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Cet article évalue, à l'aide du modèle de microsimulation MYRIADE, les avantages familiaux des transferts sociaux et fiscaux, ainsi que leur impact sur les inégalités de niveau de vie et la pauvreté des ménages. Le nombre de ménages bénéficiant d'avantages familiaux des transferts sociaux et fiscaux est d'environ 9 millions, et les masses financières en jeu avoisinent 51 milliards dont 31 milliards au titre des prestations familiales, 13 milliards au titre de l'impôt, 4 milliards au titre des aides au logement et 2,5 milliards au titre des minima sociaux. L'impact des composantes familiales des transferts sociaux et fiscaux sur le niveau de vie des ménages dépend de leur composition et de leurs revenus. Bien que les prestations sociales et familiales diminuent quand les revenus augmentent, les gains de niveau de vie associés aux composantes familiales des transferts sociaux et fiscaux décrivent un profil en « U » en fonction du niveau de vie des ménages. Le supplément de revenu disponible par enfant à charge fait apparaître un profil similaire, le montant étant proche pour les deux déciles extrêmes et étant même plus élevé pour le dixième décile (environ 265 euros pour D1 et 280 euros pour D10). Malgré ce profil inégalitaire, les transferts monétaires associés à l'effort familial ont un effet redistributif non négligeable et réduisent à la fois les inégalités entre ménages et leur taux de pauvreté.

[Appeal against the judgment of the physician in charge: a case report]Health surveillance is only one of the roles of the competent physician: his duties and responsibilities are governed by Legislative Decree 81/08. The case report is described to reflect on the roles of the various components (employee, employer and physician) in compliance with the Constitution (articles 35-40) and the Workers' Statute (Law 300, 20 May 1970).

[Appeal against the judgment of the physician in charge: a case report]Health surveillance is only one of the roles of the competent physician: his duties and responsibilities are governed by Legislative Decree 81/08. The case report is described to reflect on the roles of the various components (employee, employer and physician) in compliance with the Constitution (articles 35-40) and the Workers' Statute (Law 300, 20 May 1970).

La mobilità di tutti i giorni ha un ruolo fondamentale nel determinare tanto le possibilità di vita a disposizione di ciascuna persona, quanto le dinamiche più ampie delle società contemporanee. La mobilità diventa quindi una condizione chiave anche per garantire inclusione sociale. La sua centralità per le pratiche di vita quotidiana dei singoli e di una collettività è riconosciuta da un'ampia letteratura sul tema; eppure, gli approcci operativi alla pianificazione della mobilità rimangono perlopiù ancorati a strumenti tradizionali, poco efficaci nel riconoscere ciò che nuove e molteplici forme di mobilità quotidiana significano per ciascun individuo. A partire dalla ricostruzione di alcune posizioni del dibattito disciplinare sul tema, il paper presenta approcci operativi che lavorano sul concetto di accessibilità in riferimento non tanto e non solo alle caratteristiche tecniche dei sistemi di trasporto, ma anche al suo essere strumento per misurare la possibilità di ognuno di partecipare ad attività personali e collettive. Vengono, quindi, discusse le implicazioni operative per le politiche dei trasporti di un approccio che dà centralità all'accessibilità, reinterpretata come condizione per garantire la partecipazione alla vita sociale di ogni individuo

Proximity for whom? Accessibility in an unequal, ageing city -- Critical issues in operationalizing the x-minute city -- Quality of the walkability for measuring accessibility: The case of the elderly people in the city of Milan -- New metrics for inclusive accessibility by proximity.

Le revenu de solidarité active (RSA), par sa composante RSA-activité, a notamment comme objectif la réduction de la pauvreté des travailleurs. L'étude présentée dans cet article évalue dans quelle mesure le RSA-activité touche la population des travailleurs pauvres tels qu'ils sont définis par Eurostat. Après une présentation théorique et statistique des différences entre les travailleurs pauvres et les éligibles au RSA-activité, le ciblage de la prestation sur la population des travailleurs pauvres est testé à l'aide de cas types. Sur barème, une partie des foyers pauvres au sens Eurostat avec deux ou trois enfants n'ont pas droit au RSA-activité tandis que la plupart des foyers avec moins de trois enfants peuvent le percevoir sans être pauvres. Une évaluation quantitative des non-recoupements entre les deux populations est ensuite réalisée à l'aide du modèle de microsimulation MYRIADE de la Caisse nationale des Allocations familiales. D'un côté, 37 % des travailleurs pauvres ne sont pas éligibles au RSA-activité et, de l'autre, 44 % des foyers éligibles sont des foyers de travailleurs qui sont au-dessus du seuil de pauvreté. Le barème expliquerait un taux d'inéligibilité des travailleurs pauvres de 28 % et une part des foyers éligibles au-dessus du seuil de pauvreté de 30 % seulement, les autres causes de non-recoupement étant liées aux différences entre la définition normative des travailleurs pauvres qui est retenue et la définition administrative des personnes éligibles au RSA-activité en ce qui concerne à la fois les notions de « travail » , d'« horizon temporel d'évaluation des revenus » , de «ressources à prendre en considération » , et d'« unité de vie considérée » (ménage ou foyer administratif).