Suchergebnisse

Dans un contexte d'accroissement de l'offre éducative privée, cet article interroge les logiques politiques et institutionnelles qui président à l'ouverture – ou à la fermeture – de l'espace des alternatives pédagogiques dans l'enseignement public français. Il analyse l'activité de deux institutions en charge de l'innovation au sein du ministère de l'Éducation nationale entre 2000 et 2002 : le Conseil national de l'innovation pour la réussite scolaire (CNIRS), institution consultative naissante, et le bureau Innovalo qui occupe une position stratégique dans l'administration centrale. Adoptant une perspective de sociologie de l'institution, le texte restitue la genèse, les enjeux et le dénouement de leur concurrence pour le monopole de la politique d'innovation. Les luttes de territoire entre celles-ci ont un effet à la fois sur la définition de la politique d'innovation pédagogique et sur le devenir des expériences pédagogiques alternatives : si le CNIRS disparaît après 2002, sa stratégie de publicisation lui assure une influence durable et une intégration de ses instruments par le bureau Innovalo.

Cet article étudie les discours sur la socialisation et sur les pratiques éducatives familiales chez les enseignants d'écoles expérimentales d'un quartier populaire en France. Il analyse la manière dont se structure, des années 1970 aux années 2000, un discours sur les parents qui porte un jugement sur certaines catégories de familles. À l'aide d'entretiens biographiques avec des enseignants du quartier et des archives publiques et privées, le texte interroge la tension entre le projet d'école alternatif qui attribue à l'éducation parentale un rôle dans l'émancipation des enfants, et l'émergence chez les enseignants d'un discours dépréciatif sur certains modes de socialisation familiale. Il montre que, dès le départ, les instruments de concertation et de participation des parents sont peu ou pas investis par les parents issus de milieux populaires. Ce phénomène s'exacerbe dans les années 1980, tandis que le quartier se paupérise et que la pérennité de l'expérience pédagogique est menacée par des changements institutionnels et politiques. L'émergence d'un discours sur la « démission parentale » chez les enseignants témoigne alors d'une distance sociale croissante et d'un désajustement des attentes éducatives entre parents et enseignants.

International audience ; Cet article étudie les discours sur la socialisation et sur les pratiques éducatives familiales chez les enseignants d'écoles expérimentales d'un quartier populaire en France. Il analyse la manière dont se structure, des années 1970 aux années 2000, un discours sur les parents qui porte un jugement sur certaines catégories de familles. À l'aide d'entretiens biographiques avec des enseignants du quartier et des archives publiques et privées, le texte interroge la tension entre le projet d'école alternatif qui attribue à l'éducation parentale un rôle dans l'émancipation des enfants, et l'émergence chez les enseignants d'un discours dépréciatif sur certains modes de socialisation familiale. Il montre que, dès le départ, les instruments de concertation et de participation des parents sont peu ou pas investis par les parents issus de milieux populaires. Ce phénomène s'exacerbe dans les années 1980, tandis que le quartier se paupérise et que la pérennité de l'expérience pédagogique est menacée par des changements institutionnels et politiques. L'émergence d'un discours sur la « démission parentale » chez les enseignants témoigne alors d'une distance sociale croissante et d'un désajustement des attentes éducatives entre parents et enseignants.

International audience ; Cet article étudie les discours sur la socialisation et sur les pratiques éducatives familiales chez les enseignants d'écoles expérimentales d'un quartier populaire en France. Il analyse la manière dont se structure, des années 1970 aux années 2000, un discours sur les parents qui porte un jugement sur certaines catégories de familles. À l'aide d'entretiens biographiques avec des enseignants du quartier et des archives publiques et privées, le texte interroge la tension entre le projet d'école alternatif qui attribue à l'éducation parentale un rôle dans l'émancipation des enfants, et l'émergence chez les enseignants d'un discours dépréciatif sur certains modes de socialisation familiale. Il montre que, dès le départ, les instruments de concertation et de participation des parents sont peu ou pas investis par les parents issus de milieux populaires. Ce phénomène s'exacerbe dans les années 1980, tandis que le quartier se paupérise et que la pérennité de l'expérience pédagogique est menacée par des changements institutionnels et politiques. L'émergence d'un discours sur la « démission parentale » chez les enseignants témoigne alors d'une distance sociale croissante et d'un désajustement des attentes éducatives entre parents et enseignants.

