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The capture in Belgrade of Radovan Karadzic closes a chapter in the Balkan tragedy of the 1990's. It is of major symbolic and political significance for the chances of a healing process in Bosnia. It demonstrates the possibilities opened by the new political situation in Belgrade. It reveals the effectiveness of the European leverage on Serbian politics while leaving a number of open questions about the future prospects of the 'europeanisation' of the Balkans. The capture of the former leader of the Bosnian Serbs who is charged by the ICTY with genocide and war crimes and whose name will remain associated with the policies of "ethnic cleansing" in the Bosnia of the 1990's is first of major significance to the victims. With over a hundred thousand dead in Bosnia and half of the population displaced the country could not embark on a genuine healing process so long as the perpetrators were not brought to justice (.).

The populist backlash in Central and Eastern Europe reveals the absence in the new democracies of checks and balances and of truly independent media to serve as a counterweight to creeping authoritarianism. It also shows the return of dormant strands in the region's political culture and thus its potential vulnerability to the authoritarian temptation. These developments are contributing to widespread estrangement from the postenlargement EU in the older member states. If current trends continue, with new members backsliding on democratic practice while pursuing a strident defense of "national interests," we could see internal EU ties loosen to the point where the Union becomes little more than an enhanced free-trade zone.

The populist backlash in Central and Eastern Europe reveals the absence in the new democracies of checks and balances and of truly independent media to serve as a counterweight to creeping authoritarianism. It also shows the return of dormant strands in the region's political culture and thus its potential vulnerability to the authoritarian temptation. These developments are contributing to widespread estrangement from the postenlargement EU in the older member states. If current trends continue, with new members backsliding on democratic practice while pursuing a strident defense of "national interests," we could see internal EU ties loosen to the point where the Union becomes little more than an enhanced free-trade zone.

Vor dem Hintergrund der Darstellung der Philosophie der Charta 77 zeigt der Verfasser, dass diese den geistigen Hintergrund des intensiven politischen Dialogs zwischen Charta 77-Dissidenten und westlichen Friedensbewegungen in der Zeit der Proteste gegen die Stationierung amerikanischer Atomraketen in Europa zu Beginn der 1980er Jahre bildete.Die meisten Diskussionsteilnehmer auf beiden Seiten der Debatte waren sich in der Prämisse einig, dass die zwischenstaatliche Ordnung in enger Wechselwirkung mit der inneren Ordnung der jeweiligen Staaten steht und dass der Friede zwischen Staat und Gesellschaft die beste Garantie für den internationalen Frieden ist. Die Wiederentdeckung Mitteleuropas als ein vom sowjetischen Osten zu unterscheidender Raum mit eigener Kultur hat die Delegitimierung der Teilung Europas beschleunigt. Es waren die ethischen und philosophischen Grundlagen der Opposition, die Wiederentdeckung liberaler Werte und die Überwindung der Teilung Europas, welche die Substanz eines bemerkenswerten europäischen Dialogs bildeten, der von Mitte der 1970er Jahre an über den Eisernen Vorhang hinweg geführt wurde. Das erklärt, weshalb die Dissidentenbewegung eine so große, in keinem Verhältnis zu ihrer zahlenmäßigen Stärke stehende Resonanz im Westen fand und weshalb die 'Samtene Revolution' von 1989 die westliche Phantasie in ihren Bann zog. (ICG2)

Vor dem Hintergrund einer analytischen Bestimmung des Phänomens des Populismus wird gezeigt, dass die Populisten den Willen, auch gemeinsame, europäische Lösungen zu entwickeln, schwächen und eine Renationalisierung fördern werden, die gerade nicht im 'nationalen Interesse' der neuen Mitgliedstaaten wäre, wenn sie ihre Politik der Priorität 'nationaler Interessen' unterwerfen. Populisten kommen im Zuge eines Kampfes gegen die Korruption an die Macht, um Ordnung zu schaffen, aber wenn sie erst einmal selbst an der Macht sind, werden sie rasch mit jenen Praktiken identifiziert, die sie einst verurteilt haben. Sobald sie regieren, fallen sie gerne in Klientelismus und Instrumentalisierung des Staates für ihre eigenen Interessen zurück, anstatt ihren radikalen Parolen treu zu bleiben. Die Lektion für die Neuankömmlinge kann lauten, dass der Populismus unter dem Druck der in der Union herrschenden Sachzwänge zusammenbrechen kann oder sich auflöst. Der Populismus ist der eigentliche Test für die vieldiskutierte 'Aufnahmekapazität' der EU. (ICG2)

The populist backlash in Central and Eastern Europe reveals the absence in the new democracies of checks and balances and of truly independent media to serve as a counterweight to creeping authoritarianism. It also shows the return of dormant strands in the region's political culture and thus its potential vulnerability to the authoritarian temptation. These developments are contributing to widespread estrangement from the postenlargement EU in the older member states. If current trends continue, with new members backsliding on democratic practice while pursuing a strident defense of "national interests," we could see internal EU ties loosen to the point where the Union becomes little more than an enhanced free-trade zone.

