La baisse récente des cours mondiaux du coton et du dollar a provoqué en 1985-1986 dans les pays francophones un déficit financier important que les dispositifs de stabilisation n'ont pu compenser. Depuis lors, en raison des mesures d'austérité prises par les "filières" cotonnières et d'un léger raffermissement des cours, le déficit est moins important, tandis que la production a continué d'augmenter sous l'effet des programmes de développement rural intégré, de la stabilité monétaire (zone franc), et de l'absence de toute autre culture de rapport pour les paysans. Le coton s'est en effet imposé comme la seule voie à court terme pour le développement rural des zones de savane
Der Autor konstatiert, daß die gegenwärtigen Gesetzgebungen zum Schutz der Fauna nur gleichlautende Kopien der Kolonialgesetzgebung sind. Es fehlt an institutionellen Strukturen. Der Naturschutz stellt für die Behörden bis jetzt nur eine geringe Sorge im Vergleich zur Notwendigkeit der wirtschaftlichen Entwicklung dar. Die Erfahrung hat gezeigt, daß Maßnahmen zum Schutz der Fauna, die nicht die Bedürfnisse der lokalen Bevölkerung berücksichtigen, zum Scheitern verurteilt sind. Vor allem gilt es einen Kampf gegen das Wildern zu führen. Die steigende Zahl der Safaris stellt für die Nationalparks eine wachsende Gefahr dar. In Betracht gezogen werden muß auch, daß das Wild für die ländliche Bevölkerung die wichtigste Quelle an tierischen Proteinen ist. (DÜI-Ott)
In: Revue juridique et politique: indépendance et coopération ; organe de l'Institut de Droit ; organe de l'Institut International de Droit d'Expression Français, Band 52, Heft 2, S. 207-224
Der Beitrag eines französischen Wissenschaftlers von der Karibikinsel Guadeloupe analysiert aus dem Blickwinkel eines entwicklungspolitischen Beraters Hintergründe, Ansätze und Perspektiven des Kampfes gegen die Wilderei im frankophonen Afrika. Im Mittelpunkt steht die Frage, mit welchen sozio-ökonomischen und rechtlichen Mitteln ein optimaler Schutz von Fauna und Ökosystem zu erreichen ist. (DÜI-Kör)
Regionalismes francophones ou regionalisme franco-africain? / Daniel Bach. - 10 S.; La crise tchadienne / Robert Buijtenhuijs. - 19 S.; Les interventions economiques de l'Etat / Bernard Contamin. - 30 S.; Afriques francophones et politique mondiale : patronage et cardinalite / Francois Constantin. - 33 S.; La Zone Franc au cours des trois dernieres deciennes (1960-1988) / Jean Coussy. - 41 S.; Administration et societe en Afrique : l'illusion francophone d'une administration a-sociale / Dominique Darbon. - 19 S.; Decolonization : French and British styles / John Hargreaves. - 19 S.; Les modeles et les performances economiques des pays d'Afrique francophone / Philippe Hugon. - 23 S.; The Senegambia Confederation in restrospect / Arnold Hughes ; Janet Lewis. - 16 S.; 'Please Sir, I want some more' (OLiver Twist) : reflections on the state of the literature on francophone Africa in English / Anthony Kirk-Greene. - 28 S.; La domestication du Leviathan ou l'envers du droit : trente ans de pratiques juridiques a l'ombre de l'Etat en Afrique francophone / Etienne Le Roy. - 36 S.; Essai sur 'L'histoire naturelle' du pouvoir militaire en Afrique noire contemporaine / Michel L. Martin. - 17 S.; Litteratures et philosophies francophones / Bernard Mouralis. - 22 S.; Partis et elections - instruments maintenant l'ordre socio-politique etabli / Klaus Ziemer. - 32 S
L'auteure offre un texte qui souligne l'édification du discours féministe dans l'Afrique francophone subsaharienne postcoloniale. En partant des premières publications subversives produites par les Africaines sur la condition sociale des femmes, elle fait ressortir leur apport aux études féministes. Deux essais, La parole aux négresses d'Awa Thiam (1978) et Lettre d'une Africaine à ses soeurs occidentales de Calixte Beyala (1995), ainsi que deux romans, Une si longue lettre de Mariama Bâ (1979) et Elle sera de jaspe et de corail. Journal d'une misovire de WereWere Liking (1983), servent de grille d'entrée afin de suivre dans sa trajectoire la construction de ce discours féministe africain. Ainsi, l'exploration de ces quatre ouvrages permet de rendre visible et audible la contribution invisibilisée des Africaines à la francophonie féministe blanche dominante. Par ailleurs, l'auteure montre que le discours féministe africain, dans sa formulation, est résistant à l'égard de certains principes du féminisme blanc dominant.
