Politics, Ancient and Modern
In: The Australian journal of politics and history: AJPH, Band 42, Heft 1, S. 140
ISSN: 0004-9522
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In: The Australian journal of politics and history: AJPH, Band 42, Heft 1, S. 140
ISSN: 0004-9522
In: Le monde diplomatique, Band 41, Heft 487, S. 30
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Politische Vierteljahresschrift: PVS : German political science quarterly, Band 35, Heft 3, S. 501-502
ISSN: 0032-3470
World Affairs Online
International audience ; La démocratisation des pratiques d'aide et de soin est au cœur des politiques sanitaires, sociales et médico-sociales depuis la fin du xxe siècle. Rechercher le consentement, éviter la contrainte en constituent les deux injonctions dominantes. En effet, les règles qui encadrent les pratiques de prise en charge visent à réduire la dimension contraignante de l'aide, à garantir le droit à l'information et la participation des personnes, ainsi que leur protection.En situation, les professionnels sont souvent confrontés à des conflits normatifs qui deviennent indécidables quand les personnes souffrent d'une altération de leurs capacités mentales. Comment faire alors, lorsque, à défaut de pouvoir « protéger sans contraindre », il faut envisager de « contraindre pour protéger » ?Le présent ouvrage rend compte de ces dilemmes à partir d'enquêtes empiriques menées dans le champ de la santé mentale. Qu'ils soient conduits à « forcer », à « influencer », à « coopérer », ou encore à « persuader » ou à « empêcher », les professionnels de l'aide et du soin sont orientés par deux impératifs parfois contradictoires : l'impératif de protection d'un côté, l'impératif de liberté de l'autre. La régulation de leurs pratiques s'appuie sur deux registres : celui des droits fondamentaux, sans cesse réaffirmés ; celui des règles qui sont produites en continu au plus près des situations. Un tel mode de régulation questionne à nouveaux frais quelques-uns des enjeux actuels de la démocratie sanitaire. Cet ouvrage est issu des travaux menés dans le cadre du Collectif Contrast.
BASE
International audience ; La démocratisation des pratiques d'aide et de soin est au cœur des politiques sanitaires, sociales et médico-sociales depuis la fin du xxe siècle. Rechercher le consentement, éviter la contrainte en constituent les deux injonctions dominantes. En effet, les règles qui encadrent les pratiques de prise en charge visent à réduire la dimension contraignante de l'aide, à garantir le droit à l'information et la participation des personnes, ainsi que leur protection.En situation, les professionnels sont souvent confrontés à des conflits normatifs qui deviennent indécidables quand les personnes souffrent d'une altération de leurs capacités mentales. Comment faire alors, lorsque, à défaut de pouvoir « protéger sans contraindre », il faut envisager de « contraindre pour protéger » ?Le présent ouvrage rend compte de ces dilemmes à partir d'enquêtes empiriques menées dans le champ de la santé mentale. Qu'ils soient conduits à « forcer », à « influencer », à « coopérer », ou encore à « persuader » ou à « empêcher », les professionnels de l'aide et du soin sont orientés par deux impératifs parfois contradictoires : l'impératif de protection d'un côté, l'impératif de liberté de l'autre. La régulation de leurs pratiques s'appuie sur deux registres : celui des droits fondamentaux, sans cesse réaffirmés ; celui des règles qui sont produites en continu au plus près des situations. Un tel mode de régulation questionne à nouveaux frais quelques-uns des enjeux actuels de la démocratie sanitaire. Cet ouvrage est issu des travaux menés dans le cadre du Collectif Contrast.
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International audience ; La démocratisation des pratiques d'aide et de soin est au cœur des politiques sanitaires, sociales et médico-sociales depuis la fin du xxe siècle. Rechercher le consentement, éviter la contrainte en constituent les deux injonctions dominantes. En effet, les règles qui encadrent les pratiques de prise en charge visent à réduire la dimension contraignante de l'aide, à garantir le droit à l'information et la participation des personnes, ainsi que leur protection.En situation, les professionnels sont souvent confrontés à des conflits normatifs qui deviennent indécidables quand les personnes souffrent d'une altération de leurs capacités mentales. Comment faire alors, lorsque, à défaut de pouvoir « protéger sans contraindre », il faut envisager de « contraindre pour protéger » ?Le présent ouvrage rend compte de ces dilemmes à partir d'enquêtes empiriques menées dans le champ de la santé mentale. Qu'ils soient conduits à « forcer », à « influencer », à « coopérer », ou encore à « persuader » ou à « empêcher », les professionnels de l'aide et du soin sont orientés par deux impératifs parfois contradictoires : l'impératif de protection d'un côté, l'impératif de liberté de l'autre. La régulation de leurs pratiques s'appuie sur deux registres : celui des droits fondamentaux, sans cesse réaffirmés ; celui des règles qui sont produites en continu au plus près des situations. Un tel mode de régulation questionne à nouveaux frais quelques-uns des enjeux actuels de la démocratie sanitaire. Cet ouvrage est issu des travaux menés dans le cadre du Collectif Contrast.
