International audience ; The article introduces the special issue on « passeurs ». It examines whether, in diverse spatial and temporal configurations, a common sociological figure emerges in the transfer of ideas, norms and public policies : the passeurs. Passeurs are actors who work on transfer processes. Yet, the status or vocation of these actors is not specifically related to their transfer activities. Passeurs have three characteristic features that distinguish them from brokers : they are both intermediaries and producers, or intermediaries and receivers of norms ; their activity implies investing in a new social role ; and they are often secondary actors in the social fields in which they operate. Through contributions from research in international sociology and research in the sociology of public action, our dossier proposes a first analysis of the categories of passeurs into three pairs of opposition : passeurs of conviction vs. professional passeurs ; internal passeurs vs. external passeurs ; single-positioned passeurs vs. multipositioned passseurs. ; L'article introduit un dossier consacré à la figure des « passeurs ». Il examine si, dans les configurations spatiales et temporelles les plus diverses, émerge une figure sociologique commune au passage des idées, au transfert des normes et des politiques publiques : les passeurs. Ceux-ci sont des acteurs qui, certes, oeuvrent à la circulation ou au transfert, mais dont ce n'est ni le statut ni la vocation originels. Ils ont essentiellement trois caractéristiques, qui les distinguent notamment des courtiers : ils sont à la fois intermédiaires et producteurs, ou intermédiaires et récepteurs ; leur activité suppose de leur part l'investissement dans un rôle social nouveau ; ils sont souvent des acteurs secondaires des champs sociaux dans lesquels ils interviennent. Par le biais de contributions venant des recherches en sociologie de l'international et en sociologie de l'action publique, notre dossier propose une première déclinaison des catégories de ...
International audience ; The article introduces the special issue on « passeurs ». It examines whether, in diverse spatial and temporal configurations, a common sociological figure emerges in the transfer of ideas, norms and public policies : the passeurs. Passeurs are actors who work on transfer processes. Yet, the status or vocation of these actors is not specifically related to their transfer activities. Passeurs have three characteristic features that distinguish them from brokers : they are both intermediaries and producers, or intermediaries and receivers of norms ; their activity implies investing in a new social role ; and they are often secondary actors in the social fields in which they operate. Through contributions from research in international sociology and research in the sociology of public action, our dossier proposes a first analysis of the categories of passeurs into three pairs of opposition : passeurs of conviction vs. professional passeurs ; internal passeurs vs. external passeurs ; single-positioned passeurs vs. multipositioned passseurs. ; L'article introduit un dossier consacré à la figure des « passeurs ». Il examine si, dans les configurations spatiales et temporelles les plus diverses, émerge une figure sociologique commune au passage des idées, au transfert des normes et des politiques publiques : les passeurs. Ceux-ci sont des acteurs qui, certes, oeuvrent à la circulation ou au transfert, mais dont ce n'est ni le statut ni la vocation originels. Ils ont essentiellement trois caractéristiques, qui les distinguent notamment des courtiers : ils sont à la fois intermédiaires et producteurs, ou intermédiaires et récepteurs ; leur activité suppose de leur part l'investissement dans un rôle social nouveau ; ils sont souvent des acteurs secondaires des champs sociaux dans lesquels ils interviennent. Par le biais de contributions venant des recherches en sociologie de l'international et en sociologie de l'action publique, notre dossier propose une première déclinaison des catégories de ...
