Résumé Le voyage d'agrément en chemin de fer fit son apparition en France le 26 août 1837, date d'ouverture de la première ligne de Paris à Saint-Germain conçue spécialement pour le transport des voyageurs. Emile Péreire, le fondateur de la compagnie voulait donner un «jouet» aux Parisiens afin de leur faire prendre goût au chemin de fer Ce fut un succès et nous pouvons le considérer à travers l'analyse du trafic, l'étude des tarifs et du confort proposé Le témoignage des passagers, des écrivains et des journalistes constitue une source de renseignements inestimable. Les passagers livrent leurs impressions à propos du nouveau mode de transport : beaucoup prirent le train par simple curiosité ou pour leur plaisir Les deux compagnies de Paris-Rouen et Rouen-Le Havre favorisèrent les voyages d'agrément dans les environs de Pans. Dès 1847, elles organisèrent des trains de plaisir vers la mer La compagnie des chemins de fer de l'Ouest, créée en 1855, reprit le système et proposa plusieurs formules de voyage en direction du littoral, des villes de Normandie et de Bretagne, et enfin en fonction de manifestations particulières telles que les comices agricoles, les régates et les courses de chevaux. La ligne de Saint-Germain a donc joué un rôle pionnier dans la mise en place du voyage d'agrément, la compagnie de l'Ouest développa ce type d'excursion et mit ainsi en gestation le tourisme ferroviaire.
Le texte mis en ligne est celui prononcé lors du colloque organisé par la Chambre de commerce de Paris pour son bicentenaire, en 2003, dont les actes sont parus sous forme d'ouvrage en 2008. ; National audience ; Bien que la notion de "corps intermédiaire" soit devenue tabou en France après la Révolution, qui avait officiellement proscrit toute expression organisée des intérêts particuliers, une observation attentive des sources du XIXe siècle montre que l'État n'a jamais su se passer de recueillir les vœux ou les informations détenues par les acteurs économiques et a dû pour cela trouver des procédures, bien avant la légalisation des syndicats. Les Chambres de commerce, et en particulier celle de Paris, ont joué un rôle discret mais crucial pour répondre à ce besoin de communication, voire de représentation. La spécificité de la situation parisienne tient à ce que la Chambre de commerce de la capitale, comptant dans ses rangs, pendant ses premières décennies, les plus grands banquiers et même quelques économistes, s'est construite comme un conseiller de premier plan des pouvoirs publics en matière économique, comme une institution préoccupée de l'intérêt général de l'économie, plus que comme un corps intermédiaire. Ses membres ont longtemps refusé d'admettre qu'ils pouvaient aussi représenter les intérêts d'un lieu, Paris, ou ceux de tel ou tel secteur. En cohérence avec cette vision, ils ont pris très fortement position contre le rétablissement de toute forme de corporation lors des débats houleux sur cette question qui se sont multipliés jusqu'aux années 1820. Mais l'institution a connu ensuite des tournants importants, liés à la fois aux changements politiques généraux et à l'élargissement de son électorat : on peut les situer autour de 1848 et autour de 1870. Dès les années 1840, en réalité, l'opinion dominante du moment est représentée au sein de la Chambre de commerce de Paris, qui commence à modérer quelque peu, en pratique, ses grands principes libéraux. Cette vulgate affirme qu'il faut faire quelque chose (sans que des projets précis soient bien définis, hors des groupes socialistes) pour organiser les professions – à la fois pour mieux les réglementer et pour leur donner une voix auprès de l'État. La Révolution de 1848 accélère ce mouvement ; elle paraît être à l'origine de la multiplication des chambres syndicales patronales, créées en marge de la légalité mais fort actives dans la capitale. Après le Tribunal de commerce, mais avant les autorités nationales, la Chambre de commerce s'intéresse à ces chambres syndicales, leur offre quelques sièges en son sein, puis se voit débordée par leur organisation interprofessionnelle, particulièrement précoce dans la capitale. En effet, à la fin du Second Empire, l'union locale des chambres syndicales prend le contrôle de la désignation des candidats aux sièges consulaires – aussi bien à la Chambre qu'au Tribunal de commerce de Paris. Ce moment marque en réalité non un coup de force, mais le stade ultime d'une évolution de long terme. Désormais, il est possible de dire qu'un siège de la Chambre de commerce doit aller aux sucres ou aux fleurs artificielles, et non à M. X ou Y en vertu de ses seules compétences personnelles. La notion de représentativité, évidemment problématique lorsqu'il faut s'accorder sur des critères, est acquise et avec elle l'idée que la Chambre est non seulement un organe consultatif, d'étude, mais aussi – voire d'abord – le porte-parole de branches de l'économie. Ce rôle est d'autant plus prégnant à cette période que la création d'une organisation patronale nationale se fait attendre en France jusqu'à la Première Guerre mondiale, laissant aux Chambres de commerce et en particulier à celle de Paris une place importante parmi les corps intermédiaires, en tant que représentantes du "patronat" – notion qui n'a elle-même émergé qu'à l'issue de la Révolution de 1848.
