Recherche: rapport fait au nom de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi de programme pour la recherche
In: Document / Sénat, N° 121
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In: Document / Sénat, N° 121
World Affairs Online
In: Document / Sénat, Nœ 79
In: Les Rapports du Sénat
World Affairs Online
In: Document / Sénat, No 439
In: Les Rapports du Senat
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International audience ; Une des finalités assignées aux politiques de labellisation (Appellation d'Origine Contrôlée/Protégée ;Label Rouge ; Agriculture Biologique) est d'accroître le revenu des producteurs en s'appuyant sur lacompétitivité hors coût, notamment dans le cadre de stratégies de différenciation. Mais le revenu des agriculteursn'est pas automatiquement amélioré par l'adoption d'une stratégie de différenciation. Nous nous demandonsdonc si les choix de l'adoption de l'AOP/AOC et l'AB en viticulture sont économiquement pertinents. Nousanalysons et comparons les performances économiques et techniques des exploitations ayant fait le choix de ladifférenciation par l'AB, par rapport aux exploitations conventionnelles qu'elles soient ou non en AOC/AOP.Pour cela une évaluation de la productivité totale des facteurs a été réalisée à l'aide de la méthode de DataEnvelopment Analysis (DEA). Nous avons mobilisé les données du Réseau d'Information Comptable Agricole(RICA) concernant les exploitations des OTEX 3511 (AOP/AOC), 3512 (IGP), 3513 (AOP et IGP), 3520 (Vinset autres vins de qualité) et 3540 (autres vignobles), soit plus de 1048 exploitations agricoles en Francemétropolitaine pour 2015 et 1044 pour 2014. Pour chaque OTEX, la localisation de chaque exploitation dans leszones d'appellation (numéros IDA apparié aux codex INSEE) et le nombre d'exploitation en AB, nous ontpermis de mesurer la performance par bassin de production et en fonction du mode de production.Nous montrons que les exploitations spécialisées en AOC/AOP ont des scores d'efficacité plus faibles que cellesn'ayant pas adopté ce signe de qualité. La productivité totale de facteurs est variable selon les bassins viticoles.La viticulture champenoise a les meilleurs scores d'efficacité technique comme économique à l'opposé de laviticulture bordelaise dont les scores d'efficacité sont les plus faibles. Il ressort enfin que les exploitations en ABont des scores équivalents aux exploitations conventionnelles.
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International audience ; Une des finalités assignées aux politiques de labellisation (Appellation d'Origine Contrôlée/Protégée ;Label Rouge ; Agriculture Biologique) est d'accroître le revenu des producteurs en s'appuyant sur lacompétitivité hors coût, notamment dans le cadre de stratégies de différenciation. Mais le revenu des agriculteursn'est pas automatiquement amélioré par l'adoption d'une stratégie de différenciation. Nous nous demandonsdonc si les choix de l'adoption de l'AOP/AOC et l'AB en viticulture sont économiquement pertinents. Nousanalysons et comparons les performances économiques et techniques des exploitations ayant fait le choix de ladifférenciation par l'AB, par rapport aux exploitations conventionnelles qu'elles soient ou non en AOC/AOP.Pour cela une évaluation de la productivité totale des facteurs a été réalisée à l'aide de la méthode de DataEnvelopment Analysis (DEA). Nous avons mobilisé les données du Réseau d'Information Comptable Agricole(RICA) concernant les exploitations des OTEX 3511 (AOP/AOC), 3512 (IGP), 3513 (AOP et IGP), 3520 (Vinset autres vins de qualité) et 3540 (autres vignobles), soit plus de 1048 exploitations agricoles en Francemétropolitaine pour 2015 et 1044 pour 2014. Pour chaque OTEX, la localisation de chaque exploitation dans leszones d'appellation (numéros IDA apparié aux codex INSEE) et le nombre d'exploitation en AB, nous ontpermis de mesurer la performance par bassin de production et en fonction du mode de production.Nous montrons que les exploitations spécialisées en AOC/AOP ont des scores d'efficacité plus faibles que cellesn'ayant pas adopté ce signe de qualité. La productivité totale de facteurs est variable selon les bassins viticoles.La viticulture champenoise a les meilleurs scores d'efficacité technique comme économique à l'opposé de laviticulture bordelaise dont les scores d'efficacité sont les plus faibles. Il ressort enfin que les exploitations en ABont des scores équivalents aux exploitations conventionnelles.