International audience ; The article introduces the special issue on « passeurs ». It examines whether, in diverse spatial and temporal configurations, a common sociological figure emerges in the transfer of ideas, norms and public policies : the passeurs. Passeurs are actors who work on transfer processes. Yet, the status or vocation of these actors is not specifically related to their transfer activities. Passeurs have three characteristic features that distinguish them from brokers : they are both intermediaries and producers, or intermediaries and receivers of norms ; their activity implies investing in a new social role ; and they are often secondary actors in the social fields in which they operate. Through contributions from research in international sociology and research in the sociology of public action, our dossier proposes a first analysis of the categories of passeurs into three pairs of opposition : passeurs of conviction vs. professional passeurs ; internal passeurs vs. external passeurs ; single-positioned passeurs vs. multipositioned passseurs. ; L'article introduit un dossier consacré à la figure des « passeurs ». Il examine si, dans les configurations spatiales et temporelles les plus diverses, émerge une figure sociologique commune au passage des idées, au transfert des normes et des politiques publiques : les passeurs. Ceux-ci sont des acteurs qui, certes, oeuvrent à la circulation ou au transfert, mais dont ce n'est ni le statut ni la vocation originels. Ils ont essentiellement trois caractéristiques, qui les distinguent notamment des courtiers : ils sont à la fois intermédiaires et producteurs, ou intermédiaires et récepteurs ; leur activité suppose de leur part l'investissement dans un rôle social nouveau ; ils sont souvent des acteurs secondaires des champs sociaux dans lesquels ils interviennent. Par le biais de contributions venant des recherches en sociologie de l'international et en sociologie de l'action publique, notre dossier propose une première déclinaison des catégories de ...
Cet article porte sur la coexistence et les articulations actuelles de sources juridiques et normatives distinctes dans la région des Monts des Ksour (Atlas saharien), et ce, à partir de l'analyse de pratiques de conciliation opérant en dehors des instances juridiques étatiques et de mécanismes d'appropriation privative du foncier agricole. J'expliquerai en particulier que les mécanismes de conciliation et de gestion de conflits ne se déploient pas en contournement du droit étatique, mais se structurent vis-à-vis de ce dernier. Si l'administration du droit et de la justice se présente comme une fonction régalienne de l'État, il n'en demeure pas moins que, sur le terrain, des marges sont laissées aux acteurs étatiques et non étatiques dans les mécanismes de conciliation et de gestion de conflits. C'est aussi, peut-être, cette latitude, et la possibilité de recours à d'autres normes, qui contribuent localement à la légitimité de l'État et du droit étatique.
El artículo identifica los avances en el ejercicio de los derechos de participación de las personas con discapacidad en el Ecuador y los diversos factores que han influenciado. Inicia con un análisis de la influencia del pensamiento griego en la interacción social y el ejercicio de derechos de participación de las personas durante el tiempo para posteriormente llegar a la concepción de democracia como un modelo de gobierno que permite acercar a la participación de lo público y garantizar los derechos humanos de los grupos discriminados. El artículo termina mostrando el trabajo desarrollado por el Consejo Nacional Electoral del Ecuador en relación a la inclusión de las personas con discapacidad en los procesos electorales recientes, a través de indicadores de participación política. El artículo termina con un resumen de las principales lecciones aprendidas y las experiencias exitosas en cuanto a la gestión de la institución.
Tras la formación de la UNASUR, por parte de los Estados de Argentina, Bolivia, Brasil, Chile, Colombia, Ecuador, Guyana, Paraguay, Perú, Surinam, Uruguay y Venezuela, el Presidente de la Republica Federativa del Brasil propuso la creación de un "Consejo Sudamericano de Seguridad". Esta propuesta fue promovida por importantes jerarcas de las Fuerzas Armadas brasileñas que, al llegar a nuestro país, mantuvieron charlas con los Ministros de Defensa y Relaciones Exteriores y , por otro lado, con la Comisión de Seguridad Nacional de nuestro Parlamento. Dicho Consejo tendría un carácter operacional destinado a fomentar la transparencia, la cooperación y el intercambio de información, de tecnología y de personal militar.El interés brasileño por la propuesta se basa en varios aspectos que, según diferentes puntos de vista, exceden la mera lucha contra el terrorismo, el narcotráfico y la posible agresión de una fuerza extrarregional.Es necesario una puntualización antes de entrar en el análisis de las causas que llevaron a Brasil a proponer dicho