International audience ; Cet article étudie les discours sur la socialisation et sur les pratiques éducatives familiales chez les enseignants d'écoles expérimentales d'un quartier populaire en France. Il analyse la manière dont se structure, des années 1970 aux années 2000, un discours sur les parents qui porte un jugement sur certaines catégories de familles. À l'aide d'entretiens biographiques avec des enseignants du quartier et des archives publiques et privées, le texte interroge la tension entre le projet d'école alternatif qui attribue à l'éducation parentale un rôle dans l'émancipation des enfants, et l'émergence chez les enseignants d'un discours dépréciatif sur certains modes de socialisation familiale. Il montre que, dès le départ, les instruments de concertation et de participation des parents sont peu ou pas investis par les parents issus de milieux populaires. Ce phénomène s'exacerbe dans les années 1980, tandis que le quartier se paupérise et que la pérennité de l'expérience pédagogique est menacée par des changements institutionnels et politiques. L'émergence d'un discours sur la « démission parentale » chez les enseignants témoigne alors d'une distance sociale croissante et d'un désajustement des attentes éducatives entre parents et enseignants.

PurposeThis paper aims to provide a twofold empirical comparison: first, a comparison between the impact of corporate governance mechanisms on agency costs proxies and firm performance measures, and second, this comparison was used before and after the 2008 financial crisis, capturing two different economic states.Design/methodology/approachPanel regression methods were applied to two data sets of non-financial firms incorporated in the FTSE ALL-Share index over the period 2005-2011.FindingsThe results provide evidence that not all mechanisms lead to lower agency conflicts and/or higher firm performance. Ownership identity has a significant impact and the role of the governance mechanisms changes with the changes in the economic conditions surrounding the firm.Research limitations/implicationsThe results lend support to the notion that forcing a certain code of practice on firms to follow could compel them to move away from conflict reduction governance structures.Originality/valueTo the best of the authors' knowledge, this is the first paper to provide a comparison of empirical evidence for the impact of board characteristics and ownership identity on agency costs and firm performance by using a comprehensive set of corporate governance mechanisms. This comparison challenges the prior studies that use performance as an indirect proxy for lower agency costs. Additionally, it compares the impact of the governance mechanisms during two different economic conditions.

Cet article étudie les pratiques participatives dont les écoles expérimentales du quartier de la Villeneuve de Grenoble furent le terreau entre 1972 et 2005. Il interroge les conditions d'émergence et de pérennisation de formes de démocratie directe au sein de l'institution scolaire. Le texte met à jour la politisation des dispositifs participatifs par les acteurs éducatifs : la redistribution des pouvoirs dans la gestion des établissements suscite des luttes autour de la définition légitime de la participation dans l'école. Celles-ci entravent son institutionnalisation et perpétuent des pratiques clandestines, en dehors des cadres autorisés par l'autorité publique.

National audience ; This article explores the participatory practices of education in the experimental schools of the district of La Villeneuve in Grenoble, France, between 1972 and 2005. It questions the emergence and perpetuation of practices of direct democracy in the French school system. The text analyzes how educational actors make different interpretations of the participatory instruments. In particular, some groups politicize them in a subversive way. The redistribution of power that takes place within these practices provokes conflicts over the definition of participation in school. These conflicts jeopardize the institutionalization of participatory practices and give birth to clandestine ones. ; Cet article étudie les pratiques participatives dont les écoles expérimentales du quartier de la Villeneuve de Grenoble furent le terreau entre 1972 et 2005. Il interroge les conditions d'émergence et de pérennisation de formes de démocratie directe au sein de l'institution scolaire. Le texte met à jour la politisation des dispositifs participatifs par les acteurs éducatifs : la redistribution des pouvoirs dans la gestion des établissements suscite des luttes autour de la définition légitime de la participation dans l'école. Celles-ci entravent son institutionnalisation et perpétuent des pratiques clandestines, en dehors des cadres autorisés par l'autorité publique.