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International audience ; Une des finalités assignées aux politiques de labellisation (Appellation d'Origine Contrôlée/Protégée ;Label Rouge ; Agriculture Biologique) est d'accroître le revenu des producteurs en s'appuyant sur lacompétitivité hors coût, notamment dans le cadre de stratégies de différenciation. Mais le revenu des agriculteursn'est pas automatiquement amélioré par l'adoption d'une stratégie de différenciation. Nous nous demandonsdonc si les choix de l'adoption de l'AOP/AOC et l'AB en viticulture sont économiquement pertinents. Nousanalysons et comparons les performances économiques et techniques des exploitations ayant fait le choix de ladifférenciation par l'AB, par rapport aux exploitations conventionnelles qu'elles soient ou non en AOC/AOP.Pour cela une évaluation de la productivité totale des facteurs a été réalisée à l'aide de la méthode de DataEnvelopment Analysis (DEA). Nous avons mobilisé les données du Réseau d'Information Comptable Agricole(RICA) concernant les exploitations des OTEX 3511 (AOP/AOC), 3512 (IGP), 3513 (AOP et IGP), 3520 (Vinset autres vins de qualité) et 3540 (autres vignobles), soit plus de 1048 exploitations agricoles en Francemétropolitaine pour 2015 et 1044 pour 2014. Pour chaque OTEX, la localisation de chaque exploitation dans leszones d'appellation (numéros IDA apparié aux codex INSEE) et le nombre d'exploitation en AB, nous ontpermis de mesurer la performance par bassin de production et en fonction du mode de production.Nous montrons que les exploitations spécialisées en AOC/AOP ont des scores d'efficacité plus faibles que cellesn'ayant pas adopté ce signe de qualité. La productivité totale de facteurs est variable selon les bassins viticoles.La viticulture champenoise a les meilleurs scores d'efficacité technique comme économique à l'opposé de laviticulture bordelaise dont les scores d'efficacité sont les plus faibles. Il ressort enfin que les exploitations en ABont des scores équivalents aux exploitations conventionnelles.
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International audience ; Une des finalités assignées aux politiques de labellisation (Appellation d'Origine Contrôlée/Protégée ;Label Rouge ; Agriculture Biologique) est d'accroître le revenu des producteurs en s'appuyant sur lacompétitivité hors coût, notamment dans le cadre de stratégies de différenciation. Mais le revenu des agriculteursn'est pas automatiquement amélioré par l'adoption d'une stratégie de différenciation. Nous nous demandonsdonc si les choix de l'adoption de l'AOP/AOC et l'AB en viticulture sont économiquement pertinents. Nousanalysons et comparons les performances économiques et techniques des exploitations ayant fait le choix de ladifférenciation par l'AB, par rapport aux exploitations conventionnelles qu'elles soient ou non en AOC/AOP.Pour cela une évaluation de la productivité totale des facteurs a été réalisée à l'aide de la méthode de DataEnvelopment Analysis (DEA). Nous avons mobilisé les données du Réseau d'Information Comptable Agricole(RICA) concernant les exploitations des OTEX 3511 (AOP/AOC), 3512 (IGP), 3513 (AOP et IGP), 3520 (Vinset autres vins de qualité) et 3540 (autres vignobles), soit plus de 1048 exploitations agricoles en Francemétropolitaine pour 2015 et 1044 pour 2014. Pour chaque OTEX, la localisation de chaque exploitation dans leszones d'appellation (numéros IDA apparié aux codex INSEE) et le nombre d'exploitation en AB, nous ontpermis de mesurer la performance par bassin de production et en fonction du mode de production.Nous montrons que les exploitations spécialisées en AOC/AOP ont des scores d'efficacité plus faibles que cellesn'ayant pas adopté ce signe de qualité. La productivité totale de facteurs est variable selon les bassins viticoles.La viticulture champenoise a les meilleurs scores d'efficacité technique comme économique à l'opposé de laviticulture bordelaise dont les scores d'efficacité sont les plus faibles. Il ressort enfin que les exploitations en ABont des scores équivalents aux exploitations conventionnelles.