Résumé De tous les nouveaux membres de l'UE, la Pologne a apporté le soutien le plus explicite à la politique des États-Unis. La crise irakienne a conforté cette image réductrice. L'article examine d'abord les raisons de l'américanophilie polonaise, pour la relativiser dans un second temps : un soutien à la politique étrangère américaine, une convergence avec les États-Unis sur une « politique des valeurs » ne signifient pas adhésion au modèle économique et social « anglo-saxon ». Il est temps de donner une image plus nuancée de la position polonaise, américanophile et européenne, et de nous interroger sur l'évolution de ce pays au-delà de la phase de transition qu'elle a connue entre la chute du système soviétique et son intégration dans l'Union européenne.

Alors que l'intégration des nouveaux membres est une réussite et n'a nullement paralysé le fonctionnement des institutions européennes, les entrants sont socialisés dans un contexte de crise provoquée par le rejet de la constitution par des États fondateurs.

En un an les élections dans les quatre pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie) ont bouleversé le paysage politique de l'Europe centrale. Annoncée en Pologne en octobre 2005 par la victoire aux législatives et aux présidentielles du parti Droit et justice (PiS) des frères Kaczynski, l'alternance s'est poursuivie en juin 2006 en République tchèque par celle du parti démocratique civique (ODS), qui a obtenu 35 % des voix, et en Slovaquie par celle du parti Smer (Direction) de Robert Fico (près de 30 % des suffrages). Seule la Hongrie a réélu en mai le gouvernement des socialistes alliés aux libéraux sous la direction de Ferenc Gyurcsany, avant de connaitre en septembre-octobre un troisième tour dans la rue, provoqué par un aveu de mensonge du Premier ministre sur l'état de l'économie et des finances publiques1. Si l'on ajoute à cela la présence en Bulgarie de Volen Siderov, du parti ultranationaliste Ataka, au second tour de la présidentielle en octobre 2006, on découvre une situation nouvelle et à bien des égards préoccupante de la démocratie en Europe du Centre-Est (.).

En un an les élections dans les quatre pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie) ont bouleversé le paysage politique de l'Europe centrale. Annoncée en Pologne en octobre 2005 par la victoire aux législatives et aux présidentielles du parti Droit et justice (PiS) des frères Kaczynski, l'alternance s'est poursuivie en juin 2006 en République tchèque par celle du parti démocratique civique (ODS), qui a obtenu 35 % des voix, et en Slovaquie par celle du parti Smer (Direction) de Robert Fico (près de 30 % des suffrages). Seule la Hongrie a réélu en mai le gouvernement des socialistes alliés aux libéraux sous la direction de Ferenc Gyurcsany, avant de connaitre en septembre-octobre un troisième tour dans la rue, provoqué par un aveu de mensonge du Premier ministre sur l'état de l'économie et des finances publiques1. Si l'on ajoute à cela la présence en Bulgarie de Volen Siderov, du parti ultranationaliste Ataka, au second tour de la présidentielle en octobre 2006, on découvre une situation nouvelle et à bien des égards préoccupante de la démocratie en Europe du Centre-Est (.).

Among all the new members of the EU, Poland has been the most supportive of United States policies. The Iraq crisis has reinforced such a reductionist statement. The article first explains why Poland is so pro-American and then sets the limits of this attitude. Supporting American foreign policy, agreeing with the United States on a "politics of values", does not necessarily mean agreeing with the economic and social "Anglo-Saxon" model. The time has come to give a more subtle image of Poland's position, which is both pro-American and pro-European, and to raise a number of questions regarding the evolution of the country beyond the phase of transition it has experienced between the collapse of the Soviet system and its accession to the European Union. ; De tous les nouveaux membres de l'UE, la Pologne a apporté le soutien le plus explicite à la politique des États-Unis. La crise irakienne a conforté cette image réductrice. L'article examine d'abord les raisons de l'américanophilie polonaise, pour la relativiser dans un second temps : un soutien à la politique étrangère américaine, une convergence avec les États-Unis sur une « politique des valeurs » ne signifient pas adhésion au modèle économique et social « anglo-saxon ». Il est temps de donner une image plus nuancée de la position polonaise, américanophile et européenne, et de nous interroger sur l'évolution de ce pays au-delà de la phase de transition qu'elle a connue entre la chute du système soviétique et son intégration dans l'Union européenne. [Résumé de l'éditeur]

Among all the new members of the EU, Poland has been the most supportive of United States policies. The Iraq crisis has reinforced such a reductionist statement. The article first explains why Poland is so pro-American and then sets the limits of this attitude. Supporting American foreign policy, agreeing with the United States on a "politics of values", does not necessarily mean agreeing with the economic and social "Anglo-Saxon" model. The time has come to give a more subtle image of Poland's position, which is both pro-American and pro-European, and to raise a number of questions regarding the evolution of the country beyond the phase of transition it has experienced between the collapse of the Soviet system and its accession to the European Union. ; De tous les nouveaux membres de l'UE, la Pologne a apporté le soutien le plus explicite à la politique des États-Unis. La crise irakienne a conforté cette image réductrice. L'article examine d'abord les raisons de l'américanophilie polonaise, pour la relativiser dans un second temps : un soutien à la politique étrangère américaine, une convergence avec les États-Unis sur une « politique des valeurs » ne signifient pas adhésion au modèle économique et social « anglo-saxon ». Il est temps de donner une image plus nuancée de la position polonaise, américanophile et européenne, et de nous interroger sur l'évolution de ce pays au-delà de la phase de transition qu'elle a connue entre la chute du système soviétique et son intégration dans l'Union européenne. [Résumé de l'éditeur]