Romantisme : pro et contra Qu'est-ce que le romantisme ? Le titre de l'ouvrage d'Henri Peyre pose en 1971 une question qui n'a cessé d'agiter les critiques tout au long du XXe siècle et à laquelle aucune réponse n'a jamais fait consensus. Plutôt que d'ajouter aux essais de définition et aux tentatives de description exhaustive, nous souhaiterions ici proposer un autre regard sur ces interrogations et nous demander, au miroir de la critique française et étrangère du siècle passé, non pas ce qu'est le romantisme, mais, dans la lignée du renversement proposé par Raymond Immerwahr, ce qui se passe quand on appelle un objet « romantique » ou quand l'on donne une définition à « romantisme » . Ce volume invite donc à une réflexion historique sur la manière dont les différents courants de critique et de théorie littéraire ont lu et appréhendé le romantisme dans le courant du XXe siècle. Pourquoi se pencher sur la réception critique du romantisme en particulier ? D'abord parce que, parmi les différents courants littéraires, le romantisme s'est régulièrement trouvé au cœur des débats théoriques tout au long du XXe siècle, et que les principaux paradigmes critiques l'ont érigé tour à tour en modèle et en contre-modèle. On trouve aux deux extrémités du siècle des moments de valorisation du romantisme : au début du XXe siècle, il constitue le corpus par excellence des premières approches comparatistes formalisées, destinées chez un Fernand Baldensperger ou un Paul Van Tieghem à dégager des traits littéraires transversaux communs à l'ensemble des littératures européennes . Vers la fin du siècle, le romantisme est également remis à l'honneur : dans le contexte français actuel, le paradigme critique qui invite à relire les textes littéraires à la lumière de l'histoire culturelle s'est développé à partir de l'étude du Zeitgeist romantique, et considère le corpus romantique comme un lieu privilégié pour penser les processus littéraires et esthétiques. Mais entre les deux, c'est une vaste zone troublée qui se déploie à une époque considérée comme l'âge d'or de la critique française : dans les courants théoriques des années 1960 et 1970, le rapport au romantisme se fait plus ambivalent et les différents paradigmes critiques sont amenés à se définir par rapport à lui – souvent par rejet radical. Le structuralisme, par exemple, avec son approche formelle et sa conception du texte autotélique, qui se réclame ouvertement de la double tradition flaubertienne et mallarméenne, discrédite l'aspiration des « mages romantiques » à faire de l'art la relève de la philosophie et de l'écrivain le dépositaire d'un sacerdoce moral. Et ce n'est que lorsque son emprise commence à se relâcher un peu qu'un Barthes revient à Balzac pour mesurer jusqu'à quel point il ouvre déjà partiellement vers le pluriel du « Texte », ou qu'un Todorov s'intéresse aux « théories du symbole » des premiers romantiques allemands, rompant ainsi avec l'arbitraire du signe saussurien cher à Lévi-Strauss et à l'ensemble du structuralisme . En revanche, le poststructuralisme tel que défini entre autres par une Julia Kristeva affiche d'abord une méconnaissance offensée du romantisme, et ne fait commencer les « révolutions du langage poétique » que passé le temps de son hégémonie . Enfin, si elle se place en théorie dans la lignée de la polysémie romantique, tout un pan de la théorie de la « déconstruction » française continue de manifester une certaine méfiance pour le courant : ainsi, la « déconstruction » tend parfois à condamner la littérature romantique, héritière des théories du langage de Rousseau et Herder, en la soupçonnant d'une foi naïve en la « métaphysique de la présence » qui la confinerait dans une posture nostalgique et aveuglée. Jacques Derrida reconnaît par exemple de sa part un rapport « un peu raide » à certains romantiques allemands et français, pour qui le sacre de l'écrivain ne semble pouvoir se faire que dans une fétichisation de la voix charismatique de l'auteur, ce qui pour le penseur français est l'aveu d'une croyance erronée dans le caractère secondaire de l'écrit par rapport à la parole vive. Un objet critique sensible : archaïsme ou modernité ? Ce statut ambivalent met en lumière l'enjeu particulier que constitue l'interprétation du romantisme pour la théorie littéraire du XXe siècle. En effet, beaucoup de critiques s'accordent pour le considérer comme une ligne de partage entre archaïsme et modernité en littérature, mais sans pour autant trancher si l'avènement d'une littérature dans laquelle les contemporains se reconnaissent se fait avec le romantisme, ou au contraire après lui. Le romantisme fait-il partie de cette modernité dont il serait l'avant-poste, ou constitue-t-il au contraire la dernière étape avant les « révolutions du langage poétique » ? La question reste plus ouverte qu'on ne le soupçonnerait. Dès la fin des années 1940, un Jean-Paul Sartre garde le romantisme en point de mire quand il récrit sous le nom d'« engagement » une nouvelle partition de la « fonction du poète » ; et il l'a toujours en vue lorsque, plus tard, il remonte aux « frères aînés » de « l'idiot de la famille » pour mieux comprendre la radicale rupture que signifie la tentation flaubertienne de l'impersonnalité. De même, à l'époque même où le structuralisme paraît dénier aux romantiques un rôle dans la production de la littérature moderne en faisant de Flaubert et Mallarmé les fondateurs d'une littérature de l'intransivité, d'autres penseurs tout aussi importants estiment que c'est au romantisme que l'on doit cette révolution. Lorsque Foucault traque dans Les Mots et les choses la métaphore de la transparence qui dévoile la grande utopie d'un « langage […] où les choses elles-mêmes seraient nommées sans brouillage », il valorise par contre-coup une littérature qui « s'enferme dans une intransivité radicale » et « devient pure et simple affirmation d'un langage qui n'a plus pour loi que d'affirmer […] son existence escarpée » : or, pour Foucault, « le mode d'être moderne du langage », amené à lutter tout au long du XIXe siècle avec une forme de réalisme cratylien, s'inaugure bien avec « la révolte romantique contre un discours immobilisé dans sa cérémonie ». Chez Maurice Blanchot, toute la littérature moderne trouve sa source dans le romantisme, moment où le rêve d'une adéquation parfaite du langage cède la place à la recherche d'une intransivité radicale : pour ce critique, l'art de l'époque romantique est marqué par une perte externe de souveraineté, mais se trouve compensée par la conquête d'une nouvelle fonction interne, celle de « l'art comme recherche ». De Hölderlin à Kafka, c'est un autre modèle littéraire qui s'impose alors, celui d'une œuvre toujours à la recherche de sa propre origine. Avant même le retour de l'auteur dans les « biographèmes » du Barthes tardif ou la préférence accordée au « figural » par Jean-François Lyotard au détriment des signes discursifs , le romantisme est loin d'être le mouton noir de la critique des années 1960 et 1970 : il apparaît comme un objet profondément pluriel, dont l'appréciation varie en fonction des romantiques et des romantismes que l'on sélectionne. On constate ainsi que l'influence méthodologique et certains modes concrets d'appropriation du romantisme diffèrent parfois du discours critique global porté sur lui : dans la critique du XXe siècle, le romantisme est souvent là où on ne l'attend pas. Pourrait-on même voir, à la suite de Jean-Marie Schaeffer ou Denis Thouard, des généalogies secrètes qui iraient des romantiques allemands à Bakhtine et au structuralisme ou des héritages cachés du romantisme dans les pensées contemporaines ? « Situations » des lectures du romantisme : moments et espaces de la réception critique Au-delà de l'interprétation du romantisme en lui-même, c'est donc une lecture de ses lectures qui devient possible. En replaçant les réceptions critiques dans leur cadre conceptuel, on fait en effet apparaître des effets de perspective, qui permettent de situer dans le temps et dans l'espace les différentes lectures du romantisme, mais aussi de mettre en relief les éventuelles lacunes ou mésinterprétations qu'ont pu engager des analyses pourtant devenues canoniques. Ainsi, plusieurs ouvrages récents soulignent que l'appropriation du romantisme par toute une tradition critique au nom du principe d'intransivité repose en réalité sur une lecture biaisée par des préoccupations propres au contexte dans lesquelles elle se fait jour : ainsi des tenants d'une littérature close sur elle-même, qui revendiquent la tradition de « l'art pour l'art », mais sans reprendre la conception romantique qui lie autonomie et efficacité et veut que l'œuvre sublime conquière de fait un pouvoir renforcé sur le monde . Le même type d'appropriation subjective paraît à l'œuvre dans la théorie de « l'Absolu littéraire », qui s'inspire des premiers romantiques allemands et de leur art clos sur lui-même comme un hérisson, mais laisse de côté le programme politique et social présent dans la philosophie de Fichte ou la « nouvelle mythologie » des frères Schlegel . Dans les deux cas, le romantisme se trouverait promu autour d'un malentendu, ou au moins d'une vision partielle, qui évacuerait une ambition messianique jugée surannée à l'époque du Nouveau Roman ou un programme politique qui investit les notions de Nation et de race devenues profondément suspectes. L'idée que les moments de la lecture romantique sont profondément informés par leur contexte historique se prolonge avec les nuances en termes d'espace que la réception critique du romantisme fait apparaître. Si, pour les déconstructionnistes français, le romantisme apparaît comme une littérature périmée, l'école de Yale d'un Paul de Man et aujourd'hui d'un Harold Bloom a totalement renouvelé l'étude des romantiques britanniques, à laquelle elle se consacre presque exclusivement. De même, dans le monde anglo-saxon, la littérature romantique, loin d'être exclue de la modernité, s'est trouvée au cœur de la constitution des principaux paradigmes critiques contemporains, des postcolonial studies qui prennent naissance dans les analyses d'Edward Said sur l'image de l'Orient chez les romantiques , à la notion de world literature qui revendique l'héritage de la Weltliteratur de Goethe et des romantiques allemands , en passant par la critique féministe dont la figure tutélaire, la « folle du grenier », est empruntée à un roman de Charlotte Brontë . Pour revenir à notre point de départ, on notera également que la promotion initiale du romantisme par les premiers spécialistes de littérature comparée est l'œuvre d'universitaires issus de la tradition allemande de la romanistique : le Belge Paul Van Tieghem, le Français Fernand Baldensperger, créateur en 1928 du Cours Universitaire de Davos (Davoser Hochschulkurse), et plus tard le Suisse Albert Béguin voient dans le romantisme un signe de l'unité de la culture européenne, à une époque où déjà, en France, l'accent mis sur l'aspect poétique d'une littérature qui, selon Paul Valéry, « est et ne peut être autre chose qu'une sorte d'extension et d'application de certaines propriétés du langage », lance une tradition critique de soupçon envers le romantisme. La réception souvent heurtée du romantisme dans la critique du XXe siècle nous incite donc à proposer une historicisation du regard critique. Cet ouvrage, issu d'une journée de réflexion menée en février 2015 dans le cadre hospitalier du Musée de la Vie romantique, que nous remercions pour son généreux accueil, ne vise pas à dégager une vision synthétique du romantisme – on s'est souvenu que le titre du premier numéro de la revue Romantisme, « L'Impossible unité » – et il ne prétend pas non plus à l'exhaustivité : il propose une série de perspectives dans cette histoire complexe et gigantesque, que d'autres livres auront soin de venir compléter . Le chemin qu'il propose s'articule en plusieurs temps : d'abord, on reviendra aux commencements du problème romantique dans la critique européenne – les articles de Matthieu Vernet et de Victoire Feuillebois montrent ainsi que, de manière très différente et avec des visées critiques diverses, les années 1900 voient l'entrée en scène du romantisme comme problème critique fondamental, que l'on cherche à en donner une vision historicisée ou qu'il fonctionne comme un miroir des problématiques de l'esprit du temps. On soulignera ensuite le caractère fatalement kaléidoscopique des réceptions du romantisme à travers l'exemple du romantisme allemand : Patrick Marot, Philippe Forget et Éric Lecler soulignent à la fois le caractère productif de ces appropriations, leur éloignement relatif par rapport à l'original et les résultats très différents auxquels amène la lecture d'un même texte. Mais au-delà des lectures individuelles, ce sont bien des tentatives d'interprétation générales du romantisme qui caractérisent le siècle – soit, comme le montre José-Luis Diaz pour la génération 1970 et Mark Sandy dans son riche panorama des études romantiques ango-saxonnes, qu'elles tentent de dégager une image structurée et conceptualisée du romantisme, soit, ainsi que le souligne Yvon Le Scanff, qu'elles tendent à isoler des concepts pour penser le romantisme, comme celui de sublime qui apparaît paradoxalement opératoire. On se proposera enfin de clôre cette réflexion en mettant en valeur la place du romantisme dans les questionnements à la frontière entre le littéraire et le culturel : Serge Zenkine, Michael Löwy et Robert Sayre rendent sensibles le caractère singulier de la notion, qui excède de loin la dimension purement poétique, tout en continuant de porter une interrogation théorique forte, ce qui explique à la fois la variété de ses échos et la pérennité de la sensibilité dans d'autres espaces et d'autres temps. Nous espérons que ce panorama puisse contribuer à préciser le statut et la place des études sur le romantisme dans le champ intellectuel contemporain et à réfléchir aux outils épistémologiques légués par ces différentes approches pour penser le romantisme au début du XXIe siècle. José-Luis DIAZ et Victoire FEUILLEBOIS
Nicole Commerçon,Maurice Garden,Bernard Lepetit, Marcel Roncayolo ; THIS THESIS WILL ATTEMPT TO turn SPACE, usually A PRETEXTUAL DIMENSION OF HISTORICAL ANALYSIS, INTO AN OBJECT OF ANALYSIS. THIS ATTEMPT AT A HISTORY OF SPACE TAKES SHAPE about A FRENCH CITY, LYON, AND COVERS THE NINETEENTH CENTURY IN ITS BROADEST SENSE, FROM 1789 TO 1914. THE AIM IS TO MAKE A SOCIETY SPEAK OF A CITY, RATHER THAN HAVE A CITY SPEAK OF A SOCIETY, AS IT DID IN THE 'FIFTIES AND 'SIXTIES WHEN THE CITY WAS MERELY THE SITE OF HISTORICAL RESEARCH. THIS HISTORY OF SPACE UNFOLDS ON THREE LEVELS. First, THE CITY IS considered as THE MILIEU IN WHICH THE LIVES OF ITS INHABITANTS ARE SITUATED. FOR THIS REASON THEY MAKE THAT SPACE THEIR OWN IN DIVERSE WAYS. THEY GIVE IT NAMES, THEY DIVIDE IT UP, THEY SEARCH FOR POINTS OF REFERENCE : IN A WORD, THEY elaborate A MENTAL MAP OF THE CITY. FURTHERMORE, CERTAIN MONUMENTS AND SPACES ARE ENDOWED WITH MEANINGS. THESE MEANINGS IN TURN SIGNIFY VALUES, AND THUS 'MORAL REGIONS' ARE CONSTITUTED. THIS IS ILLUSTRATED BY DETAILED ANALYSIS OF TWO EXAMPLES, THE CROIX-ROUSSE AND FOURVIERE. SECOND, SPACE IS A TERRAIN IN WHICH STATE POWER IS EXERCISED. IN ORDER TO UNDERSTAND THE COMPLEX RELATIONSHIP BETWEEN POWER AND SPACE SOME OF THE MOST IMPORTANT MEANS OF MARKING OUT THE CITY ARE DISCUSSED-STREET PLANS, COMMUNAL BRODERS, POLICE DISTRICTS FOR EXAMPLE. POWER ALSO ACTS ON THE CITY. THERE FORE, IN THE MANNER OF TRADITIONAL URBAN HISTORY, NINETEENTH CENTURY CONCEPTS OF TOWN PLANNING ARE EXAMINED (CENTRALITY, NETWORKS, COMMUNICATIONS), ALONG WITH THEIR ADAPTATION TO CONDITIONS IN LYON. THIRD, space is tranfomed into a territory by the agency of the inahbitants, who porduce confliciting definitions of what is means to belong. The last volume of this thesis is an attempt to grasp the vitality of this construction of a sense of belonging, what was and is still called the 'lyonese spirit', thourgh a painstaking reconstitution of the themes, mechanics and impact of this social representation of the locality. ; Ce travail de thèse d'histoire est voué aux études urbaines: on y retrouvera donc sans surprise les influences des travaux menés sur le phénomène urbain par les géographes, les sociologues ou les ethnologues. Entrepris avec l'idée de placer l'espace au centre de l'analyse, il se propose de faire parler de la ville par les individus et les groupes qui l'habitent. L'espace urbain n'y est donc pas prétexte à une analyse centrée sur les groupes sociaux ou les forces économiques, mais le sujet même du travail. Cette perspective se développe sur trois axes. LE MILIEU Tout d'abord une exploration rétrospective des espaces et des lieux de Lyon dans leurs usages et significations pour ceux qui habitaient ou visitaient la ville au XIX° siècle. Les usages: il ne s'agit pas dans cette perspective de travail de savoir combien de Lyonnais allaient prier à Notre Dame de Fourvière ou se promenaient le long du fleuve. Notre emploi du mot "usage" va plus dans le sens d'une utilisation des lieux et des espaces en tant que chemins, limites et points de repères. Il s'agit de retrouver une manière de connaître et de maîtriser la ville à travers les circuits de déplacement. Les récits de promenade, inclus dans les romans, les souvenirs ou les descriptions permettent de se livrer à une étude rétrospective des moyens employés pour se repérer dans la ville. Selon le statut social de l'auteur se lit une plus ou moins grande facilité à penser l'espace en termes de réseau, de plan d'ensemble, condition nécessaire pour une évolution souple et indifférenciée qu'on se situe en milieu connu ou inconnu. On remarque aussi des différences dans la nature des points de repère: Si Fourvière est un repère universellement répandu, à partir duquel on peut "tirer un cap", le repérage sur les cours d'eau semble nécessiter cette maîtrise de la géométrie, de l'espace en deux dimensions des plans où la notion de réseau l'emporte sur celle de trajet. La ville n'est pas accessible à tous de la même façon dés son abord matériel: le simple fait de s'y déplacer facilement nécessite un apprentissage, et même une instruction. Quant aux frontières intérieures qui la traversent et marquent des différences géographiques ("de l'autre côté de l'eau") mais surtout sociales (entre quartier chic des Brotteaux et quartier populeux de La Guillotière), elles doivent aussi être apprises pour éviter des transgressions toujours hasardeuses. Mais l'usage des lieux et des espaces c'est aussi leur utilisation comme symboles, comme signes. Monuments et quartiers sont réinvestis de significations que le recours aux sources imprimées permet de retrouver tant dans leurs manifestations que dans leurs motivations. Le sens social des lieux n'est pas entièrement contenu dans leur fonction, ni dans leur aspect matériel. A des titres divers, des lieux comme la Place Bellecour, l'Hôtel de Ville, Saint Martin d'Ainay, Saint Nizier ou la cathédrale Saint Jean sont mis en avant dans les guides touristiques ou dans les nombreuses descriptions de villes. Notre Dame de Fourvière est un de ces lieux clés chargé de livrer au visiteur la vérité de la ville. Tout y concourt: la basilique est à la fois un point de vue sur la ville et de grâce divine. L' observatoire panoramique, placé à la base de son clocher ou au sommet d'une de ses tours, est ainsi le lieu d'une révélation tant matérielle que spirituelle. Les auteurs qui la décrivent solidement ancrée dans les ruines du forum de Trajan, sur une colline baignée du sang des martyrs chrétiens, l'érigent ainsi en point clé de la suture avec le passé où s'opère la rencontre avec le glorieux temps des martyrs. L'évêché et les laïcs lyonnais, et notamment sous l'épiscopat du cardinal Bonald, surent utiliser toutes ces possibilités pour promouvoir le culte marial et la chapelle de Fourvière dans un siècle qui est marqué par le renouveau de la dévotion à la Vierge. Les quartiers et les espaces sont eux aussi mis en scène dans des processus semblables où leur signification sociale, idéelle, l'emporte sur leur simple configuration matérielle. Faute de place nous ne ferons qu'évoquer quelques antagonismes célèbres comme ceux des couples Ainay/Les Brotteaux, Fourvière/La Croix-Rousse, Rhône/Saône. Le second de ces couples a été plus particulièrement décomposé ici pour montrer l'ampleur du travail social qui donne leur sens à ces lieux célèbres, montagne mystique et montagne du travail. L'histoire de ces antagonismes, comme celle du sens social qu'ont pu revêtir les différents quartiers de Lyon, ses monuments ou ses rues, permet de mieux comprendre le poids passé et présent de certains points de cette ville. L'histoire des lieux n'est pas seulement celle de leur construction ou de leur fonction, et l'examen des significations sociales qu'ils ont pu revêtir fait du plus banal d'entre eux un véritable "lieu de mémoire". LE TERRAIN L'espace d'une ville n'est pas uniquement le terrain où cheminent ses habitants et ses visiteurs, et qu'ils remplissent de sens dans leurs discours. C'est aussi, pour des institutions diverses, l'enjeu d'un pouvoir. A travers les modes de gestion de cet espace se lisent l'importance financière, économique et politique de Lyon pour tous les gouvernements qui se succèdent au delà du va-et-vient des régimes. Tous sont aux prises avec ce problème que constitue Lyon, immense agglomération d'individus, de capitaux et de produits, et vont s'efforcer de contrôler cette force par des procédés différents mais tous marqués par la peur d'un mouvement centrifuge de cet organe vital du pays. Le poids de l'épisode de la sécession de 1793 (renforcé par les épisodes de 1817, 1831, 1834, 1849, 1870) est ici déterminant dans l'ancrage d'habitudes de méfiance, tant du côté gouvernemental que du côté local, qui pèsent peut-être encore lourdement sur les rapports Paris-Lyon de notre époque. Cette approche gestionnaire de l'espace lyonnais nous montre aussi des forces de police qui ont du mal à imaginer puis à établir un quadrillage rationnel de la ville, ou une Eglise catholique qui par contre est toujours la première à intervenir sur les nouvelles agglomérations de population ouvrière, dans La Croix-Rousse des années 40 ou sur la rive gauche du Rhône dans les années 60-70. Après des études sur les manières de concevoir la ville et l'espace urbain au XIX° siècle (concepts de centralité, de réseau, de circulation), ce travail dispose des sources nécessaires pour suivre les adaptations locales de ces conceptions, dans la gestion de cet espace, tant par l'étude des découpages administratifs que des raisonnements qui président aux grands projets d'aménagement urbain. L'espace est une des dimensions physiques incontournables de la vie humaine, et la manière dont les institutions le conçoivent et le manipulent est révélatrice de leurs conceptions globales du monde. Lyon est ici le cas d'étude d'une quête plus large sur l'appréhension de l'espace urbain, dont les modalités se modifient au XIX°. LE TERRITOIRE J'insisterai plus sur le troisième axe de ce travail, celui qui consiste en une approche "identitaire" de l'espace lyonnais. C'est grâce au croisement de toutes les sources que peuvent se lire les différentes figures qu'ont pris (et parfois gardé) l'"âme lyonnaise" ou le "caractère lyonnais". Si on les décline de manière légèrement différente selon qu'on s'appelle Paul SAUZET président de la chambre des députés sous Louis-Philippe, Edouard AYNARD catholique libéral, Justin GODART ou Edouard HERRIOT républicains radicaux, on en admet partout l'existence et la spécificité. Dans une lignée intellectuelle qui unit Hippocrate, Montesquieu et Hippolyte Taine, l'homme est vu comme étroitement soumis à des déterminismes dont les plus forts sont ceux de l'espace et du climat. La logique des "tempéraments", des "caractères" et des "constitutions" l'emporte lorsqu'il s'agit d'expliquer des faits sociaux, d'analyser des situations complexes. Différences sociales et culturelles sont alors figées en des stéréotypes d'une efficacité redoutable. Dans un XIX° siècle où s'affirment l'unité biologique de l'espèce humaine, l'unité politique de la France et des Français, où se crée un marché économique national, où la société d'ordres établis cède définitivement la place à une société de classes en mouvement, un mouvement de définition d'identités spécifiques se met en place à plusieurs échelles, en particulier à celle des nations. Il se développe aussi au sein du pays, en opposition à un Paris omniprésent, dans le cadre des entités qu'ont été les provinces (l'"invention" du Breton, notamment dans les romans d'Emile SOUVESTRE reste un morceau d'anthologie littéraire du XIX° ) où que sont devenues les départements. Si l'on en juge par le cas de Lyon, les villes semblent elles aussi très riches en la matière. Un monde littéraire actif, une histoire marquée de particularisme, un mouvement décentralisateur vivace assis sur une culture ancienne de l'indépendance politique , une ville qui s'accroît de nouveaux habitants et de nouveaux territoires, une inquiétude certaine des élites urbaines face à des troubles sociaux importants, une remise en cause des suprématies économiques (Lyon cesse d'être le haut lieu du négoce français au détriment de Marseille, la soierie est concurrencée de plus en plus vivement), telles sont les causes qui sont au coeur de l'histoire de la définition d'un territoire lyonnais. La tentative humaine d'adoucir, de saisir, d'expliquer la complexité d'un réel sans cesse en mouvement aboutit à la production d'un discours qui fige la ville dans un reflet rassurant et l'érige en espace hermétique et impénétrable à l'autre. Foi, amour du travail et de l'ordre sont les vertus dominantes de la belle âme lyonnaise dans ce discours qui est par intérêt, facilité, désespoir, obligation ou intelligence, accepté par l'écrasante majorité de ceux qui parlent de Lyon, qu'ils fassent partie ou non des cercles producteurs de ce discours, qu'ils soient liés ou non à la ville. Travail social de tous les instants pour affirmer la spécificité, la construction de l'image de Lyon s'est nourrie de tout: des événements (querelles littéraires avec Paris, oppositions politiques à la capitale), des formules d'auteurs (les fameuses deux collines de MICHELET) et des traditions populaires (Guignol) en les vidant de ce qu'ils pouvaient avoir de socialement corrosif ou encore des faits climatiques (le brouillard, utilisé par tous comme un symbole, voire une cause, de l'opacité du caractère local). Le résultat: une "âme", une essence posée comme éternelle, une image qui prétend être portrait et qui est devenue une norme de conduite. Les traits de cette âme, les lieux dans la ville où elle s'incarne, les mécanismes de sa formation et de sa diffusion, ses fondements et ses fonctions, voilà le point peut-être le plus actuel de ce travail qui veut aller à la rencontre de l'identité lyonnaise. Sans la considérer ni comme un pur reflet de la réalité, ni comme un trucage de celle-ci à l'usage de quelques uns, mais comme un fait de culture et de société, une réponse à des demandes et à des anxiétés.
Nicole Commerçon,Maurice Garden,Bernard Lepetit, Marcel Roncayolo ; THIS THESIS WILL ATTEMPT TO turn SPACE, usually A PRETEXTUAL DIMENSION OF HISTORICAL ANALYSIS, INTO AN OBJECT OF ANALYSIS. THIS ATTEMPT AT A HISTORY OF SPACE TAKES SHAPE about A FRENCH CITY, LYON, AND COVERS THE NINETEENTH CENTURY IN ITS BROADEST SENSE, FROM 1789 TO 1914. THE AIM IS TO MAKE A SOCIETY SPEAK OF A CITY, RATHER THAN HAVE A CITY SPEAK OF A SOCIETY, AS IT DID IN THE 'FIFTIES AND 'SIXTIES WHEN THE CITY WAS MERELY THE SITE OF HISTORICAL RESEARCH. THIS HISTORY OF SPACE UNFOLDS ON THREE LEVELS. First, THE CITY IS considered as THE MILIEU IN WHICH THE LIVES OF ITS INHABITANTS ARE SITUATED. FOR THIS REASON THEY MAKE THAT SPACE THEIR OWN IN DIVERSE WAYS. THEY GIVE IT NAMES, THEY DIVIDE IT UP, THEY SEARCH FOR POINTS OF REFERENCE : IN A WORD, THEY elaborate A MENTAL MAP OF THE CITY. FURTHERMORE, CERTAIN MONUMENTS AND SPACES ARE ENDOWED WITH MEANINGS. THESE MEANINGS IN TURN SIGNIFY VALUES, AND THUS 'MORAL REGIONS' ARE CONSTITUTED. THIS IS ILLUSTRATED BY DETAILED ANALYSIS OF TWO EXAMPLES, THE CROIX-ROUSSE AND FOURVIERE. SECOND, SPACE IS A TERRAIN IN WHICH STATE POWER IS EXERCISED. IN ORDER TO UNDERSTAND THE COMPLEX RELATIONSHIP BETWEEN POWER AND SPACE SOME OF THE MOST IMPORTANT MEANS OF MARKING OUT THE CITY ARE DISCUSSED-STREET PLANS, COMMUNAL BRODERS, POLICE DISTRICTS FOR EXAMPLE. POWER ALSO ACTS ON THE CITY. THERE FORE, IN THE MANNER OF TRADITIONAL URBAN HISTORY, NINETEENTH CENTURY CONCEPTS OF TOWN PLANNING ARE EXAMINED (CENTRALITY, NETWORKS, COMMUNICATIONS), ALONG WITH THEIR ADAPTATION TO CONDITIONS IN LYON. THIRD, space is tranfomed into a territory by the agency of the inahbitants, who porduce confliciting definitions of what is means to belong. The last volume of this thesis is an attempt to grasp the vitality of this construction of a sense of belonging, what was and is still called the 'lyonese spirit', thourgh a painstaking reconstitution of the themes, mechanics and impact of this social representation of the locality. ; Ce travail de thèse d'histoire est voué aux études urbaines: on y retrouvera donc sans surprise les influences des travaux menés sur le phénomène urbain par les géographes, les sociologues ou les ethnologues. Entrepris avec l'idée de placer l'espace au centre de l'analyse, il se propose de faire parler de la ville par les individus et les groupes qui l'habitent. L'espace urbain n'y est donc pas prétexte à une analyse centrée sur les groupes sociaux ou les forces économiques, mais le sujet même du travail. Cette perspective se développe sur trois axes. LE MILIEU Tout d'abord une exploration rétrospective des espaces et des lieux de Lyon dans leurs usages et significations pour ceux qui habitaient ou visitaient la ville au XIX° siècle. Les usages: il ne s'agit pas dans cette perspective de travail de savoir combien de Lyonnais allaient prier à Notre Dame de Fourvière ou se promenaient le long du fleuve. Notre emploi du mot "usage" va plus dans le sens d'une utilisation des lieux et des espaces en tant que chemins, limites et points de repères. Il s'agit de retrouver une manière de connaître et de maîtriser la ville à travers les circuits de déplacement. Les récits de promenade, inclus dans les romans, les souvenirs ou les descriptions permettent de se livrer à une étude rétrospective des moyens employés pour se repérer dans la ville. Selon le statut social de l'auteur se lit une plus ou moins grande facilité à penser l'espace en termes de réseau, de plan d'ensemble, condition nécessaire pour une évolution souple et indifférenciée qu'on se situe en milieu connu ou inconnu. On remarque aussi des différences dans la nature des points de repère: Si Fourvière est un repère universellement répandu, à partir duquel on peut "tirer un cap", le repérage sur les cours d'eau semble nécessiter cette maîtrise de la géométrie, de l'espace en deux dimensions des plans où la notion de réseau l'emporte sur celle de trajet. La ville n'est pas accessible à tous de la même façon dés son abord matériel: le simple fait de s'y déplacer facilement nécessite un apprentissage, et même une instruction. Quant aux frontières intérieures qui la traversent et marquent des différences géographiques ("de l'autre côté de l'eau") mais surtout sociales (entre quartier chic des Brotteaux et quartier populeux de La Guillotière), elles doivent aussi être apprises pour éviter des transgressions toujours hasardeuses. Mais l'usage des lieux et des espaces c'est aussi leur utilisation comme symboles, comme signes. Monuments et quartiers sont réinvestis de significations que le recours aux sources imprimées permet de retrouver tant dans leurs manifestations que dans leurs motivations. Le sens social des lieux n'est pas entièrement contenu dans leur fonction, ni dans leur aspect matériel. A des titres divers, des lieux comme la Place Bellecour, l'Hôtel de Ville, Saint Martin d'Ainay, Saint Nizier ou la cathédrale Saint Jean sont mis en avant dans les guides touristiques ou dans les nombreuses descriptions de villes. Notre Dame de Fourvière est un de ces lieux clés chargé de livrer au visiteur la vérité de la ville. Tout y concourt: la basilique est à la fois un point de vue sur la ville et de grâce divine. L' observatoire panoramique, placé à la base de son clocher ou au sommet d'une de ses tours, est ainsi le lieu d'une révélation tant matérielle que spirituelle. Les auteurs qui la décrivent solidement ancrée dans les ruines du forum de Trajan, sur une colline baignée du sang des martyrs chrétiens, l'érigent ainsi en point clé de la suture avec le passé où s'opère la rencontre avec le glorieux temps des martyrs. L'évêché et les laïcs lyonnais, et notamment sous l'épiscopat du cardinal Bonald, surent utiliser toutes ces possibilités pour promouvoir le culte marial et la chapelle de Fourvière dans un siècle qui est marqué par le renouveau de la dévotion à la Vierge. Les quartiers et les espaces sont eux aussi mis en scène dans des processus semblables où leur signification sociale, idéelle, l'emporte sur leur simple configuration matérielle. Faute de place nous ne ferons qu'évoquer quelques antagonismes célèbres comme ceux des couples Ainay/Les Brotteaux, Fourvière/La Croix-Rousse, Rhône/Saône. Le second de ces couples a été plus particulièrement décomposé ici pour montrer l'ampleur du travail social qui donne leur sens à ces lieux célèbres, montagne mystique et montagne du travail. L'histoire de ces antagonismes, comme celle du sens social qu'ont pu revêtir les différents quartiers de Lyon, ses monuments ou ses rues, permet de mieux comprendre le poids passé et présent de certains points de cette ville. L'histoire des lieux n'est pas seulement celle de leur construction ou de leur fonction, et l'examen des significations sociales qu'ils ont pu revêtir fait du plus banal d'entre eux un véritable "lieu de mémoire". LE TERRAIN L'espace d'une ville n'est pas uniquement