In: Revue juridique et politique: indépendance et coopération ; organe de l'Institut de Droit ; organe de l'Institut International de Droit d'Expression Français, Band 49, Heft 2, S. 167-212
Mit der Annahme der neuen Verfassung am 26.01.1991 und dem Gesetz zur Neuregelung der Justizorganisation (17.05.1993) hat Burkina Faso sich als Rechtsstaat konstituiert. Bei der Umsetzung allgemeiner Rechtsgrundsätze in die Praxis treten einerseits Probleme allgemeiner Art auf, wie sie auch in den entwickelten Ländern des Nordens bestehen, unter den Bedingungen des Entwicklungslandes Burkina Faso allerdings gravierende Ausmaße annehmen, wie die räumliche Entfernung von Justizorganen, die mangelhafte Personal- und Materialausstattung sowie die Langsamkeit, Ineffizienz und Kostspieligkeit von Rechtsverfahren. Andererseits gibt es spezifische Faktoren, die den Umgang der Bevölkerung mit den Organen der Rechtsprechung beeinflussen, so die Unkenntnis ihrer Rechte (Analphabetismus), die traditionelle Abstinenz, Rechtsstreitigkeiten vor Gericht zu tragen, überzogene Honorarforderungen von Rechtsanwälten sowie Praktiken der Begünstigung und Korruption. Dazu gehören aber auch die positiv zu wertenden traditionellen Praktiken der informellen Schlichtung im Familien- und Dorfverband. Solchen Modellen könnte mit der Person des Ombudsman auch im modernen Kontext Rechnung getragen werden. Angesichts des soziopolitischen Wandels erweist sich allerdings die Schaffung einer flexiblen, effizienten und präventiven Justizorganisation als unabdingbar. (DÜI-Rwd)
In: Revue juridique et politique: indépendance et coopération ; organe de l'Institut de Droit ; organe de l'Institut International de Droit d'Expression Français, Band 49, S. 167-212
Moins affectée que les autres régions du monde, l'Afrique fait face, elle aussi, aux conséquences désastreuses de la covid-19. Cependant, depuis le début de la crise sanitaire, les pays africains en général et d'Afrique francophone en particulier comptent parmi ceux ayant apporté moins de soutiens à leurs économies. Cette situation a remis au goût du jour le débat sur l'« espace politique » dans ces pays. Concept développé et vulgarisé par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) au cours de ces deux dernières décennies, l'espace politique renvoie aux marges de manœuvre dont dispose un pays dans l'élaboration et la mise en œuvre de ses politiques économiques. L'objet de cette étude est donc d'analyser les différentes contraintes qui pèsent sur l'espace politique dans les pays d'Afrique francophone. Les résultats de notre analyse révèlent que les pays d'Afrique francophone étaient mal partis car ils possédaient déjà un espace politique rétréci avant le début la crise sanitaire. Plusieurs facteurs parmi lesquels le taux d'endettement élevé, la politique de gestion de la dette, la faible capacité de mobilisation des ressources internes ainsi que les engagements monétaire et financier internationaux ont contribué à restreindre davantage l'espace politique disponible dans ces pays pour faire face au choc économique lié à la pandémie de Covid-19.