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Objectifs : identifier les facteurs influençant l'allaitement chez les mères généralistes de l'Hérault ayant allaité. Méthode : étude qualitative par entretiens semi-dirigés avec analyse thématique des verbatim de 12 mères généralistes de l'Hérault volontaires ayant allaité pour un total de 20 enfants allaités. Résultats : les durées d'allaitement maternel semblent être les même que dans la population générale en ce qui concerne notre étude. Les mères ont rencontré certaines difficultés communes à la population générale : les difficultés avec l'entourage et le personnel médical, les reprises de travail difficiles avec souvent un sevrage à la clé. Même si elles ont eu la liberté d'adapter leurs horaires à leur besoin les durées d'allaitement sont les mêmes qu'en population générale. Nous avons découvert des facteurs propres à notre profession : un fort engouement pour l'allaitement avec un désir d'allaiter malgré les difficultés rencontrées pour le bien-être de l'enfant, un manque de connaissance pratique et une vulnérabilité liée à des difficultés à demander de l'aide. Leur expérience personnelle a enrichi leurs connaissances et les a sensibilisées aux difficultés des mères ce qui leur permet un meilleur soutien de leurs patientes allaitantes ou souhaitant allaiter. Conclusion : malgré leurs connaissances, les mères médecins généralistes sont vulnérables pendant leur allaitement et un accompagnement personnalisé, bienveillant, aidant reste indispensable. Le caractère libéral de leur profession leur permet d'adapter leurs horaires et souvent de prolonger les congés maternités, ce qui pourrait servir d'exemple dans les politiques de promotion d'allaitement maternel.

Les flux migratoires, qu'ils soient dus à des causes politiques, socio-économiques, religieuses, culturelles, ou multifactorielles, sont en constante évolution. La population syrienne a fui de façon massive la Syrie depuis 2011, avec 335 000 primo-demandeurs d'asile en Europe en 2016, dont 3615 en France. Les principes d'humanisme et d'équité imposent de connaître les modalités prise en charge de ces patients nouvellement arrivés, celle-ci débutant par une bonne communication médecin-patient. La barrière de la langue est un frein évident à une bonne communication, s'ajoutant aux difficultés de compréhension lors des consultations non liées à la différence de langage. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer le degré de compréhension des patients syriens au cours des consultations de médecine générale et d'étudier les outils de communication par étude quantitative descriptive observationnelle. 44 patients syriens ayant déjà consulté en médecine générale ont répondu à un questionnaire en arabe d'avril 2017 à janvier 2018. 47,7% d'entre eux ont eu 200 heures ou plus d'enseignement du français. 72,7% des patients estimaient avoir une bonne voire très bonne communication avec leur médecin. Les outils de traduction utilisés étaient les traducteurs électroniques (59,1%), l'interprétariat informel (38,6%), l'interprétariat par un interprète professionnel (20,5%). Un mineur était l'interprète pour 2 patients interrogés. Ils préféraient pour 47,7% d'entre eux l'interprétariat informel, et 25% privilégiaient les traducteurs électroniques. L'accompagnement par une tierce personne a été problématique pour 79,5% des patients notamment pour des raisons de disponibilité ou de pudeur. La moitié des patients ne le disaient pas s'ils n'avaient pas été compris. 6 (13,6%) patients déclaraient avoir fait une erreur dans la posologie du traitement et 5 (11,4%) dans sa durée, du fait d'une erreur de compréhension. Les propositions des patients afin d'améliorer la communication médecin-patient étaient, entre autres : la mise à disposition d'un interprète professionnel (61,4%), augmenter le nombre d'heures d'enseignement du français (56,8%), l'accès plus facile à des cours de français. Ainsi, on constate une discordance entre une bonne compréhension globale déclarée et des difficultés dans différents axes de la compréhension, à l'origine de dysobservance. Ils préfèrent l'interprétariat informel mais souhaiteraient avoir accès à l'interprétariat professionnel probablement pour tenter de trouver un moyen de traduction plus adapté. Ils aimeraient améliorer leur autonomie en bénéficiant de plus de cours de français adaptés. Il n'existe pas de service d'interprétariat professionnel gratuit accessible en Eure et Seine-Maritime, peut être serait-il intéressant de développer un programme dans ce sens sur le modèle de l'Alsace par exemple ?