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International audience ; La démocratisation des pratiques d'aide et de soin est au cœur des politiques sanitaires, sociales et médico-sociales depuis la fin du xxe siècle. Rechercher le consentement, éviter la contrainte en constituent les deux injonctions dominantes. En effet, les règles qui encadrent les pratiques de prise en charge visent à réduire la dimension contraignante de l'aide, à garantir le droit à l'information et la participation des personnes, ainsi que leur protection.En situation, les professionnels sont souvent confrontés à des conflits normatifs qui deviennent indécidables quand les personnes souffrent d'une altération de leurs capacités mentales. Comment faire alors, lorsque, à défaut de pouvoir « protéger sans contraindre », il faut envisager de « contraindre pour protéger » ?Le présent ouvrage rend compte de ces dilemmes à partir d'enquêtes empiriques menées dans le champ de la santé mentale. Qu'ils soient conduits à « forcer », à « influencer », à « coopérer », ou encore à « persuader » ou à « empêcher », les professionnels de l'aide et du soin sont orientés par deux impératifs parfois contradictoires : l'impératif de protection d'un côté, l'impératif de liberté de l'autre. La régulation de leurs pratiques s'appuie sur deux registres : celui des droits fondamentaux, sans cesse réaffirmés ; celui des règles qui sont produites en continu au plus près des situations. Un tel mode de régulation questionne à nouveaux frais quelques-uns des enjeux actuels de la démocratie sanitaire. Cet ouvrage est issu des travaux menés dans le cadre du Collectif Contrast.
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International audience ; La démocratisation des pratiques d'aide et de soin est au cœur des politiques sanitaires, sociales et médico-sociales depuis la fin du xxe siècle. Rechercher le consentement, éviter la contrainte en constituent les deux injonctions dominantes. En effet, les règles qui encadrent les pratiques de prise en charge visent à réduire la dimension contraignante de l'aide, à garantir le droit à l'information et la participation des personnes, ainsi que leur protection.En situation, les professionnels sont souvent confrontés à des conflits normatifs qui deviennent indécidables quand les personnes souffrent d'une altération de leurs capacités mentales. Comment faire alors, lorsque, à défaut de pouvoir « protéger sans contraindre », il faut envisager de « contraindre pour protéger » ?Le présent ouvrage rend compte de ces dilemmes à partir d'enquêtes empiriques menées dans le champ de la santé mentale. Qu'ils soient conduits à « forcer », à « influencer », à « coopérer », ou encore à « persuader » ou à « empêcher », les professionnels de l'aide et du soin sont orientés par deux impératifs parfois contradictoires : l'impératif de protection d'un côté, l'impératif de liberté de l'autre. La régulation de leurs pratiques s'appuie sur deux registres : celui des droits fondamentaux, sans cesse réaffirmés ; celui des règles qui sont produites en continu au plus près des situations. Un tel mode de régulation questionne à nouveaux frais quelques-uns des enjeux actuels de la démocratie sanitaire. Cet ouvrage est issu des travaux menés dans le cadre du Collectif Contrast.
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In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 23, Heft 1, S. 206-214
ISSN: 1953-8146
Ce rapport propose une description et une analyse de l'activité d'aide à domicile. L'enquête a porté sur le réseau des proches, aidants et soignants, intervenant auprès de personnes atteintes de troubles psychiques et cognitifs. Les aides visent à assurer le bien‐être des personnes en apportant soins et assistance. Mais ce souci ne suffit pas à caractériser leur activité : à chaque instant, les aides doivent composer entre des aspirations contradictoires, comme la protection et l'autonomie, et assumer des prises de risque. Nous n'opposons pas leur activité réelle à des principes abstraits, nous faisons au contraire l'hypothèse que ce sont les pratiques des aides qui peu à peu, à partir des situations d'épreuve, donnent un sens concret à de telles notions. En trouvant des façons de les composer, elles montrent que leur mise en oeuvre est possible. Selon une méthode ethnographique, nous avons suivi treize cas, entre six et dix-huit mois, choisis dans trois services d'aide à domicile contrastés, en mettant l'accent sur les moments d'épreuve, qui montrent en permanence ces compromis obligés de l'action en situation : problèmes d'hygiène, de médicaments, de clés, risque de chute, décision de placement, relation à la famille, etc. Le principal rendu de notre recherche est la mise en récit de ces treize expériences collectives. Comment faire faire quelque chose à des personnes qui ne l'ont pas demandé ou n'en voient pas l'intérêt ? À condition d'en restituer aussi la valeur positive, deux notions ambiguës, la ruse et la fiction, aident à mieux comprendre l'expérience du domicile, et les compétences des personnels et des proches. L'aide est installation incertaine d'une relation, d'un espace commun. Instaurer cette fiction partagée fait en partie porter par l'aidant à la place de l'aidé son exigence d'autonomie : traiter en être autonome la personne fragilisée, c'est faire persister ce qui n'est plus tout à fait là. Curieuse autonomie, par procuration, qui doit être supposée et supportée par les autres pour exister. C'est tout l'enjeu éthique, politique et social de la relation d'aide : l'invention d'une autonomie élargie au collectif.
