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1963 wurde zwischen Deutschland und Marokko ein Anwerbeabkommen vereinbart. Aus der "vorübergehenden Beschäftigung" marokkanischer "Gastarbeiter" ist längst eine vielschichtige Einwanderungsgeschichte geworden. Den frühen Bergwerksarbeitern folgten bald Frauen und Kinder, später auch hoch qualifizierte Bildungsmigranten. In der zweiten und dritten Generation fanden teilweise erfolgreiche Aufstiege statt. Diese Prozesse trugen dazu bei, dass die Gruppe der marokkanischen Migranten und ihrer Nachkommen heute ähnlich heterogen wie die Migrationsgesellschaft insgesamt ist. Der Band widmet sich der Migration und Integration dieser bisher kaum beachteten Gruppe. Die interdisziplinäre Bestandsaufnahme geht aus einer Kooperation des Deutsch-Marokkanischen Kompetenznetzwerks (DMK) mit dem Institut für Migrationsforschung und Interkulturelle Studien (IMIS) der Universität Osnabrück hervor. Der Inhalt • Marokkanisch-deutsche Migrationsbeziehungen • Dimensionen der Integration • Sprache, Literatur und Öffentlichkeit Die Zielgruppen • Studierende und Lehrende der interdisziplinären Migrationsforschung • Alle an der marokkanischen Migration Interessierte Die Herausgebenden Prof. Dr. Andreas Pott ist Sozialgeograph und Direktor des IMIS an der Universität Osnabrück. Dr. Khatima Bouras-Ostmann ist Sprachwissenschaftlerin am Seminar für Orientalistik und Islamwissenschaft der Ruhr-Universität Bochum. Prof. Dr. Rahim Hajji ist Soziologe und lehrt am Fachbereich Sozial- und Gesundheitswesen an der Hochschule Magdeburg-Stendal. Dr. Soraya Moket ist Soziologin und arbeitet als Geschäftsführerin im Verein Ramesch - Forum für interkulturelle Begegnung in Saarbrücken

Auf die gesamte arabische Welt bezogene Auswertung von Statistiken zum Verhältnis zwischen Stadt und Land. (DOI)

L'escadrille Lafayette : des aviateurs américains dans la guerre du Rif L'escadrille Lafayette des aviateurs volontaires américains a connu son heure de gloire lors de la Première Guerre mondiale. Après ce conflit, alors que la France essaie de conquérir l'opinion publique américaine à sa cause lors de la guerre du Rif, dix aviateurs ayant appartenu à la célèbre escadrille offrent leur service à la France. Afin d'éviter toute complication diplomatique, ils sont engagés sous le nom d' « escadrille chérifienne ».

International audience ; En octobre 1958, un mouvement de contestation gagna le Rif, expression du profond mécontentement de la population vis-à-vis de la politique des autorités marocaines. La révolte fut sauvagement réprimée par les Forces Armées Royales. Le bilan s'est élevé à plusieurs milliers de morts. En berbère rifain cette période de répression a plusieurs appellations, dont les plus connues sont : – Aseggʷas iqebbaren : "L'année des casques" ou "les soldats aux casques". Les Forces Armées Royale venaient juste d'être créées par le Maroc, c'était probablement la première- fois que les civils rifains ont eu affaire à cette armée. – Aseggʷas n tfaḍist : "L'année du lentisque" ; plusieurs hypothèses explicatives sont possibles, parmi lesquelles : les Rifains sortaient de leurs maisons pour se cacher dans le maquis de lentisque ; ou bien, les combattants rifains, pour annoncer la guerre, utilisaient le lentisque pour allumer des feux sur les collines ; ou, plus probablement, ce sont les soldats du Makhzen qui utilisaient le lentisque pour mettre le feu aux maisons. Pour comprendre ces événements, il convient de les resituer dans leur contexte global, politique, économique et social. On abordera en premier lieu la situation économique dans le Rif au lendemain de l'indépendance. On identifiera ensuite les différents acteurs politiques et militaires et les enjeux politiques de chacun : la monarchie, le parti de l'Istiqlal, l'Armée de Libération et le rôle de la France. Enfin, on abordera les raisons, les manipulations et les conséquences de la révolte rifaine.

International audience ; En octobre 1958, un mouvement de contestation gagna le Rif, expression du profond mécontentement de la population vis-à-vis de la politique des autorités marocaines. La révolte fut sauvagement réprimée par les Forces Armées Royales. Le bilan s'est élevé à plusieurs milliers de morts. En berbère rifain cette période de répression a plusieurs appellations, dont les plus connues sont : – Aseggʷas iqebbaren : "L'année des casques" ou "les soldats aux casques". Les Forces Armées Royale venaient juste d'être créées par le Maroc, c'était probablement la première- fois que les civils rifains ont eu affaire à cette armée. – Aseggʷas n tfaḍist : "L'année du lentisque" ; plusieurs hypothèses explicatives sont possibles, parmi lesquelles : les Rifains sortaient de leurs maisons pour se cacher dans le maquis de lentisque ; ou bien, les combattants rifains, pour annoncer la guerre, utilisaient le lentisque pour allumer des feux sur les collines ; ou, plus probablement, ce sont les soldats du Makhzen qui utilisaient le lentisque pour mettre le feu aux maisons. Pour comprendre ces événements, il convient de les resituer dans leur contexte global, politique, économique et social. On abordera en premier lieu la situation économique dans le Rif au lendemain de l'indépendance. On identifiera ensuite les différents acteurs politiques et militaires et les enjeux politiques de chacun : la monarchie, le parti de l'Istiqlal, l'Armée de Libération et le rôle de la France. Enfin, on abordera les raisons, les manipulations et les conséquences de la révolte rifaine.

This paper examines the failure of international humanitarian law to sufficiently regulate the use of advanced military technologies, specifically in conflicts between sovereign and non-sovereign actors. This failure is twofold. First, the regulation of weapons consistently lags behind their development and use. Second, international humanitarian law generally excludes non-sovereign actors from its jurisdiction. Juxtaposing the 1925 Geneva Gas Protocol with the contemporaneous Moroccan Rif War reveals loopholes in international humanitarian law that enable major powers to enjoy unrestricted use of advanced military technologies toward imperial ends. This paper contends that the failure to regulate chemical warfare in the 1920s has significant parallels with the nebulous legal status of drone warfare today.