À ce jour, la problématique addictive des adolescents est une préoccupation importante et un véritable enjeu de santé publique étant au cœur des actions politiques, s'inscrivant comme un élément primordial du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives.Les consommations d'alcool chez les plus jeunes posent plusieurs problématiques. D'une part, elles s'inscrivent dans la période tumultueuse de l'adolescence, phase décisive dans la construction et l'émancipation de l'individu ainsi que dans son intégration dans la société. D'autre part, ces consommations existent dans une société et une culture où l'alcool est plus que largement répandu et accessible.En dépit des constats parfois alarmistes que peuvent parfois dresser l'opinion publique et les médias autour des jeunes et de leurs consommations, notamment du binge drinking, la compréhension de celles-ci reste néanmoins assez floue.Ce travail de revue de la littérature qualitative a permis de faire émerger 5 grandes thématiques, comprenant notamment les représentations adolescentes et parentales des consommations d'alcool, la dimension sociologique que celles-ci peuvent revêtir, une dimension préventive face à ces comportements et l'impact des lobbys de l'alcool. Dans un contexte d'omniprésence environnementale de l'alcool, il semble aujourd'hui complexe de prôner l'abstinence en alcool chez les jeunes. Un objectif plus réaliste, et bien perçu autant chez les adolescents que chez les professionnels de la prévention, est la réduction des risques, sous la forme de conseils, en bannissant les jugements moraux.L'adolescent, malgré tous les bouleversements qu'il traverse à cette période de la vie, développe au fur et à mesure, à travers l'expérimentation, des compétences lui permettant l'émancipation et l'indépendance. Dans cette temporalité de changements et d'évolution, où il n'a pas encore acquis toutes les connaissances nécessaires, il existe une forme d'impératif de le former, de le conseiller, sans jugement.

Les flux migratoires, qu'ils soient dus à des causes politiques, socio-économiques, religieuses, culturelles, ou multifactorielles, sont en constante évolution. La population syrienne a fui de façon massive la Syrie depuis 2011, avec 335 000 primo-demandeurs d'asile en Europe en 2016, dont 3615 en France. Les principes d'humanisme et d'équité imposent de connaître les modalités prise en charge de ces patients nouvellement arrivés, celle-ci débutant par une bonne communication médecin-patient. La barrière de la langue est un frein évident à une bonne communication, s'ajoutant aux difficultés de compréhension lors des consultations non liées à la différence de langage. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer le degré de compréhension des patients syriens au cours des consultations de médecine générale et d'étudier les outils de communication par étude quantitative descriptive observationnelle. 44 patients syriens ayant déjà consulté en médecine générale ont répondu à un questionnaire en arabe d'avril 2017 à janvier 2018. 47,7% d'entre eux ont eu 200 heures ou plus d'enseignement du français. 72,7% des patients estimaient avoir une bonne voire très bonne communication avec leur médecin. Les outils de traduction utilisés étaient les traducteurs électroniques (59,1%), l'interprétariat informel (38,6%), l'interprétariat par un interprète professionnel (20,5%). Un mineur était l'interprète pour 2 patients interrogés. Ils préféraient pour 47,7% d'entre eux l'interprétariat informel, et 25% privilégiaient les traducteurs électroniques. L'accompagnement par une tierce personne a été problématique pour 79,5% des patients notamment pour des raisons de disponibilité ou de pudeur. La moitié des patients ne le disaient pas s'ils n'avaient pas été compris. 6 (13,6%) patients déclaraient avoir fait une erreur dans la posologie du traitement et 5 (11,4%) dans sa durée, du fait d'une erreur de compréhension. Les propositions des patients afin d'améliorer la communication médecin-patient étaient, entre autres : la mise à disposition d'un interprète professionnel (61,4%), augmenter le nombre d'heures d'enseignement du français (56,8%), l'accès plus facile à des cours de français. Ainsi, on constate une discordance entre une bonne compréhension globale déclarée et des difficultés dans différents axes de la compréhension, à l'origine de dysobservance. Ils préfèrent l'interprétariat informel mais souhaiteraient avoir accès à l'interprétariat professionnel probablement pour tenter de trouver un moyen de traduction plus adapté. Ils aimeraient améliorer leur autonomie en bénéficiant de plus de cours de français adaptés. Il n'existe pas de service d'interprétariat professionnel gratuit accessible en Eure et Seine-Maritime, peut être serait-il intéressant de développer un programme dans ce sens sur le modèle de l'Alsace par exemple ?