le terrain où cheminent ses habitants et ses visiteurs, et qu'ils remplissent de sens dans leurs discours. C'est aussi, pour des institutions diverses, l'enjeu d'un pouvoir. A travers les modes de gestion de cet espace se lisent l'importance financière, économique et politique de Lyon pour tous les gouvernements qui se succèdent au delà du va-et-vient des régimes. Tous sont aux prises avec ce problème que constitue Lyon, immense agglomération d'individus, de capitaux et de produits, et vont s'efforcer de contrôler cette force par des procédés différents mais tous marqués par la peur d'un mouvement centrifuge de cet organe vital du pays. Le poids de l'épisode de la sécession de 1793 (renforcé par les épisodes de 1817, 1831, 1834, 1849, 1870) est ici déterminant dans l'ancrage d'habitudes de méfiance, tant du côté gouvernemental que du côté local, qui pèsent peut-être encore lourdement sur les rapports Paris-Lyon de notre époque. Cette approche gestionnaire de l'espace lyonnais nous montre aussi des forces de police qui ont du mal à imaginer puis à établir un quadrillage rationnel de la ville, ou une Eglise catholique qui par contre est toujours la première à intervenir sur les nouvelles agglomérations de population ouvrière, dans La Croix-Rousse des années 40 ou sur la rive gauche du Rhône dans les années 60-70. Après des études sur les manières de concevoir la ville et l'espace urbain au XIX° siècle (concepts de centralité, de réseau, de circulation), ce travail dispose des sources nécessaires pour suivre les adaptations locales de ces conceptions, dans la gestion de cet espace, tant par l'étude des découpages administratifs que des raisonnements qui président aux grands projets d'aménagement urbain. L'espace est une des dimensions physiques incontournables de la vie humaine, et la manière dont les institutions le conçoivent et le manipulent est révélatrice de leurs conceptions globales du monde. Lyon est ici le cas d'étude d'une quête plus large sur l'appréhension de l'espace urbain, dont les modalités se modifient au XIX°. LE TERRITOIRE J'insisterai plus sur le troisième axe de ce travail, celui qui consiste en une approche "identitaire" de l'espace lyonnais. C'est grâce au croisement de toutes les sources que peuvent se lire les différentes figures qu'ont pris (et parfois gardé) l'"âme lyonnaise" ou le "caractère lyonnais". Si on les décline de manière légèrement différente selon qu'on s'appelle Paul SAUZET président de la chambre des députés sous Louis-Philippe, Edouard AYNARD catholique libéral, Justin GODART ou Edouard HERRIOT républicains radicaux, on en admet partout l'existence et la spécificité. Dans une lignée intellectuelle qui unit Hippocrate, Montesquieu et Hippolyte Taine, l'homme est vu comme étroitement soumis à des déterminismes dont les plus forts sont ceux de l'espace et du climat. La logique des "tempéraments", des "caractères" et des "constitutions" l'emporte lorsqu'il s'agit d'expliquer des faits sociaux, d'analyser des situations complexes. Différences sociales et culturelles sont alors figées en des stéréotypes d'une efficacité redoutable. Dans un XIX° siècle où s'affirment l'unité biologique de l'espèce humaine, l'unité politique de la France et des Français, où se crée un marché économique national, où la société d'ordres établis cède définitivement la place à une société de classes en mouvement, un mouvement de définition d'identités spécifiques se met en place à plusieurs échelles, en particulier à celle des nations. Il se développe aussi au sein du pays, en opposition à un Paris omniprésent, dans le cadre des entités qu'ont été les provinces (l'"invention" du Breton, notamment dans les romans d'Emile SOUVESTRE reste un morceau d'anthologie littéraire du XIX° ) où que sont devenues les départements. Si l'on en juge par le cas de Lyon, les villes semblent elles aussi très riches en la matière. Un monde littéraire actif, une histoire marquée de particularisme, un mouvement décentralisateur vivace assis sur une culture ancienne de l'indépendance politique , une ville qui s'accroît de nouveaux habitants et de nouveaux territoires, une inquiétude certaine des élites urbaines face à des troubles sociaux importants, une remise en cause des suprématies économiques (Lyon cesse d'être le haut lieu du négoce français au détriment de Marseille, la soierie est concurrencée de plus en plus vivement), telles sont les causes qui sont au coeur de l'histoire de la définition d'un territoire lyonnais. La tentative humaine d'adoucir, de saisir, d'expliquer la complexité d'un réel sans cesse en mouvement aboutit à la production d'un discours qui fige la ville dans un reflet rassurant et l'érige en espace hermétique et impénétrable à l'autre. Foi, amour du travail et de l'ordre sont les vertus dominantes de la belle âme lyonnaise dans ce discours qui est par intérêt, facilité, désespoir, obligation ou intelligence, accepté par l'écrasante majorité de ceux qui parlent de Lyon, qu'ils fassent partie ou non des cercles producteurs de ce discours, qu'ils soient liés ou non à la ville. Travail social de tous les instants pour affirmer la spécificité, la construction de l'image de Lyon s'est nourrie de tout: des événements (querelles littéraires avec Paris, oppositions politiques à la capitale), des formules d'auteurs (les fameuses deux collines de MICHELET) et des traditions populaires (Guignol) en les vidant de ce qu'ils pouvaient avoir de socialement corrosif ou encore des faits climatiques (le brouillard, utilisé par tous comme un symbole, voire une cause, de l'opacité du caractère local). Le résultat: une "âme", une essence posée comme éternelle, une image qui prétend être portrait et qui est devenue une norme de conduite. Les traits de cette âme, les lieux dans la ville où elle s'incarne, les mécanismes de sa formation et de sa diffusion, ses fondements et ses fonctions, voilà le point peut-être le plus actuel de ce travail qui veut aller à la rencontre de l'identité lyonnaise. Sans la considérer ni comme un pur reflet de la réalité, ni comme un trucage de celle-ci à l'usage de quelques uns, mais comme un fait de culture et de société, une réponse à des demandes et à des anxiétés.
Criterio Libre magazine has played an important role in promoting scientific dissemination as a fundamental mechanism in the transformation processes of our Latin American nations towards better formed societies, with a healthy balance between the necessary growth of the production of tangible and intangible goods and a more fair distribution of wealth, for the benefit of all its populations, which seek to eradicate poverty, which is the greatest scourge that humanity has not yet been able to overcome. Therefore, we rely on criteria of the development of science that contribute to these ideals, choosing then the best articles, subjected to rigorous evaluation processes by recognized national and international researchers, who have also contributed to raise the scientific quality of them through his thoughtful observations and also to develop scientific thinking and the use of the best style for their communication, enriching the social scientific thought in our nations. We can summarize these principles as follows: the development of science and technology as an expression of given sociocultural and valorative systems, the development of science at the service of productive transformation for the benefit of society, the awareness of the role of science and technology in the definition of power relations at the national and international levels and its insertion in development policies, the use of science and technological innovation as instruments of autonomy, openness to novel approaches in the consolidation of social science, the freedom of critical thinking at all levels of scientific knowledge management, among others. In this sense, we have tried to strengthen the analysis and critical development of economic, administrative, financial and accounting sciences, opening a space for the discussion and development of the epistemology of these social sciences, which increasingly becomes the central axis of our magazine. The present edition of Criterio Libre includes two articles that enrich this epistemological discussion: in the first one the researcher José J. Ortiz B. poses a dilemma that accompanies the development of accounting science, "The crisis of accounting representation: problems of science social or power politics?", which seeks to clarify the factors that originate the problem of accounting representation from a reflection on the theoretical foundations that support this important topic and the empirical references that show this problem, factors that have been seen as an epistemic obstacle in the consolidation of this young science and to which the author intends to contribute in his epistemological clarification and in the proposal of alternative solutions, which he proposes for discussion to the scientific community with an interdisciplinary approach and from the paradigm of complexity. In the second article, Professor Jean Paul Sarrazin poses an interesting dissertation on "Religion: do we know what we are talking about? Examination on the feasibility of an analytical category for the social sciences". The objective of this review was to find an analytical category that is precise, clear and sufficiently broad to study empirically the vast range of sociocultural phenomena that can be or have been considered as "religious". It concludes that in spite of the absence of a unified analytical category, some of the most prominent elements in the different definitions can constitute, by themselves, useful analytical categories for empirical research. It can be deduced that this section has been faithful to the principles that we exposed at the beginning of this editorial and that we hope will continue to become an open forum for the scientific development of our disciplines. A second section, devoted to accounting and finance, defines topics that have become of substantial interest due to the strong theoretical development that these disciplines have reached, arriving to a phase in which the disputes of the paradigms that support different approaches have been decanted, and it is in this field where contributions arise that consolidate important theoretical schemes or that, on the other hand, discard hypotheses that allow debugging systems that, in the manner of the layers of an onion, are grouped by levels, which contributes to the consolidation of the social sciences. In this section we find two important articles oriented under this philosophy: the first one analyzes the effects on the accounting information of public companies in the Colombian electricity sector of the implementation of Resolution 743 of 2013 regarding the adoption of International Financial Reporting Standards (IFRS) for some public companies. This topic is one of the applications of the important advances in the development of accounting theory for the financial economy, which in spite of this does not manage to establish solid roots for the conditions of the developing countries, as this article proves that the transformations assumed are the result of a change in the organizational economic model, where, rather than attending to the international regulation model, it responds to a process of concentration of strategic assets by actors that have the ability to capture regulation, demonstrating that the interdisciplinary approach is a fertile ground to explain in a better way the reality of these countries in the globalizing environment that characterizes the current economy of these countries. The second article, about the "Impact of self-financing on the innovation of micro, small and medium-sized Colombian companies," allows us to delve into an aspect that has not been explicitly studied and that is located at the frontiers of knowledge between economics, finance and the administration, especially directed at an important sector of the economy of the developing countries, that of the MSME companies, which despite their great contributions to the economic well-being of the population, occupying 80% of it in these countries, no intellectual effort has been devoted by our researchers, wasting a space of potential development of autonomy that will clear the way for the true socioeconomic development of our region. The descriptive results show that Colombian MSMEs use their own resources as a priority for their investments, and inferential results obtained through linear regressions indicate that internal financing has a positive and significant influence on their overall innovation, as well as on their products/services, productive processes and management. This is a variable of fundamental importance to be involved in the development policies for the Latin American industry and that very little is taken into consideration until now, in what has been called the Orange economy, which countries like Colombia want to promote. The reality is that internal or own resources are still the main source of funding for the investment projects of these companies, and while this is consistent with the postulates of the theory of financial hierarchy, everything seems to indicate that the reasons for this are mainly the barriers they encounter to access the external financial market. The next section, dedicated to economic discipline, shows us an important article focused on the analysis of the relationship between "Good governance and effectiveness of development aid", a topic of high relevance for our economies. The article aims to deepen the origin and changes experienced by the notion of good governance; analyzes the constituents and determinants of it, as well as its relationship with close concepts such as institutional quality, and above all, the ideas and evidence created on the relationship between good governance and the effectiveness of development aid. Finally, it concludes that there is no general consensus that aid has been effective in promoting economic growth, and there are both supporters and opponents of this idea. Reflectively, it paves the way for empirically verifying the true effects of economic aid and the conditions under which better results would be possible for the benefit of large masses of the population. This edition closes with two sections: the first one, traditional on topics of administration as a discipline that is structurally integrated with the economic, accounting and financial, and where two articles are developed: the first of these is entitled "Co-creation and new challenges of generating value that organizations face". This matter is very topical and marks a trend in modern administrative theory, which is revolving around the new approaches to the generation of value. It is concluded that, in order to generate a sustained value in organizations, the focus of the managers' actions must be the creation of joint value with their clients and not the exclusive goal of increasing the sales of their products or services usually designed internally and closed. The second article, under the title "Model to analyze the incidence of social capital in human development in Bogotá, DC", focuses on identifying whether there is a type of relationship between social capital and human development in the endogenous context of the city of Bogota. For this purpose, it is proposed to conduct a descriptive investigation, based on multiple regression analysis, which facilitates the proposal of a model that determines the level of incidence of social capital in human development, based on the calculation of the Human Development Index and the Index Decomposed social capital in cognitive capital index, ICSC, structural social capital index, ICSE, social representation index of social capital, IRSCS, components of the integral calculation of the social capital index. Based on these calculations, it is verified that the scope and use of social capital are unknown in the city, which generates a society with a high level of atomization and disinterest about the problems of citizenship. Being able to verify these assertions has the utmost importance to adopt policies of social and human development in the D.C., taking into account the different analytical components that were used in the study. In the last section, dedicated to knowledge management, the issue of bullying is analyzed pedagogically by sexual orientation among male students in the environment of secondary education, which seeks to contribute to the prevention of bullying behaviors, due to the effects that this has in the welfare of a population that tends to segregate in an undemocratic manner and that is already part of the educational models that should be oriented towards the formation of values. As pedagogues, we believe that education can and should create environments of respect and appreciation of difference, where everyone can access it, regardless of sexual orientation, gender or other social or cultural constructions. The set of the eight articles that