Un territorio nace remotamente de un pueblo-gens. Se afirma con la construcción de una autoridad política fundamentada en la doble base del poder judicial y del poder militar. Su existencia es del todo « complida y acabada » cuando instaura su propia vinculación espiritual con Dios y echa los fundamentos de su memoria histórica. Entonces se instaura la relación fundamental que afirmará con tanto ahinco la Segunda partida, de un « dominus » (aquí un conde, en ésta el rey) con su pueblo-populus.
Cette étude sera publiée dans le n° 2 de la revue en ligne e-Spania (décembre 2006) http://www.e-spania.paris-sorbonne.fr/ ; Por comparación con Lucas de Túy, Juan de Osma defiende la idea de un ministerio divino directo del Rey, negando cualquier mediación de la iglesia. Antes de Rodrigo de Toledo, se muestra partidario del dominium naturale del monarca. Ahora bien, contemplando la realidad del entramado de obligaciones personales sobre las cuales descansa todo poder secular, Juan constata, como también lo hará el Toledano, que el intercambio de bienes y de servicios –largitas contra fidelitas- es el cimiento de la solidaridad política entre la Corona y la nobleza. Pero a diferencia de Rodrigo, Juan de Osma ve la salvación de la realeza no en una harmonía negociada con las demás potencias seculares, sino en una soberanía a la vez espiritual y administrativa en la que el Príncipe puede contar con la Providencia y con los prudentes consejeros de la Corte. ; Par comparaison avec Luc de Túy, Jean d'Osma est le tenant d'une ministérialité divine directe du roi, où l'Église n'est plus ni conductrice ni même médiatrice. Avant Rodrigue de Tolède, il soutient le principe d'un dominium naturale du monarque. Considérant néanmoins la réalité du tissu d'obligations personnelles sur quoi repose tout pouvoir séculier, Jean constate, comme le fera le Tolédan, que l'échange de biens et de services -largitas contre fidelitas- cimente la solidarité politique de la couronne et de la noblesse. Mais à la différence de Rodrigue, Jean d'Osma voit le salut de la royauté non pas dans l'harmonie qu'elle doit négocier avec les autres puissances séculières mais dans une souveraineté à la fois spirituelle et administrative, où le prince peut faire fond sur la Providence et les prudents conseillers de sa cour.
Destiné à mettre au service de la royauté la violence que la société médiévale plaçait aux mains de la noblesse laïque, principal dépositaire de l'arsenal du royaume, le titre XXI de la Deuxième partie tente de conformer ce groupe social au modèle chevaleresque sous la triple modalité d'une fonctionnalité sociale, d'une éthique politique et d'une pratique rituelle.
Cette étude sera publiée dans le n° 2 de la revue en ligne e-Spania (décembre 2006) http://www.e-spania.paris-sorbonne.fr/ ; Por comparación con Lucas de Túy, Juan de Osma defiende la idea de un ministerio divino directo del Rey, negando cualquier mediación de la iglesia. Antes de Rodrigo de Toledo, se muestra partidario del dominium naturale del monarca. Ahora bien, contemplando la realidad del entramado de obligaciones personales sobre las cuales descansa todo poder secular, Juan constata, como también lo hará el Toledano, que el intercambio de bienes y de servicios –largitas contra fidelitas- es el cimiento de la solidaridad política entre la Corona y la nobleza. Pero a diferencia de Rodrigo, Juan de Osma ve la salvación de la realeza no en una harmonía negociada con las demás potencias seculares, sino en una soberanía a la vez espiritual y administrativa en la que el Príncipe puede contar con la Providencia y con los prudentes consejeros de la Corte. ; Par comparaison avec Luc de Túy, Jean d'Osma est le tenant d'une ministérialité divine directe du roi, où l'Église n'est plus ni conductrice ni même médiatrice. Avant Rodrigue de Tolède, il soutient le principe d'un dominium naturale du monarque. Considérant néanmoins la réalité du tissu d'obligations personnelles sur quoi repose tout pouvoir séculier, Jean constate, comme le fera le Tolédan, que l'échange de biens et de services -largitas contre fidelitas- cimente la solidarité politique de la couronne et de la noblesse. Mais à la différence de Rodrigue, Jean d'Osma voit le salut de la royauté non pas dans l'harmonie qu'elle doit négocier avec les autres puissances séculières mais dans une souveraineté à la fois spirituelle et administrative, où le prince peut faire fond sur la Providence et les prudents conseillers de sa cour.