À ce jour, la problématique addictive des adolescents est une préoccupation importante et un véritable enjeu de santé publique étant au cœur des actions politiques, s'inscrivant comme un élément primordial du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives.Les consommations d'alcool chez les plus jeunes posent plusieurs problématiques. D'une part, elles s'inscrivent dans la période tumultueuse de l'adolescence, phase décisive dans la construction et l'émancipation de l'individu ainsi que dans son intégration dans la société. D'autre part, ces consommations existent dans une société et une culture où l'alcool est plus que largement répandu et accessible.En dépit des constats parfois alarmistes que peuvent parfois dresser l'opinion publique et les médias autour des jeunes et de leurs consommations, notamment du binge drinking, la compréhension de celles-ci reste néanmoins assez floue.Ce travail de revue de la littérature qualitative a permis de faire émerger 5 grandes thématiques, comprenant notamment les représentations adolescentes et parentales des consommations d'alcool, la dimension sociologique que celles-ci peuvent revêtir, une dimension préventive face à ces comportements et l'impact des lobbys de l'alcool. Dans un contexte d'omniprésence environnementale de l'alcool, il semble aujourd'hui complexe de prôner l'abstinence en alcool chez les jeunes. Un objectif plus réaliste, et bien perçu autant chez les adolescents que chez les professionnels de la prévention, est la réduction des risques, sous la forme de conseils, en bannissant les jugements moraux.L'adolescent, malgré tous les bouleversements qu'il traverse à cette période de la vie, développe au fur et à mesure, à travers l'expérimentation, des compétences lui permettant l'émancipation et l'indépendance. Dans cette temporalité de changements et d'évolution, où il n'a pas encore acquis toutes les connaissances nécessaires, il existe une forme d'impératif de le former, de le conseiller, sans jugement.

Objectifs : Évaluer l'impact d'une politique d'utilisation raisonnée d'oxytocine au cours du travail spontané au sein d'un service. D'une part sur les pratiques professionnelles, et d'autre part sur la morbidité materno-foetale. Méthode : Étude rétrospective, monocentrique, descriptive et comparative de type « avantaprès », par analyse de 212 dossiers. Résultats : Le taux d'utilisation d'oxytocine au cours du travail spontané passe de 69,2% à 38,9% après mise en place du protocole (p<0,01), avec un taux d'évolution de -42,4%. Dans le groupe « après protocole », 60,5% de l'utilisation d'ocytocine est en conformité avec le nouveau protocole de service, versus 20,8% seulement dans le groupe « avant protocole ». La durée du travail en salle de naissance est significativement augmentée d'une heure et six minutes en moyenne chez les nullipares. Ce changement de pratique n'a pas d'influence sur les autres caractéristiques de l'accouchement ni sur l'état néonatal. Notre travail met évidence une réduction significative du taux d'anomalies de la dynamique utérine chez les nullipares, ainsi que du taux d'ARCF, passant de 29,8% à 16,7%. Cette diminution des ARCF entre les deux années est essentiellement liée à la répartition de la parité dans les deux groupes (p=0,01), mais il existe également une nette tendance pour l'effet « année » (p=0,08) et donc probablement celui du changement de pratique. Notre étude révèle aussi une diminution significative chez les nullipares de la nécessité d'intervention par un médecin en péripartum (p=0,03). Conclusion : La réduction de l'utilisation de l'oxytocine au sein d'un service, grâce à une politique d'utilisation raisonnée, n'induit pas plus de complications et apporte des bénéfices en termes de morbidité et de respect de la physiologie.