Il monde della banca difronte aile diaspore : banchieri cosmopoliti ? I flussi monetari intraeuropei hanno privilegiato legami personali e famigliari fra banchieri e finanziari e anche la costruzione di un portafoglio di "saper-fare" comuni. Tale sciamagio si è realizzato grazie alla circolazione delle famiglie di posto in posto con parecchi rami dispersi o in un solo posto. Questi movimenti di diaspora hanno fortemente contribuito alla cristalizzazione delle due rivoluzioni bancarie successive tra il 1750 e il 1880, sia nel seno delle case di "Alta Banca" sia nelle banche con statute di società anonima.
L'OTAN : les trente prochaines années, par Henry Kissinger Au regard de toutes les alliances traditionnelles, l'OTAN a été jusqu'à présent un succès incontestable. Mais à l'heure actuelle, les pays de l'OTAN ont pris du retard dans les domaines militaires essentiels. La communauté des partisans de l'arms control, parce qu'elle voyait dans la vulnérabilité stratégique des Etats-Unis un facteur positif, a de grandes responsabilités dans ce retard. Maintenant, nous sommes réellement vulnérables, et les Etats-Unis doivent mettre sur pied leur propre capacité de contre force. Le déséquilibre est particulièrement grave sur le plan des forces nucléaires de théâtre. Il faut en installer sur le continent européen et renforcer et préciser la mission des forces terrestres en Europe. Si nous agissons, toutes les chances sont de notre côté. L'URSS a des problèmes de leadership, des problèmes sociaux, des problèmes de minorités... Mais il est urgent que nous fassions un effort commun pour définir une stratégie crédible et mettre sur pied les forces requises.
Les cinq dernières années correspondent à la «starisation» de Khaled mais aussi au retour d'une Algérie déchirée sur la scène internationale. Le cheminement de la chanson raï dans l'Hexagone pendant cette période, à travers son métissage musical, ses lieux de socialisation, ses circuits de distribution, d'écoute, de promotion et de consommation mais aussi ses «engagements» politiques, permet de mesurer l'influence de la culture maghrébine dans la société française.
La révolution d'Octobre est l'un des événements majeurs du XXe siècle. Les partis communistes, sections nationales de la IIIe Internationale, cherchent à étendre la révolution prolétarienne et à conquérir le pouvoir politique dans leur pays. Pour ce faire, ils doivent rompre avec le parlementarisme, sans délaisser pour autant le terrain des élections. Partout en Europe, cette stratégie suscite l'émoi d'une partie de l'opinion publique et provoque les représailles des autorités. En Belgique, un climat de peur du Rouge s'installe alors que le pays est en proie à d'importants changements sur le plan intérieur. Ce contexte, qui voit la création de mouvements anticommunistes, fait l'objet de la première partie de l'étude de Marc Swennen. Dans la deuxième partie, l'auteur montre que ces mouvements sont tous porteurs d'une idéologie anticommuniste, mais ont néanmoins leurs propres caractéristiques. Analyser leur vie interne et leur activité permet de rendre compte de cette différence de nature, de même que des conflits d'intérêts et des rivalités qui ne manquent pas d'éclater tant en leur sein qu'entre eux. L'anticommunisme n'est pas toujours revendiqué par ceux qui le pratiquent. Il est diffus et recouvre plusieurs conceptions politiques, philosophiques ou religieuses. Rassembler une documentation significative et exhaustive sur ces mouvements n'est dès lors pas chose aisée pour le chercheur, qui est amené à consulter des sources nombreuses et variées, tant dans des centres d'archives et de documentation belges qu'étrangers, et à les compléter ou les expliciter.
La guerre sous-marine de 1914-1918 est souvent considérée comme un exemple-type de surprise technique. Mais il s'agit d'une surprenante surprise car, dès les années 1880, plusieurs théoriciens navals avaient correctement anticipé cette guerre. Il s'agit ici d'expliquer pourquoi leurs écrits n'avaient pas été pris en compte et de suggérer que la prétendue surprise technique fut plutôt une surprise culturelle.