Destiné à mettre au service de la royauté la violence que la société médiévale plaçait aux mains de la noblesse laïque, principal dépositaire de l'arsenal du royaume, le titre XXI de la Deuxième partie tente de conformer ce groupe social au modèle chevaleresque sous la triple modalité d'une fonctionnalité sociale, d'une éthique politique et d'une pratique rituelle.
Un territorio nace remotamente de un pueblo-gens. Se afirma con la construcción de una autoridad política fundamentada en la doble base del poder judicial y del poder militar. Su existencia es del todo « complida y acabada » cuando instaura su propia vinculación espiritual con Dios y echa los fundamentos de su memoria histórica. Entonces se instaura la relación fundamental que afirmará con tanto ahinco la Segunda partida, de un « dominus » (aquí un conde, en ésta el rey) con su pueblo-populus.
Cette étude sera publiée dans le n° 2 de la revue en ligne e-Spania (décembre 2006) http://www.e-spania.paris-sorbonne.fr/ ; Por comparación con Lucas de Túy, Juan de Osma defiende la idea de un ministerio divino directo del Rey, negando cualquier mediación de la iglesia. Antes de Rodrigo de Toledo, se muestra partidario del dominium naturale del monarca. Ahora bien, contemplando la realidad del entramado de obligaciones personales sobre las cuales descansa todo poder secular, Juan constata, como también lo hará el Toledano, que el intercambio de bienes y de servicios –largitas contra fidelitas- es el cimiento de la solidaridad política entre la Corona y la nobleza. Pero a diferencia de Rodrigo, Juan de Osma ve la salvación de la realeza no en una harmonía negociada con las demás potencias seculares, sino en una soberanía a la vez espiritual y administrativa en la que el Príncipe puede contar con la Providencia y con los prudentes consejeros de la Corte. ; Par comparaison avec Luc de Túy, Jean d'Osma est le tenant d'une ministérialité divine directe du roi, où l'Église n'est plus ni conductrice ni même médiatrice. Avant Rodrigue de Tolède, il soutient le principe d'un dominium naturale du monarque. Considérant néanmoins la réalité du tissu d'obligations personnelles sur quoi repose tout pouvoir séculier, Jean constate, comme le fera le Tolédan, que l'échange de biens et de services -largitas contre fidelitas- cimente la solidarité politique de la couronne et de la noblesse. Mais à la différence de Rodrigue, Jean d'Osma voit le salut de la royauté non pas dans l'harmonie qu'elle doit négocier avec les autres puissances séculières mais dans une souveraineté à la fois spirituelle et administrative, où le prince peut faire fond sur la Providence et les prudents conseillers de sa cour.
Destiné à mettre au service de la royauté la violence que la société médiévale plaçait aux mains de la noblesse laïque, principal dépositaire de l'arsenal du royaume, le titre XXI de la Deuxième partie tente de conformer ce groupe social au modèle chevaleresque sous la triple modalité d'une fonctionnalité sociale, d'une éthique politique et d'une pratique rituelle.
Un territorio nace remotamente de un pueblo-gens. Se afirma con la construcción de una autoridad política fundamentada en la doble base del poder judicial y del poder militar. Su existencia es del todo « complida y acabada » cuando instaura su propia vinculación espiritual con Dios y echa los fundamentos de su memoria histórica. Entonces se instaura la relación fundamental que afirmará con tanto ahinco la Segunda partida, de un « dominus » (aquí un conde, en ésta el rey) con su pueblo-populus.
Destiné à mettre au service de la royauté la violence que la société médiévale plaçait aux mains de la noblesse laïque, principal dépositaire de l'arsenal du royaume, le titre XXI de la Deuxième partie tente de conformer ce groupe social au modèle chevaleresque sous la triple modalité d'une fonctionnalité sociale, d'une éthique politique et d'une pratique rituelle.