Objectifs : Évaluer l'impact d'une politique d'utilisation raisonnée d'oxytocine au cours du travail spontané au sein d'un service. D'une part sur les pratiques professionnelles, et d'autre part sur la morbidité materno-foetale. Méthode : Étude rétrospective, monocentrique, descriptive et comparative de type « avantaprès », par analyse de 212 dossiers. Résultats : Le taux d'utilisation d'oxytocine au cours du travail spontané passe de 69,2% à 38,9% après mise en place du protocole (p<0,01), avec un taux d'évolution de -42,4%. Dans le groupe « après protocole », 60,5% de l'utilisation d'ocytocine est en conformité avec le nouveau protocole de service, versus 20,8% seulement dans le groupe « avant protocole ». La durée du travail en salle de naissance est significativement augmentée d'une heure et six minutes en moyenne chez les nullipares. Ce changement de pratique n'a pas d'influence sur les autres caractéristiques de l'accouchement ni sur l'état néonatal. Notre travail met évidence une réduction significative du taux d'anomalies de la dynamique utérine chez les nullipares, ainsi que du taux d'ARCF, passant de 29,8% à 16,7%. Cette diminution des ARCF entre les deux années est essentiellement liée à la répartition de la parité dans les deux groupes (p=0,01), mais il existe également une nette tendance pour l'effet « année » (p=0,08) et donc probablement celui du changement de pratique. Notre étude révèle aussi une diminution significative chez les nullipares de la nécessité d'intervention par un médecin en péripartum (p=0,03). Conclusion : La réduction de l'utilisation de l'oxytocine au sein d'un service, grâce à une politique d'utilisation raisonnée, n'induit pas plus de complications et apporte des bénéfices en termes de morbidité et de respect de la physiologie.

For forty years, clinical research on families with same-sex parents have been oriented and influenced by activism and political issues. The first generation of studies tried to prove the innocuity of same-sex parenting by comparing it to the traditionnal "father-mother-child" family. These scientific works have multiple methodological biases. Since 2000, a second generation of studies freed from normative conceptions and more rigorous scientifically has been using a psychodynamic approach based on observation. These studies prove that same-sex parents are able to provide a safe environnement where children can thrive. Fears of a psychological vulnerability or social functionning are scientifically unfounded. ; Depuis quarante ans, la recherche clinique sur les familles homoparentales a largement été influencée par des considérations militantes et politiques. La première génération d'études tente de prouver l'innocuité de la famille homoparentale en la comparant à la famille traditionnelle « père-mère-enfant ». Ces travaux présentent de nombreux biais méthodologiques. Depuis les années 2000, une seconde génération d'études, plus rigoureuses sur le plan méthodologique, utilise une approche psychodynamique basée sur l'observation. Ces recherches démontrent que la famille homoparentale constitue un environnement propice au bien-être de l'enfant et à son bon développement. Les craintes d'une vulnérabilité psychique particulière ou de troubles du fonctionnement social s'avèrent scientifiquement infondées.

La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique autorise les sages-femmes à pratiquer la consultation postnatale si la grossesse a été normale et l'accouchement a été eutocique . L'objectif de ce mémoire était donc d'établir un état des lieux sur la réalisation de cet examen par les sages-femmes libérales de Lorraine. Pour se faire deux études ont été réalisées: l'une auprès des sages-femmes afin d'évaluer leur pratique et leurs difficultés, l'autre auprès d'accouchées pour connaître leur niveau d'information et leurs attentes concernant cet examen. Nous avons ainsi pu constater que la consultation postnatale s'inscrit difficilement dans l'activité des sages-femmes en raison d'une pratique insuffisante de suivi prénatal et d'un manque d'information des patientes. Dans l'avenir, la pénurie de gynécologues-obstétriciens et la critique de l'hyper-médicalisation par les patientes devrait contribuer à une plus grande pratique de la consultation postnatale par les sages-femmes. Ceci permettrait par conséquent d'obtenir une plus grande reconnaissance de la profession de sage-femme autant dans le milieu médical qu'au sein de la société. Des pré-requis semblent cependant indispensables: une meilleure information des patientes sur nos compétences médicales et une plus grande motivation des sages-femmes elles-mêmes concernant cet examen.