emprendimiento. Partiremos de la base de la clara vocación de Brasil a tornarse en una potencia de escala mundial, tendencia que se manifiesta en dicho país desde la década de los sesenta del siglo pasado y quizás antes.Partiendo de esta base podemos encontrarnos con diferentes puntos de vista sobre el porqué de la creación del Consejo Sudamericano de Seguridad.Por un lado, este emprendimiento puede verse como una afirmación de la capacidad brasileña de liderazgo en la región, liderazgo que podrá ser utilizado como escalón hacia una propulsión como posible potencia a nivel mundial. Dentro de este planteamiento podemos ver claramente los intereses brasileños de una posible integración al Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas. Para el cumplimiento de esta meta sería de gran ayuda la creación de un Consejo Sudamericano de Seguridad puesto que dota a nuestro vecino del Norte de un organismo "afin", en el mismo terreno de la Seguridad.Esta vocación de liderazgo sobre el territorio sudamericano es más notoria tras la caída del sistema internacional de la Guerra Fría, donde el mundo pasa a dividirse entre una superpotencia y varias potencias regionales. En ese sentido la creación de este nuevo Consejo podría verse como un paso más en el camino iniciado, con la celebración de la 1ra. Reunión de Presidentes de América del Sur en agosto del 2000, por el Presidente Fernando Henrique Cardoso.Un nuevo elemento en el escenario sudamericano es la emergencia de Venezuela como otro posible "potencia líder" de la sub-regiòn. Este país podría, a fuerza de petróleo y recursos financieros derivados de éste, intentar poner en jaque las ambiciones brasileñas de liderazgo. Sin embargo es probable que la emergencia de Venezuela y su pretendido "liderazgo" sudamericano no sean más que delirios de grandeza de un Presidente caudillesco que, heredero de un pasado perimido, re-adquiere actualidad apuntalado por el aumento de los precios de petróleo en los últimos años. Presumiblemente, si es que no tropieza con obstáculos internos, pronto su protagonismo se verá en caída cuando la demanda mundial de energía comience a ser satisfecha de una u otra manera, por lo que no significará, en el mediano plazo, problemas mayores para las ambiciones brasileñas.Considerando el total derrumbe de Argentina, país que en su momento podría haberse considerado como otro posible candidato al liderazgo sudamericano, podemos concluir que, en América del Sur, Brasil pelea en un cuadrilátero vacío por el liderazgo sudamericano.Algunos analistas plantean, igualmente, la existencia de intereses comerciales que juegan un papel importante en este emprendimiento. Brasil posee, por ejemplo, una enorme industria siderúrgica, aeronáutica, etc. y necesita un mercado donde colocar sus productos, y qué mejor que la región para crear un acuerdo basado en el intercambio de "tecnología y personal militar".Frente a estos planteos, otros estudiosos sobre el tema presentan este nuevo formato del liderazgo brasileño, limitado al nivel sudamericano, como una suerte de repliegue ante su incapacidad de competir con las potencias extrarregionales. Es en esta teoría que se justifica la razón de una integración sudamericana y no latinoamericana. Históricamente, Brasil apoyó la legitimación del discurso integrador de toda Latinoamérica; hoy parece estar dejando de lado la teoría "latinoamericana", ya que de esta manera se deja afuera a México, quien es su gran obstáculo en sus ambiciones del control regional.Apoya esta hipótesis el hecho que el crecimiento mexicano en los últimos años ha superado el de Brasil colocándose, el primer país, según informes del FMI, como la duodécima economía del mundo. Es por esto que algunos autores plantean que Brasil se ha resignado a una integración sudamericana, donde su liderazgo estará asegurado, por la falta de un contrapeso en dicha región. En términos sencillos: Brasil se ha resignado a jugar en Segunda División, donde puede asegurarse un primer puesto.Sin embargo, si bien este planteamiento puede mostrar una forma de actuar del gobierno brasileño cuando su relación con países de mayor peso político en la región está en juego, no debemos olvidar que este es sólo un factor más a tener en cuenta dentro de la amplia gama de variables que juegan en la definición de la política exterior del Brasil.Por ello, a la hora de decidir Uruguay si aprobar o no la integración al Consejo debería de observarse el hecho desde "…una perspectiva multidimensional…", como diría el periodista norteamericano Thomas Friedman. ¿Son favorables los aportes en materia tecnológica y de Seguridad Nacional que podríamos recibir?, ¿Y de serlos? ¿ Lo serían lo suficiente como para arriesgar futuras relaciones con los países que decidan no integrar el bloque (Colombia) o queden excluidos de la circunscripción territorial sudamericana (México y todo el Caribe)? El tiempo dirá. * Estudiante de la Licenciatura en Estudios Internacionales. Depto de Estudios Internacionales. FACS - ORT Uruguay.