we put at the disposal of the academic community, organized in the sections oriented according to the principles that support the scientific philosophy and the editorial policy of the magazine, is configured in a new effort that we are sure will contribute to the strengthening of the scientific and technological development of our disciplines in an environment that is ours, but that dialogues with the universality of knowledge at a global level, and that progressively will become the great pillars of our human and social development ; La revista Criterio Libre ha venido desempeñando un rol importante en la promoción de la divulgación científica como mecanismo fundamental en los procesos de transformación de nuestras naciones hispanoamericanas hacia sociedades mejor conformadas, con un sano equilibrio entre el necesario crecimiento de la producción de bienes tangibles e intangibles y una más justa distribución de la riqueza, en beneficio de todas sus poblaciones que buscan la erradicación de la pobreza, el mayor flagelo que la humanidad aún no ha podido superar. En ese orden de ideas, nos hemos fundamentado en criterios del desarrollo de la ciencia que contribuyan a esos ideales, seleccionando los mejores artículos, sometidos a procesos rigurosos de evaluación por reconocidos investigadores nacionales e internacionales, quienes también han contribuido a elevar la calidad científica de los mismos con sus atinadas observaciones y también a desarrollar el pensamiento científico y la utilización del mejor estilo para su comunicación, enriqueciendo el pensamiento científico social en nuestras naciones. Dichos principios los podemos sintetizar de la siguiente manera: El desarrollo de la ciencia y la tecnología como expresión de sistemas valorativos y socioculturales dados, el desarrollo de la ciencia al servicio de la transformación productiva en beneficio de la sociedad, la concientización del papel que tienen la ciencia y la tecnología en la definición de las relaciones de poder en los niveles nacional e internacional y su inserción en las políticas de desarrollo, la utilización de la ciencia y de la innovación tecnológica como instrumentos de autonomía, la apertura a enfoques novedosos en la consolidación de la ciencia social, la libertad del pensamiento crítico en todos los niveles de la gestión del conocimiento científico, entre otros. En tal sentido hemos querido fortalecer el análisis y desarrollo crítico de las ciencias económicas, administrativas, financieras y contables, abriendo un espacio para la discusión y desarrollo de la epistemología de estas ciencias sociales, que cada vez más se convierte en columna vertebral de nuestra revista. En el presente número se incluyen dos artículos que enriquecen dicha discusión epistemológica: en el primero de ellos el investigador José J. Ortiz B. nos plantea un dilema que acompaña el desarrollo de la ciencia contable, "La crisis de la representación contable: ¿problemas de la ciencia social o de la política del poder?", en donde busca dar claridad a los factores que originan la problemática de la representación contable a partir de una reflexión sobre los fundamentos teóricos que sustentan este importante tópico y los referentes empíricos que muestran dicha problemática, factores que necesariamente se han expresado como un obstáculo epistémico en la consolidación de esta joven ciencia y al que el autor pretende aportar tanto en su esclarecimiento epistemológico, como en la propuesta de alternativas de solución, que pone para discusión a la comunidad científica con un enfoque interdisciplinario y desde el paradigma de la complejidad. En el segundo artículo el profesor Jean Paul Sarrazin nos plantea una interesante 18 Universidad Libre disertación alrededor del concepto "Religión: ¿sabemos de lo que estamos hablando? Examen sobre la viabilidad de una categoría analítica para las ciencias sociales". El objetivo de esta revisión fue encontrar una categoría analítica precisa, clara y suficientemente amplia para estudiar empíricamente la vasta gama de fenómenos socioculturales que pueden ser o han sido considerados como "religiosos". Se concluye que a pesar de la ausencia de una categoría analítica unificada algunos de los elementos más destacados en las diferentes definiciones pueden constituir, en sí mismos, categorías analíticas útiles para la investigación empírica. Se puede deducir que esta sección ha sido fiel a los principios que expusimos al comienzo de este editorial y que esperamos se siga convirtiendo en tribuna abierta para el desarrollo científico de nuestras disciplinas. Una segunda sección, dedicada a la contabilidad y las finanzas, define temáticas que se han tornado de interés sustancial dado el fuerte desarrollo teórico que han venido alcanzado esas disciplinas, llegando a una fase en que las disputas de los paradigmas que sustentan diversos enfoques se han venido decantando y es en ese terreno donde florecen aportes que consolidan esquemas teóricos importantes o que, por otro lado, descartan hipótesis que permiten depurar sistemas que, a la manera de las capas de la cebolla, se van agrupando por niveles, lo cual contribuye a la consolidación de las ciencias sociales. En esta sección encontramos dos importantes artículos orientados bajo esa filosofía: el primero de ellos analiza los efectos que sobre la información contable de las empresas públicas del sector eléctrico colombiano tuvo la implementación de la Resolución 743 de 2013, la cual se refiere a la adopción de Normas Internacionales de Información Financiera (NIIF) para algunas empresas públicas, siendo este tópico uno de los aplicativos de los avances importantes del desarrollo de la teoría contable para la economía financierista, que a pesar de ello no logra asentar sólidas raíces para las condiciones de los países en desarrollo, como lo comprueba este artículo que encuentra que las transformaciones asumidas son el resultado de un cambio de modelo económico organizacional, en donde más que atender el modelo de regulación internacional, responde a un proceso de concentración de activos estratégicos por parte de actores que tienen la capacidad de capturar la regulación, demostrando que es el enfoque interdisciplinario un campo fértil para explicar de una mejor manera la realidad de estos países en el entorno globalizador que caracteriza la economía actual de dichos países. El segundo artículo acerca del "Impacto del autofinanciamiento sobre la innovación de las micro, pequeñas y medianas empresas colombianas", permite profundizar en un aspecto que no ha sido explícitamente estudiado y que se ubica en las fronteras del conocimiento entre la economía, las finanzas y la administración, dirigido especialmente a un sector importante de la economía de los países en desarrollo, el de las empresas Mipymes, que a pesar de sus grandes aportes al bienestar económico de la población al ocupar 80% de la misma en estos países, no se le ha dedicado un esfuerzo intelectual por parte de nuestros investigadores, desaprovechando un espacio de potencial desarrollo de la autonomía que permitirá desbrozar el camino del verdadero desarrollo socioeconómico de nuestra región. Los resultados descriptivos muestran que las Mipymes colombianas utilizan prioritariamente recursos propios para sus inversiones, y los resultados inferenciales obtenidos mediante regresiones lineales señalan que el financiamiento interno influye positiva y significativamente en su innovación global, así como en la de sus productos/servicios, procesos productivos y gestión. Esto es una variable de importancia fundamental para ser involucrada en las políticas de desarrollo para la industria latinoamericana y que muy poco se toma en consideración hasta ahora, en lo que se ha venido denominando la economía naranja, que países como Colombia quieren fomentar. La realidad es que los recursos internos o propios siguen siendo la principal fuente de financiación para los proyectos de inversión de estas empresas y si bien ello es coherente con los postulados de la teoría de la jerarquía financiera, todo parece indicar que las razones de esto son principalmente las barreras que encuentran para acceder al mercado financiero externo. Nuestra siguiente sección, dedicada a la disciplina económica, nos muestra un importante artículo enfocado al análisis de la relación entre "Buen gobierno y eficacia de la ayuda al desarrollo", tema de altísima pertinencia para nuestras economías. El artículo se propone profundizar en el origen y los cambios experimentados por la noción de buen gobierno; analiza los constituyentes y determinantes del mismo, así como su relación con conceptos cercanos como el de calidad institucional, y sobre todo, las ideas y la evidencia creada sobre las relaciones entre el buen gobierno y la efectividad de la ayuda al desarrollo. Finalmente llega a la conclusión de que no existe un consenso general en cuanto a que la ayuda haya sido eficaz para promover el crecimiento económico, y existen tanto defensores como detractores de esta idea. De manera reflexiva deja abierto el camino para verificar empíricamente los verdaderos efectos de la ayuda económica y las condiciones bajo las cuales se harían posibles unos mejores resultados en beneficio de grandes masas de la población. Cerramos este número con dos secciones: la primera, tradicional sobre temas de administración como disciplina que se integra estructuralmente con la económica, la contable y financiera, y donde se desarrollan dos artículos: el primero de estos se titula "La co-creación y los nuevos retos de generación de valor que enfrentan las organizaciones", siendo esta temática de gran actualidad y que marca una tendencia en la moderna teoría administrativa, que está girando sobre los nuevos enfoques de la generación de valor. Se concluye que, para generar un valor sostenido en las organizaciones, el foco de las acciones de los gestores debe ser la creación de valor conjunta con sus clientes y no la exclusiva meta de aumentar las ventas de sus productos o servicios habitualmente diseñados de manera interna y cerrada. El segundo artículo bajo el título "Modelo para analizar la incidencia del capital social en el desarrollo humano en Bogotá, D.C.", se centra en identificar si existe un tipo de relación entre el capital social y el desarrollo humano en el contexto endógeno de la ciudad de Bogotá. Para tal fin, se propone hacer una investigación descriptiva basada en análisis de regresión múltiple que facilita la proposición de un modelo que determina el nivel de incidencia del capital social en el desarrollo humano, partiendo del cálculo del Índice de desarrollo humano y del Índice de capital social descompuesto en índice 20 Universidad Libre de capital cognitivo, ICSC, índice de capital social estructural, ICSE, Índice de representación social del capital social, IRSCS, componentes del cálculo integral del índice de capital social. Con base en esos cálculos se llega a comprobar que en la ciudad se desconocen el alcance y uso del capital social, lo que genera construir una sociedad con alto nivel de atomización y desinterés por los problemas de la ciudadanía. Poder comprobar estos asertos es de suma importancia para adoptar políticas de desarrollo social y humano en el D.C., atendiendo los diferentes componentes analíticos que se utilizaron en el estudio. En la última sección, dedicada a la gestión del conocimiento, se analiza pedagógicamente el tema del bullying por orientación sexual entre estudiantes masculinos en el ambiente de la educación media, que busca contribuir a la prevención de comportamientos de bullying, por los efectos que ello tiene en el bienestar de una población que tiende a segregarse de manera antidemocrática y que ya hace parte de los modelos educativos que deben orientarse a la formación de valores. Como pedagogos, creemos que la educación puede y debe crear ambientes de respeto y valoración de la diferencia, en donde todos puedan acceder a ella, sin importar la orientación sexual, el género u otras construcciones sociales o culturales. El conjunto de los ocho artículos que ponemos a disposición de la comunidad académica, organizados en las secciones orientadas según los principios que fundamentan la filosofía científica y la política editorial de la revista, se configura en un nuevo esfuerzo que estamos seguros contribuirá al fortalecimiento del desarrollo científico y tecnológico de nuestras disciplinas en un entorno que nos es propio, pero que dialoga con la universalidad del conocimiento a nivel global, y que progresivamente se constituirán en los grandes pilares de nuestro desarrollo humano y social. ; La revue Criterio Libre a occupé un important rôle en promouvoir la divulgation scientifique comme mécanisme fondamental dans les procès de transformation de nos nations latino-americaines vers sociétés meilleure conformées, avec un sain équilibre entre la nécessaire croissance de la production de biens tangibles et intangibles et une plus juste distribution de la richesse, au profit de toutes ses populations, que cherchent éradiquer la pauvreté, qu'il est le majeur fléau que l'humanité encore n'a pas pu surpasser. Par l'antérieur, nous basons sur des critères du développement de la science qu'ils contribuent à ces idéals, en choisissant alors les meilleurs articles, soumis à des rigoureux procès d'évaluation par des reconnus chercheurs nationaux et internationaux, qui ont aussi contribué à élever la qualité scientifique des mêmes par leur sages observations et aussi à développer la pensée scientifique et l'utilisation du meilleur style pour sa communication, en enrichissant la pensé scientifique sociale dans nos nations. Nous pouvons résumer dits principes: le développement de la science et la technologie comme expression de systèmes d'évaluation et socio-culturelles donnés, le développement de la science au service de la transformation productive au profit de la société, la prise de conscience du rôle de la science et la technologie dans la définition des relations de pouvoir en les niveaux nationaux et internationaux et son insertion dans les politiques de développement, l›utilisation de la science et de l›innovation technologique comme des instruments d›autonomie, l›ouverture à nouvelles approches dans la consolidation de la science sociale, la liberté de la pensée critique en tous les niveaux de la gestion de la connaissance scientifique, entre autrui. Dans ce sens, nous avons essayé fortifier l'analyse et développement critique des sciences économiques, administratives, financiers et comptables, en ouvrant un espace pour la discussion et développement de l'epistemologie de ces sciences sociales, que de plus en plus se convertit dans l'axe central de notre revue. La présente édition comprend deux articles qu'ils enrichissent dite discussion epistémológique: en le premier d'ils le chercheur José J. Ortiz B. pose un dilemme qu'accompagne le développement de la science comptable, "La crise de la représentation comptable: ¿problèmes de la science sociale ou de la politique du pouvoir?", dans lequel cherche éclaircir les facteurs qu'ils causent la problématique de la représentation comptable à partir d'une réflexion sur les fondements théoriques qu'ils soutiennent cet important question et les référents empiriques qui montrent cette problématique, facteurs qui ont été considérés comme un obstacle épistémique à la consolidation de cette jeune science et aux quels l›auteur entend contribuir dans sa clarification épistémologique et dans la proposition de solutions alternatives qu›il donne à lacommunauté scientifique avec une approche interdisciplinaire et du paradigme de la complexité. Dans le deuxième article, le professeur Jean Paul Sarrazin fait une thèse intéressante sur "Religion: savons-nous de quoi nous parlons? Examen de la faisabilité d›une catégorie analytique pour les sciences sociales". L'objectif de cette revue était de trouver une catégorie analytique précise, claire et suffisamment large pour étudier empiriquement la vaste gamme de phénomènes socio-culturelles qui peuvent être ou ont été considérés comme "religieux". Il conclut qu'en dépit de l›absence d›unecatégorie analytique unifiée, certains éléments les plus saillants des différentes définitions peuvent euxmêmes constituer des catégories analytiques utiles à la recherche empirique. On peut déduire que cette section a été fidèle aux principes que nous avons énoncé au début de cet éditorial et que nous espérons qu'ils continuera à devenir une plateforme ouverte pour le développement scientifique de nos disciplines. Une deuxième section, consacrée à la comptabilité et à la finance, définit les sujets qui sont devenus d›un intérêt substantiel en raison du fort développement théorique que ces disciplines ont atteint, atteignant une phase dans la quelle les différends des paradigmes qui soutiennent diverses approches ont été réglés et c'est dans ce domaine que les contributions surgissent qui consolident des schémas théoriques importants ou qui, d'autrepart, écartent les hypothèses qui