Politique d'espaces verts et jardins ouvriers
In: Revue des sciences sociales de la France de l'Est, Volume 10, Issue 1, p. 84-99
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In: Revue des sciences sociales de la France de l'Est, Volume 10, Issue 1, p. 84-99
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Volume 11, Issue 2, p. 370
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: Questions internationales, Volume 115, Issue 5, p. 105-110
L'Europe sociale recouvre les politiques publiques européennes liées à l'emploi et au chômage, aux conditions de travail, à l'égalité hommes-femmes, à la protection sociale… Si ces domaines d'action relèvent avant tout de la compétence des États membres, ceux-ci cherchent toutefois à harmoniser certains aspects de leurs législations sociales. L'Union européenne intervient donc de manière indirecte, parcellaire et parfois contradictoire dans le champ de la politique sociale. Elle a néanmoins récemment relancé son agenda social pour faire face aux conséquences de la pandémie de Covid-19 et tenter d'opérer une transition écologique socialement juste .
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Volume 271-272, Issue 1, p. 33-39
ISSN: 1782-138X
Depuis quelques décennies, la dénonciation des prétentions hégémoniques du savoir occidental et les exigences de décolonisations épistémiques ont ouvert la voie à de nouvelles orientations et perspectives critiques, imposant une remise en question des récits que se donne la philosophie en tant que discipline, de l'autoréférentialité européocentrée de son corpus canonique ou du paradigme de la différence avec ses partages entre sujets, textes ou espaces considérés comme légitimes ou non à produire de la philosophie. Cet entretien aborde ces questions en partant du constat que les dispositifs qui agencent les canons de la philosophie abritent une tension irrésolue entre l'universel et les « autres » de la philosophie.
In: Philosophie politique
In: S + F: Vierteljahresschrift für Sicherheit und Frieden, Volume 20, Issue 4, p. 195-197
ISSN: 0175-274X
World Affairs Online
National audience ; La politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité, nationale et locale, envers les quartiers défavorisés et leurs habitants. Elle se déploie sur des territoires infra-urbains appelés « quartiers prioritaires de la politique de la ville », caractérisés par un écart de développement économique et social important avec le reste des agglomérations dans lesquelles ils sont situés. Les débuts de la politique de la Ville correspondent avec l'émergence du problème politique des banlieues avec le plan Barre de 1977. Ce plan vise principalement à une relance économique dans les quartiers difficiles, puisqu'il arrive 3 ans après le choc pétrolier et l'augmentation du chômage, notamment dans les zones les moins aisées. Le Président Giscard d'Estaing craint à l'époque que ces quartiers ne deviennent des « ghettos », lui qui doit prendre en charge le démantèlement des bidonvilles où vivent depuis des années des populations entières dans des conditions très difficiles. Auparavant, les banlieues étaient davantage considérées d'un point de vue purement fonctionnel comme des zones qui s'urbanisent et où il est nécessaire de disposer d'un cadre de vie agréable. Un Etat en position de réaction face à des troubles dans les quartiers Le problème des banlieues deviendra une priorité de l'agenda politique à partir de 1981, lorsque dans la périphérie de Lyon (Minguettes, Vénissieux), des jeunes se livrent aux premiers rodéos urbains suivis d'incendies de véhicules. Ces première émeutes, fortement médiatisées permettent de faire prendre conscience du problème, notamment dans les rapports entre habitants des banlieues et forces de police. L'Etat décide de créer des zones d'éducation prioritaire où davantage de moyens sont mis pour l'éducation dans les secteurs les plus difficiles. Ces émeutes, et leurs suites, seront symbolisées par la « marche des beurs » dite marche pour l'égalité et contre le racisme de 1983, dont l'épicentre et le point de départ se situe toujours aux Minguettes. C'est ...
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National audience ; La politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité, nationale et locale, envers les quartiers défavorisés et leurs habitants. Elle se déploie sur des territoires infra-urbains appelés « quartiers prioritaires de la politique de la ville », caractérisés par un écart de développement économique et social important avec le reste des agglomérations dans lesquelles ils sont situés. Les débuts de la politique de la Ville correspondent avec l'émergence du problème politique des banlieues avec le plan Barre de 1977. Ce plan vise principalement à une relance économique dans les quartiers difficiles, puisqu'il arrive 3 ans après le choc pétrolier et l'augmentation du chômage, notamment dans les zones les moins aisées. Le Président Giscard d'Estaing craint à l'époque que ces quartiers ne deviennent des « ghettos », lui qui doit prendre en charge le démantèlement des bidonvilles où vivent depuis des années des populations entières dans des conditions très difficiles. Auparavant, les banlieues étaient davantage considérées d'un point de vue purement fonctionnel comme des zones qui s'urbanisent et où il est nécessaire de disposer d'un cadre de vie agréable. Un Etat en position de réaction face à des troubles dans les quartiers Le problème des banlieues deviendra une priorité de l'agenda politique à partir de 1981, lorsque dans la périphérie de Lyon (Minguettes, Vénissieux), des jeunes se livrent aux premiers rodéos urbains suivis d'incendies de véhicules. Ces première émeutes, fortement médiatisées permettent de faire prendre conscience du problème, notamment dans les rapports entre habitants des banlieues et forces de police. L'Etat décide de créer des zones d'éducation prioritaire où davantage de moyens sont mis pour l'éducation dans les secteurs les plus difficiles. Ces émeutes, et leurs suites, seront symbolisées par la « marche des beurs » dite marche pour l'égalité et contre le racisme de 1983, dont l'épicentre et le point de départ se situe toujours aux Minguettes. C'est ...
