Unequal Partners: French-German Relations 1989-2000
In: The British journal of politics & international relations, Band 4, Heft 3, S. 510-518
ISSN: 1369-1481
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In: The British journal of politics & international relations, Band 4, Heft 3, S. 510-518
ISSN: 1369-1481
In: The British journal of politics & international relations, Band 4, Heft 3, S. 452-464
ISSN: 1369-1481
A reply to a critique by David Coates (2001) contends that the bases of disagreements over interpretations of the Labour Party's projection of a "Third Way" are fairly minor. However, perspectives of how conclusions are arrived at & the implications drawn from those conclusions are subtly different. Emphasis is given to the dangers of forming judgments about the Labour Party's conduct "in office" from assessments of their modernization "in opposition." Points of convergence & divergence discussed include: the degree of latitude provided to social democrats by the process of globalization; issues of structure/agency; & conceptualizations of the ideational realm as a structural constraint. Coates's structuralist-inspired pessimism & the viability of his Milibandian alternative are explored. Although analyses of New Labour's conduct in office offer few reasons for optimism, it is maintained that there are political economic alternatives for Labour, GB, & Europe that would "disprove the permanent conservatism" thesis. 1 Table, 1 Figure, 30 References.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 127-136
Suspendues en mars 2001, après les espoirs qu'avait laissés entrevoir la rencontre des deux dirigeants coréens au mois de juin 2000, les négociations intercoréennes vers une éventuelle réunification ont repris au mois de septembre 2001. Depuis le communiqué commun Nord-Sud de 1972, les deux Corées s'efforcent en effet d'instaurer – non sans quelques désaccords – un régime de sécurité et de confiance dans la Péninsule. Mais les attentats du 11 septembre 2001 ne sont pas sans perturber ces nouveaux espoirs de réconciliation. En effet, ces derniers réveillent l'image de l'État paria nord-coréen, ainsi que les nombreuses tensions politiques de la région, susceptibles de mettre un coup d'arrêt définitif au processus de réconciliation. La mesure des interventions militaires américaines et la prise en compte du poids politique des puissances régionales, comme la Chine, le Japon et l'Inde, détermineront l'avenir de la Péninsule.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 111-118
Les récentes visites du président russe, Vladimir Poutine, en Chine, en Corée du Nord et du Sud, en Inde, au Japon, en Mongolie et au Viêtnam montrent le regain d'intérêt de la Russie pour la région Asie-Pacifique (RAP). Comme au temps de la guerre froide, la Russie cherche à conserver son prestige politique dans cette région. Or la notion de puissance recouvre aujourd'hui une dimension bien plus économique et financière que militaire. Il est, dès lors, de l'intérêt de la Russie de s'intégrer économiquement dans la RAP. Souffrant d'un profond déséquilibre entre ses parties européenne et orientale, le régionalisme économique semble représenter pour la Russie une perspective de développement économique aux niveaux national et régional. La Russie s'est intéressée à une éventuelle coopération avec ses voisins d'Asie du Nord-Est, mais les questions du financement d'un tel processus et des litiges frontaliers se sont posées. Pourtant, les perspectives d'un marché commun en Asie du Nord-Est pourraient être les prémices de la résolution de ces litiges et d'une coopération en matière énergétique.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 137-142
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 9-16
Le retrait, sous la pression publique, d'une plainte déposée par 39 laboratoires pharmaceutiques contre le gouvernement sud-africain a fait émerger dans le débat public la question de l'accès aux médicaments des malades les plus démunis. Le procès de Pretoria a mis en lumière la responsabilité de l'industrie pharmaceutique et des accords sur la propriété intellectuelle dans le prix et le statut du médicament. L'épidémie de sida a, quant à elle, montré les limites des théories sanitaires du « tout prévention » et la responsabilité des pouvoirs politiques nationaux et internationaux. Aujourd'hui, si le discours de la plupart des acteurs change, il reste encore à le traduire en actes pour que les médicaments et les soins deviennent une réalité pour les malades les plus démunis.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 63-68
Ces dernières années, l'Asie s'est trouvée déstabilisée par deux crises majeures dont les conséquences se font encore ressentir et qui ont soumis à rudes épreuves ses capacités de réaction. L'épicentre de la première, d'ordre économique, se situait au cœur de la zone de développement asiatique. Celui de la seconde, d'ordre stratégique, se trouve aux États-Unis, loin, en apparence, de la zone considérée. Pourtant, les attaques terroristes qui ont frappé le territoire américain, le 11 septembre 2001, risquent d'avoir d'importantes répercussions en Asie. On pourrait, de ce fait, à la faveur des circonstances récentes, assister à un réinvestissement de la zone par les États-Unis et à une nouvelle mise sous tutelle de l'Asie, qui ne laisseraient qu'une marge de manœuvre très limitée aux autres puissances, et ne pourraient que mettre à mal les aspirations multipolaires.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 143-161
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 41-52
« L'Identité de sécurité et de défense européenne n'est plus seulement une idée attrayante, c'est un besoin prioritaire. » En dépit des diverses tentatives infructueuses d'une Europe de la défense, les Canadiens écoutent avec attention George Robertson, secrétaire général de l'OTAN, pour voir l'Europe comme un point d'appui essentiel de leur politique étrangère. Le Canada ne veut plus être assimilé aux États-Unis, et craint d'être écarté des relations américano-européennes. Il s'agit dès lors, pour le Canada, de se présenter comme un interlocuteur et un partenaire privilégié de l'Union européenne (UE), notamment dans le cadre de la défense. Les diplomates canadiens ont joint leurs efforts pour tenter d'établir un mécanisme de consultation entre le Canada et l'UE, mais ils durent affronter la réticence des Européens avant de pouvoir émettre, en décembre 2000, une « déclaration conjointe Canada-UE sur la défense et la sécurité ».