permettent des systèmes purifiants qui, à la façon des couches d›oignons, sont regroupés par niveaux, contribuant ainsi à consolider les sciences sociales. Dans cette section, nous trouvons deux articles importants orientés selon cette philosophie: le premier analyse les effets sur l›information comptable des entreprises publiques du secteur de l'électricité colombien de la mise en oeuvre de la résolution 743 de 2013 concernant l'adoption des normes internationales d›information financière (IFRS) pour certaines entreprises publiques. Ce sujet est l›une des applications des avancées importantes dans le développement de la théorie comptable pour l›économie financieriste qui malgré cela ne parvient pas à établir des racines solides pour les conditions des pays en développement, comme enté moigne cet article qui constate que les transformations supposées sont le résultat d›un changement du modèle économique organisationnel, où, plutôt que de s›intéresser au modèle de réglementation internationale, répond à un processus de concentration des actifs stratégiques par des acteurs qui ont la capacité de saisir la réglementation, démontrant que l'approche interdisciplinaire est un terrain fertile pour mieux expliquer la réalité de ces pays dans l'environnement mondialisant qui caractérise l›économie actuelle de ces pays. Le deuxième article, intitulé "Impact de l›autofinancement sur l'innovation dans les micro, petites et moyennes entreprises colombiennes», donne un aperçu d'un aspect qui n›a pas été explicitement étudié et qui se situe aux frontières de la connaissance entre économie, finance et administration, en particulier dans un secteur important de l›économie des pays en développement, celle des MPME, qui malgré leur grande contribution au bien-être économique de la population, occupant 80% de la population de ces pays, n'a pas fait l›effort intellectuel de nos chercheurs, gaspillant un espace de développement potentiel d'autonomie qui ouvrira la voie à un véritable développement socioéconomique de notre région. Les résultats descriptifs montrent que les PMI colombiennes utilisent principalement leurs propres ressources pour leurs investissements, et les résultats inférentiels obtenus par régression linéaire indiquent que le financement interne a une influence positive et significative sur leur innovation globale, ainsi que sur celle de leurs produits/services, processus de production et gestion. Il s›agit d'une variable d›une importance fondamentale à impliquer dans les politiques de développement de l'industrie latino-américaine et que trèspeu de choses sont prises en considération jusqu›à présent, dans cequ›on a appelé l'économie orange, que des pays comme la Colombie veulent promouvoir. En réalité, les ressources internes ou propres restent la principale source de financement des projets d'investissement de ces entreprises et, bien que cela soit conforme aux postulats de la théorie de la hiérarchie financière, tout semble indiquer que les raisons en sont principalement les obstacles qu›elles rencontrent pour accéder au marché financier extérieur. Notre prochaine section, consacrée à ladiscipline économique, nous présente un article important centré sur l'analyse de la relation entre "La bonne gouvernance et l'efficacité de l'aide"; un sujet de la plus haute pertinence pour nos économies. Il analyse les composantes et les déterminants de la bonne gouvernance, ainsi que sa relation avec des concepts étroitement liés tels que la qualité institutionnelle et, surtout, les idées et les preuves créées sur la relation entre bonne gouvernance et efficacité de l'aide au développement. En fin, il conclut qu'il n'y a pas de consensus général sur l'efficacité de l'aide dans la promotion de la croissance économique, et qu'il y a à la fois des défenseurs et des détracteurs de cette idée. D'une manière réfléchie, elle laisse ouverte la voie à la vérification empirique des effets réels de l'aide économique et des conditions dans les quelles de meilleurs résultats seraient possibles pour le bénéfice de larges masses de la population. Nous clôturons ce numéro avec deux sections : la première, traditionnelle sur les thèmes de l›administration en tant que discipline structurellement intégrée à l'économie, la comptabilité et lafinance, et où deux articles sont développés: le premier d'entre eux estintitulé "Co-création et lesnouveaux défis de création de valeur aux quels les organisations font face. Ce sujet est d›actualité et marque une tendance de la théorie administrative moderne, qui s›articule autour de nouvelles approches de la création de valeur. Il est conclu que, pour générer une valeur durable dans lesorganisations, les actions des gestionnaires doivent être axées sur la création de valeur conjointe avec leurs clients et non sur l›objectif exclusif d'augmenter les ventes de leurs produits ou services habituellement conçus en interne et de façon fermée. Le deuxième article, intitulé "Modèle d'analyse de l'incidence du capital social sur le développement humain à Bogotá, D.C.", vise à identifier s›il existe un type de relation entre capital social et développement humain dans le contexte endogène de la ville de Bogotá. Cette fin, il est proposé demener une recherche descriptive, fondée sur une analyse de régression multiple, qui facilite la proposition d'un modèle qui détermine le niveau d'incidence du capital social dans le développement humain, à partir du calcul de l'indice de développement humain et de l'indice de capital social répartis en composantes du calcul intégral de l'indice de capital social, soit l'indice de capital cognitif, l'ICSE, l'indice de capital social structurel, l'ICSC et l'IRSCS, et de l'indice de représentation du capital social. Sur la base de ces calculs, on constate que l'ampleur et l'utilisation du capital social dans la ville sont inconnues, ce qui engendre la construction d'une société avec un haut niveau d'atomisation et un désintérêt pour les problèmes de citoyenneté. Pouvoir vérifier ces affirmations a une importance capitale pour l'adoption de politiques de développement social et humain à Bogotá, D.C., en tenant compte des différentes composantes analytiques qui ont été utilisées dans l'étude. Dans la dernière partie, consacrée à la gestion des connaissances, le sujet des brimades dues à l'orientation sexuelle chez les élèves de sexe masculin estanalysé pédagogiquement dans l'environnement de l'enseignement secondaire, qui cherche à contribuer à la prévention des comportements debrimades, en raison des effets que cela a sur le bien-être d'une population qui tend à se séparer de manière antidémocratique et qui fait déjà partie des modèles éducatifs qui doivent être orientés vers la formation des valeurs. En tant que pédagogues, nous croyons que l'éducation peut et doit créer des environnements de respect et de valorisation de la différence, où chacun peut y accéder, indépendamment de son orientation sexuelle, de son sexe ou d'autres constructions sociales ou culturelles. L'ensemble des huit articles que nous mettons à la disposition de la communauté académique, organisés en sections orientées selon les principes qui sous-tendent la philosophie scientifique et la politique éditoriale de la revue, s'inscrit dans un nouvel effort qui, nous en sommes sûrs, contribuera à renforcer le développement scientifique et technologique de nos disciplines dans un environnement qui nous est propre mais qui dialogue avec l'universalité du savoir à un niveau global et qui deviendra progressivement les grands piliers de notre développement humain et social. ; A revista Critério Livre tem desempenhado um importante papel em promover a divulgação científica como um mecanismo fundamental nos processos de transformação de nossas nações latino-americanas para sociedades melhor formadas, com um equilíbrio saudável entre o necessário crescimento da produção de bens tangíveis e intangíveis e uma mais justa distribuição da riqueza, em benefício de todas as suas populações, que buscam erradicar a pobreza, que é o maior flagelo que a humanidade ainda não conseguiu superar. Pelo exposto, nos baseamos em critérios do desenvolvimento da ciência que contribuam para esses ideais, escolhendo então os melhores artigos, submetidos a rigorosos processos de avaliação por renomados pesquisadores nacionais e internacionais, que também contribuíram para elevar a qualidade científica dos mesmos através de seus atinadas observações,e também a desenvolver o pensamento científico e a utilização do melhorestilo para sua comunicação, enriquecendo o pensamento científico social em nossos países. Podemos resumir esses princípios assim: o desenvolvimento da ciência e da tecnologia como expressão de sistemas valorativos e socioculturais dados, o desenvolvimento da ciência a serviço da transformação produtiva em benefício da sociedade, a conscientização sobre o papel da ciência e da tecnologia na definição das relações de poder nos níveis nacional e internacional e sua inserção nas políticas de desenvolvimento, a utilização da ciência e da inovação tecnológica como instrumentos de autonomia, a abertura a abordagens inovadoras na consolidação da ciencia social, a liberdade do pensamento crítico em todos os níveis da gestão do conhecimento científico, entre outros. Neste sentido, tentamos fortalecer a análise e o desenvolvimento crítico das ciências econômicas, administrativas, financeiras e contábeis, abrindo um espaço para a discussão e desenvolvimento da epistemologia de estas ciências sociais, que cada vez mais torna-se o eixo central de nossa revista. A presente edição inclui dois itens que fazem parte desta discussão epistemológica: no primeiro deles, o pesquisador José J. Ortiz B. planta um dilema que acompanha o desenvolvimento da ciência contábil, "A crise da representação contábil: problemas da ciência social ou política do poder?", em que busca esclarecer os fatores que originam a problemática da representação contábil a partir de uma reflexão sobre os fundamentos teóricos que sustentam este importante tema e os referentes empíricos que mostram esta problemática, fatores que foram vistos como um obstáculo epistémico na consolidação dessa jovem ciência e o que o autor pretende contribuir para seu esclarecimento epistemológico e a proposta de alternativas de solução, que propõe para discussão com a comunidade científica com uma abordagem interdisciplinar e a partir do paradigma da complexidade. No segundo artigo, o profesor Jean Paul Sarrazin levanta uma interessante dissertação sobre "Religião: nós sabemos do que estamos falando? Análise da viabilidade de uma categoria analítica para as ciências sociais". O objetivo desta revisão foi encontrar uma categoria analítica, precisa, clara e suficientemente ampla para estudar empiricamente a vasta gama de fenômenos sócio-culturais que podem ser ou foram considerados como "religiosos". Conclui que, a pesar da ausência de uma categoria analítica unificada, alguns dos elementos mais destacados nas diferentes definições podem constituir, em si mesmos, categorias analíticas úteis para a investigação empírica. Pode-se deducir que esta seção tem sido fiel aos princípios que expusemos no início deste editorial, e que esperamos que continue transformando em uma tribuna aberta para o desenvolvimento científico de nossas disciplinas. Uma segunda seção, dedicada à contabilidade e as finanças, define temáticas que se tornaram de interesse substancial devido ao forte desenvolvimento teórico que atingiram essas disciplinas, chegando a uma fase em que as disputas dos paradigmas que sustentam várias abordagens foram decantado e é nesse terreno onde surgem contribuições que consolidam os importantes esquemas teóricos ou que, por outro lado, descartam hipótese que permitem depurar sistemas que, à maneira das camadas duma cebola, serão agrupadas por níveis, o que contribui para a consolidação das ciências sociais. Nesta seção encontramos dois importantes artigos orientados sob desta filosofia: o primeiro analisa os efeitos que sobre a informação contabilística das empresas públicas do setor elétrico colombiano teve a implementação da Resolução 743 de 2013, relativa à adopção de Normas Internacionais de Informação Financeira (NIIF) para algumas empresas públicas. Este tópico é um dos aplicativos de importantes avanços do desenvolvimento da teoria contábil para a economia financierista, que apesar disso não consegue establecer sólidas raízes para as condições dos países em desenvolvimento, como o comprova este artigo que encontra que as transformações assumidas são o resultado de uma mudança de modelo econômico, organizacional, onde, mais que atender o modelo de regulação internacional, responde a um processo de concentração de ativos estratégicos por parte de atores que têm a capacidade de capturar a regulação, demonstrando que a abordagem interdisciplinar é um campo fértil para explicar de uma maneira melhor a realidade destes países no ambiente globalizador que caracteriza a economía atual de tais países. O segundo artigo, sobre "o Impacto do autofinanciamento sobre a inovação das micro, pequenas e médias empresas colombianas", permite aprofundar um aspecto que não tem sido explicitamente estudado e que se situa na fronteira entre a economia, as finanças e a administração, dirigido especialmente a um setor importante da economia dos países em desenvolvimento, as empresas Mipymes, que apesar de suas grandes contribuições para o bem-estar económico da população, ao ocupar 80% da mesma em cada um destes países, não lhe foi dedicado um esforço intelectual por parte dos nossos investigadores, desaprovechando um espaço potencial de desenvolvimento da autonomia que permite desbrozar o caminho do verdadeiro desenvolvimento sócio-econômico de nossa região. Os resultados descritivos mostram que as Mipymes colombianas utilizam prioritariamente os recursos próprios para os investimentos, e os resultados inferenciales obtidos através de regressões lineares indicam que o financiamento interno influencia positiva e significativamente na inovação global, assim como a de seus produtos/serviços, processos produtivos e de gestão. Esta é uma variável de importância fundamental para ser envolvida nas políticas de desenvolvimento para a indústria latino-americana e que muito pouco se leva em consideração até agora, no que se tem denominado a economía laranja, que países como a Colômbia querem promover. A realidade é que os recursos internos ou próprios continuam sendo a principal fonte de financiamento para os projectos de investimento destas empresas, e se bem que isso é coerente com os postulados da teoria da hierarquia financeira, tudo parece indicar que as razões são principalmente as barreiras que encontram para acessar o mercado financeiro externo. A nossa seguinte secção, dedicada à disciplina económica, mostra-nos um importante artigo focado à análise da relação entre "Bom governo e eficácia da ajuda ao desenvolvimento", tema de altísima pertinência para as nossas economias. O artigo propõe-se aprofundar na origem e as mudanças experimentadas pela noção de bom governo; analisa os constituintes e determinantes do mesmo, bem como a sua relação com conceitos próximos como a qualidade institucional, e sobretudo, as ideias e a evidência criada sobre as relações entre o bom governo e a efetividade da ajuda ao desenvolvimento. Finalmente chega à conclusão de que não existe um consenso geral quanto a que a ajuda seja eficaz para promover o crescimento económico, e existem tanto defensores como detratores desta ideia. De maneira reflexiva deixa aberto o caminho para verificar empiricamente os verdadeiros efeitos da ajuda económica e as condições baixo as quais seriam possíveis uns melhores resultados em benefício de grandes massas da população. Fechamos esta edição com duas secções: a primeira, tradicional sobre temas de administração como disciplina que se integra estruturalmente com a económica, a contável e financeira, e onde se desenvolvem dois artigos: o primeiro destes se titula "A co-criação e os novos reptos de geração de valor que enfrentam as organizações". Esta temática é de grande atualidade e marca uma tendência na moderna teoria administrativa, que está a girar sobre as novas focagens da geração de valor. Conclui-se que, para gerar um valor sustentado nas organizações, o foco das ações dos gestores deve ser a criação de valor conjunta com os seus clientes e não a exclusiva meta de aumentar as vendas dos seus produtos ou serviços habitualmente desenhados de maneira interna e fechada. O segundo artigo, baixo o título "Modelo para analisar a incidência do capital social no desenvolvimento humano em Bogotá, D.C.", centra-se em identificar se existe um tipo de relação entre o capital social e o desenvolvimento humano no contexto endógeno da cidade de Bogotá. Para tal fim, propõe-se fazer uma investigação descritiva, baseada em análise de regressão múltipla, que facilita a proposição de um modelo que determina o nível de incidência do capital social no desenvolvimento humano, partindo do cálculo do Índice de desenvolvimento humano e do Índice de capital social decomposto em índice de capital cognitivo, ICSC, índice de capital social estrutural, ICSE, Índice de representação social do capital social, IRSCS, componentes do cálculo integral do índice de capital social. Com base nesses cálculos chega-se a comprovar que na cidade se desconhecem o alcance e o uso do capital social, o que gera construir uma sociedade com alto nível de atomização e desinteresse pelos problemas da cidadania. Poder comprovar estes asertos é de soma importância para adotar políticas de desenvolvimento social e humano no D.C., atendendo os diferentes componentes analíticos que se utilizaram no estudo. Na última secção, dedicada à gestão do conhecimento, analisa-se pedagógicamente o tema do bullying por orientação sexual entre estudantes masculinos no ambiente da educação média, que procura contribuir à prevenção de comportamentos de bullying, pelos efeitos que isso tem no bem-estar de uma população que tende a segregarse de maneira antidemocrática e que já faz parte dos modelos educativos que devem orientar à formação de valores. Como pedagogos, achamos que a educação pode e deve criar ambientes de respeito e valoração da diferença, em onde todos possam aceder a ela, sem importar a orientação sexual, o género ou outras construções sociais ou culturais. O conjunto dos oito artigos que pomos ao dispor da comunidade académica, organizados nas secções orientadas segundo os princípios que fundamentam a filosofia científica e a política editorial da revista, se configura em um novo esforço que estamos seguros contribuirá ao fortalecimiento do desenvolvimento científico e tecnológico das nossas disciplinas em um meio que nos é próprio, mas que dialoga com a universalidade do conhecimento a nível global, e que progressivamente constituir-se-ão nos grandes pilares do nosso desenvolvimento humano e social.
