LAZAR, Judith, 2002, La violence des jeunes, comment fabrique-t-on des délinquants ?, Paris, Flammarion, 265 pages
In: Géographie, économie, société, Band 5, Heft 1, S. 111-113
ISSN: 1958-5802
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In: Géographie, économie, société, Band 5, Heft 1, S. 111-113
ISSN: 1958-5802
In: http://hdl.handle.net/20.500.11794/66875
L'intervention avec les adolescents dont la délinquance est qualifiée de grave ou persistante (ADGP) présente d'importants défis pour les acteurs du système de justice pénale. L'un de ces défis concerne la détermination de la peine, laquelle doit, à la fois, les obliger à répondre de leurs actes et les engager dans une démarche de réadaptation et de réinsertion sociale. Depuis une trentaine d'années, le modèle des risques, des besoins et de la réceptivité guide le développement des politiques et des programmes d'intervention. Les peines alternatives visent à pallier les effets négatifs de la mise sous garde en assujettissant les adolescents à un suivi dans la communauté, selon des modalités plus sévères que la probation. Plusieurs éléments liés aux réponses pénales ont une incidence sur le risque de récidive et la réinsertion sociale. Les recherches inscrites dans une perspective de gestion du risque mettent en lumière les effets mitigés des peines alternatives, notamment chez les ADGP. Les modalités de surveillance et d'encadrement peuvent contribuer à prolonger les contacts avec les acteurs du système de justice pénale et, ainsi, inhiber les efforts de changement. En s'intéressant davantage aux taux de récidive et d'échec des mesures, ces recherches relèguent au second plan les changements qui surviennent dans les autres sphères de la vie des adolescents. La perspective du désistement du crime, plus récente, s'intéresse plutôt aux processus de changements individuels et sociaux qui sous-tendent le passage de l'agir délictuel à la conformité, dans une visée de (ré)intégration sociale. Les recherches inscrites dans cette perspective ont permis de mieux comprendre comment les interventions des acteurs du système de justice pénale peuvent soutenir ou faire obstacle au désistement. Elles proposent de lutter contre la récidive en misant sur le développement du pouvoir d'agir, des forces et des potentialités des adolescents et de leur communauté. L'un des défis importants des intervenants psychosociaux est de trouver un équilibre entre leurs rôles d'agent de surveillance et d'agent de réadaptation, afin de soutenir les efforts de changement. Or, les connaissances sur le désistement à l'adolescence sont embryonnaires. La transition de l'agir délictuel à la conformité est une avenue de recherche intéressante, car elle s'intéresse plus particulièrement aux phases initiales du désistement en mettant l'accent sur l'ambivalence, l'introspection et le retrait social qui les caractérisent. La thèse a donc pour but d'explorer le désistement du crime d'ADGP soumis à une peine alternative. iv Cette recherche qualitative analyse les dossiers de suivi de 26 ADGP soumis à une peine alternative, l'ordonnance différée de placement sous garde et de surveillance (ODP), afin d'identifier les éléments individuels, relationnels et structurels qui sont favorables ou qui font obstacle à la transition vers le désistement du crime, laquelle se découpe en trois phases : 1) l'arrêt de la délinquance, 2) l'adoption de nouveaux rôles sociaux et 3) les changements identitaires. Cette recherche s'intéresse spécifiquement à l'ODP en raison de ses effets mitigés sur la récidive et la réinsertion sociale. L'analyse des dossiers de suivi met en évidence les éléments favorables aux changements comportementaux, cognitifs, identitaires et relationnels qui surviennent durant cette transition. Il en ressort que le désistement tertiaire, c'est-à-dire l'intégration sociocommunautaire, est importante pour soutenir les efforts de changement des adolescents. La gestion « éducative » des manquements, l'exploration de rôles sociaux, l'aide offerte pour répondre à des problèmes spécifiques, l'accompagnement dans les démarches et les encouragements apparaissent comme des interventions favorables pour soutenir le désistement. En effet, elles permettent aux adolescents de développer des habiletés personnelles et sociales, en plus de jeter les bases d'un projet de vie structurant. Par ailleurs, les interventions axées sur la surveillance et le contrôle peuvent inhiber les changements. La recherche montre le rôle central des intervenants pour engager les ADGP assujettis à une peine alternative dans un processus de désistement. ; Actors of the criminal justice system are faced with significant challenges in their interventions with juveniles classified as serious or persistent offenders (JSPO). One of these challenges is sentencing, which must both compel them to answer for their actions and engage them in a process of rehabilitation and social reintegration. For the past 30 years, the risk, needs and responsivity model has guided the development of policy practices and intervention programs. Alternative sentences are intended to address the negative effects of custody, placing adolescents under community supervision, while monitoring them more closely than they would be under a probation order. However, several factors related to criminal responses have an