Un commentaire de texte entièrement rédigé des paragraphes 5 à 9 de Department of Employment and Productivity, In Place of Strife: A Policy for Industrial Relations, London: Her Majesty's Stationery Office, Parliamentary Papers. Pendant les années 60 le gouvernement travailliste tente de remettre de l'ordre dans ses relations avec le mouvement syndical. On considère que celui-ci outrepasse ses droits acquis au fil des ans au point de contribuer non seulement à la grave crise économique que traverse le pays mais aussi au climat de tensions qui règne au sein du Parti travailliste. En 1968, Barbara Castle, ministre de l'Emploi est chargée de faire des propositions pour améliorer la collaboration entre son gouvernement et les syndicats. Ses conclusions sont publiées sous forme d'un livre blanc intitulé 'In Place of Strife' et reflètent la volonté de concilier la libre négociation des salaires (free collective bargaining) revendiquée par les syndicats avec le droit d'intervention que doit assumer un gouvernement en exercice compte tenu des responsabilités politiques que son mandat lui confère.Timothy WHITTON : in, Timothy WHITTON & Anémone KOBER-SMITH (eds.), , Nantes : Éditions du Temps, 2002, pp. 93-106.
Un commentaire de texte entièrement rédigé des paragraphes 5 à 9 de Department of Employment and Productivity, In Place of Strife: A Policy for Industrial Relations, London: Her Majesty's Stationery Office, Parliamentary Papers. Pendant les années 60 le gouvernement travailliste tente de remettre de l'ordre dans ses relations avec le mouvement syndical. On considère que celui-ci outrepasse ses droits acquis au fil des ans au point de contribuer non seulement à la grave crise économique que traverse le pays mais aussi au climat de tensions qui règne au sein du Parti travailliste. En 1968, Barbara Castle, ministre de l'Emploi est chargée de faire des propositions pour améliorer la collaboration entre son gouvernement et les syndicats. Ses conclusions sont publiées sous forme d'un livre blanc intitulé 'In Place of Strife' et reflètent la volonté de concilier la libre négociation des salaires (free collective bargaining) revendiquée par les syndicats avec le droit d'intervention que doit assumer un gouvernement en exercice compte tenu des responsabilités politiques que son mandat lui confère.Timothy WHITTON : in, Timothy WHITTON & Anémone KOBER-SMITH (eds.), , Nantes : Éditions du Temps, 2002, pp. 93-106.
Welfare to Work was one of the Labour Party's flagship policies during the run-up to the 1997 elections. Despite the fact that official unemployment figures were very rosy, it is indeed unthinkable for a political party not to treat job creation as one of its main preoccupations given the predicament in which the labour market has been ever since mass unemployment became structural. Governments of all persuasions have had to come to terms with the fact that unless they "think the unthinkable" a return to full employment is a figment of their imagination.
Welfare to Work was one of the Labour Party's flagship policies during the run-up to the 1997 elections. Despite the fact that official unemployment figures were very rosy, it is indeed unthinkable for a political party not to treat job creation as one of its main preoccupations given the predicament in which the labour market has been ever since mass unemployment became structural. Governments of all persuasions have had to come to terms with the fact that unless they "think the unthinkable" a return to full employment is a figment of their imagination.
Welfare to Work was one of the Labour Party's flagship policies during the run-up to the 1997 elections. Despite the fact that official unemployment figures were very rosy, it is indeed unthinkable for a political party not to treat job creation as one of its main preoccupations given the predicament in which the labour market has been ever since mass unemployment became structural. Governments of all persuasions have had to come to terms with the fact that unless they "think the unthinkable" a return to full employment is a figment of their imagination.