Criterio Libre magazine has played an important role in promoting scientific dissemination as a fundamental mechanism in the transformation processes of our Latin American nations towards better formed societies, with a healthy balance between the necessary growth of the production of tangible and intangible goods and a more fair distribution of wealth, for the benefit of all its populations, which seek to eradicate poverty, which is the greatest scourge that humanity has not yet been able to overcome. Therefore, we rely on criteria of the development of science that contribute to these ideals, choosing then the best articles, subjected to rigorous evaluation processes by recognized national and international researchers, who have also contributed to raise the scientific quality of them through his thoughtful observations and also to develop scientific thinking and the use of the best style for their communication, enriching the social scientific thought in our nations. We can summarize these principles as follows: the development of science and technology as an expression of given sociocultural and valorative systems, the development of science at the service of productive transformation for the benefit of society, the awareness of the role of science and technology in the definition of power relations at the national and international levels and its insertion in development policies, the use of science and technological innovation as instruments of autonomy, openness to novel approaches in the consolidation of social science, the freedom of critical thinking at all levels of scientific knowledge management, among others. In this sense, we have tried to strengthen the analysis and critical development of economic, administrative, financial and accounting sciences, opening a space for the discussion and development of the epistemology of these social sciences, which increasingly becomes the central axis of our magazine. The present edition of Criterio Libre includes two articles that enrich this epistemological discussion: in the first one the researcher José J. Ortiz B. poses a dilemma that accompanies the development of accounting science, "The crisis of accounting representation: problems of science social or power politics?", which seeks to clarify the factors that originate the problem of accounting representation from a reflection on the theoretical foundations that support this important topic and the empirical references that show this problem, factors that have been seen as an epistemic obstacle in the consolidation of this young science and to which the author intends to contribute in his epistemological clarification and in the proposal of alternative solutions, which he proposes for discussion to the scientific community with an interdisciplinary approach and from the paradigm of complexity. In the second article, Professor Jean Paul Sarrazin poses an interesting dissertation on "Religion: do we know what we are talking about? Examination on the feasibility of an analytical category for the social sciences". The objective of this review was to find an analytical category that is precise, clear and sufficiently broad to study empirically the vast range of sociocultural phenomena that can be or have been considered as "religious". It concludes that in spite of the absence of a unified analytical category, some of the most prominent elements in the different definitions can constitute, by themselves, useful analytical categories for empirical research. It can be deduced that this section has been faithful to the principles that we exposed at the beginning of this editorial and that we hope will continue to become an open forum for the scientific development of our disciplines. A second section, devoted to accounting and finance, defines topics that have become of substantial interest due to the strong theoretical development that these disciplines have reached, arriving to a phase in which the disputes of the paradigms that support different approaches have been decanted, and it is in this field where contributions arise that consolidate important theoretical schemes or that, on the other hand, discard hypotheses that allow debugging systems that, in the manner of the layers of an onion, are grouped by levels, which contributes to the consolidation of the social sciences. In this section we find two important articles oriented under this philosophy: the first one analyzes the effects on the accounting information of public companies in the Colombian electricity sector of the implementation of Resolution 743 of 2013 regarding the adoption of International Financial Reporting Standards (IFRS) for some public companies. This topic is one of the applications of the important advances in the development of accounting theory for the financial economy, which in spite of this does not manage to establish solid roots for the conditions of the developing countries, as this article proves that the transformations assumed are the result of a change in the organizational economic model, where, rather than attending to the international regulation model, it responds to a process of concentration of strategic assets by actors that have the ability to capture regulation, demonstrating that the interdisciplinary approach is a fertile ground to explain in a better way the reality of these countries in the globalizing environment that characterizes the current economy of these countries. The second article, about the "Impact of self-financing on the innovation of micro, small and medium-sized Colombian companies," allows us to delve into an aspect that has not been explicitly studied and that is located at the frontiers of knowledge between economics, finance and the administration, especially directed at an important sector of the economy of the developing countries, that of the MSME companies, which despite their great contributions to the economic well-being of the population, occupying 80% of it in these countries, no intellectual effort has been devoted by our researchers, wasting a space of potential development of autonomy that will clear the way for the true socioeconomic development of our region. The descriptive results show that Colombian MSMEs use their own resources as a priority for their investments, and inferential results obtained through linear regressions indicate that internal financing has a positive and significant influence on their overall innovation, as well as on their products/services, productive processes and management. This is a variable of fundamental importance to be involved in the development policies for the Latin American industry and that very little is taken into consideration until now, in what has been called the Orange economy, which countries like Colombia want to promote. The reality is that internal or own resources are still the main source of funding for the investment projects of these companies, and while this is consistent with the postulates of the theory of financial hierarchy, everything seems to indicate that the reasons for this are mainly the barriers they encounter to access the external financial market. The next section, dedicated to economic discipline, shows us an important article focused on the analysis of the relationship between "Good governance and effectiveness of development aid", a topic of high relevance for our economies. The article aims to deepen the origin and changes experienced by the notion of good governance; analyzes the constituents and determinants of it, as well as its relationship with close concepts such as institutional quality, and above all, the ideas and evidence created on the relationship between good governance and the effectiveness of development aid. Finally, it concludes that there is no general consensus that aid has been effective in promoting economic growth, and there are both supporters and opponents of this idea. Reflectively, it paves the way for empirically verifying the true effects of economic aid and the conditions under which better results would be possible for the benefit of large masses of the population. This edition closes with two sections: the first one, traditional on topics of administration as a discipline that is structurally integrated with the economic, accounting and financial, and where two articles are developed: the first of these is entitled "Co-creation and new challenges of generating value that organizations face". This matter is very topical and marks a trend in modern administrative theory, which is revolving around the new approaches to the generation of value. It is concluded that, in order to generate a sustained value in organizations, the focus of the managers' actions must be the creation of joint value with their clients and not the exclusive goal of increasing the sales of their products or services usually designed internally and closed. The second article, under the title "Model to analyze the incidence of social capital in human development in Bogotá, DC", focuses on identifying whether there is a type of relationship between social capital and human development in the endogenous context of the city of Bogota. For this purpose, it is proposed to conduct a descriptive investigation, based on multiple regression analysis, which facilitates the proposal of a model that determines the level of incidence of social capital in human development, based on the calculation of the Human Development Index and the Index Decomposed social capital in cognitive capital index, ICSC, structural social capital index, ICSE, social representation index of social capital, IRSCS, components of the integral calculation of the social capital index. Based on these calculations, it is verified that the scope and use of social capital are unknown in the city, which generates a society with a high level of atomization and disinterest about the problems of citizenship. Being able to verify these assertions has the utmost importance to adopt policies of social and human development in the D.C., taking into account the different analytical components that were used in the study. In the last section, dedicated to knowledge management, the issue of bullying is analyzed pedagogically by sexual orientation among male students in the environment of secondary education, which seeks to contribute to the prevention of bullying behaviors, due to the effects that this has in the welfare of a population that tends to segregate in an undemocratic manner and that is already part of the educational models that should be oriented towards the formation of values. As pedagogues, we believe that education can and should create environments of respect and appreciation of difference, where everyone can access it, regardless of sexual orientation, gender or other social or cultural constructions. The set of the eight articles that we put at the disposal of the academic community, organized in the sections oriented according to the principles that support the scientific philosophy and the editorial policy of the magazine, is configured in a new effort that we are sure will contribute to the strengthening of the scientific and technological development of our disciplines in an environment that is ours, but that dialogues with the universality of knowledge at a global level, and that progressively will become the great pillars of our human and social development ; La revista Criterio Libre ha venido desempeñando un rol importante en la promoción de la divulgación científica como mecanismo fundamental en los procesos de transformación de nuestras naciones hispanoamericanas hacia sociedades mejor conformadas, con un sano equilibrio entre el necesario crecimiento de la producción de bienes tangibles e intangibles y una más justa distribución de la riqueza, en beneficio de todas sus poblaciones que buscan la erradicación de la pobreza, el mayor flagelo que la humanidad aún no ha podido superar. En ese orden de ideas, nos hemos fundamentado en criterios del desarrollo de la ciencia que contribuyan a esos ideales, seleccionando los mejores artículos, sometidos a procesos rigurosos de evaluación por reconocidos investigadores nacionales e internacionales, quienes también han contribuido a elevar la calidad científica de los mismos con sus atinadas observaciones y también a desarrollar el pensamiento científico y la utilización del mejor estilo para su comunicación, enriqueciendo el pensamiento científico social en nuestras naciones. Dichos principios los podemos sintetizar de la siguiente manera: El desarrollo de la ciencia y la tecnología como expresión de sistemas valorativos y socioculturales dados, el desarrollo de la ciencia al servicio de la transformación productiva en beneficio de la sociedad, la concientización del papel que tienen la ciencia y la tecnología en la definición de las relaciones de poder en los niveles nacional e internacional y su inserción en las políticas de desarrollo, la utilización de la ciencia y de la innovación tecnológica como instrumentos de autonomía, la apertura a enfoques novedosos en la consolidación de la ciencia social, la libertad del pensamiento crítico en todos los niveles de la gestión del conocimiento científico, entre otros. En tal sentido hemos querido fortalecer el análisis y desarrollo crítico de las ciencias económicas, administrativas, financieras y contables, abriendo un espacio para la discusión y desarrollo de la epistemología de estas ciencias sociales, que cada vez más se convierte en columna vertebral de nuestra revista. En el presente número se incluyen dos artículos que enriquecen dicha discusión epistemológica: en el primero de ellos el investigador José J. Ortiz B. nos plantea un dilema que acompaña el desarrollo de la ciencia contable, "La crisis de la representación contable: ¿problemas de la ciencia social o de la política del poder?", en donde busca dar claridad a los factores que originan la problemática de la representación contable a partir de una reflexión sobre los fundamentos teóricos que sustentan este importante tópico y los referentes empíricos que muestran dicha problemática, factores que necesariamente se han expresado como un obstáculo epistémico en la consolidación de esta joven ciencia y al que el autor pretende aportar tanto en su esclarecimiento epistemológico, como en la propuesta de alternativas de solución, que pone para discusión a la comunidad científica con un enfoque interdisciplinario y desde el paradigma de la complejidad. En el segundo artículo el profesor Jean Paul Sarrazin nos plantea una interesante 18 Universidad Libre disertación alrededor del concepto "Religión: ¿sabemos de lo que estamos hablando? Examen sobre la viabilidad de una categoría analítica para las ciencias sociales". El objetivo de esta revisión fue encontrar una categoría analítica precisa, clara y suficientemente amplia para estudiar empíricamente la vasta gama de fenómenos socioculturales que pueden ser o han sido considerados como "religiosos". Se concluye que a pesar de la ausencia de una categoría analítica unificada algunos de los elementos más destacados en las diferentes definiciones pueden