, le droit et la science, en adoptant des postures critiques et politiquement engagées. Susan Silbey, enfin, dont les travaux ont servi de guide à nos réunions, consacre depuis le début des années 2000 des travaux de long cours à l'étude des relations entre droit et sciences, et en particulier à l'observation du droit dans l'espace des laboratoires de recherche. Il nous est apparu, pour finir, que jusqu'à présent, et malgré des tentatives récentes en ce sens, le rendezvous entre ces deux mouvements de recherche n'avait pas eu lieu, et nous souhaitions explorer les virtualités d'une telle rencontre entre deux positionnements qui, à bien des égards, nous paraissaient recouvrir des territoires qui sont, de plus en plus, appelés à se juxtaposer.
Der Beitrag zeigt am Beispiel einer qualitativen Analyse der Tiefen Hirnstimulation (THS), welchen Mehrwert eine Verknüpfung von Wissensbeständen der Science and Technology Studies (STS) mit der qualitativen Gesundheitsforschung bieten kann. Insbesondere argumentieren wir, wie hiermit eine Vermittlung von subjektzentrierten Perspektiven mit stärker ökologischen Perspektiven gelingen kann, und inwiefern genau hierin die Stärke qualitativer Forschung liegt. Wir greifen dafür auf Vorschläge von Adele Clarke (Clarke/Friese/Washburn 2018) zurück, die Grounded Theory in Richtung von Situationsanalysen weiterzuentwickeln, um historischen Verläufen, kollektiven Aushandlungsprozessen, Materialitäten und der Bedeutung von Diskursen analytisch stärker als bisher Rechnung zu tragen.
The argument that recent attempts to model technology studies on science studies have consequences for approaches to science studies as well is presented. In particular, the move to technology studies through science studies counts against the existing extreme pictures of science, "enlightenment rationalism," and "constructivisim," which are identified with modernism and postmodernism, respectively. Some components for a moderate "enlightened post-modern synthesis" in naturalism (philosophy of science), interest theory (sociology of science), and systems theory (history of technology) are found
Since at least the 1960s, science and technology studies (STS) scholars have distinguished between technological and social fixes. The author introduces a new concept for the STS theoretical tool kit—the cultural fix—and illustrates this concept using examples from her own research on pregnancy loss and neonatal intensive care, as well as that of anthropologists Katherine Newman and Sherry Ortner on downward mobility and unemployment in the United States. It is argued that the cultural fix represents a distinctive anthropological contribution to the field.