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Ce rapport propose une description et une analyse de l'activité d'aide à domicile. L'enquête a porté sur le réseau des proches, aidants et soignants, intervenant auprès de personnes atteintes de troubles psychiques et cognitifs. Les aides visent à assurer le bien‐être des personnes en apportant soins et assistance. Mais ce souci ne suffit pas à caractériser leur activité : à chaque instant, les aides doivent composer entre des aspirations contradictoires, comme la protection et l'autonomie, et assumer des prises de risque. Nous n'opposons pas leur activité réelle à des principes abstraits, nous faisons au contraire l'hypothèse que ce sont les pratiques des aides qui peu à peu, à partir des situations d'épreuve, donnent un sens concret à de telles notions. En trouvant des façons de les composer, elles montrent que leur mise en oeuvre est possible. Selon une méthode ethnographique, nous avons suivi treize cas, entre six et dix-huit mois, choisis dans trois services d'aide à domicile contrastés, en mettant l'accent sur les moments d'épreuve, qui montrent en permanence ces compromis obligés de l'action en situation : problèmes d'hygiène, de médicaments, de clés, risque de chute, décision de placement, relation à la famille, etc. Le principal rendu de notre recherche est la mise en récit de ces treize expériences collectives. Comment faire faire quelque chose à des personnes qui ne l'ont pas demandé ou n'en voient pas l'intérêt ? À condition d'en restituer aussi la valeur positive, deux notions ambiguës, la ruse et la fiction, aident à mieux comprendre l'expérience du domicile, et les compétences des personnels et des proches. L'aide est installation incertaine d'une relation, d'un espace commun. Instaurer cette fiction partagée fait en partie porter par l'aidant à la place de l'aidé son exigence d'autonomie : traiter en être autonome la personne fragilisée, c'est faire persister ce qui n'est plus tout à fait là. Curieuse autonomie, par procuration, qui doit être supposée et supportée par les autres pour exister. C'est tout l'enjeu éthique, politique et social de la relation d'aide : l'invention d'une autonomie élargie au collectif.
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Ce rapport propose une description et une analyse de l'activité d'aide à domicile. L'enquête a porté sur le réseau des proches, aidants et soignants, intervenant auprès de personnes atteintes de troubles psychiques et cognitifs. Les aides visent à assurer le bien‐être des personnes en apportant soins et assistance. Mais ce souci ne suffit pas à caractériser leur activité : à chaque instant, les aides doivent composer entre des aspirations contradictoires, comme la protection et l'autonomie, et assumer des prises de risque. Nous n'opposons pas leur activité réelle à des principes abstraits, nous faisons au contraire l'hypothèse que ce sont les pratiques des aides qui peu à peu, à partir des situations d'épreuve, donnent un sens concret à de telles notions. En trouvant des façons de les composer, elles montrent que leur mise en oeuvre est possible. Selon une méthode ethnographique, nous avons suivi treize cas, entre six et dix-huit mois, choisis dans trois services d'aide à domicile contrastés, en mettant l'accent sur les moments d'épreuve, qui montrent en permanence ces compromis obligés de l'action en situation : problèmes d'hygiène, de médicaments, de clés, risque de chute, décision de placement, relation à la famille, etc. Le principal rendu de notre recherche est la mise en récit de ces treize expériences collectives. Comment faire faire quelque chose à des personnes qui ne l'ont pas demandé ou n'en voient pas l'intérêt ? À condition d'en restituer aussi la valeur positive, deux notions ambiguës, la ruse et la fiction, aident à mieux comprendre l'expérience du domicile, et les compétences des personnels et des proches. L'aide est installation incertaine d'une relation, d'un espace commun. Instaurer cette fiction partagée fait en partie porter par l'aidant à la place de l'aidé son exigence d'autonomie : traiter en être autonome la personne fragilisée, c'est faire persister ce qui n'est plus tout à fait là. Curieuse autonomie, par procuration, qui doit être supposée et supportée par les autres pour exister. C'est tout l'enjeu éthique, politique et social de la relation d'aide : l'invention d'une autonomie élargie au collectif.