Resumo: Realizo uma comparação entre práticas cotidianas de cuidado das demências e políticas de cuidado voltadas ao envelhecimento com dependência no Brasil. A partir de uma etnografia realizada em casas, aprendo como cuidado agrega coletivos de pessoas, tecnologias e dinheiros. Por meio de uma análise documental das políticas de cuidado pós-democratização, narro projetos morais de cuidado e seus efeitos práticos - talvez o mais conhecido seja o que Guita Debert chamou de reprivatização do envelhecimento. Contudo, esse já não é mais o contexto atual; argumento que a perspectiva de cuidado da extrema-direita tem transformado esse cenário através de três movimentos articulados: restrição de serviços públicos; precarização do trabalho de cuidadoras e reforma das relações raciais; moralização do cuidado e reforma de gênero. Tal projeto é chamado, por fim, de hiperprivatização.
Todo "mundo" construye relatos y mitos en torno a su origen y designio. Pero las facultades de comunicación y las escuelas del cine deberían ir más allá de esas leyendas y arcanos al describir e interpretar el "hacer fílmico" y el "saber sobre ese hacer", lejos de las alusiones a los "misterios de la creación" o las "rutinas de la fabricación". Partiendo del ámbito de la Dirección de Proyectos y la Administración de Organizaciones, planteamos la centralidad del concepto y marco de la "producción" como vía de escape de la (aparentemente) irresoluble contradicción entre lo estético y lo económico, entre la estandarización de los procesos y la singularidad de los productos. Solo así el concepto de "proyecto" cobra el sentido que debería tener en las praxis fílmicas.
Cet entretien avec Dominique Memmi revient sur les apports du concept de « domination rapprochée ». Forgé par elle, il désigne une relation de coprésence durable dans un espace clos et met l'accent sur la dimension physique des rapports entre dominants et dominés. Dans quelle mesure est-il utile pour rendre compte des transformations récentes dans les relations aux domestiques ? Dominique Memmi revient sur la conquête que représente le fait de ne plus habiter au domicile – conquête qui s'accompagne de nouvelles intolérances, en premier lieu à l'invisibilisation et à la confrontation aux manifestations corporelles (bruits, odeurs, déchets). Alors que les inégalités ne cessent de croître et que les bénéfices d'une certaine grandeur sociale n'existent plus que dans les maisons très riches, comment cette condition est-elle vécue et acceptée ?
The following article proposes to recover a fraction of the historical memory, based on the study of the civility assembly and the democratic group of artists. Therefore, this research will address the description and the analysis of the relations and the links that the civility assembly had with the democratic association of artists from the notions of sociability and politics. In addition, some hints on the decadence of the assembly will be presented. We will be focused on the subject through interviews, the Chilean newspaper El Sur and the Chilean magazines Análisis, Apsi and Hoy. ; El siguiente artículo propone rescatar parte de la memoria histórica a partir del estudio local de la Asamblea de la Civilidad y la Agrupación Democrática de Artistas. Por ello, esta investigación abordará la descripción y el análisis de las relaciones y vínculos que mantuvo la Asamblea de la Civilidad con la Asociación Democrática de Artistas a partir de las nociones de sociabilidad y de lo político. Además, se presentan algunas luces respecto a la decadencia de la Asamblea. Nos aproximaremos al tema principalmente a través de entrevistas, el diario El Sur y de las revistas Análisis, Apsi y Hoy.
