La Commémoration du soulèvement de la Préfecture de Police
In: Administration: revue de l'administration territoriale de l'état, Heft 164, S. 174-175
ISSN: 0223-5439
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In: Administration: revue de l'administration territoriale de l'état, Heft 164, S. 174-175
ISSN: 0223-5439
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 78, Heft 1, S. 58-65
ISSN: 2111-4587
In: Annales historiques de la Révolution française, Band 249, Heft 1, S. 476-490
In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Band 86, Heft 1, S. 19-32
ISSN: 1777-537X
Festivity and Commemoration in «Military Vendée» (1814-1914).
The commemoration of the war of Vendée (1793) is specific to armorican regions south of the Loire. The author develops a typology of vendean feast days during the Restauration, analyses their pereniality and evolution following this period, and considers the degree of popular participation in these celebrations.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 11, Heft 3, S. 387-388
ISSN: 1953-8146
In: Humana scientia
In: L'aire anglophone
In: Socio-Anthropologie: sciences sociales, Heft 9
ISSN: 1773-018X
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 39, Heft 2, S. 187-190
ISSN: 2111-4587
In: École Pratique des Hautes Études, Sciences Historiques et Philologiques
In: Scripta varia 4
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 2235-2236, Heft 30, S. 5-63
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 28, Heft 1, S. 95-110
ISSN: 1776-2944
■ Boris Gobille: La mémoire à demi- mots. Analyses d'une commémoration impossible À partir du compte rendu d'une enquête ethnographique menée à Ivry-sur-Seine en 1995, l'auteur montre comment l'enquête impose un double déplacement d'objet: de la mémoire ouvrière de mai 1968, l'intérêt s'est porté sur la mémoire des anciens ouvriers de SKF, centrée sur la reprise de l'usine par les CRS en juin 1985 ; partie du concept polysémique de mémoire, l'enquête a conduit à l'analyse des diverses modalités pratiques de la remémoration qui se révèlent au cours des entretiens et lors d'une cérémonie officielle. La commémoration observée le 3 juin 1995 fait elle-même l'objet d'une double lecture: l'analyse des menues interactions qui peuplent le stand SKF; le rappel des conflits de juin 1985 qui rendent impossibles les récits indigènes de cet événement.
In: Le temps des médias: revue d'histoire, Band 5, Heft 2, S. 191-196
ISSN: 2104-3671
In: Esprit, Band Janvier, Heft 1, S. 105-118
Faut-il craindre une concurrence des mémoires des conflits du passé voire un éclatement de l'unité nationale sous la pression de demandes multiples de reconnaissance ? C'est la question qui était posée à une commission présidée par André Kaspi sur la modernisation des commémorations publiques. À travers cet exemple, on comprend les difficultés de toute politique de la mémoire mais aussi la nécessité d'un juste pluralisme dans notre rapport au passé.
En décembre 1918, moins d'un mois après la libération de la ville, s'ouvrait à Bruxelles une exposition au titre explicite : le « salon anti-boche », qui entendait commémorer la guerre en exposant des caricatures patriotiques réalisées sous l'occupation. Un siècle plus tard, la Grande Guerre s'expose à nouveau dans la capitale belge. La germanophobie d'antan a disparu, pour faire place à un nouveau récit centré sur la paix et la réconciliation européenne. Mais ce changement de régime mémoriel ne s'opère pas sans heurts ni contradictions. Seule capitale d'Europe occidentale à vivre la Première Guerre mondiale sous occupation, Bruxelles devient dès la libération de 1918 le coeur d'un ensemble de dispositifs commémoratifs dans lesquels s'enchâssent les dimensions locales, nationales et internationales. Avec plus de six cents monuments, plaques commémoratives et noms de rues commémorant l'occupation 1914-1918, la mémoire du conflit y reste, jusqu'à aujourd'hui, bien visible dans l'espace urbain (Van Ypersele, Debruyne, Kesteloot, 2014). Il est dès lors peu surprenant que Bruxelles ait rejoint en 2014 le vaste mouvement commémoratif qui a vu l'Europe entière se couvrir d'expositions célébrant le centenaire de la Grande Guerre. Deux expositions ont, en particulier, retenu l'attention du public. Sous le titre « 14-18, c'est notre histoire ! », le Musée royal de l'armée et d'histoire militaire a accueilli une ambitieuse exposition présentant la guerre dans son contexte belge mais aussi européen. Quant au Musée de la Ville de Bruxelles, il a abrité « 14-18 Bruxelles à l'heure allemande », une exposition davantage centrée sur l'expérience de la capitale occupée, mise en perspective avec celle des villes allemandes en 1914-1918. À travers l'exemple de ces deux expositions, notre contribution tentera de montrer ce qu'une analyse « au ras du sol » peut amener aux larges débats sur les relations entre commémoration et politique. En se penchant sur les acteurs et discours des principales expositions bruxelloises ayant vu le jour dans le cadre des commémorations 2014-2018, on verra ce que ces manifestations doivent à l'improvisation et au mélange des cadres interprétatifs. Loin d'être le fruit d'une politique mûrement réfléchie et téléguidée d'en haut, elles révèlent, avant tout, le caractère équivoque des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
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