D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac est actuellementresponsable de près de 5 millions de décès par an dans le monde. Lalutte contre le tabagisme est devenue une priorité de santé publique justifiantles initiatives prises au plan international telles que « Pour un monde sanstabac ». La convention-cadre proposée par l'OMS et adoptée en mai 2003par 47 états invite les pays à prendre des mesures reconnues comme efficaceset de les inscrire dans un cadre législatif (hausses des prix et des taxes,interdiction de la publicité, interdiction de fumer sur les lieux de travail et leslieux publics, campagnes d'éducation et de sensisbilisation, interdiction devente aux mineurs{).Le rapport Tobacco Control Country Profiles (TCCP) rassemblant les donnéesde 196 pays en 2003 met l'accent sur la très forte progression du tabagismedans les pays en développement. Si environ 50 % des décès surviennentactuellement dans les pays riches, 70 % concerneront les pays en développementd'ici 2020. Dans les pays riches, la prévalence du tabagisme masculinest approximativement de 35 % et de 50 % dans les pays en développementet plus de 60 % en Chine. Si le tabagisme suit son rythme actuel, le tabacsera responsable d'un milliard de décès au cours du 21e siècle. La dépendancetabagique touche actuellement 1 milliard d'individus.En France, d'après l'enquête EROPP 20021 près de 12 millions de personnesparmi les 18 à 75 ans sont des fumeurs réguliers, c'est-à-dire qu'ils fument aumoins une cigarette par jour. Le tabagisme est reconnu comme la premièrecause de mortalité évitable. Les données les plus récentes indiquent que letabac est responsable chaque année de 60 000 décès. La prévalence tabagiquechez les jeunes de 18 à 25 ans si l'on considère tous ceux qui déclarent fumerne serait-ce que de temps en temps est proche de 50 %. Ces données justi-fient pleinement la priorité politique française donnée à la lutte anti-tabaccomme celle suscitée au niveau international par l'OMS.La Mission interministérielle de lutte contre la ...

D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac est actuellementresponsable de près de 5 millions de décès par an dans le monde. Lalutte contre le tabagisme est devenue une priorité de santé publique justifiantles initiatives prises au plan international telles que « Pour un monde sanstabac ». La convention-cadre proposée par l'OMS et adoptée en mai 2003par 47 états invite les pays à prendre des mesures reconnues comme efficaceset de les inscrire dans un cadre législatif (hausses des prix et des taxes,interdiction de la publicité, interdiction de fumer sur les lieux de travail et leslieux publics, campagnes d'éducation et de sensisbilisation, interdiction devente aux mineurs{).Le rapport Tobacco Control Country Profiles (TCCP) rassemblant les donnéesde 196 pays en 2003 met l'accent sur la très forte progression du tabagismedans les pays en développement. Si environ 50 % des décès surviennentactuellement dans les pays riches, 70 % concerneront les pays en développementd'ici 2020. Dans les pays riches, la prévalence du tabagisme masculinest approximativement de 35 % et de 50 % dans les pays en développementet plus de 60 % en Chine. Si le tabagisme suit son rythme actuel, le tabacsera responsable d'un milliard de décès au cours du 21e siècle. La dépendancetabagique touche actuellement 1 milliard d'individus.En France, d'après l'enquête EROPP 20021 près de 12 millions de personnesparmi les 18 à 75 ans sont des fumeurs réguliers, c'est-à-dire qu'ils fument aumoins une cigarette par jour. Le tabagisme est reconnu comme la premièrecause de mortalité évitable. Les données les plus récentes indiquent que letabac est responsable chaque année de 60 000 décès. La prévalence tabagiquechez les jeunes de 18 à 25 ans si l'on considère tous ceux qui déclarent fumerne serait-ce que de temps en temps est proche de 50 %. Ces données justi-fient pleinement la priorité politique française donnée à la lutte anti-tabaccomme celle suscitée au niveau international par l'OMS.La Mission interministérielle de lutte contre la ...