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 69-79
Avec la fin du système bipolaire et le changement des priorités qui en ont résulté, l'Occident accorde désormais une attention toute particulière au respect de certains principes, au premier rang desquels la démocratie et les droits de l'homme. Cette attention toute nouvelle a suscité un nombre croissant de tensions avec nombre de pays asiatiques depuis la fin des années 1980. Plusieurs pays asiatiques y ont répondu en insistant sur les différences d'interprétation possibles de ce concept et en soulignant les spécificités qui les caractérisent. La démocratisation de la plupart des régimes asiatiques, bien réelle, se trouve cependant à un tournant face aux difficultés qu'ils éprouvent en raison, notamment, de la crise financière et économique de l'été 1997, mais aussi du développement de contestations internes et de la radicalisation de certains acteurs qui font craindre, en Occident, une fragilisation de ces démocraties.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 81-97
Renommés pour des taux de croissance records dans les années 1970, les États d'Asie orientale durent assumer les faiblesses de leurs systèmes financier et monétaire lors de la crise de 1997-1998. En dépit de quelques réformes structurelles, les progrès sont lents, et les prévisions de croissance pour 2001, initialement calculées autour de 5 %, tendent à la baisse en raison, notamment, du ralentissement de l'économie nord-américaine. Concentrant près d'un tiers de la population mondiale, l'environnement, la sécurité alimentaire, le contrôle des énergies primaires, une forte urbanisation et le vieillissement de la population sont des questions centrales dans le développement de ces États. Bien que le Japon présente une avancée certaine, il n'arrive pas à s'imposer comme la puissance économique dominante, car la Chine et l'Inde se présentent comme les deux puissances montantes de la région.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 119-126
Plus que d'un projet politique construit, les relations euro-asiatiques sont nées d'une intuition – l'Asie devient le « centre » du monde – et d'un espoir secret de rééquilibrer la puissance américaine dans la région. Dans une recherche aussi bien partagée le long des rives du Pacifique que sur les côtes de l'Atlantique, de construire un monde tripolaire, l'ASEM (Rencontre Asie-Europe) apparaît comme un instrument nécessaire... mais insuffisant. Cinq ans après sa création, en 1996, l'ASEM n'en demeure pas moins l'archétype d'un nouveau mode de coopération, susceptible de valoriser les stratégies médianes de l'Union européenne face aux tentatives des États-Unis d'instrumentaliser les États asiatiques.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 27-31
Dans le combat engagé contre les inégalités dans le monde et l'imposition d'un « modèle unique », la société civile a un rôle à jouer. Les chancelleries occidentales se doivent, dès lors, d'améliorer leurs rapports de confiance avec les pays du Sud, en renonçant, notamment, à la relation classique d'autorité Nord-Sud. Elles doivent également prendre conscience de l'incapacité que rencontrent ces pays dans l'application de normes qui leur ont été imposées de l'extérieur. Sur des bases de solidarité, de défense des droits de l'homme et de développement durable, les pays du Nord, tout en respectant la souveraineté de ceux du Sud, doivent renforcer leur politique de distribution de fonds financiers, ainsi que leur relations politique et culturelle.
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 44, Heft 4, S. 33-40
L'effondrement du communisme a marqué la fin du processus menant à l'avènement d'un monde où l'absolu n'a plus sa place. Le religieux, basé sur la tradition, le passé, la stabilité, tente, avec difficultés, de s'adapter aux conséquences de cette réalité politique : un espace en perpétuelle mutation et un temps dont le sens n'est plus ni normatif ni collectif, mais individuel. L'individualisation du croire et le phénomène de « religion à la carte » – adaptation sociale du religieux – induisent des modifications dans la place attribuée au religieux par le politique. La croyance est en mouvement, individualisée, et ainsi inscrite dans la réalité. Elle deviendrait ainsi, pour le politique, « une ressource neutre, disponible à des fins de gestion d'une recomposition multiforme ». Et si le politique s'attache à utiliser le religieux, il ne fait que révéler son propre malaise, son incapacité à définir son rapport au sens et à ces « identités mobiles et plurielles ».
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 43, Heft 3, S. 40-47
L'affaire de la prise d'otages de Jolo a mis au jour le système dans lequel s'inscrit la prolifération des « zones grises » en Asie. Champ d'investigation privilégié, le Sud-Est asiatique offre un terrain propice au développement d'une marginalité para-étatique. Dans un jeu complexe de miroirs et d'apparences, se dessinent des mouvements « hors-la-loi » en quête de visibilité. Et derrière une mystification politico-religieuse, seule la recherche des moyens nécessaires à leur survie semble inspirer l'action de ces groupements. Dès lors, pour s'attirer capitaux et légitimité, le discours transnational est opportunément brandi : c'est en tissant les liens d'une solidarité islamique transfrontalière, que le groupe Abu Sayyaf s'est affirmé. Jeu de dupes auquel chacun aime à se prendre, les États y trouvent aussi leur compte. Car c'est bien dans la porosité d'une structure étatique délétère que s'insinuent ces nouvelles formes d'illégalismes transnationaux.