International audience ; Unions, management and governments all share responsibility for the extended life-span of low pay. Minimum wage machinery has been put up with rather than integrated into policies designed to eradicate poverty stemming from low wages. The Labour Party and the trade unions have constantly placed collective bargaining high on the agenda when mapping out incomes policies because it is at the heart of the relationship that unites them. The Conservatives on the other hand and all the more so since 1979, have done their utmost to free the labour market favouring one-to-one negotiations between employees and their employers. On the fringe of the welfare state, the authorities have established a policy of combining benefits and wages in order to deal with the most alarming cases of poverty. Yet subsidising wages that cannot provide a decent standard of living amounts to agreeing that they should exist in the first place. The Wages Councils give us the opportunity to assess the efficiency of statutory minimum wages and the extent to which collective bargaining can come up with the goods. Even so, one must never forget that a great many employees working on the outer edges of the industrial spectrum are beyond the remit of all official control. These people are the poorest employees in the British economy. ; Tous les partenaires sociaux ont leur part de responsabilité dans la pérennité du phénomène des bas salaires. La fixation de salaires minima a été tolérée plutôt qu'intégrée dans les différentes politiques visant à endiguer l'extension de la pauvreté due aux bas salaires. Travaillistes et syndicats ont toujours accordé une place importante à la convention collective dans l'élaboration des politiques des revenus car elle est au cœur de la relation qui les unit. Les conservateurs, en revanche, surtout depuis 1979, ont tout mis en œuvre pour libérer le marché de l'emploi, privilégiant ainsi la négociation directe entre employés et employeurs. En marge du développement du Welfare State, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie d'interaction entre allocations sociales et salaires pour pallier les situations de pauvreté les plus flagrantes. Pourtant, subventionner les salaires qui n'assurent pas un niveau de vie décent revient à les cautionner. Les Wages Councils nous offrent la possibilité de mesurer l'efficacité de la protection statutaire des salaires et les limites de la convention collective mais ne doivent pas faire oublier le fait que de nombreux actifs, parmi les plus marginalisés, échappent à tout contrôle. Ce sont véritablement les plus pauvres de l'économie britannique.
International audience ; It is useful to suggest that the history of measuring poverty between 1942 and 1990 follows three phases. For twenty years after Beveridge there was no point in measuring poverty since it had been taken care of by the thriving welfare state. The next phase, during which poverty was "rediscovered" in the midst of plenty, witnessed genuine attempts to assess and quantify relative deprivation. Poverty was considered in terms of a new set of dynamics. The last phase, during the Thatcher years, is for some critics the most shameful: there was ample proof that poverty was widespread and that the most vulnerable categories were being marginalized even further by the government's pursuit of market orientated policies. Whether the Thatcher Governments were right or wrong is a subject of political debate. One thing is certain however: social policies during the 1980s tended to expose and exacerbate the ugliest possible aspects of very basic "want". In this way public opinion was made uncompromisingly aware of the nature and incidence of poverty, the indubitable signs of an unequal nation.
Si en matière d'insertion le New Labour veut se démarquer non seulement de ses prédécesseurs politiques mais également du Old Labour, il va lui falloir trouver le moyen de greffer son programme Welfare to Work sur ce qui reste des aspects universalistes de l'ancien welfare state. Il lui est en effet difficile de rompre brutalement avec des valeurs qui ont permis au Parti travailliste d'émeger en tant que force politique. Mais, à cet égard, la " troisème voie " ne saurait pas à elle seule diminuer l'importance du pouvoir ou du conflit comme si les déséquilibres crées par les intérêts conflictuels, tels qu'ils peuvent exister entre le travail et le capital, auraient été dissipés sans le moindre effort. Non plus saurait-elle transcender la traditionnelle opposition gauche-droite. La nouvelle prépondérance du Ministère des Finances dans le dévelopment des politiques sociales est frappante, et confère un caractère neo-libéral au New Labour. Il en va de même lorsqu'on considère la poursuite des objectifs de la " société active ". Tant que l'employability sera hissé au même rang que la flexibilité, le programme Welfare to Work contribuera à une restructuration de l'Etat-providence selon le modèle du workfare américain. Malgré les efforts déployés pour transférer une partie de la responsabilité de l'insertion vers l'Etat et le patronat, le Welfare to Work ressemble aux mesures instituées par les Conservateurs. Celles-ci sont caractérisées par la redistribution du travail à court terme et la création de peu d'emplois somme toute de piètre qualité et mal payés. Ceci pose la question de la manière dont le programme Welfare