D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac est actuellementresponsable de près de 5 millions de décès par an dans le monde. Lalutte contre le tabagisme est devenue une priorité de santé publique justifiantles initiatives prises au plan international telles que « Pour un monde sanstabac ». La convention-cadre proposée par l'OMS et adoptée en mai 2003par 47 états invite les pays à prendre des mesures reconnues comme efficaceset de les inscrire dans un cadre législatif (hausses des prix et des taxes,interdiction de la publicité, interdiction de fumer sur les lieux de travail et leslieux publics, campagnes d'éducation et de sensisbilisation, interdiction devente aux mineurs{).Le rapport Tobacco Control Country Profiles (TCCP) rassemblant les donnéesde 196 pays en 2003 met l'accent sur la très forte progression du tabagismedans les pays en développement. Si environ 50 % des décès surviennentactuellement dans les pays riches, 70 % concerneront les pays en développementd'ici 2020. Dans les pays riches, la prévalence du tabagisme masculinest approximativement de 35 % et de 50 % dans les pays en développementet plus de 60 % en Chine. Si le tabagisme suit son rythme actuel, le tabacsera responsable d'un milliard de décès au cours du 21e siècle. La dépendancetabagique touche actuellement 1 milliard d'individus.En France, d'après l'enquête EROPP 20021 près de 12 millions de personnesparmi les 18 à 75 ans sont des fumeurs réguliers, c'est-à-dire qu'ils fument aumoins une cigarette par jour. Le tabagisme est reconnu comme la premièrecause de mortalité évitable. Les données les plus récentes indiquent que letabac est responsable chaque année de 60 000 décès. La prévalence tabagiquechez les jeunes de 18 à 25 ans si l'on considère tous ceux qui déclarent fumerne serait-ce que de temps en temps est proche de 50 %. Ces données justi-fient pleinement la priorité politique française donnée à la lutte anti-tabaccomme celle suscitée au niveau international par l'OMS.La Mission interministérielle de lutte contre la ...

D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac est actuellementresponsable de près de 5 millions de décès par an dans le monde. Lalutte contre le tabagisme est devenue une priorité de santé publique justifiantles initiatives prises au plan international telles que « Pour un monde sanstabac ». La convention-cadre proposée par l'OMS et adoptée en mai 2003par 47 états invite les pays à prendre des mesures reconnues comme efficaceset de les inscrire dans un cadre législatif (hausses des prix et des taxes,interdiction de la publicité, interdiction de fumer sur les lieux de travail et leslieux publics, campagnes d'éducation et de sensisbilisation, interdiction devente aux mineurs{).Le rapport Tobacco Control Country Profiles (TCCP) rassemblant les donnéesde 196 pays en 2003 met l'accent sur la très forte progression du tabagismedans les pays en développement. Si environ 50 % des décès surviennentactuellement dans les pays riches, 70 % concerneront les pays en développementd'ici 2020. Dans les pays riches, la prévalence du tabagisme masculinest approximativement de 35 % et de 50 % dans les pays en développementet plus de 60 % en Chine. Si le tabagisme suit son rythme actuel, le tabacsera responsable d'un milliard de décès au cours du 21e siècle. La dépendancetabagique touche actuellement 1 milliard d'individus.En France, d'après l'enquête EROPP 20021 près de 12 millions de personnesparmi les 18 à 75 ans sont des fumeurs réguliers, c'est-à-dire qu'ils fument aumoins une cigarette par jour. Le tabagisme est reconnu comme la premièrecause de mortalité évitable. Les données les plus récentes indiquent que letabac est responsable chaque année de 60 000 décès. La prévalence tabagiquechez les jeunes de 18 à 25 ans si l'on considère tous ceux qui déclarent fumerne serait-ce que de temps en temps est proche de 50 %. Ces données justi-fient pleinement la priorité politique française donnée à la lutte anti-tabaccomme celle suscitée au niveau international par l'OMS.La Mission interministérielle de lutte contre la ...

D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac est actuellementresponsable de près de 5 millions de décès par an dans le monde. Lalutte contre le tabagisme est devenue une priorité de santé publique justifiantles initiatives prises au plan international telles que « Pour un monde sanstabac ». La convention-cadre proposée par l'OMS et adoptée en mai 2003par 47 états invite les pays à prendre des mesures reconnues comme efficaceset de les inscrire dans un cadre législatif (hausses des prix et des taxes,interdiction de la publicité, interdiction de fumer sur les lieux de travail et leslieux publics, campagnes d'éducation et de sensisbilisation, interdiction devente aux mineurs{).Le rapport Tobacco Control Country Profiles (TCCP) rassemblant les donnéesde 196 pays en 2003 met l'accent sur la très forte progression du tabagismedans les pays en développement. Si environ 50 % des décès surviennentactuellement dans les pays riches, 70 % concerneront les pays en développementd'ici 2020. Dans les pays riches, la prévalence du tabagisme masculinest approximativement de 35 % et de 50 % dans les pays en développementet plus de 60 % en Chine. Si le tabagisme suit son rythme actuel, le tabacsera responsable d'un milliard de décès au cours du 21e siècle. La dépendancetabagique touche actuellement 1 milliard d'individus.En France, d'après l'enquête EROPP 20021 près de 12 millions de personnesparmi les 18 à 75 ans sont des fumeurs réguliers, c'est-à-dire qu'ils fument aumoins une cigarette par jour. Le tabagisme est reconnu comme la premièrecause de mortalité évitable. Les données les plus récentes indiquent que letabac est responsable chaque année de 60 000 décès. La prévalence tabagiquechez les jeunes de 18 à 25 ans si l'on considère tous ceux qui déclarent fumerne serait-ce que de temps en temps est proche de 50 %. Ces données justi-fient pleinement la priorité politique française donnée à la lutte anti-tabaccomme celle suscitée au niveau international par l'OMS.La Mission interministérielle de lutte contre la ...