Ce mémoire s'intéresse à la notion de journalisme féministe à travers l'étude du pure player Cheek magazine . Depuis le XIXe siècle, des médias féministes ont été créés en réaction à la faible représentation des femmes dans les médias traditionnels et à l'image qui est donnée d'elles dans la presse féminine. Dès l'origine, ces médias peinent à s'inscrire dans la durée en raison, notamment, des difficultés financières qu'ils rencontrent du fait de leur indépendance. Par ailleurs, ces médias se créent par vagues, au gré des circonstances politiques. Alors que les titres se revendiquant du féminisme semblaient avoir disparu dans le courant des années 1980, on assiste depuis 2013 à la création de nouveaux médias féministes sur Internet. Ce constat est l'occasion de s'interroger sur la notion même de journalisme féministe. Dans ce mémoire, je démontre que le journalisme proposé par la rédaction de Cheek magazine se démarque à plusieurs égards du journalisme traditionnel et du journalisme féminin. Les articles publiés sur le site favorisent les sujets de société et culturels plutôt que la mode et la beauté. Les modalités de traitement de l'information sont également singulières : l'objectif poursuivi est de déconstruire les stéréotypes de genre et de placer les femmes au cœur des articles, notamment en leur donnant la parole directement. Le ton utilisé est quant à lui très militant et la rédaction n'hésite pas à traiter des sujets tabous ou confidentiels. Si le journalisme proposé par Cheek magazine se démarque clairement, il n'est toutefois pas exempt de critiques. La ligne éditoriale manque de diversité et peine à se renouveler. Le contenu propre à la rédaction du site semble encore peu important alors même que ce média a été créé en 2013. Par ailleurs, Cheek magazine pourrait souffrir de l'entre-soi qu'il a instauré : aucun échange n'est prévu avec les lecteurs, quant aux hommes, ils sont soit absents, soit évoqués dans le but de dénoncer des comportements misogynes ou violents. Enfin, ce mémoire s'interroge sur le modèle économique adopté par les fondatrices de Cheek magazine . En effet, le site tire en partie ses revenus de partenariat avec des marques véhiculant les stéréotypes de genre que le média entend justement combattre. Cette atteinte potentielle à la crédibilité de Cheek magazine est d'autant plus inquiétante que le site doit faire face depuis quelques mois à une concurrence accrue.
Ce mémoire s'intéresse à la notion de journalisme féministe à travers l'étude du pure player Cheek magazine . Depuis le XIXe siècle, des médias féministes ont été créés en réaction à la faible représentation des femmes dans les médias traditionnels et à l'image qui est donnée d'elles dans la presse féminine. Dès l'origine, ces médias peinent à s'inscrire dans la durée en raison, notamment, des difficultés financières qu'ils rencontrent du fait de leur indépendance. Par ailleurs, ces médias se créent par vagues, au gré des circonstances politiques. Alors que les titres se revendiquant du féminisme semblaient avoir disparu dans le courant des années 1980, on assiste depuis 2013 à la création de nouveaux médias féministes sur Internet. Ce constat est l'occasion de s'interroger sur la notion même de journalisme féministe. Dans ce mémoire, je démontre que le journalisme proposé par la rédaction de Cheek magazine se démarque à plusieurs égards du journalisme traditionnel et du journalisme féminin. Les articles publiés sur le site favorisent les sujets de société et culturels plutôt que la mode et la beauté. Les modalités de traitement de l'information sont également singulières : l'objectif poursuivi est de déconstruire les stéréotypes de genre et de placer les femmes au cœur des articles, notamment en leur donnant la parole directement. Le ton utilisé est quant à lui très militant et la rédaction n'hésite pas à traiter des sujets tabous ou confidentiels. Si le journalisme proposé par Cheek magazine se démarque clairement, il n'est toutefois pas exempt de critiques. La ligne éditoriale manque de diversité et peine à se renouveler. Le contenu propre à la rédaction du site semble encore peu important alors même que ce média a été créé en 2013. Par ailleurs, Cheek magazine pourrait souffrir de l'entre-soi qu'il a instauré : aucun échange n'est prévu avec les lecteurs, quant aux hommes, ils sont soit absents, soit évoqués dans le but de dénoncer des comportements misogynes ou violents. Enfin, ce mémoire s'interroge sur le modèle économique adopté par les fondatrices de Cheek magazine . En effet, le site tire en partie ses revenus de partenariat avec des marques véhiculant les stéréotypes de genre que le média entend justement combattre. Cette atteinte potentielle à la crédibilité de Cheek magazine est d'autant plus inquiétante que le site doit faire face depuis quelques mois à une concurrence accrue.