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In: Minimally invasive neurosurgery, Band 10, Heft 2, S. 45-58
ISSN: 1439-2291
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 33 / n° 135, Heft 4, S. 239-258
ISSN: 2101-0218
La part des retraités dans la population française et européenne est croissante, et l'espace rural vieillit. Nous montrons que, en milieu rural, les retraités peuvent être à la fois des usagers et des acteurs à part entière de la société de services, constituant ainsi une véritable opportunité de développement et de création d'activités dans ce secteur. Le créateur d'activités de service s'inscrit en effet dans un territoire multiscalaire et évolutif, dans lequel les organismes d'accompagnement et les caractéristiques du territoire ont des rôles déterminants. En nous basant sur le postulat de co-création d'activités, identifié dans le cadre du programme de recherche Pour et Sur le Développement Régional (PSDR), « Création d'Activités nouvelles et d'Emploi » (CreActE), faisant intervenir trois pôles : un créateur, des structures d'accompagnement et le territoire d'implantation de l'activité, nous proposons une territorialisation du triangle des services issu de l'économie des services. Puis, confrontant les conclusions théoriques encourageantes à la réalité de trois terrains ruraux auvergnats, il nous apparaît alors que le manque d'information, la faible conviction des acteurs locaux, et la complexité de l'organisation du secteur des services rendent difficile et singulière la prise en compte effective et objective de l'ensemble des besoins (non uniquement médico-sociaux) liés au vieillissement de la population.
International audience ; Alors que l'analyse de la performance économique des exploitations agricoles engagées dans la stratégie de domination par les coûts fait l'objet de nombreux travaux de recherche, les travaux de recherche sur celles, dont l'avantage concurrentiel est fondé sur une stratégie dedifférenciation (dite hors-coût), sont assez peu développés. Cette communication propose d'avancer quelques éléments de réflexion sur l'efficacité technique totale de la stratégie de différenciation et ses déterminants. Nous nous appuyons sur les travaux de l'école de la gestion stratégique pour discuter les caractéristiques interne de la compétitivité des exploitations laitières françaises. Nous avons mené l'analyse en comparant les scores d'efficacité totale, d'efficacité technique pure et d'efficacité d'échelle de deux groupes de trois régions qui sont caractérisés par des stratégies différentes : D'une part, trois régions avec des zones de montagne (Auvergne, Franche-Comté et Rhône-Alpes), au sein desquelles les exploitations laitières sont à plus de 600 m d'altitude et qui sont nombreuses à avoir choisi une stratégie de différenciation par l'adoption d'une appellation d'origine contrôlée ; D'autre part, trois régions de plaine (Bretagne, Lorraine et Nord-Pas-de-Calais), régions laitières ayant retenu massivement la stratégie de domination par les coûts avec des exploitations à moins de 600 m d'altitude. Nous avons traité la compétitivité des exploitations laitières à partir de l'analyse de leur efficacité totale en recourant à la méthode DEA (Data Envelopment Analysis). Nous montrons que les exploitations laitières des zones de montagne (et notamment celles de Franche-Comté) ont des niveaux d'efficacité totale beaucoup plus faibles que celles des zones de plaine. Toutefois, si l'on calcule les scores d'efficacité en tenant compte des valeurs réelles des outputs, alors les exploitations laitières de Franche-Comté se rapprochent des niveaux d'efficacité des fermes bretonnes et du Nord-Pas-de-Calais. La stratégie ...
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International audience ; Alors que l'analyse de la performance économique des exploitations agricoles engagées dans la stratégie de domination par les coûts fait l'objet de nombreux travaux de recherche, les travaux de recherche sur celles, dont l'avantage concurrentiel est fondé sur une stratégie dedifférenciation (dite hors-coût), sont assez peu développés. Cette communication propose d'avancer quelques éléments de réflexion sur l'efficacité technique totale de la stratégie de différenciation et ses déterminants. Nous nous appuyons sur les travaux de l'école de la gestion stratégique pour discuter les caractéristiques interne de la compétitivité des exploitations laitières françaises. Nous avons mené l'analyse en comparant les scores d'efficacité totale, d'efficacité technique pure et d'efficacité d'échelle de deux groupes de trois régions qui sont caractérisés par des stratégies différentes : D'une part, trois régions avec des zones de montagne (Auvergne, Franche-Comté et Rhône-Alpes), au sein desquelles les exploitations laitières sont à plus de 600 m d'altitude et qui sont nombreuses à avoir choisi une stratégie de différenciation par l'adoption d'une appellation d'origine contrôlée ; D'autre part, trois régions de plaine (Bretagne, Lorraine et Nord-Pas-de-Calais), régions laitières ayant retenu massivement la stratégie de domination par les coûts avec des exploitations à moins de 600 m d'altitude. Nous avons traité la compétitivité des exploitations laitières à partir de l'analyse de leur efficacité totale en recourant à la méthode DEA (Data Envelopment Analysis). Nous montrons que les exploitations laitières des zones de montagne (et notamment celles de Franche-Comté) ont des niveaux d'efficacité totale beaucoup plus faibles que celles des zones de plaine. Toutefois, si l'on calcule les scores d'efficacité en tenant compte des valeurs réelles des outputs, alors les exploitations laitières de Franche-Comté se rapprochent des niveaux d'efficacité des fermes bretonnes et du Nord-Pas-de-Calais. La stratégie de différenciation, en permettant de capter des prix de lait supérieurs, contribue àgommer les inefficacités techniques et d'échelle des exploitations franc-comtoises, ce qui n'est pas le cas des exploitations des deux autres régions de montagne.