to Work sera évalué. Si on se réfère aux critères de la " société active ", cette évaluation se fera en termes de nombres de personnes susceptibles de pouvoir s'insérer dans le marché de l'emploi. En revanche, si on continue de privilégier un point d'entrée sur le marché de l'emploi au bas de l'échelle, on risque de voir le Welfare de Work se transformer en miroir de la pauvreté. C'est grâce au programme que nous aurons un regard permanent sur ce qu'il est censé combattre. Il n'est que de regarder le modèle scandinave pour constater que la " société active " peut offrir du travail de qualité ainsi que de solides perspectives de formation. Le Welfare to Work britannique peut donc s'inspirer d'autres sources. Tôt ou tard la " troisième voie " devra transcender pour ne plus être qu'un amalgame de la rhétorique de la nouvelle droite et de la nouvelle gauche tout simplement matinée de social. Ayant à maintes reprises affirmé que le salaire minimum n'est pas une baguette magique capable d'éradiquer la pauvreté d'un seul trait, il m'est difficile de dire le contraire du programme Welfare to Work. Annoncé par les plus alléchantes fanfares de presse, ce vaste programme d'insertion peut néanmoins contribuer à redorer le blazon de l'Etat-providence mais à la condition de déveloper l'idée de qualité au lieu de quantité. C'est ainsi qu'il pourra permettre au New Labour de renouer avec les sensations grisantes de la période d'après-guerre. A ce moment-là l'Etat-providence britannique appartiendra bel et bien à la " société inclusive " du Parti travailliste dans un esprit de solidarité que Sir William Beveridge aurait souhaité.
International audience ; It is useful to suggest that the history of measuring poverty between 1942 and 1990 follows three phases. For twenty years after Beveridge there was no point in measuring poverty since it had been taken care of by the thriving welfare state. The next phase, during which poverty was "rediscovered" in the midst of plenty, witnessed genuine attempts to assess and quantify relative deprivation. Poverty was considered in terms of a new set of dynamics. The last phase, during the Thatcher years, is for some critics the most shameful: there was ample proof that poverty was widespread and that the most vulnerable categories were being marginalized even further by the government's pursuit of market orientated policies. Whether the Thatcher Governments were right or wrong is a subject of political debate. One thing is certain however: social policies during the 1980s tended to expose and exacerbate the ugliest possible aspects of very basic "want". In this way public opinion was made uncompromisingly aware of the nature and incidence of poverty, the indubitable signs of an unequal nation.
International audience ; Unions, management and governments all share responsibility for the extended life-span of low pay. Minimum wage machinery has been put up with rather than integrated into policies designed to eradicate poverty stemming from low wages. The Labour Party and the trade unions have constantly placed collective bargaining high on the agenda when mapping out incomes policies because it is at the heart of the relationship that unites them. The Conservatives on the other hand and all the more so since 1979, have done their utmost to free the labour market favouring one-to-one negotiations between employees and their employers. On the fringe of the welfare state, the authorities have established a policy of combining benefits and wages in order to deal with the most alarming cases of poverty. Yet subsidising wages that cannot provide a decent standard of living amounts to agreeing that they should exist in the first place. The Wages Councils give us the opportunity to assess the efficiency of statutory minimum wages and the extent to which collective bargaining can come up with the goods. Even so, one must never forget that a great many employees working on the outer edges of the industrial spectrum are beyond the remit of all official control. These people are the poorest employees in the British economy. ; Tous les partenaires sociaux ont leur part de responsabilité dans la pérennité du phénomène des bas salaires. La fixation de salaires minima a été tolérée plutôt qu'intégrée dans les différentes politiques visant à endiguer l'extension de la pauvreté due aux bas salaires. Travaillistes et syndicats ont toujours accordé une place importante à la convention collective dans l'élaboration des politiques des revenus car elle est au cœur de la relation qui les unit. Les conservateurs, en revanche, surtout depuis 1979, ont tout mis en œuvre pour libérer le marché de l'emploi, privilégiant ainsi la négociation directe entre employés et employeurs. En marge du développement du Welfare State, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie d'interaction entre allocations sociales et salaires pour pallier les situations de pauvreté les plus flagrantes. Pourtant, subventionner les salaires qui n'assurent pas un niveau de vie décent revient à les cautionner. Les Wages Councils nous offrent la possibilité de mesurer l'efficacité de la protection statutaire des salaires et les limites de la convention collective mais ne doivent pas faire oublier le fait que de nombreux actifs, parmi les plus marginalisés, échappent à tout contrôle. Ce sont véritablement les plus pauvres de l'économie britannique.