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Ce rapport propose une description et une analyse de l'activité d'aide à domicile. L'enquête a porté sur le réseau des proches, aidants et soignants, intervenant auprès de personnes atteintes de troubles psychiques et cognitifs. Les aides visent à assurer le bien‐être des personnes en apportant soins et assistance. Mais ce souci ne suffit pas à caractériser leur activité : à chaque instant, les aides doivent composer entre des aspirations contradictoires, comme la protection et l'autonomie, et assumer des prises de risque. Nous n'opposons pas leur activité réelle à des principes abstraits, nous faisons au contraire l'hypothèse que ce sont les pratiques des aides qui peu à peu, à partir des situations d'épreuve, donnent un sens concret à de telles notions. En trouvant des façons de les composer, elles montrent que leur mise en oeuvre est possible. Selon une méthode ethnographique, nous avons suivi treize cas, entre six et dix-huit mois, choisis dans trois services d'aide à domicile contrastés, en mettant l'accent sur les moments d'épreuve, qui montrent en permanence ces compromis obligés de l'action en situation : problèmes d'hygiène, de médicaments, de clés, risque de chute, décision de placement, relation à la famille, etc. Le principal rendu de notre recherche est la mise en récit de ces treize expériences collectives. Comment faire faire quelque chose à des personnes qui ne l'ont pas demandé ou n'en voient pas l'intérêt ? À condition d'en restituer aussi la valeur positive, deux notions ambiguës, la ruse et la fiction, aident à mieux comprendre l'expérience du domicile, et les compétences des personnels et des proches. L'aide est installation incertaine d'une relation, d'un espace commun. Instaurer cette fiction partagée fait en partie porter par l'aidant à la place de l'aidé son exigence d'autonomie : traiter en être autonome la personne fragilisée, c'est faire persister ce qui n'est plus tout à fait là. Curieuse autonomie, par procuration, qui doit être supposée et supportée par les autres pour exister. C'est tout l'enjeu éthique, politique et social de la relation d'aide : l'invention d'une autonomie élargie au collectif.
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Ce rapport propose une description et une analyse de l'activité d'aide à domicile. L'enquête a porté sur le réseau des proches, aidants et soignants, intervenant auprès de personnes atteintes de troubles psychiques et cognitifs. Les aides visent à assurer le bien‐être des personnes en apportant soins et assistance. Mais ce souci ne suffit pas à caractériser leur activité : à chaque instant, les aides doivent composer entre des aspirations contradictoires, comme la protection et l'autonomie, et assumer des prises de risque. Nous n'opposons pas leur activité réelle à des principes abstraits, nous faisons au contraire l'hypothèse que ce sont les pratiques des aides qui peu à peu, à partir des situations d'épreuve, donnent un sens concret à de telles notions. En trouvant des façons de les composer, elles montrent que leur mise en oeuvre est possible. Selon une méthode ethnographique, nous avons suivi treize cas, entre six et dix-huit mois, choisis dans trois services d'aide à domicile contrastés, en mettant l'accent sur les moments d'épreuve, qui montrent en permanence ces compromis obligés de l'action en situation : problèmes d'hygiène, de médicaments, de clés, risque de chute, décision de placement, relation à la famille, etc. Le principal rendu de notre recherche est la mise en récit de ces treize expériences collectives. Comment faire faire quelque chose à des personnes qui ne l'ont pas demandé ou n'en voient pas l'intérêt ? À condition d'en restituer aussi la valeur positive, deux notions ambiguës, la ruse et la fiction, aident à mieux comprendre l'expérience du domicile, et les compétences des personnels et des proches. L'aide est installation incertaine d'une relation, d'un espace commun. Instaurer cette fiction partagée fait en partie porter par l'aidant à la place de l'aidé son exigence d'autonomie : traiter en être autonome la personne fragilisée, c'est faire persister ce qui n'est plus tout à fait là. Curieuse autonomie, par procuration, qui doit être supposée et supportée par les autres pour exister. C'est tout l'enjeu éthique, politique et social de la relation d'aide : l'invention d'une autonomie élargie au collectif.
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