La judiciarisation croissante de l'action militaire extérieure pousse à aligner le droit des militaires sur le droit commun. La loi de programmation militaire de 2013 a tenté d'encadrer cette évolution, pour la mise en mouvement de l'action publique et plus généralement la responsabilité des militaires. Pour mettre en œuvre ce cadre juridique, la gendarmerie prévôtale a un rôle essentiel, conduisant ses investigations concernant militaires et ressortissants français en environnement hostile.
La cyber-révolution défie les mécanismes traditionnels de dissuasion et de gestion des conflits. Les attaques y sont difficiles à détecter, évaluer et attribuer. Le problème de l'attribution d'une action offensive et des représailles éventuelles est rendu d'autant plus complexe que les acteurs non étatiques ont accès à un vaste arsenal de cyberarmes. Une cyberattaque de grande ampleur pourrait engendrer une escalade rapide et le déclenchement de frappes conventionnelles.