impact on the risk of reoffending and social reintegration. In this regard, research from a risk management perspective highlights the mixed effects of alternative sanctions, particularly among JSPO. By focusing more on recidivism rates and measures of failures to comply, this perspective does not shed light on the changes that occur in other life spheres during supervision. The more recent perspective of desistance from crime focuses instead on the processes of change that underlie the transition from delinquency to conformity, seen as an integral part of a broader social reintegration process. Research stemming from this perspective have provided a better understanding of how actors of the criminal justice system can support or hinder desistance. The perspective envisions to fight recidivism by focusing on the development of agency, strengths and potentialities of both JSPO and their communities. One of the biggest challenges faced by practitioners is balancing their dual role of control and rehabilitative agents in order to foster changes. However, knowledge is sparse regarding desistance among JSPO. The transition towards desistance is an interesting avenue of research, because it focuses specifically on the early stages of the process, taking into account its fragility by emphasizing the ambivalence, the introspection, and the social withdrawal that characterize this part of the process. This qualitative research analyzes the case files of 26 JSPO subjected to an alternative sanction, the Deferred Custody and Supervision Order (DCSO), in order to identify individual, relational and structural factors that are favorable or that hinder the transition towards desistance, which comprises three phases: 1) the cessation of delinquency, 2) the adoption of new social roles, and, 3) identity shifts. vi This research focuses especially on DCSO because of its mixed effects on recidivism and social reintegration. The case files analysis highlights the factors that are favorable to behavioral, cognitive, identity, and relational changes that occur in the transition towards desistance. It shows that tertiary desistance, defined as community (re)integration, is important to support JSPOs' change efforts. An "educational" approach to failures to comply, the exploration of social roles, the help offered to address particular issues, the accompaniment to fulfill specific tasks as well as constant encouragements appear as favorable intervention practices to support desistance. They allow adolescents to develop personal and social skills, in addition to laying the foundations for a meaningful and structuring life project. On the other hand, interventions focused on surveillance and control may inhibit change. The research shows that the professionals involved in the management of JSPO subjected to alternative sanctions play an important role in assisting them to engage in a desistance process.
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This book examines the implications of the professional and judicial discourses on migrant youth in the Belgian youth justice system. Drawing on a detailed study of 55 court case files and in-depth interviews with over forty youth justice professionals, the book explores the problematisations of migrant Roma and Caucasian young people in the youth justice system to argue that they result in 'discursive harms'. It discusses the assumptions and the effects of explanations of deviant behaviour, ambiguities in representations of young people's agency and responsibility, differing assumptions about the moral potential of Roma and Caucasian families, and the reframing of assessments in school-based reports as signals of delinquency. The book reflects on how to address the 'discursive harms' identified and calls for a review of protection practices and ideals from a fundamental rights perspective. This book contributes to a topic that will have increasing significance for youth justice practice in Belgium as well as the rest of Europe.--
This book foregrounds the provision of education for young people who have been remanded or sentenced into custody. Both international conventions and national legislation and guidelines in many countries point to the right of children and young people to access education while they are incarcerated. Moreover, education is often seen as an important protective and rehabilitative factor. However, the conditions associated with incarceration generate particular challenges for enabling participation in education. Bridging the fields of education and youth justice, this book offers a social justice analysis through the lens of participatory parity, the book brings together rare interviews with staff and young people in youth justice settings in Australia, secondary data from these sites, a suite of pertinent and frank reports, and international scholarship. Drawing on this rich set of material, the book demonstrates not only the challenges but also the possibilities for education as a conduit for social justice in custodial youth justice. The book will be of immediate relevance to governments and youth justice staff for meaningfully meeting their obligation of enabling children and young people in custody to benefit from education; and of interest to scholars and researchers in education, youth work and criminology.