National audience ; Immigration policies have been at the center of the political scene in France from the seventies until the mid nineties. The center-right governments of the seventies took a tough stance on immigration, trying to reduce the number of foreign migrants living in France. The left during the 1981-1983 period opened the borders and guaranteed the rights of foreign residents. This strong opposition left way for a discreet bi-partisan policy, in place until the mid 1990's of limiting the number of entries while at the same time offering long term legal foreign residents a safe sojourn. ; Ce texte revient sur les grandes orientations des politiques suivies par la France en matière d'immigration. Confronté au brutal retournement de la conjoncture économique, le pouvoir giscardien tente, sans succès, de fermer les frontières et de provoquer une importante vague de retours. La gauche au pouvoir, de 1981 à 1983, faisant le pari d'un retournement de la conjoncture ouvre au contraire les frontières tout en garantissant les droits des étrangers. L'échec de ces deux stratégies aboutit à un compromis bi-partisan, dénié par les principales forces politiques, qui combine contrôle des entrées, garantie des droits des résidents en règle, coopération européenne et demeure en place jusque dans les années 1990.
National audience ; Immigration policies have been at the center of the political scene in France from the seventies until the mid nineties. The center-right governments of the seventies took a tough stance on immigration, trying to reduce the number of foreign migrants living in France. The left during the 1981-1983 period opened the borders and guaranteed the rights of foreign residents. This strong opposition left way for a discreet bi-partisan policy, in place until the mid 1990's of limiting the number of entries while at the same time offering long term legal foreign residents a safe sojourn. ; Ce texte revient sur les grandes orientations des politiques suivies par la France en matière d'immigration. Confronté au brutal retournement de la conjoncture économique, le pouvoir giscardien tente, sans succès, de fermer les frontières et de provoquer une importante vague de retours. La gauche au pouvoir, de 1981 à 1983, faisant le pari d'un retournement de la conjoncture ouvre au contraire les frontières tout en garantissant les droits des étrangers. L'échec de ces deux stratégies aboutit à un compromis bi-partisan, dénié par les principales forces politiques, qui combine contrôle des entrées, garantie des droits des résidents en règle, coopération européenne et demeure en place jusque dans les années 1990.
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National audience ; Immigration policies have been at the center of the political scene in France from the seventies until the mid nineties. The center-right governments of the seventies took a tough stance on immigration, trying to reduce the number of foreign migrants living in France. The left during the 1981-1983 period opened the borders and guaranteed the rights of foreign residents. This strong opposition left way for a discreet bi-partisan policy, in place until the mid 1990's of limiting the number of entries while at the same time offering long term legal foreign residents a safe sojourn. ; Ce texte revient sur les grandes orientations des politiques suivies par la France en matière d'immigration. Confronté au brutal retournement de la conjoncture économique, le pouvoir giscardien tente, sans succès, de fermer les frontières et de provoquer une importante vague de retours. La gauche au pouvoir, de 1981 à 1983, faisant le pari d'un retournement de la conjoncture ouvre au contraire les frontières tout en garantissant les droits des étrangers. L'échec de ces deux stratégies aboutit à un compromis bi-partisan, dénié par les principales forces politiques, qui combine contrôle des entrées, garantie des droits des résidents en règle, coopération européenne et demeure en place jusque dans les années 1990.
National audience ; Immigration policies have been at the center of the political scene in France from the seventies until the mid nineties. The center-right governments of the seventies took a tough stance on immigration, trying to reduce the number of foreign migrants living in France. The left during the 1981-1983 period opened the borders and guaranteed the rights of foreign residents. This strong opposition left way for a discreet bi-partisan policy, in place until the mid 1990's of limiting the number of entries while at the same time offering long term legal foreign residents a safe sojourn. ; Ce texte revient sur les grandes orientations des politiques suivies par la France en matière d'immigration. Confronté au brutal retournement de la conjoncture économique, le pouvoir giscardien tente, sans succès, de fermer les frontières et de provoquer une importante vague de retours. La gauche au pouvoir, de 1981 à 1983, faisant le pari d'un retournement de la conjoncture ouvre au contraire les frontières tout en garantissant les droits des étrangers. L'échec de ces deux stratégies aboutit à un compromis bi-partisan, dénié par les principales forces politiques, qui combine contrôle des entrées, garantie des droits des résidents en règle, coopération européenne et demeure en place jusque dans les années 1990.