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In: Revue française de socio-économie: Rfse, Volume Hors-série, Issue en lutte, p. 59-77
Cet article analyse dans une perspective socio-historique un processus de délégitimation politique de la Sécurité sociale. En 1945, dans la continuité du solidarisme, cette institution porte, avec le droit du travail, le projet d'un ordre social nouveau reposant sur une égale protection de tous, indispensable à la liberté et à la citoyenneté de chacun. Elle subit depuis les années 1970 une réorientation philosophique et politique profonde et évolue vers un statut d'organisme payeur invité à se soumettre aux lois du marché. Cette réorientation trouve son origine dans le dilemme, à la Libération, entre une protection conçue comme droit du travailleur ou comme droit de l'homme et donc entre une solidarité catégorielle ou nationale. La généralisation du système se fait de façon différenciée, inégalitaire et porteuse de dualisation. Face aux transformations profondes de la société et au déséquilibre financier, une série de mesures réactives et d'ajustements ont tenu place de débat sur les réformes de fond nécessaires. Elles ont accentué les ambivalences originelles et limité sa portée transformative et démocratique. Le principe de solidarité tend à s'effacer au profit d'une logique prioritairement budgétaire et gestionnaire ouvrant la porte à une marchandisation de la protection.
In: Revue française de socio-économie: Rfse, Volume 20, Issue 1, p. 167-185
Cet article analyse dans une perspective socio-historique un processus de délégitimation politique de la Sécurité sociale. En 1945, dans la continuité du solidarisme, cette institution porte, avec le droit du travail, le projet d'un ordre social nouveau reposant sur une égale protection de tous, indispensable à la liberté et à la citoyenneté de chacun. Elle subit depuis les années 1970 une réorientation philosophique et politique profonde et évolue vers un statut d'organisme payeur invité à se soumettre aux lois du marché. Cette réorientation trouve son origine dans le dilemme, à la Libération, entre une protection conçue comme droit du travailleur ou comme droit de l'homme et donc entre une solidarité catégorielle ou nationale. La généralisation du système se fait de façon différenciée, inégalitaire et porteuse de dualisation. Face aux transformations profondes de la société et au déséquilibre financier, une série de mesures réactives et d'ajustements ont tenu place de débat sur les réformes de fond nécessaires. Elles ont accentué les ambivalences originelles et limité sa portée transformative et démocratique. Le principe de solidarité tend à s'effacer au profit d'une logique prioritairement budgétaire et gestionnaire ouvrant la porte à une marchandisation de la protection.
In: Politique américaine, Volume 21, Issue 1, p. 165-194
ISSN: 1771-8848
Le rôle du Mexique est loin d'être passif par rapport aux États-Unis. Ses décisions ont des conséquences immédiatement visibles sur le flux migratoire avec les États-Unis. La fin de la politique historique de négligence vis-à-vis des immigrés est un premier pas positif, mais qui devrait être complété par des actions plus globales afin de réduire l'insécurité légale des immigrants et assurer leur réintégration dans la société mexicaine.
