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Voting in India : electoral symbols, party system and non-individual voting - The high rate of illiteracy in India has led that democracy (which has had ten legislative elections since independence) to work out an électoral procedure based on the use of symbols : the voting act consists in checking on the ballot the symbol corresponding to the candidate and the political group of one's choice in the voting booth. This System has had many secondary effects, since the definitive attribution of symbols to parties obtaining a certain number of votes on the national or regional level has contributed to the institutionalization of the party system. Beyond the use of symbols, the Election Commission has endeavored to surround the voting act with the maximum of possible guarantees in order to ensure secrecy and to preserve it from outside influences so as to fulfil the conditions for rational and individual voting. The sophistication of the measures taken seems however, on one hand, to lag behind the concrete forms of exercising the suffrage, as the voters tend to select their candidates collectively (at the religions community or the subcaste level) ; on the other hand, it lags behind the real challenge, that of the rise of violence around voting places. ; Le taux élevé d'analphabétisme en Inde a conduit cette démocratie (qui a organisé dix élections générales depuis l'indépendance) à élaborer une procédure électorale reposant sur l'usage de symboles : l'acte de vote consiste à cocher dans l'isoloir le symbole correspondant au candidat et à la formation politique de son choix. Ce dispositif a eu des effets induits importants puisque l'attribution définitive d'un symbole aux partis réunissant un certain nombre de voix au niveau national ou régional a contribué à institutionnaliser le système des partis. Au-delà du recours aux symboles, la commission électorale s'est efforcée d'entourer l'acte de vote du plus grand nombre de garanties possibles pour assurer le secret du vote et le préserver des influences extérieures, de manière à réunir les conditions d'un vote rationnel et individuel. La sophistication des mesures prises paraît toutefois en décalage, d'une part, avec les formes concrètes de l'exercice du suffrage, les électeurs tendant à sélectionner leur candidat de façon collective (au niveau de la communauté religieuse ou de la sous-caste), d'autre part avec le vrai défi que constitue la montée des violences autour des bureaux de vote.

Nombreuses sont les études qui ontdébattu les avantages et inconvénients du vote obligatoire, montrant l'importance des variables socio-démographiques pour comprendre la participation électorale. Mais rares sont les enquêtes qui permettent d'explorer l'impact éventuellement différencié du vote obligatoire sur les individus entre les niveaux de pouvoirs. Le Baromètre social wallon de 2012 offre l'opportunité d'explorer cette facette du vote différencié. En effet, si dans l'hypothèse de la suppression du vote obligatoire 61,5% des Wallons déclarent qu'ils iraient « toujours » voter aux élections communales, ce taux descend à 56,6% pour les élections fédérales, 55,8% pour les élections régionales et 51,1% pour les élections européennes.Comment expliquer cette attitude électorale différenciée en fonction du niveau de pouvoirs ? S'agit-il d'une dynamique micro en lien avec les variables socio-démographique ou plutôt d'une dynamique macro en lien avec le système politique et l'organisation entre les niveaux de pouvoir ? En outre, doit-on adopter une approche en termes de demande ou bien au contraire en termes d'offre ? C'est à ces questions que nous souhaitons répondre grâce aux données récoltées par le Baromètre social wallon de 2012 auprès d'un échantillon représentatif de 1298 Wallons. Aussi, pour nous utiliserons des méthodes multivariées pour adresser ces questions. Cette contribution permettra ainsi de mettre en perspective le vote différencié dans un espace politique où le vote est obligatoire.