Context: french population is getting older. To answer the autonomy loss, the government propose special accommodation like nursing homes. Resorting to the emergency services and non scheduled hospitalisation is growing for the elderlies. Pre-hospital medecine and medical call centers (SAMU) are not spared. In New Aquitaine, the department of Dordogne is the second oldest. There are a lot of nursing home for elderly with autonomy loss. The medical call center is situated in Périgueux and receives many calls from it for more or less urgent patterns. Aim: we wanted to analyse the medical answer level (medical advice, private ambulance, firemen, emergency rapid response unit or SMUR) to the calls from nursing homes of Dordogne according to the level of medicalization. Material and method: it was a retrospective mono centric study describing the characteristics of nursing homes' residents calls and the medical regulation decisions that were made from the 1st of june to the 31st of august 2019. Results: the average age was about 87 years old and most patients were women. The calls were more frequent during day (61,8%). Nursing home with high level of medicalization were more concerned (35,9%). The calls concerned mostly non pathology considered as non urgent. The most frequent pattern was traumatology (25,2%).Liberal practitioners and emergency doctors were equally concerned by the calls. The answers were medical council (35,8%) or sending private ambulance (36,3%). The SMUR was triggered 13 times. There was neither significant difference between the decisions made by the regulator according to the level of medicalization (p=0,4) nor for the other criteria of regulation (priority level, balance sheet by the effector).Conclusion: nursing homes' level of medicalization is not favoring the use of any medical means by the SAMU but it could be interesting to weigh it according to the number of resident. ; Contexte : la prise en charge des urgences chez les résidents d'EHPAD est une réelle problématique. Mais les hospitalisations dans les services d'urgence n'est pas en lien avec les comorbidités de ces patients. Leur recours aux centres de régulation médicale devient une part importante de l'activité des SAMU. En parallèle les établissements d'hébergement tels que les EHPAD ont un taux d'encadrement médical très hétérogène. La Dordogne, département à la population âgée, n'échappe pas à cette situation. Objectif: savoir si le niveau de médicalisation des EHPAD influence le recours au SAMU. Matériel et méthode : étude épidémiologique monocentrique rétrospective portant sur la description des appels pour des résidents d'EHPAD et les décisions de régulation médicale du SAMU de Périgueux en découlant entre le 1er juin et le 31 août 2019. Résultats : 910 dossiers de régulation étaient retenus. L'âge moyen était de 87 ans et les femmes étaient majoritaires. Les appels étaient plus fréquents le jour (61,8%). Ils concernaient surtout les EHPAD de niveau 1 de médicalisation (35,9%). Le SAMU était appelé dans 64,1% des cas pour des pathologies non urgentes. La PDSA et l'AMU étaient sollicités de manière équitable. Les réponses apportées étaient un conseil médical (35,8%) ou l'envoi d'une ambulance privée (36,3%) en majorité. Le SMUR avait été déclenché pour 13 appels. Il n'y avait pas de différence significative entre les décisions prises par le médecin régulateur en fonction des niveaux de médicalisation (p=0,4) ni pour les autres critères de régulaGon (niveau de priorité, bilan par l'effecteur). Conclusion : le niveau de médicalisation des EHPAD n'était pas un critère favorisant le recours à un quelconque moyen de secours de manière isolée; il serait intéressant de le pondérer en fonction du nombre de résidents.