It is argued that, widespread opinion to the contrary, Karl Marx did not make a distinction between "a class in itself" & "class for itself," but rather between a "class against capital" & a class for itself. His formulation of a class against capital is seen to exhibit a political dimension lacking in the concept of a class in itself; political institutions & arrangements are claimed to condition or shape the class structure, rather than simply serve as the instrument or the expression of a pre-existing class structure. The implications of this erroneous attribution for the theoretical understanding of class formation as well as practical politics are explored. HA.
Science et idéologie dans la théorie des classes de MarxCet article vise à démontrer l'articulation des principes qui fondent la théorie des classes sociales chez Marx de façon à permettre une meilleure compréhension de la continuité fondamentale qui lie l'humanitarisme du jeune Marx au matérialisme scientifique des œuvres plus mûres. En réponse à ceux qui considèrent l'humanisme « idéologique » des Manuscrits de 1844 comme étant pré-scientifiques ou radicalement différents du matérialisme historique, l'auteur soutient que le concept de classe, qui est au cœur même des écrits considérés comme scientifiques, trouve sa source dans la conception que Marx se faisait de la nature humaine lors de ses premières œuvres. Il suggère de plus que la distinction entre science et idéologie n'est pas aussi évidente que certains le voudraient, Marx étant considéré comme scientifique, non pas en dépit, mais précisément à cause de son engagement partisan et révolutionnaire.
Exploration of Marx's usage of the concept 'class' to assess the extent of the continuity or discontinuity between Marx's earlier writings & his more mature works. The analysis shows that the purported break between "the ideological humanism" of the writings of 1844 & the science of historical materialism is overdrawn, that a basic continuity exists in the development of Marx's ideas, that the relation between science & ideology is more complex than those who cleave Marx's writings into the early ideology & the mature science, & finally that the scienticity of Marx's writings is constituted, not in spite of, but precisely because of his partisan & revolutionary commitments. 1 Figure. AA.
Mr Leiss has taken exception to my contention that Marcuse espouses the doctrine of technological rationality whereas Marx does not. He asserts that a re-examination of the original sources will not support such a classification. Since Mr Leiss does not. provide any sources or reasons to indicate why he disagrees with my assertion that Marx was not an adherent of technological rationality, I shall briefly recapitulate the reasons for my assertion and then pass on to his primary concern, namely, that I failed to support my view that Marcuse believes technological progress towards automation is the embodiment of reason in history.
L'article examine le système de pensée que Marcuse appelle la « rationalité technologique ». Ce système assigne, comme fin à l'histoire, la domination de la nature par la maîtrise de ses forces, dans le monde extérieur comme dans la conscience humaine. D'après les tenants de ce système, les projets historiques alternatifs sont une perte de temps et d'efforts que les hommes rationnels doivent repousser.Marx n'a pas été un adepte de cette théorie, quoique certains éléments de sa pensée, adoptés par les Bolsheviks et Marcuse, y correspondent. Marx n'était pas d'accord avec l'idée défendue par Marcuse que le travail est le legs de la dépendance des hommes à l'endroit de la nature: d'après lui, le travail n'est pas seulement une conséquence fatale des exigences de la subsistance, mais aussi un besoin fondamental qui permet à l'homme de réaliser ses capacités par la production. Le « travail libre » n'y est donc pas une contradiction dans les termes comme chez Marcuse; c'est une possibilité dans la réalité et c'est une possibilité que la révolution socialiste pourrait réaliser.L'idée que le travail est mécanique et oppressif par nature a conduit Marcuse à reviser la théorie marxienne de façon substantielle. Il refuse l'interprétation matérialiste voulant que la modification des moyens et des rapports de production soient à la source des changements sociaux. Il ne croit pas que le contrôle du processus de la production par les travailleurs soient la base de leur émancipation: une production nécessaire est forcément répressive, non-libre, et la liberté n'est possible qu'au-delà de la contrainte production. Les changements techniques ne rendent pas le travail moins mécanique et la participation des travailleurs à la formation des politiques industrielles et aux moyens de les réaliser ne libèrent pas le travail. La liberté étant au-delà du processus de production, l'automation est la condition de la libération humaine. Cette automation sera réalisée le plus efficacement au moyen de la planification centrale et de l'orientation des forces productives existentes par une élite incontrôlée. Aussi une révolution dans la conscience des hommes, une révolution culturelle, est-elle nécessaire pour leur faire admettre le règne des technocrates « rationnels »?Marx n'était pas un adepte de la « rationalité technologique » parce que sa théorie tâchait d'abord de délimiter les conditions de la liberté et du développement de l'homme au sein du processus de la production, et non pas de le libérer de la servitude naturelle du travail. C'est dans l'adoption de la « rationalité technologique » qu'il faut voir, chez Marcuse, la source de son rejet du matérialisme marxien, sa justification de l'exploitation maximale des forces de l'homme et de la nature pour fins d'automation et ses tendances anti-démocratiques.
AbstractThis article seeks to clarify the meaning of conscience and to exhibit its role in the philosophy of Hobbes. The author compares Hobbes's philosophy to Locke's doctrine. Instead of the usual contrast of Hobbes, the enemy to the claims of conscience, and Locke, the defender of the rights of conscience, he shows that Hobbes found a place for conscience within the law—the rights of defendants to a jury of their choice, and the rights of jurors to a verdict according to their conscience—whereas Locke found a place for conscience outside the law, in the judgment of revolutionaries when a revolution is justifiable or successful. In elaborating Hobbes's views of trial by jury, the author suggests that the best forensic metaphor for conscience is a juror (rather than the more usual ones of a witness, a judge or a legislator). Conscience is subjective certainty, dangerous outside an institutional setting, but indispensable for decisions not based on demonstrable knowledge, such as a juror's verdict beyond reasonable doubt.
Acute exposure to heat, such as that experienced by people arriving into a hotter or more humid environment, can compromise physical and cognitive performance as well as health. In military contexts heat stress is exacerbated by the combination of protective clothing, carried loads, and unique activity profiles, making them susceptible to heat illnesses. As the operational environment is dynamic and unpredictable, strategies to minimize the effects of heat should be planned and conducted prior to deployment. This review explores how heat acclimation (HA) prior to deployment may attenuate the effects of heat by initiating physiological and behavioural adaptations to more efficiently and effectively protect thermal homeostasis, thereby improving performance and reducing heat illness risk. HA usually requires access to heat chamber facilities and takes weeks to conduct, which can often make it impractical and infeasible, especially if there are other training requirements and expectations. Recent research in athletic populations has produced protocols that are more feasible and accessible by reducing the time taken to induce adaptations, as well as exploring new methods such as passive HA. These protocols use shorter HA periods or minimise additional training requirements respectively, while still invoking key physiological adaptations, such as lowered core temperature, reduced heart rate and increased sweat rate at a given intensity. For deployments of special units at short notice (< 1 day) it might be optimal to use heat re-acclimation to maintain an elevated baseline of heat tolerance for long periods in anticipation of such an event. Methods practical for military groups are yet to be fully understood, therefore further investigation into the effectiveness of HA methods is required to establish the most effective and feasible approach to implement them within military groups.