constituir, en sí mismos, categorías analíticas útiles para la investigación empírica. Se puede deducir que esta sección ha sido fiel a los principios que expusimos al comienzo de este editorial y que esperamos se siga convirtiendo en tribuna abierta para el desarrollo científico de nuestras disciplinas. Una segunda sección, dedicada a la contabilidad y las finanzas, define temáticas que se han tornado de interés sustancial dado el fuerte desarrollo teórico que han venido alcanzado esas disciplinas, llegando a una fase en que las disputas de los paradigmas que sustentan diversos enfoques se han venido decantando y es en ese terreno donde florecen aportes que consolidan esquemas teóricos importantes o que, por otro lado, descartan hipótesis que permiten depurar sistemas que, a la manera de las capas de la cebolla, se van agrupando por niveles, lo cual contribuye a la consolidación de las ciencias sociales. En esta sección encontramos dos importantes artículos orientados bajo esa filosofía: el primero de ellos analiza los efectos que sobre la información contable de las empresas públicas del sector eléctrico colombiano tuvo la implementación de la Resolución 743 de 2013, la cual se refiere a la adopción de Normas Internacionales de Información Financiera (NIIF) para algunas empresas públicas, siendo este tópico uno de los aplicativos de los avances importantes del desarrollo de la teoría contable para la economía financierista, que a pesar de ello no logra asentar sólidas raíces para las condiciones de los países en desarrollo, como lo comprueba este artículo que encuentra que las transformaciones asumidas son el resultado de un cambio de modelo económico organizacional, en donde más que atender el modelo de regulación internacional, responde a un proceso de concentración de activos estratégicos por parte de actores que tienen la capacidad de capturar la regulación, demostrando que es el enfoque interdisciplinario un campo fértil para explicar de una mejor manera la realidad de estos países en el entorno globalizador que caracteriza la economía actual de dichos países. El segundo artículo acerca del "Impacto del autofinanciamiento sobre la innovación de las micro, pequeñas y medianas empresas colombianas", permite profundizar en un aspecto que no ha sido explícitamente estudiado y que se ubica en las fronteras del conocimiento entre la economía, las finanzas y la administración, dirigido especialmente a un sector importante de la economía de los países en desarrollo, el de las empresas Mipymes, que a pesar de sus grandes aportes al bienestar económico de la población al ocupar 80% de la misma en estos países, no se le ha dedicado un esfuerzo intelectual por parte de nuestros investigadores, desaprovechando un espacio de potencial desarrollo de la autonomía que permitirá desbrozar el camino del verdadero desarrollo socioeconómico de nuestra región. Los resultados descriptivos muestran que las Mipymes colombianas utilizan prioritariamente recursos propios para sus inversiones, y los resultados inferenciales obtenidos mediante regresiones lineales señalan que el financiamiento interno influye positiva y significativamente en su innovación global, así como en la de sus productos/servicios, procesos productivos y gestión. Esto es una variable de importancia fundamental para ser involucrada en las políticas de desarrollo para la industria latinoamericana y que muy poco se toma en consideración hasta ahora, en lo que se ha venido denominando la economía naranja, que países como Colombia quieren fomentar. La realidad es que los recursos internos o propios siguen siendo la principal fuente de financiación para los proyectos de inversión de estas empresas y si bien ello es coherente con los postulados de la teoría de la jerarquía financiera, todo parece indicar que las razones de esto son principalmente las barreras que encuentran para acceder al mercado financiero externo. Nuestra siguiente sección, dedicada a la disciplina económica, nos muestra un importante artículo enfocado al análisis de la relación entre "Buen gobierno y eficacia de la ayuda al desarrollo", tema de altísima pertinencia para nuestras economías. El artículo se propone profundizar en el origen y los cambios experimentados por la noción de buen gobierno; analiza los constituyentes y determinantes del mismo, así como su relación con conceptos cercanos como el de calidad institucional, y sobre todo, las ideas y la evidencia creada sobre las relaciones entre el buen gobierno y la efectividad de la ayuda al desarrollo. Finalmente llega a la conclusión de que no existe un consenso general en cuanto a que la ayuda haya sido eficaz para promover el crecimiento económico, y existen tanto defensores como detractores de esta idea. De manera reflexiva deja abierto el camino para verificar empíricamente los verdaderos efectos de la ayuda económica y las condiciones bajo las cuales se harían posibles unos mejores resultados en beneficio de grandes masas de la población. Cerramos este número con dos secciones: la primera, tradicional sobre temas de administración como disciplina que se integra estructuralmente con la económica, la contable y financiera, y donde se desarrollan dos artículos: el primero de estos se titula "La co-creación y los nuevos retos de generación de valor que enfrentan las organizaciones", siendo esta temática de gran actualidad y que marca una tendencia en la moderna teoría administrativa, que está girando sobre los nuevos enfoques de la generación de valor. Se concluye que, para generar un valor sostenido en las organizaciones, el foco de las acciones de los gestores debe ser la creación de valor conjunta con sus clientes y no la exclusiva meta de aumentar las ventas de sus productos o servicios habitualmente diseñados de manera interna y cerrada. El segundo artículo bajo el título "Modelo para analizar la incidencia del capital social en el desarrollo humano en Bogotá, D.C.", se centra en identificar si existe un tipo de relación entre el capital social y el desarrollo humano en el contexto endógeno de la ciudad de Bogotá. Para tal fin, se propone hacer una investigación descriptiva basada en análisis de regresión múltiple que facilita la proposición de un modelo que determina el nivel de incidencia del capital social en el desarrollo humano, partiendo del cálculo del Índice de desarrollo humano y del Índice de capital social descompuesto en índice 20 Universidad Libre de capital cognitivo, ICSC, índice de capital social estructural, ICSE, Índice de representación social del capital social, IRSCS, componentes del cálculo integral del índice de capital social. Con base en esos cálculos se llega a comprobar que en la ciudad se desconocen el alcance y uso del capital social, lo que genera construir una sociedad con alto nivel de atomización y desinterés por los problemas de la ciudadanía. Poder comprobar estos asertos es de suma importancia para adoptar políticas de desarrollo social y humano en el D.C., atendiendo los diferentes componentes analíticos que se utilizaron en el estudio. En la última sección, dedicada a la gestión del conocimiento, se analiza pedagógicamente el tema del bullying por orientación sexual entre estudiantes masculinos en el ambiente de la educación media, que busca contribuir a la prevención de comportamientos de bullying, por los efectos que ello tiene en el bienestar de una población que tiende a segregarse de manera antidemocrática y que ya hace parte de los modelos educativos que deben orientarse a la formación de valores. Como pedagogos, creemos que la educación puede y debe crear ambientes de respeto y valoración de la diferencia, en donde todos puedan acceder a ella, sin importar la orientación sexual, el género u otras construcciones sociales o culturales. El conjunto de los ocho artículos que ponemos a disposición de la comunidad académica, organizados en las secciones orientadas según los principios que fundamentan la filosofía científica y la política editorial de la revista, se configura en un nuevo esfuerzo que estamos seguros contribuirá al fortalecimiento del desarrollo científico y tecnológico de nuestras disciplinas en un entorno que nos es propio, pero que dialoga con la universalidad del conocimiento a nivel global, y que progresivamente se constituirán en los grandes pilares de nuestro desarrollo humano y social. ; La revue Criterio Libre a occupé un important rôle en promouvoir la divulgation scientifique comme mécanisme fondamental dans les procès de transformation de nos nations latino-americaines vers sociétés meilleure conformées, avec un sain équilibre entre la nécessaire croissance de la production de biens tangibles et intangibles et une plus juste distribution de la richesse, au profit de toutes ses populations, que cherchent éradiquer la pauvreté, qu'il est le majeur fléau que l'humanité encore n'a pas pu surpasser. Par l'antérieur, nous basons sur des critères du développement de la science qu'ils contribuent à ces idéals, en choisissant alors les meilleurs articles, soumis à des rigoureux procès d'évaluation par des reconnus chercheurs nationaux et internationaux, qui ont aussi contribué à élever la qualité scientifique des mêmes par leur sages observations et aussi à développer la pensée scientifique et l'utilisation du meilleur style pour sa communication, en enrichissant la pensé scientifique sociale dans nos nations. Nous pouvons résumer dits principes: le développement de la science et la technologie comme expression de systèmes d'évaluation et socio-culturelles donnés, le développement de la science au service de la transformation productive au profit de la société, la prise de conscience du rôle de la science et la technologie dans la définition des relations de pouvoir en les niveaux nationaux et internationaux et son insertion dans les politiques de développement, l›utilisation de la science et de l›innovation technologique comme des instruments d›autonomie, l›ouverture à nouvelles approches dans la consolidation de la science sociale, la liberté de la pensée critique en tous les niveaux de la gestion de la connaissance scientifique, entre autrui. Dans ce sens, nous avons essayé fortifier l'analyse et développement critique des sciences économiques, administratives, financiers et comptables, en ouvrant un espace pour la discussion et développement de l'epistemologie de ces sciences sociales, que de plus en plus se convertit dans l'axe central de notre revue. La présente édition comprend deux articles qu'ils enrichissent dite discussion epistémológique: en le premier d'ils le chercheur José J. Ortiz B. pose un dilemme qu'accompagne le développement de la science comptable, "La crise de la représentation comptable: ¿problèmes de la science sociale ou de la politique du pouvoir?", dans lequel cherche éclaircir les facteurs qu'ils causent la problématique de la représentation comptable à partir d'une réflexion sur les fondements théoriques qu'ils soutiennent cet important question et les référents empiriques qui montrent cette problématique, facteurs qui ont été considérés comme un obstacle épistémique à la consolidation de cette jeune science et aux quels l›auteur entend contribuir dans sa clarification épistémologique et dans la proposition de solutions alternatives qu›il donne à lacommunauté scientifique avec une approche interdisciplinaire et du paradigme de la complexité. Dans le deuxième article, le professeur Jean Paul Sarrazin fait une thèse intéressante sur "Religion: savons-nous de quoi nous parlons? Examen de la faisabilité d›une catégorie analytique pour les sciences sociales". L'objectif de cette revue était de trouver une catégorie analytique précise, claire et suffisamment large pour étudier empiriquement la vaste gamme de phénomènes socio-culturelles qui peuvent être ou ont été considérés comme "religieux". Il conclut qu'en dépit de l›absence d›unecatégorie analytique unifiée, certains éléments les plus saillants des différentes définitions peuvent euxmêmes constituer des catégories analytiques utiles à la recherche empirique. On peut déduire que cette section a été fidèle aux principes que nous avons énoncé au début de cet éditorial et que nous espérons qu'ils continuera à devenir une plateforme ouverte pour le développement scientifique de nos disciplines. Une deuxième section, consacrée à la comptabilité et à la finance, définit les sujets qui sont devenus d›un intérêt substantiel en raison du fort développement théorique que ces disciplines ont atteint, atteignant une phase dans la quelle les différends des paradigmes qui soutiennent diverses approches ont été réglés et c'est dans ce domaine que les contributions surgissent qui consolident des schémas théoriques importants ou qui, d'autrepart, écartent les hypothèses qui permettent des systèmes purifiants qui, à la façon des couches d›oignons, sont regroupés par niveaux, contribuant ainsi à consolider les sciences sociales. Dans cette section, nous trouvons deux articles importants orientés selon cette philosophie: le premier analyse les effets sur l›information comptable des entreprises publiques du secteur de l'électricité colombien de la mise en oeuvre de la résolution 743 de 2013 concernant l'adoption des normes internationales d›information financière (IFRS) pour certaines entreprises publiques. Ce sujet est l›une des applications des avancées importantes dans le développement de la théorie comptable pour l›économie financieriste qui malgré cela ne parvient pas à établir des racines solides pour les conditions des pays en développement, comme enté moigne cet article qui constate que les transformations supposées sont le résultat d›un changement du modèle économique organisationnel, où, plutôt que de s›intéresser au modèle de réglementation internationale, répond à un processus de concentration des actifs stratégiques par des acteurs qui ont la capacité de saisir la réglementation, démontrant que l'approche interdisciplinaire est un terrain fertile pour mieux expliquer la réalité de ces pays dans l'environnement mondialisant qui caractérise l›économie actuelle de ces pays. Le deuxième article, intitulé "Impact de l›autofinancement sur l'innovation dans les micro, petites et moyennes entreprises colombiennes», donne un aperçu d'un aspect qui n›a pas été explicitement étudié et qui se situe aux frontières de la connaissance entre économie, finance et administration, en particulier dans un secteur important de l›économie des pays en développement, celle des MPME, qui malgré leur grande contribution au bien-être économique de la population, occupant 80% de la population de ces pays, n'a pas fait l›effort intellectuel de nos chercheurs, gaspillant un espace de développement potentiel d'autonomie qui ouvrira la voie à un véritable développement socioéconomique de notre région. Les résultats descriptifs montrent que les PMI colombiennes utilisent principalement leurs propres ressources pour leurs investissements, et les résultats inférentiels obtenus par régression linéaire indiquent que le financement interne a une influence positive et significative sur leur innovation globale, ainsi que sur celle de leurs produits/services, processus de production et gestion. Il s›agit d'une variable d›une importance fondamentale à impliquer dans les politiques de développement de l'industrie latino-américaine et que trèspeu de choses sont prises en considération jusqu›à présent, dans cequ›on a appelé l'économie orange, que des pays comme la Colombie veulent promouvoir. En réalité, les ressources internes ou propres restent la principale source de financement des projets d'investissement de ces entreprises et, bien que cela soit conforme aux postulats de la théorie de la hiérarchie financière, tout semble indiquer que les raisons en sont principalement les obstacles qu›elles rencontrent pour accéder au marché financier extérieur. Notre prochaine section, consacrée à ladiscipline économique, nous présente un article important centré sur l'analyse de la relation entre "La bonne gouvernance et l'efficacité de l'aide"; un sujet de la plus haute pertinence pour nos économies. Il analyse les composantes et les déterminants de la bonne gouvernance, ainsi que sa relation avec des concepts étroitement liés tels que la qualité institutionnelle et, surtout, les idées et les preuves créées sur la relation entre bonne gouvernance et efficacité de l'aide au développement. En fin, il conclut qu'il n'y a pas de consensus général sur l'efficacité de l'aide dans la promotion de la croissance économique, et qu'il y a à la fois des défenseurs et des détracteurs de cette idée. D'une manière réfléchie, elle laisse ouverte la voie à la vérification empirique des effets réels de l'aide économique et des conditions dans les quelles de meilleurs résultats seraient possibles pour le bénéfice de larges masses de la population. Nous clôturons ce numéro avec deux sections : la première, traditionnelle sur les thèmes de l›administration en tant que discipline structurellement intégrée à l'économie, la comptabilité et lafinance, et où deux