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International audience ; Alors que l'analyse de la performance économique des exploitations agricoles engagées dans la stratégie de domination par les coûts fait l'objet de nombreux travaux de recherche, les travaux de recherche sur celles, dont l'avantage concurrentiel est fondé sur une stratégie dedifférenciation (dite hors-coût), sont assez peu développés. Cette communication propose d'avancer quelques éléments de réflexion sur l'efficacité technique totale de la stratégie de différenciation et ses déterminants. Nous nous appuyons sur les travaux de l'école de la gestion stratégique pour discuter les caractéristiques interne de la compétitivité des exploitations laitières françaises. Nous avons mené l'analyse en comparant les scores d'efficacité totale, d'efficacité technique pure et d'efficacité d'échelle de deux groupes de trois régions qui sont caractérisés par des stratégies différentes : D'une part, trois régions avec des zones de montagne (Auvergne, Franche-Comté et Rhône-Alpes), au sein desquelles les exploitations laitières sont à plus de 600 m d'altitude et qui sont nombreuses à avoir choisi une stratégie de différenciation par l'adoption d'une appellation d'origine contrôlée ; D'autre part, trois régions de plaine (Bretagne, Lorraine et Nord-Pas-de-Calais), régions laitières ayant retenu massivement la stratégie de domination par les coûts avec des exploitations à moins de 600 m d'altitude. Nous avons traité la compétitivité des exploitations laitières à partir de l'analyse de leur efficacité totale en recourant à la méthode DEA (Data Envelopment Analysis). Nous montrons que les exploitations laitières des zones de montagne (et notamment celles de Franche-Comté) ont des niveaux d'efficacité totale beaucoup plus faibles que celles des zones de plaine. Toutefois, si l'on calcule les scores d'efficacité en tenant compte des valeurs réelles des outputs, alors les exploitations laitières de Franche-Comté se rapprochent des niveaux d'efficacité des fermes bretonnes et du Nord-Pas-de-Calais. La stratégie de différenciation, en permettant de capter des prix de lait supérieurs, contribue àgommer les inefficacités techniques et d'échelle des exploitations franc-comtoises, ce qui n'est pas le cas des exploitations des deux autres régions de montagne.
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International audience ; In France, the dairy sector in mountain areas is largely oriented to producing cheese with qualitysigns such as the Protected Designation of Origin (PDO). Despite this strategy of differentiation, a strong dis-parity concerning efficiency exists between French dairy farms. The objective of this paper is to highlight theeconomic performance of dairy farms involved in the differentiation strategy compared to those which aremassively engaged in a cost leadership strategy. We show the performance of these two case studies byanalysing Farm Accountancy Data Network with the Data Envelopment Analysis (DEA). This non-parametricmethod helps carrying out a diagnosis of farm performance dissociating the pure technical efficiency and thescale efficiency, both components of the measured levels of the total efficiency. Farmers from the plains aremore efficient than those from mountain areas. However, when considering the performance including realmilk price and not only physical outputs, farmers from Franche-Comté (massively engaged in the PDOComté) are as efficient as farmers from Bretagne unlike farmers from Auvergne and Rhône-Alpes regions. ; En France, le secteur laitier des régions de montagne s'est largement orienté vers une stratégiede production de formage sous signe de qualité comme les appellations d'origine protégées (AOP). Malgrél'adoption de cette stratégie de différenciation, de grands écarts existent en termes de d'efficience des exploi-tations laitières. Cette communication propose d'avancer quelques éléments de réflexion sur la performancedes exploitations engagées dans une stratégie de différentiation par rapport à celles engagées dans la stra-tégie de domination des coûts. Nous analysons ces deux situations par la méthode DEA sur la base du trai-tement de données du RICA. Cette méthode non paramétrique nous permet de réaliser un diagnostic de laperformance des exploitations en distinguant leur efficience technique pure de leur efficience d'échelle. Nousmontrons que les exploitations ...