Cet article se situe dans le cadre des réflexions menées, d'une part, sur la situation de l'emploi des seniors et son impact sur la constitution de leurs futurs droits à pension et, d'autre part, sur les écarts de pension entre hommes et femmes, encore importants pour les générations partant actuellement à la retraite. On sait en effet que les accidents de carrière que les individus peuvent connaître après 50 ans jouent un rôle important dans l'acquisition des droits et, par conséquent, sur leur décision de partir à la retraite, mais on avait jusqu'alors peu d'éléments sur les caractéristiques des trajectoires professionnelles des hommes et des femmes après cet âge. Cet article y remédie en dressant un tableau complet des carrières des individus après 50 ans, quelle que soit leur activité à cet âge et après. Il compare aussi les validations des droits à pension et le moment du départ à la retraite selon la trajectoire et le sexe. Pour cela, il s'appuie sur les données des échantillons interrégimes de cotisants et des échantillons interrégimes de retraités collectées par la Drees, et examine les générations nées en 1934, 1938 et 1942 – pour lesquelles on dispose de l'ensemble de la carrière après 50 ans jusqu'aux âges de départ en retraite – et, de manière plus ponctuelle, les générations 1946 et 1950. On observe que dans ces générations, les taux d'emploi diminuent régulièrement avec l'âge, le chômage, la préretraite et l'inactivité dite « autre » (hors dispense de recherche d'emploi, préretraite et maladie/invalidité) devenant de plus en plus importante. Même si les écarts entre hommes et femmes se sont réduits entre les générations 1934 et 1942, les femmes de ces générations ont été nettement plus nombreuses que les hommes à connaître l'inactivité « autre » après 50 ans, même lorsqu'elles étaient en emploi à cet âge. À l'inverse, les hommes de ces générations (nés en 1934,1938 et 1942) ont davantage fait l'expérience de la préretraite. Il en a résulté une moindre accumulation de droits à pension pour les femmes après 50 ans et des départs généralement plus tardifs, même à situation professionnelle équivalente à 50 ans. Enfin, du fait de durées d'activité plus faibles, les départs à la retraite des femmes paraissent plus sensibles à leur trajectoire de fin de carrière.
Las trabajadoras migrantes tienden a ser empleadas en una gama muy restringida de ocupaciones, entre ellas, el trabajo agrícola manual, las fábricas o las zonas francas de exportación, y, sobre todo, en puestos de trabajo relacionados con los estereotipos alusivos a la función de las mujeres como prestadoras de cuidados, enfermeras, trabajadoras del servicio doméstico y trabajadoras de bajo nivel en la restauración, la hotelería y el mundo del espectáculo. Por la naturaleza misma del trabajo que realizan, las mujeres y las niñas son particularmente vulnerables cuando son empleadas para trabajar fuera de su país de origen. Pueden verse sometidas a explotación y a malos tratos no sólo por el hecho de trabajar en el extranjero y encontrarse fuera de la jurisdicción de su propio país, sino también porque a menudo ocupan puestos de trabajo escasamente protegidos por la legislación social. Su situación se ve agravada a menudo por la falta de autonomía y la fuerte relación de subordinación típica de los puestos que ocupan. Pueden ser objeto de violencia por razón de género y de abuso sexual, en especial si trabajan en el servicio doméstico o como trabajadoras del sexo. ; Women migrant workers tend to be employed in a very narrow range of occupations, including manual agricultural work, factories or export processing zones, and, above all, in jobs related to stereotypical roles for women as caregivers, nurses, domestic workers, and low-level workers in the restaurant, hotel and entertainment industries. By the very nature of the work they do, women and girls are particularly vulnerable when they are employed to work outside their country of origin. They may be subjected to exploitation and abuse not only because they work abroad and are outside the jurisdiction of their own country, but also because they are often employed in jobs that are poorly protected by social legislation. Their situation is often aggravated by the lack of autonomy and the strong relationship of subordination typical of the jobs they occupy. They may be subjected to gender-based violence and sexual abuse, especially if they work in domestic service or as sex workers.