This article explores the participatory practices of education in the experimental schools of the district of La Villeneuve in Grenoble, France, between 1972 and 2005. It questions the emergence and perpetuation of practices of direct democracy in the French school system. The text analyzes how educational actors make different interpretations of the participatory instruments. In particular, some groups politicize them in a subversive way. The redistribution of power that takes place within these practices provokes conflicts over the definition of participation in school. These conflicts jeopardize the institutionalization of participatory practices and give birth to clandestine ones. ; National audience Cet article étudie les pratiques participatives dont les écoles expérimentales du quartier de la Villeneuve de Grenoble furent le terreau entre 1972 et 2005. Il interroge les conditions d'émergence et de pérennisation de formes de démocratie directe au sein de l'institution scolaire. Le texte met à jour la politisation des dispositifs participatifs par les acteurs éducatifs : la redistribution des pouvoirs dans la gestion des établissements suscite des luttes autour de la définition légitime de la participation dans l'école. Celles-ci entravent son institutionnalisation et perpétuent des pratiques clandestines, en dehors des cadres autorisés par l'autorité publique.

National audience ; This article explores the participatory practices of education in the experimental schools of the district of La Villeneuve in Grenoble, France, between 1972 and 2005. It questions the emergence and perpetuation of practices of direct democracy in the French school system. The text analyzes how educational actors make different interpretations of the participatory instruments. In particular, some groups politicize them in a subversive way. The redistribution of power that takes place within these practices provokes conflicts over the definition of participation in school. These conflicts jeopardize the institutionalization of participatory practices and give birth to clandestine ones. ; Cet article étudie les pratiques participatives dont les écoles expérimentales du quartier de la Villeneuve de Grenoble furent le terreau entre 1972 et 2005. Il interroge les conditions d'émergence et de pérennisation de formes de démocratie directe au sein de l'institution scolaire. Le texte met à jour la politisation des dispositifs participatifs par les acteurs éducatifs : la redistribution des pouvoirs dans la gestion des établissements suscite des luttes autour de la définition légitime de la participation dans l'école. Celles-ci entravent son institutionnalisation et perpétuent des pratiques clandestines, en dehors des cadres autorisés par l'autorité publique.

The article highlights the presence of Indic culture in Indonesia which binds the people into a common identity. Indic culture made a pervasive impact to all over the region of Southeast Asia and particularly in Indonesia. The article also touches upon the responses and diplomacy of Indian government through the course of time in order to forge more cherished and stronger relationship by invigorating soft power. Keywords: Indonesia, India, Ancient, modern, Cultural, Geopolitical Values

Over the last 5 years, a number of outbreaks of measles have occurred in several European Union (EU) countries. Many of these outbreaks continue and/or continued for more than 1 year after the notification of the first case. Curiously in many of measles outbreaks about 10% of the patients were less than 12 months of age. All these patients according to the current EU countries vaccination calendars were not yet vaccinated against measles. Based on the results of measles outbreaks, especially age of affected patients, we should consider changing measles vaccination schedules in all EU countries. Most of mothers between 30 and 40 years of age are not vaccinated against measles, and many of them are not naturally immune against measles. These mothers do not pose antibodies against measles and in turn do not provide vertical protection for their infants. In conclusion, administrating the first dose of measles vaccine in the EU countries should be considered before 12 months of age, most probably at 9 months of age.

Bei aller Globalisierung entstehen, so die These, weltweit neue symbolische Grenzen. Diese symbolischen Grenzen sind nicht mehr rein territorial, denn heute überschreitet man Grenzen doppelt - einerseits durch den europäischen Integrationsprozess, andererseits durch die neuen Kommunikationsmittel. Aber wenn diese symbolischen Grenzen keine territorialen Grenzen sind, zu welcher Kategorie gehören sie dann? Sie gehören zur Kultur, zu den Sprachen und den verschiedenen Identitäten. Das alles schwingt unausgesprochen mit, wenn man im politischen Sprachgebrauch oder in der Analyse eines Konfliktes den Terminus "Volk" verwendet. Die Problematik der Volkszugehörigkeit, die bis dato zu den Problemstellungen der Sozialwissenschaften gehörte, verschob sich seit dem Fall der Berliner Mauer in den politischen Bereich. Dieser Terminus der Volkszugehörigkeit verweist in Wirklichkeit auf einen fehlenden Mechanismus, der es den Kulturen ermöglichen würde, zu dem zurück zu kommen, was ihre Bestimmung ist - nämlich Universalität. Die große Frage der Integration kann politisch nur dann gelöst werden, wenn die Menschen bereit sind, über ihren Zaun zu schauen und die Grenzen abzubauen, die sie daran hindern, in den anderen Menschen ihr eigenes Spiegelbild zu sehen. (ICB2)