Cette étude sera publiée dans le n° 2 de la revue en ligne e-Spania (décembre 2006) http://www.e-spania.paris-sorbonne.fr/ ; Por comparación con Lucas de Túy, Juan de Osma defiende la idea de un ministerio divino directo del Rey, negando cualquier mediación de la iglesia. Antes de Rodrigo de Toledo, se muestra partidario del dominium naturale del monarca. Ahora bien, contemplando la realidad del entramado de obligaciones personales sobre las cuales descansa todo poder secular, Juan constata, como también lo hará el Toledano, que el intercambio de bienes y de servicios –largitas contra fidelitas- es el cimiento de la solidaridad política entre la Corona y la nobleza. Pero a diferencia de Rodrigo, Juan de Osma ve la salvación de la realeza no en una harmonía negociada con las demás potencias seculares, sino en una soberanía a la vez espiritual y administrativa en la que el Príncipe puede contar con la Providencia y con los prudentes consejeros de la Corte. ; Par comparaison avec Luc de Túy, Jean d'Osma est le tenant d'une ministérialité divine directe du roi, où l'Église n'est plus ni conductrice ni même médiatrice. Avant Rodrigue de Tolède, il soutient le principe d'un dominium naturale du monarque. Considérant néanmoins la réalité du tissu d'obligations personnelles sur quoi repose tout pouvoir séculier, Jean constate, comme le fera le Tolédan, que l'échange de biens et de services -largitas contre fidelitas- cimente la solidarité politique de la couronne et de la noblesse. Mais à la différence de Rodrigue, Jean d'Osma voit le salut de la royauté non pas dans l'harmonie qu'elle doit négocier avec les autres puissances séculières mais dans une souveraineté à la fois spirituelle et administrative, où le prince peut faire fond sur la Providence et les prudents conseillers de sa cour.
Destiné à mettre au service de la royauté la violence que la société médiévale plaçait aux mains de la noblesse laïque, principal dépositaire de l'arsenal du royaume, le titre XXI de la Deuxième partie tente de conformer ce groupe social au modèle chevaleresque sous la triple modalité d'une fonctionnalité sociale, d'une éthique politique et d'une pratique rituelle.
Un territorio nace remotamente de un pueblo-gens. Se afirma con la construcción de una autoridad política fundamentada en la doble base del poder judicial y del poder militar. Su existencia es del todo « complida y acabada » cuando instaura su propia vinculación espiritual con Dios y echa los fundamentos de su memoria histórica. Entonces se instaura la relación fundamental que afirmará con tanto ahinco la Segunda partida, de un « dominus » (aquí un conde, en ésta el rey) con su pueblo-populus.
Cette étude sera publiée dans le n° 2 de la revue en ligne e-Spania (décembre 2006) http://www.e-spania.paris-sorbonne.fr/ ; Por comparación con Lucas de Túy, Juan de Osma defiende la idea de un ministerio divino directo del Rey, negando cualquier mediación de la iglesia. Antes de Rodrigo de Toledo, se muestra partidario del dominium naturale del monarca. Ahora bien, contemplando la realidad del entramado de obligaciones personales sobre las cuales descansa todo poder secular, Juan constata, como también lo hará el Toledano, que el intercambio de bienes y de servicios –largitas contra fidelitas- es el cimiento de la solidaridad política entre la Corona y la nobleza. Pero a diferencia de Rodrigo, Juan de Osma ve la salvación de la realeza no en una harmonía negociada con las demás potencias seculares, sino en una soberanía a la vez espiritual y administrativa en la que el Príncipe puede contar con la Providencia y con los prudentes consejeros de la Corte. ; Par comparaison avec Luc de Túy, Jean d'Osma est le tenant d'une ministérialité divine directe du roi, où l'Église n'est plus ni conductrice ni même médiatrice. Avant Rodrigue de Tolède, il soutient le principe d'un dominium naturale du monarque. Considérant néanmoins la réalité du tissu d'obligations personnelles sur quoi repose tout pouvoir séculier, Jean constate, comme le fera le Tolédan, que l'échange de biens et de services -largitas contre fidelitas- cimente la solidarité politique de la couronne et de la noblesse. Mais à la différence de Rodrigue, Jean d'Osma voit le salut de la royauté non pas dans l'harmonie qu'elle doit négocier avec les autres puissances séculières mais dans une souveraineté à la fois spirituelle et administrative, où le prince peut faire fond sur la Providence et les prudents conseillers de sa cour.
Destiné à mettre au service de la royauté la violence que la société médiévale plaçait aux mains de la noblesse laïque, principal dépositaire de l'arsenal du royaume, le titre XXI de la Deuxième partie tente de conformer ce groupe social au modèle chevaleresque sous la triple modalité d'une fonctionnalité sociale, d'une éthique politique et d'une pratique rituelle.