International audience ; En ce début de XXIe siècle, la France républicaine aime fabriquer des héros. Mais tous n'ont ni le même statut, ni la même espérance de vie. Certains sont appelés à passer à la postérité, autorisés à figurer ad vitam æternamdans la galerie des « grands hommes d'État » — les femmes ne sont que tolérées —, d'autres doivent se contenter de leur statut de « héros temporaires », condamnés à l'oubli une fois l'agitation politique et médiatique retombée. Mamoudou Gassama appartient sans aucun doute à cette seconde catégorie : son droit d'entrée dans la galerie des « héros républicains » est éphémère. Il est vrai que, toute la France s'est émue devant les exploits de ce jeune sans-papiers malien de 22 ans qui, le samedi 26 mai, n'a pas hésité à gravir les quatre étages d'un immeuble du XVIIIe arrondissement de Paris pour sauver un enfant de quatre ans suspendu dans le vide. La scène ayant été filmée, diffusée en boucle dans les médias mainstreamet sur les réseaux sociaux, les gardiens du temple républicain se sont sentis obligés d'improviser un « procès en héroïsation temporaire », qui emprunte d'ailleurs autant au répertoire républicain classique (décoration, discours officiel, réception dans les palais de la République, etc.) qu'au registre hollywoodien sensationnaliste (exhibition publique de notre Spiderman national qui n'a plus rien à envier à son concurrent yankee) : le héros Mamoudou a été reçu au Palais de l'Élysée et s'est vu remettre par le président de la République, Emmanuel Macron, une médaille et un diplôme pour « acte de courage et de dévouement ». Et comme cela ne suffisait pas à combler la soif populaire pour les héros éphémères, le chef de l'État lui a promis des papiers et une probable naturalisation, que le jeune Malien n'avait d'ailleurs pas demandés. Mais il est vrai qu'en France, la naturalisation n'a pas seulement une portée juridique, elle a aussi une visée symbolique.
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International audience ; En ce début de XXIe siècle, la France républicaine aime fabriquer des héros. Mais tous n'ont ni le même statut, ni la même espérance de vie. Certains sont appelés à passer à la postérité, autorisés à figurer ad vitam æternamdans la galerie des « grands hommes d'État » — les femmes ne sont que tolérées —, d'autres doivent se contenter de leur statut de « héros temporaires », condamnés à l'oubli une fois l'agitation politique et médiatique retombée. Mamoudou Gassama appartient sans aucun doute à cette seconde catégorie : son droit d'entrée dans la galerie des « héros républicains » est éphémère. Il est vrai que, toute la France s'est émue devant les exploits de ce jeune sans-papiers malien de 22 ans qui, le samedi 26 mai, n'a pas hésité à gravir les quatre étages d'un immeuble du XVIIIe arrondissement de Paris pour sauver un enfant de quatre ans suspendu dans le vide. La scène ayant été filmée, diffusée en boucle dans les médias mainstreamet sur les réseaux sociaux, les gardiens du temple républicain se sont sentis obligés d'improviser un « procès en héroïsation temporaire », qui emprunte d'ailleurs autant au répertoire républicain classique (décoration, discours officiel, réception dans les palais de la République, etc.) qu'au registre hollywoodien sensationnaliste (exhibition publique de notre Spiderman national qui n'a plus rien à envier à son concurrent yankee) : le héros Mamoudou a été reçu au Palais de l'Élysée et s'est vu remettre par le président de la République, Emmanuel Macron, une médaille et un diplôme pour « acte de courage et de dévouement ». Et comme cela ne suffisait pas à combler la soif populaire pour les héros éphémères, le chef de l'État lui a promis des papiers et une probable naturalisation, que le jeune Malien n'avait d'ailleurs pas demandés. Mais il est vrai qu'en France, la naturalisation n'a pas seulement une portée juridique, elle a aussi une visée symbolique.
