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This work's research examines the international relations of Romania after the 89' Revolution, within the changing parameters in the Romania's near shore as well the new paradigms of International Relations appeared at the end of the eighties and the dawn of the 21st century. Focusing on the 'major forces' (geopolitics, country's history.) likewise 'variable forces' (foreign policy, domestic policy, sociology.), this work identified three pillars: the powerful impact of the 'Others', an in-between situation and the complexity of Romania' borderland as well its crossroad situation. These pillars underline the Romanian international relations actions and impel the Romanian foreign policy decisions. It is pointed out that Romania's case study represented the Central and Eastern European Countries' (CEECs) path and contingencies, likewise the politico-ideological transformation of the military alliance as well the European Union enlargement strategy adaptation in the Post-Cold War Era interdependence. In addition, this work allows validating some theories in different fields as Foreign Policy Change, International Relations, Geopolitics, Interdependence. Over its history despite the geopolitical and domestic changes, Romania's main options in the international relations remained unchanged relying on system of alliance thru balancing or bandwagoning likewise International Organizations to guaranty the country' peace and freedom. In addition, from a constant in-between situation associated to a complex borderland context, the country will move regularly to a crossroad situation. Besides, after restructuring the country's internal situation, its alliances and its bilateral relations, Romania took an active role towards the Balkans and the Wider Black Sea. With its new status, Romania is becoming the 'Nato's aircraft carrier' and practically the EU's voice at the southeast European frontiers with a new role custom designed in the post-Yalta international system. ; Ce travail de recherche examine les relations ...

L'oeuvre de Bertrand Badie a ouvert plusieurs avenues de recherche en relations internationales, que ce soit au sujet des affaires diplomatiques, des stratégies de puissance ou encore des effets de la mondialisation. Toutefois, l'une des contributions de l'oeuvre de Badie reste relativement peu abordée dans la littérature sur les relations internationales, à savoir la discussion sur la sociologie de l'État et le statebuilding contemporain. Cet article aborde cette contribution à travers le prisme de la dialectique entre les approches webérienne et durkheimienne de l'État, un dialogue entre deux pères fondateurs de la sociologie qui est l'une des pierres d'assise de l'approche badienne en relations internationales. Suivant un cadre d'analyse d'inspiration badienne sur les questions d'édification de l'État, cet article propose de montrer comment cette dernière peut être axée, soit sur des questions de cohésion sociale d'inspiration durkheimienne (« approche de la légitimité sociale »), soit sur des questions (néo-)webériennes de capacités de l'État (« approche institutionnelle »). Cet article relève également les limites de l'approche néo-webérienne tout en notant la complexité de la mise en pratique d'une approche d'inspiration durkheimienne.

Globalization gives rise to much debate among specialists of several disciplines, questioning its exceptionalism, & hesitating over its criteria & definitions. We strive here to examine its link with history, & its complex relationship to the interplay between domination & exclusion. Most of all, we try to conceive a new framework of international relations: beyond the Hobbes metaphor which compares the new international relations with a gladiator's struggle, globalization institutes new actors, new ways of regulation, & a new vision of violence & security. Adapted from the source document.

Résumé L'alliance des pays du Tiers-monde, qui depuis les années 1960 cherchait à modifier les rapports de force au sein de la communauté internationale, est affaiblie par les échecs successifs et notamment par l'absence partielle de développement économique. La mondialisation a rendu plus aléatoire une convergence des intérêts. Pourtant, soutenu par une partie de la société civile du Nord, le Sud parvenait à maintenir une cohésion sur un certain nombre de thèmes : gouvernance mondiale, accès aux marchés, propriété intellectuelle... Toutefois, ces dernières années ont montré que l'alliance sert surtout les intérêts des puissances émergentes, seules à être acceptées dans le directoire élargi de la gouvernance mondiale ; le reste de l'alliance est cantonné à une diplomatie déclamatoire, au risque d'une nouvelle radicalisation chez certains États.