International audience ; It is useful to suggest that the history of measuring poverty between 1942 and 1990 follows three phases. For twenty years after Beveridge there was no point in measuring poverty since it had been taken care of by the thriving welfare state. The next phase, during which poverty was "rediscovered" in the midst of plenty, witnessed genuine attempts to assess and quantify relative deprivation. Poverty was considered in terms of a new set of dynamics. The last phase, during the Thatcher years, is for some critics the most shameful: there was ample proof that poverty was widespread and that the most vulnerable categories were being marginalized even further by the government's pursuit of market orientated policies. Whether the Thatcher Governments were right or wrong is a subject of political debate. One thing is certain however: social policies during the 1980s tended to expose and exacerbate the ugliest possible aspects of very basic "want". In this way public opinion was made uncompromisingly aware of the nature and incidence of poverty, the indubitable signs of an unequal nation.
Si en matière d'insertion le New Labour veut se démarquer non seulement de ses prédécesseurs politiques mais également du Old Labour, il va lui falloir trouver le moyen de greffer son programme Welfare to Work sur ce qui reste des aspects universalistes de l'ancien welfare state. Il lui est en effet difficile de rompre brutalement avec des valeurs qui ont permis au Parti travailliste d'émeger en tant que force politique. Mais, à cet égard, la " troisème voie " ne saurait pas à elle seule diminuer l'importance du pouvoir ou du conflit comme si les déséquilibres crées par les intérêts conflictuels, tels qu'ils peuvent exister entre le travail et le capital, auraient été dissipés sans le moindre effort. Non plus saurait-elle transcender la traditionnelle opposition gauche-droite. La nouvelle prépondérance du Ministère des Finances dans le dévelopment des politiques sociales est frappante, et confère un caractère neo-libéral au New Labour. Il en va de même lorsqu'on considère la poursuite des objectifs de la " société active ". Tant que l'employability sera hissé au même rang que la flexibilité, le programme Welfare to Work contribuera à une restructuration de l'Etat-providence selon le modèle du workfare américain. Malgré les efforts déployés pour transférer une partie de la responsabilité de l'insertion vers l'Etat et le patronat, le Welfare to Work ressemble aux mesures instituées par les Conservateurs. Celles-ci sont caractérisées par la redistribution du travail à court terme et la création de peu d'emplois somme toute de piètre qualité et mal payés. Ceci pose la question de la manière dont le programme Welfare to Work sera évalué. Si on se réfère aux critères de la " société active ", cette évaluation se fera en termes de nombres de personnes susceptibles de pouvoir s'insérer dans le marché de l'emploi. En revanche, si on continue de privilégier un point d'entrée sur le marché de l'emploi au bas de l'échelle, on risque de voir le Welfare de Work se transformer en miroir de la pauvreté. C'est grâce au programme que nous aurons un regard permanent sur ce qu'il est censé combattre. Il n'est que de regarder le modèle scandinave pour constater que la " société active " peut offrir du travail de qualité ainsi que de solides perspectives de formation. Le Welfare to Work britannique peut donc s'inspirer d'autres sources. Tôt ou tard la " troisième voie " devra transcender pour ne plus être qu'un amalgame de la rhétorique de la nouvelle droite et de la nouvelle gauche tout simplement matinée de social. Ayant à maintes reprises affirmé que le salaire minimum n'est pas une baguette magique capable d'éradiquer la pauvreté d'un seul trait, il m'est difficile de dire le contraire du programme Welfare to Work. Annoncé par les plus alléchantes fanfares de presse, ce vaste programme d'insertion peut néanmoins contribuer à redorer le blazon de l'Etat-providence mais à la condition de déveloper l'idée de qualité au lieu de quantité. C'est ainsi qu'il pourra permettre au New Labour de renouer avec les sensations grisantes de la période d'après-guerre. A ce moment-là l'Etat-providence britannique appartiendra bel et bien à la " société inclusive " du Parti travailliste dans un esprit de solidarité que Sir William Beveridge aurait souhaité.