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In: Criminal justice recent scholarship
Salvatore's work is one of the first studies to incorporate emerging adulthood into life course criminology. He explores how a new stage of the life course, identified as emerging adulthood influenced offending in a cohort of young people, finding that many of the key indicators of emerging adulthood such as economic instability are related to criminal offending and drug use for today's young adults. His findings support prior studies in life course criminology that social bonds and turning points are important factors in the offending patterns of youth.
In: Connexions: psychosociologie, sciences humaines, Band 90, Heft 2, S. 153-168
ISSN: 1776-2804
L'arrêt du processus adolescent chez les jeunes délinquants interroge l'histoire sur laquelle se greffe l'effraction pubertaire dans une confusion traumatique. Le travail psychique doit tenir compte à la fois de la préhistoire et de l'histoire du jeune. En s'appuyant sur deux propositions graphiques, le génogramme libre et la trajectoire spatiale, deux registres temporels de construction- reconstruction d'un groupe familial interne et d'objets identificatoires s'articulent.
In: Agora: débats, jeunesses, Band 86, Heft 3, S. 97-110
ISSN: 1968-3758
Depuis le milieu des années 1990, les mutations connues par le suivi des jeunes délinquants, en France, ont notamment été marquées par un remariage controversé entre éducation et enfermement – l'ouverture progressive, au milieu des années 2000, de nouveaux établissements pénitentiaires structurés autour d'une prétention (ré)éducative, apparaissant comme l'un des symboles les plus marquants de ce processus. Dans cet article, nous défendons l'idée selon laquelle, par-delà les débats légitimes que suscitent ces mutations sur l'incarcération des mineurs, celles-ci participent de transformations plus profondes qui touchent l'ensemble de la chaîne éducative – des services de suivi des jeunes délinquants en milieu ouvert aux services destinés à leur hébergement non pénitentiaire. Ces transformations témoignent de la prégnance croissante d'une logique mondialisée de gestion des risques à travers laquelle s'étendent, dans l'ensemble des pays occidentaux, des modèles de traitement des déviances juvéniles qui mettent à l'épreuve – sans jamais les annihiler pleinement – les ambitions éducatives historiquement constitutives des systèmes de justice des mineurs.
In: Hommes & migrations, Band 1127, Heft 1, S. 19-23
Deux sociologues étudient les rapports entre la police et la gendarmerie, d'une part , une population de mineurs délinquants engagés dans un processus judiciaire pénal, d'autre part. Plus précisément, ils cherchent à vérifier si les jeunes d'origine étrangère sont traités différemment des autres jeunes.