Nombreuses sont les études qui ontdébattu les avantages et inconvénients du vote obligatoire, montrant l'importance des variables socio-démographiques pour comprendre la participation électorale. Mais rares sont les enquêtes qui permettent d'explorer l'impact éventuellement différencié du vote obligatoire sur les individus entre les niveaux de pouvoirs. Le Baromètre social wallon de 2012 offre l'opportunité d'explorer cette facette du vote différencié. En effet, si dans l'hypothèse de la suppression du vote obligatoire 61,5% des Wallons déclarent qu'ils iraient « toujours » voter aux élections communales, ce taux descend à 56,6% pour les élections fédérales, 55,8% pour les élections régionales et 51,1% pour les élections européennes.Comment expliquer cette attitude électorale différenciée en fonction du niveau de pouvoirs ? S'agit-il d'une dynamique micro en lien avec les variables socio-démographique ou plutôt d'une dynamique macro en lien avec le système politique et l'organisation entre les niveaux de pouvoir ? En outre, doit-on adopter une approche en termes de demande ou bien au contraire en termes d'offre ? C'est à ces questions que nous souhaitons répondre grâce aux données récoltées par le Baromètre social wallon de 2012 auprès d'un échantillon représentatif de 1298 Wallons. Aussi, pour nous utiliserons des méthodes multivariées pour adresser ces questions. Cette contribution permettra ainsi de mettre en perspective le vote différencié dans un espace politique où le vote est obligatoire.

À partir d'une série d'enquêtes ethnographiques autour des campagnes électorales dans deux États du Brésil, l'article propose une analyse du vote, en tant que forme d'engagement mettant en jeu l'honneur, qui engage l'individu, la famille ou d'autres unités sociales. Ce travail permet de mettre en lumière les modes de construction des liens personnels dans les univers politiques, qui obéissent aux mêmes logiques que les univers sociaux dans lesquels ils se développent.

Examines election systems in India; emphasis on symbols used for political parties, voting by the illiterate, and tendency to vote collectively. Summary in English p. 374.

Islamic parties have won parliamentary elections in several countries in recent years, leading some observers to speculate that Muslims vote Islamic whenever they are given the chance. However, a review of every parliamentary election in Muslim societies over the past 40 years shows that Islamic parties often compete and rarely win—and the freer the election, the worse these parties perform. In addition, an unprecedented collection of Islamic party platforms shows that Islamic parties have transformed since the 1980s, publicly endorsing democracy and women's rights and de-emphasizing shari'a and jihad. This record suggests that Islamic parties have embraced elections more than engulfing them.

AbstractThe 1990s saw some of the most dramatic changes in the American social welfare system in recent decades at both the national and state levels. In particular, states were granted, and took advantage of, much wider latitude in deciding who is eligible to receive welfare benefits. To what extent did the composition of a state's electorate influence the restrictiveness of the welfare eligibility requirements it adopted at this time? We find that in states where lower-class voter turnout was comparable to that of the upper class, lawmakers were less likely to pass restrictive welfare eligibility rules. We also find that electorates in states with restrictive voter registration laws are much more likely to be biased toward upper-class turnout. Thus, lower-class voter mobilization can affect the ability of the disadvantaged to achieve policies consistent with their interests, but state voter registration laws pose a substantial barrier to such mobilization.

Many people consider voting the most important form of political participation in a democracy. To this point, no aggregate-level, cross-national studies have been done on the factors that affect voter turnout in Africa. This article seeks to fill the gap in the literature by examining the factors that influence voter turnout in sub-Saharan Africa's multiparty regimes that have had two consecutive elections since the democratic transitions in the 1990s. Many of the central findings of the research on voter turnout in other regions reappear in the examination of voter turnout in Africa. The authors find that two institutional variables—type of electoral formula and concurrency of presidential and legislative elections— have significant effects on electoral turnout. Media exposure has a significant positive relationship with voter turnout. The number of elections a polity has had also appears to affect levels of voter turnout.

The 1990s saw some of the most dramatic changes in the American social welfare system in recent decades at both the national & state levels. In particular, states were granted, & took advantage of, much wider latitude in deciding who is eligible to receive welfare benefits. To what extent did the composition of a state's electorate influence the restrictiveness of the welfare eligibility requirements it adopted at this time? We find that in states where lower-class voter turnout was comparable to that of the upper class, lawmakers were less likely to pass restrictive welfare eligibility rules. We also find that electorates in states with restrictive voter registration laws are much more likely to be biased toward upper-class turnout. Thus, lower-class voter mobilization can affect the ability of the disadvantaged to achieve policies consistent with their interests, but state voter registration laws pose a substantial barrier to such mobilization. 3 Tables, 2 Appendixes, 39 References. Adapted from the source document.