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International audience ; In France, the dairy sector in mountain areas is largely oriented to producing cheese with qualitysigns such as the Protected Designation of Origin (PDO). Despite this strategy of differentiation, a strong dis-parity concerning efficiency exists between French dairy farms. The objective of this paper is to highlight theeconomic performance of dairy farms involved in the differentiation strategy compared to those which aremassively engaged in a cost leadership strategy. We show the performance of these two case studies byanalysing Farm Accountancy Data Network with the Data Envelopment Analysis (DEA). This non-parametricmethod helps carrying out a diagnosis of farm performance dissociating the pure technical efficiency and thescale efficiency, both components of the measured levels of the total efficiency. Farmers from the plains aremore efficient than those from mountain areas. However, when considering the performance including realmilk price and not only physical outputs, farmers from Franche-Comté (massively engaged in the PDOComté) are as efficient as farmers from Bretagne unlike farmers from Auvergne and Rhône-Alpes regions. ; En France, le secteur laitier des régions de montagne s'est largement orienté vers une stratégiede production de formage sous signe de qualité comme les appellations d'origine protégées (AOP). Malgrél'adoption de cette stratégie de différenciation, de grands écarts existent en termes de d'efficience des exploi-tations laitières. Cette communication propose d'avancer quelques éléments de réflexion sur la performancedes exploitations engagées dans une stratégie de différentiation par rapport à celles engagées dans la stra-tégie de domination des coûts. Nous analysons ces deux situations par la méthode DEA sur la base du trai-tement de données du RICA. Cette méthode non paramétrique nous permet de réaliser un diagnostic de laperformance des exploitations en distinguant leur efficience technique pure de leur efficience d'échelle. Nousmontrons que les exploitations de plaine sont plus efficientes que celles des zones de montagne. Toutefois,si l'on calcule les scores d'efficience totale en tenant compte des valeurs réelles des outputs, alors les exploi-tations laitières de Franche-Comté se rapprochent des niveaux d'efficience des fermes bretonnes à la diffé-rence des exploitations des autres régions de montagne.
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International audience ; In France, the dairy sector in mountain areas is largely oriented to producing cheese with qualitysigns such as the Protected Designation of Origin (PDO). Despite this strategy of differentiation, a strong dis-parity concerning efficiency exists between French dairy farms. The objective of this paper is to highlight theeconomic performance of dairy farms involved in the differentiation strategy compared to those which aremassively engaged in a cost leadership strategy. We show the performance of these two case studies byanalysing Farm Accountancy Data Network with the Data Envelopment Analysis (DEA). This non-parametricmethod helps carrying out a diagnosis of farm performance dissociating the pure technical efficiency and thescale efficiency, both components of the measured levels of the total efficiency. Farmers from the plains aremore efficient than those from mountain areas. However, when considering the performance including realmilk price and not only physical outputs, farmers from Franche-Comté (massively engaged in the PDOComté) are as efficient as farmers from Bretagne unlike farmers from Auvergne and Rhône-Alpes regions. ; En France, le secteur laitier des régions de montagne s'est largement orienté vers une stratégiede production de formage sous signe de qualité comme les appellations d'origine protégées (AOP). Malgrél'adoption de cette stratégie de différenciation, de grands écarts existent en termes de d'efficience des exploi-tations laitières. Cette communication propose d'avancer quelques éléments de réflexion sur la performancedes exploitations engagées dans une stratégie de différentiation par rapport à celles engagées dans la stra-tégie de domination des coûts. Nous analysons ces deux situations par la méthode DEA sur la base du trai-tement de données du RICA. Cette méthode non paramétrique nous permet de réaliser un diagnostic de laperformance des exploitations en distinguant leur efficience technique pure de leur efficience d'échelle. Nousmontrons que les exploitations de plaine sont plus efficientes que celles des zones de montagne. Toutefois,si l'on calcule les scores d'efficience totale en tenant compte des valeurs réelles des outputs, alors les exploi-tations laitières de Franche-Comté se rapprochent des niveaux d'efficience des fermes bretonnes à la diffé-rence des exploitations des autres régions de montagne.
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