International audience ; Unions, management and governments all share responsibility for the extended life-span of low pay. Minimum wage machinery has been put up with rather than integrated into policies designed to eradicate poverty stemming from low wages. The Labour Party and the trade unions have constantly placed collective bargaining high on the agenda when mapping out incomes policies because it is at the heart of the relationship that unites them. The Conservatives on the other hand and all the more so since 1979, have done their utmost to free the labour market favouring one-to-one negotiations between employees and their employers. On the fringe of the welfare state, the authorities have established a policy of combining benefits and wages in order to deal with the most alarming cases of poverty. Yet subsidising wages that cannot provide a decent standard of living amounts to agreeing that they should exist in the first place. The Wages Councils give us the opportunity to assess the efficiency of statutory minimum wages and the extent to which collective bargaining can come up with the goods. Even so, one must never forget that a great many employees working on the outer edges of the industrial spectrum are beyond the remit of all official control. These people are the poorest employees in the British economy. ; Tous les partenaires sociaux ont leur part de responsabilité dans la pérennité du phénomène des bas salaires. La fixation de salaires minima a été tolérée plutôt qu'intégrée dans les différentes politiques visant à endiguer l'extension de la pauvreté due aux bas salaires. Travaillistes et syndicats ont toujours accordé une place importante à la convention collective dans l'élaboration des politiques des revenus car elle est au cœur de la relation qui les unit. Les conservateurs, en revanche, surtout depuis 1979, ont tout mis en œuvre pour libérer le marché de l'emploi, privilégiant ainsi la négociation directe entre employés et employeurs. En marge du développement du Welfare State, les ...
Si en matière d'insertion le New Labour veut se démarquer non seulement de ses prédécesseurs politiques mais également du Old Labour, il va lui falloir trouver le moyen de greffer son programme Welfare to Work sur ce qui reste des aspects universalistes de l'ancien welfare state. Il lui est en effet difficile de rompre brutalement avec des valeurs qui ont permis au Parti travailliste d'émeger en tant que force politique. Mais, à cet égard, la " troisème voie " ne saurait pas à elle seule diminuer l'importance du pouvoir ou du conflit comme si les déséquilibres crées par les intérêts conflictuels, tels qu'ils peuvent exister entre le travail et le capital, auraient été dissipés sans le moindre effort. Non plus saurait-elle transcender la traditionnelle opposition gauche-droite. La nouvelle prépondérance du Ministère des Finances dans le dévelopment des politiques sociales est frappante, et confère un caractère neo-libéral au New Labour. Il en va de même lorsqu'on considère la poursuite des objectifs de la " société active ". Tant que l'employability sera hissé au même rang que la flexibilité, le programme Welfare to Work contribuera à une restructuration de l'Etat-providence selon le modèle du workfare américain. Malgré les efforts déployés pour transférer une partie de la responsabilité de l'insertion vers l'Etat et le patronat, le Welfare to Work ressemble aux mesures instituées par les Conservateurs. Celles-ci sont caractérisées par la redistribution du travail à court terme et la création de peu d'emplois somme toute de piètre qualité et mal payés. Ceci pose la question de la manière dont le programme Welfare to Work sera évalué. Si on se réfère aux critères de la " société active ", cette évaluation se fera en termes de nombres de personnes susceptibles de pouvoir s'insérer dans le marché de l'emploi. En revanche, si on continue de privilégier un point d'entrée sur le marché de l'emploi au bas de l'échelle, on risque de voir le Welfare de Work se transformer en miroir de la pauvreté. C'est grâce au programme ...
It was not until the 1987 election campaign that the TUC and the Labour Party clearly came out in favour of introducing a national minimum wage in Great Britain. The unions have traditionally been opposed to this type of legislation for a variety of reasons. First and foremost they believe that voluntarism is far more desirable than state intervention and that above all, collective bargaining would in the long run be the most efficient way of putting an end to poverty wages.