Depuis quelques temps déjà, l'intermédiation, qu'elle soit qualifiée de " sociale " ou, plus fréquemment, d' " interculturelle " prend une place croissante dans la lutte contre la pauvreté et contre l'exclusion sociale orchestrée par les institutions internationales et celles européennes. Ainsi le Conseil de l'Europe a-t-il lancé depuis l'automne 2010 un plan de formation de " mille médiateurs roms [qui] vise à doter les médiateurs des compétences indispensables à l'accomplissement de leur mission de représentation des communautés roms au-dehors, à commencer par les établissements scolaires, les hôpitaux et les agents pour l'emploi ". Bien sûr, le recours à des intermédiaires ne constitue pas en soi une nouveauté, que l'on songe, par exemple, à la présence relativement ancienne de médiateurs interculturels en Angleterre où les communautés sont partie intégrante du paysage institutionnel, notamment à l'échelle locale , ou encore aux associations chargées, en France, dans les quartiers dits défavorisés ou sensibles, de favoriser la participation des habitants à la vie locale et de faciliter le rapprochement entre ces mêmes habitants et les institutions dans le cadre de la politique de la ville. Mais la place accrue de l'intermédiation parmi les politiques sociales (ou de lutte contre l'exclusion) pose question, tant en ce qui concerne le rôle effectif des intermédiaires auprès des institutions et des publics visés que des spécificités des politiques d'intermédiation en cours. Enfin, on peut se demander quelle place l'intermédiation occupe parmi les politiques de gouvernement ou de contrôle des populations et des quartiers en situation d'exclusion ou de marginalité, car pour l' " urbanisme libéral " qui prévaut aujourd'hui, rappelle Alain Bourdin, " l'immigration, la diversité culturelle, la pauvreté relèvent de politiques sociales destinées à rattraper ou à insérer, et leur traduction en terme d'aménagement urbain n'est qu'un problème à résoudre " (2010, p. 9). Les réflexions suivantes s'appuient sur une série de ...
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Depuis quelques temps déjà, l'intermédiation, qu'elle soit qualifiée de " sociale " ou, plus fréquemment, d' " interculturelle " prend une place croissante dans la lutte contre la pauvreté et contre l'exclusion sociale orchestrée par les institutions internationales et celles européennes. Ainsi le Conseil de l'Europe a-t-il lancé depuis l'automne 2010 un plan de formation de " mille médiateurs roms [qui] vise à doter les médiateurs des compétences indispensables à l'accomplissement de leur mission de représentation des communautés roms au-dehors, à commencer par les établissements scolaires, les hôpitaux et les agents pour l'emploi ". Bien sûr, le recours à des intermédiaires ne constitue pas en soi une nouveauté, que l'on songe, par exemple, à la présence relativement ancienne de médiateurs interculturels en Angleterre où les communautés sont partie intégrante du paysage institutionnel, notamment à l'échelle locale , ou encore aux associations chargées, en France, dans les quartiers dits défavorisés ou sensibles, de favoriser la participation des habitants à la vie locale et de faciliter le rapprochement entre ces mêmes habitants et les institutions dans le cadre de la politique de la ville. Mais la place accrue de l'intermédiation parmi les politiques sociales (ou de lutte contre l'exclusion) pose question, tant en ce qui concerne le rôle effectif des intermédiaires auprès des institutions et des publics visés que des spécificités des politiques d'intermédiation en cours. Enfin, on peut se demander quelle place l'intermédiation occupe parmi les politiques de gouvernement ou de contrôle des populations et des quartiers en situation d'exclusion ou de marginalité, car pour l' " urbanisme libéral " qui prévaut aujourd'hui, rappelle Alain Bourdin, " l'immigration, la diversité culturelle, la pauvreté relèvent de politiques sociales destinées à rattraper ou à insérer, et leur traduction en terme d'aménagement urbain n'est qu'un problème à résoudre " (2010, p. 9). Les réflexions suivantes s'appuient sur une série de ...
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In: Revue française de science politique, Volume 60, Issue 5, p. 951-973
ISSN: 1950-6686
Résumé Cet article porte sur les relations entre pouvoirs locaux et médias, sur leurs transformations structurelles à la suite des vagues successives de décentralisation, des processus de concentration et des mutations des groupes de presse. Les matériaux proviennent d'une thèse de doctorat réalisée sur les journalistes de la PQR et d'une nouvelle enquête sur les supports de communication (magazines institutionnels, encarts, sites web) des principales collectivités territoriales de Loire-Atlantique et de Vendée, et sur l'ensemble des médias présents sur ces territoires. L'analyse conclut à la démultiplication des formes de communication institutionnelle, à la normalisation tendancielle de l'information locale, à la clôture et la dualisation convergentes des espaces médiatique et politique.
International audience ; An outstanding political and social thinker as well as an influential landscape architect of the 19th century, Frederick Law Olmsted is known for designing numerous parks in the United States, the most famous being Central Park. He firmly believed in the spatial necessities of democracy, and strongly advocated equal access to all parks regardless of social class. Today, however, due to neoliberal policies, the evolution of the governance of public spaces has resulted in the emergence of public-private partnerships and hybrid forms of administration that limit full public access. New urban spaces, such as Business Improvement Districts, where associations of non-elected business leaders manage the space that surrounds them, indicate the end of a clear distinction between public and private spheres. Therefore, it is tempting to say that Olmsted's vision has been ignored. This article addresses the social and democratic consequences of such a shift within the urban planning of public parks and spaces. Its aim is to assess the relevance of Olmsted's philosophy in an era of privatization of public spaces.
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