"Very little has been written about juvenile justice. In the greater consciousness, the word "justice" in this context has been leeched of meaning; it just signifies prison for kids. But to those living and working in various capacities within that system, the word "justice" holds a sepulchral gravity. In Children of the State, bestselling author of The Short and Tragic Life of Robert Peace Jeff Hobbs presents three different true stories that show the day-to-day life and the existential challenges faced by those living and working in juvenile programs: educators, counselors, administrators, and-most importantly-children. While serving a year-long detention in Wilmington, DE-perennially one of the violent crime capitols of America-a bright but stunted young man considers the benefits and also the immense costs of striving for college acceptance while imprisoned. A career juvenile hall English Language Arts teacher struggles to align the small moments of wonder in her work alongside its overall statistical futility, all while the city government presumes to design a new juvenile system without cinderblocks-and possibly without those teaching in the current system. A territorial fistfight in Paterson, NJ is characterized by the media as a hate crime, and the boy held accountable for that crime seeks redemption and friendship in a rigorous Life & Professional Skills class in lower Manhattan. These stories are followed to their knotty conclusions in triptych form. In chronicling the work of this constellation of people trying to accomplish good work in abjectly horrible systems and circumstances, Children of the State asks: What should society do with young people who have made terrible decisions? For many kids, a woeful mistake made at age thirteen or fourteen-often as a result of external factors bearing upon a biologically immature brain-will resonate through the rest of their lives, making high school difficult, college nearly impossible, and a middle class life a foolish fantasy. To observe these missteps and raw challenges and small triumphs from shoulder height, through the experiences of thinking, feeling, poignant young people, is to be moved to consider altering the fixed narrative currently laid out of them. As Hobbs demonstrates in piercing, vivid prose: No one so young should ever be considered irredeemable"--
In: http://hdl.handle.net/20.500.11794/18752
Ce mémoire porte sur la mise en oeuvre de la politique d'institutionnalisation de l'enfance délinquante et en danger en écoles de réforme et en écoles d'industrie à Québec. L'objet d'étude est l'Hospice Saint-Charles de Québec. Cet établissement fut dirigé par les S?urs du Bon-Pasteur et abrita une école de réforme pour filles (1870-1921), une école d'industrie pour filles (1884-1950) et une d'industrie pour garçons (1941-1944). Deux indicateurs sont mis à profit, soit les clientèles et les régimes de vie et de formation. Leur examen permet de discerner, au plan des clientèles, une réalité parfois différente du cadre légal, réalité née de l'adaptation des acteurs en présence à un système comportant des lacunes. Quant aux régimes de vie et de formation, ils sont semblables aux régimes en vigueur dans les autres types d'institutions pour jeunes filles, comme les pensionnats, et efficaces en dépit de difficultés constantes.
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In: Déviance et société, Band 38, Heft 2, S. 181-197
L'article s'intéresse au récent modèle d'enfermement des jeunes délinquants en Belgique : les centres fédéraux fermés. Les résultats de deux recherches ethnographiques seront mobilisés pour plonger au cœur du quotidien des deux centres fédéraux qui se sont successivement implantés du côté francophone. Par l'analyse proposée, l'article tend, au final, à participer au débat relatif à la « nouveauté » de ce genre d'établissements.
In: Esprit, Band Février, Heft 2, S. 39-54
Bien avant les « sauvageons » et les « jeunes des cités », on parlait de « blousons noirs ». Auteur d'une étude ethnographique de référence sur ces jeunes délinquants des années 1960, les Barjots, Jean Monod dialogue ici avec un sociologue qui travaille aujourd'hui sur le sujet des banlieues. Quelle comparaison peut-on établir entre les deux périodes ? Comment comprendre la stupéfaction immuable devant une forme de révolte juvénile ? Que racontent aussi ces jeunes gens sur un monde dans lequel ils ont le sentiment de ne pas avoir leur place ?
In: Palgrave's critical policing studies
"The digital transmission of words and images is immediate and unbounded. This creates new freedoms but also new risks. In this important review of 'where we are', Phippen and Bond set out principles for harm reduction, weigh the balance of rights and law, and remind us that they shouldn't have had to write this book! This is a major contribution to work on safeguarding, sexting and victimization." -Nigel South, Emeritus Professor of Sociology, University of Essex, UK This book explores the policing response to teen sexting - the digital exchange, both consensual and non-consensual, of intimate images among youth peers. With a particular focus in England and Wales, it also considers other international responses and the challenges faced in policing youth practices with legislation being applied beyond its intended scope. It uses the police responses in England and Wales as a case study of the challenges of policy evolving the digital cultural phenomenon and the tensions between enforcing the law, while knowing it's not fit for purpose, and supporting vulnerable minors. It explores the policy responses that have developed from the problematic legislation and whether these policy interventions have helped or hindered the policing process. It draws in parallels with drugs policy and policing, and brings in progressive, harm reduction approaches in contrast to traditional solutions. Andy Phippen is Professor of Digital Rights at Bournemouth University, UK. Emma Bond is Pro-vice Chancellor (Research) and Professor of Sociotechnical Studies at the University of Suffolk, UK.