articles sont développés: le premier d'entre eux estintitulé "Co-création et lesnouveaux défis de création de valeur aux quels les organisations font face. Ce sujet est d›actualité et marque une tendance de la théorie administrative moderne, qui s›articule autour de nouvelles approches de la création de valeur. Il est conclu que, pour générer une valeur durable dans lesorganisations, les actions des gestionnaires doivent être axées sur la création de valeur conjointe avec leurs clients et non sur l›objectif exclusif d'augmenter les ventes de leurs produits ou services habituellement conçus en interne et de façon fermée. Le deuxième article, intitulé "Modèle d'analyse de l'incidence du capital social sur le développement humain à Bogotá, D.C.", vise à identifier s›il existe un type de relation entre capital social et développement humain dans le contexte endogène de la ville de Bogotá. Cette fin, il est proposé demener une recherche descriptive, fondée sur une analyse de régression multiple, qui facilite la proposition d'un modèle qui détermine le niveau d'incidence du capital social dans le développement humain, à partir du calcul de l'indice de développement humain et de l'indice de capital social répartis en composantes du calcul intégral de l'indice de capital social, soit l'indice de capital cognitif, l'ICSE, l'indice de capital social structurel, l'ICSC et l'IRSCS, et de l'indice de représentation du capital social. Sur la base de ces calculs, on constate que l'ampleur et l'utilisation du capital social dans la ville sont inconnues, ce qui engendre la construction d'une société avec un haut niveau d'atomisation et un désintérêt pour les problèmes de citoyenneté. Pouvoir vérifier ces affirmations a une importance capitale pour l'adoption de politiques de développement social et humain à Bogotá, D.C., en tenant compte des différentes composantes analytiques qui ont été utilisées dans l'étude. Dans la dernière partie, consacrée à la gestion des connaissances, le sujet des brimades dues à l'orientation sexuelle chez les élèves de sexe masculin estanalysé pédagogiquement dans l'environnement de l'enseignement secondaire, qui cherche à contribuer à la prévention des comportements debrimades, en raison des effets que cela a sur le bien-être d'une population qui tend à se séparer de manière antidémocratique et qui fait déjà partie des modèles éducatifs qui doivent être orientés vers la formation des valeurs. En tant que pédagogues, nous croyons que l'éducation peut et doit créer des environnements de respect et de valorisation de la différence, où chacun peut y accéder, indépendamment de son orientation sexuelle, de son sexe ou d'autres constructions sociales ou culturelles. L'ensemble des huit articles que nous mettons à la disposition de la communauté académique, organisés en sections orientées selon les principes qui sous-tendent la philosophie scientifique et la politique éditoriale de la revue, s'inscrit dans un nouvel effort qui, nous en sommes sûrs, contribuera à renforcer le développement scientifique et technologique de nos disciplines dans un environnement qui nous est propre mais qui dialogue avec l'universalité du savoir à un niveau global et qui deviendra progressivement les grands piliers de notre développement humain et social. ; A revista Critério Livre tem desempenhado um importante papel em promover a divulgação científica como um mecanismo fundamental nos processos de transformação de nossas nações latino-americanas para sociedades melhor formadas, com um equilíbrio saudável entre o necessário crescimento da produção de bens tangíveis e intangíveis e uma mais justa distribuição da riqueza, em benefício de todas as suas populações, que buscam erradicar a pobreza, que é o maior flagelo que a humanidade ainda não conseguiu superar. Pelo exposto, nos baseamos em critérios do desenvolvimento da ciência que contribuam para esses ideais, escolhendo então os melhores artigos, submetidos a rigorosos processos de avaliação por renomados pesquisadores nacionais e internacionais, que também contribuíram para elevar a qualidade científica dos mesmos através de seus atinadas observações,e também a desenvolver o pensamento científico e a utilização do melhorestilo para sua comunicação, enriquecendo o pensamento científico social em nossos países. Podemos resumir esses princípios assim: o desenvolvimento da ciência e da tecnologia como expressão de sistemas valorativos e socioculturais dados, o desenvolvimento da ciência a serviço da transformação produtiva em benefício da sociedade, a conscientização sobre o papel da ciência e da tecnologia na definição das relações de poder nos níveis nacional e internacional e sua inserção nas políticas de desenvolvimento, a utilização da ciência e da inovação tecnológica como instrumentos de autonomia, a abertura a abordagens inovadoras na consolidação da ciencia social, a liberdade do pensamento crítico em todos os níveis da gestão do conhecimento científico, entre outros. Neste sentido, tentamos fortalecer a análise e o desenvolvimento crítico das ciências econômicas, administrativas, financeiras e contábeis, abrindo um espaço para a discussão e desenvolvimento da epistemologia de estas ciências sociais, que cada vez mais torna-se o eixo central de nossa revista. A presente edição inclui dois itens que fazem parte desta discussão epistemológica: no primeiro deles, o pesquisador José J. Ortiz B. planta um dilema que acompanha o desenvolvimento da ciência contábil, "A crise da representação contábil: problemas da ciência social ou política do poder?", em que busca esclarecer os fatores que originam a problemática da representação contábil a partir de uma reflexão sobre os fundamentos teóricos que sustentam este importante tema e os referentes empíricos que mostram esta problemática, fatores que foram vistos como um obstáculo epistémico na consolidação dessa jovem ciência e o que o autor pretende contribuir para seu esclarecimento epistemológico e a proposta de alternativas de solução, que propõe para discussão com a comunidade científica com uma abordagem interdisciplinar e a partir do paradigma da complexidade. No segundo artigo, o profesor Jean Paul Sarrazin levanta uma interessante dissertação sobre "Religião: nós sabemos do que estamos falando? Análise da viabilidade de uma categoria analítica para as ciências sociais". O objetivo desta revisão foi encontrar uma categoria analítica, precisa, clara e suficientemente ampla para estudar empiricamente a vasta gama de fenômenos sócio-culturais que podem ser ou foram considerados como "religiosos". Conclui que, a pesar da ausência de uma categoria analítica unificada, alguns dos elementos mais destacados nas diferentes definições podem constituir, em si mesmos, categorias analíticas úteis para a investigação empírica. Pode-se deducir que esta seção tem sido fiel aos princípios que expusemos no início deste editorial, e que esperamos que continue transformando em uma tribuna aberta para o desenvolvimento científico de nossas disciplinas. Uma segunda seção, dedicada à contabilidade e as finanças, define temáticas que se tornaram de interesse substancial devido ao forte desenvolvimento teórico que atingiram essas disciplinas, chegando a uma fase em que as disputas dos paradigmas que sustentam várias abordagens foram decantado e é nesse terreno onde surgem contribuições que consolidam os importantes esquemas teóricos ou que, por outro lado, descartam hipótese que permitem depurar sistemas que, à maneira das camadas duma cebola, serão agrupadas por níveis, o que contribui para a consolidação das ciências sociais. Nesta seção encontramos dois importantes artigos orientados sob desta filosofia: o primeiro analisa os efeitos que sobre a informação contabilística das empresas públicas do setor elétrico colombiano teve a implementação da Resolução 743 de 2013, relativa à adopção de Normas Internacionais de Informação Financeira (NIIF) para algumas empresas públicas. Este tópico é um dos aplicativos de importantes avanços do desenvolvimento da teoria contábil para a economia financierista, que apesar disso não consegue establecer sólidas raízes para as condições dos países em desenvolvimento, como o comprova este artigo que encontra que as transformações assumidas são o resultado de uma mudança de modelo econômico, organizacional, onde, mais que atender o modelo de regulação internacional, responde a um processo de concentração de ativos estratégicos por parte de atores que têm a capacidade de capturar a regulação, demonstrando que a abordagem interdisciplinar é um campo fértil para explicar de uma maneira melhor a realidade destes países no ambiente globalizador que caracteriza a economía atual de tais países. O segundo artigo, sobre "o Impacto do autofinanciamento sobre a inovação das micro, pequenas e médias empresas colombianas", permite aprofundar um aspecto que não tem sido explicitamente estudado e que se situa na fronteira entre a economia, as finanças e a administração, dirigido especialmente a um setor importante da economia dos países em desenvolvimento, as empresas Mipymes, que apesar de suas grandes contribuições para o bem-estar económico da população, ao ocupar 80% da mesma em cada um destes países, não lhe foi dedicado um esforço intelectual por parte dos nossos investigadores, desaprovechando um espaço potencial de desenvolvimento da autonomia que permite desbrozar o caminho do verdadeiro desenvolvimento sócio-econômico de nossa região. Os resultados descritivos mostram que as Mipymes colombianas utilizam prioritariamente os recursos próprios para os investimentos, e os resultados inferenciales obtidos através de regressões lineares indicam que o financiamento interno influencia positiva e significativamente na inovação global, assim como a de seus produtos/serviços, processos produtivos e de gestão. Esta é uma variável de importância fundamental para ser envolvida nas políticas de desenvolvimento para a indústria latino-americana e que muito pouco se leva em consideração até agora, no que se tem denominado a economía laranja, que países como a Colômbia querem promover. A realidade é que os recursos internos ou próprios continuam sendo a principal fonte de financiamento para os projectos de investimento destas empresas, e se bem que isso é coerente com os postulados da teoria da hierarquia financeira, tudo parece indicar que as razões são principalmente as barreiras que encontram para acessar o mercado financeiro externo. A nossa seguinte secção, dedicada à disciplina económica, mostra-nos um importante artigo focado à análise da relação entre "Bom governo e eficácia da ajuda ao desenvolvimento", tema de altísima pertinência para as nossas economias. O artigo propõe-se aprofundar na origem e as mudanças experimentadas pela noção de bom governo; analisa os constituintes e determinantes do mesmo, bem como a sua relação com conceitos próximos como a qualidade institucional, e sobretudo, as ideias e a evidência criada sobre as relações entre o bom governo e a efetividade da ajuda ao desenvolvimento. Finalmente chega à conclusão de que não existe um consenso geral quanto a que a ajuda seja eficaz para promover o crescimento económico, e existem tanto defensores como detratores desta ideia. De maneira reflexiva deixa aberto o caminho para verificar empiricamente os verdadeiros efeitos da ajuda económica e as condições baixo as quais seriam possíveis uns melhores resultados em benefício de grandes massas da população. Fechamos esta edição com duas secções: a primeira, tradicional sobre temas de administração como disciplina que se integra estruturalmente com a económica, a contável e financeira, e onde se desenvolvem dois artigos: o primeiro destes se titula "A co-criação e os novos reptos de geração de valor que enfrentam as organizações". Esta temática é de grande atualidade e marca uma tendência na moderna teoria administrativa, que está a girar sobre as novas focagens da geração de valor. Conclui-se que, para gerar um valor sustentado nas organizações, o foco das ações dos gestores deve ser a criação de valor conjunta com os seus clientes e não a exclusiva meta de aumentar as vendas dos seus produtos ou serviços habitualmente desenhados de maneira interna e fechada. O segundo artigo, baixo o título "Modelo para analisar a incidência do capital social no desenvolvimento humano em Bogotá, D.C.", centra-se em identificar se existe um tipo de relação entre o capital social e o desenvolvimento humano no contexto endógeno da cidade de Bogotá. Para tal fim, propõe-se fazer uma investigação descritiva, baseada em análise de regressão múltipla, que facilita a proposição de um modelo que determina o nível de incidência do capital social no desenvolvimento humano, partindo do cálculo do Índice de desenvolvimento humano e do Índice de capital social decomposto em índice de capital cognitivo, ICSC, índice de capital social estrutural, ICSE, Índice de representação social do capital social, IRSCS, componentes do cálculo integral do índice de capital social. Com base nesses cálculos chega-se a comprovar que na cidade se desconhecem o alcance e o uso do capital social, o que gera construir uma sociedade com alto nível de atomização e desinteresse pelos problemas da cidadania. Poder comprovar estes asertos é de soma importância para adotar políticas de desenvolvimento social e humano no D.C., atendendo os diferentes componentes analíticos que se utilizaram no estudo. Na última secção, dedicada à gestão do conhecimento, analisa-se pedagógicamente o tema do bullying por orientação sexual entre estudantes masculinos no ambiente da educação média, que procura contribuir à prevenção de comportamentos de bullying, pelos efeitos que isso tem no bem-estar de uma população que tende a segregarse de maneira antidemocrática e que já faz parte dos modelos educativos que devem orientar à formação de valores. Como pedagogos, achamos que a educação pode e deve criar ambientes de respeito e valoração da diferença, em onde todos possam aceder a ela, sem importar a orientação sexual, o género ou outras construções sociais ou culturais. O conjunto dos oito artigos que pomos ao dispor da comunidade académica, organizados nas secções orientadas segundo os princípios que fundamentam a filosofia científica e a política editorial da revista, se configura em um novo esforço que estamos seguros contribuirá ao fortalecimiento do desenvolvimento científico e tecnológico das nossas disciplinas em um meio que nos é próprio, mas que dialoga com a universalidade do conhecimento a nível global, e que progressivamente constituir-se-ão nos grandes pilares do nosso desenvolvimento humano e social.
2006/2007 ; Inventario dei luoghi di culto della zona falisco-capenate. Sunto. La raccolta delle fonti relative alla vita religiosa della zona falisco-capenate è stata finalizzata, in primo luogo, all'individuazione di luoghi di culto sicuramente identificabili come tali. Dove questo non fosse stato possibile, soprattutto in presenza di documenti epigrafici isolati e di provenienza non sempre determinabile, si è comunque registrata la presenza del culto. Attraverso la documentazione raccolta si intende cercare di delineare una storia dei culti dell'area considerata, a partire dalle prime attestazioni fino all'età imperiale. La zona presa in esame, inserita nella Regio VII Etruria nel quadro dell'organizzazione territoriale dell'Italia augustea, è compresa entro i confini naturali del lago di Bracciano e del lago di Vico a ovest, del corso del Tevere a est, mentre i limiti settentrionale e meridionale possono essere segnati, rispettivamente, dai rilievi dei Monti Cimini e dei Monti Sabatini. I centri esaminati sono quelli di Lucus Feroniae, Capena, Falerii Veteres, Falerii Novi, Narce, Sutri e Nepi. La comunità capenate occupava la parte orientale del territorio, un'area pianeggiante, dominata a nord dal massiccio del monte Soratte, e delimitata a est dall'ansa del Tevere. Il suo fulcro era costituito dall'abitato di Capena, l'odierno colle della Civitucola, cui facevano capo una serie di piccoli insediamenti, ancora poco indagati, dislocati in posizione strategica sul Tevere, o in corrispondenza di assi stradali di collegamento al fiume. Il principale di essi risulta essere localizzabile nel sito della moderna Nazzano, occupato stabilmente a partire dall'VIII sec. a.C., e posto in corrispondenza dell'abitato sabino di Campo del Pozzo, sull'altra sponda del Tevere. Il comparto falisco si articola, invece, attraverso una paesaggio di aspre colline tufacee, incentrato attorno al bacino idrografico del torrente Treia, affluente del Tevere, che percorre il territorio in direzione longitudinale. Lungo il corso del fiume si svilupparono i due più antichi e importanti centri falisci di Falerii Veteres e Narce, un sito nel quale la più recente tradizione di studi tende a riconoscere, sempre più convincentemente, la Fescennium nota dalle fonti, l'altro abitato falisco, oltre a Falerii, di cui sia tramandato il nome; lungo affluenti del Treia sono ubicate Nepi e Falerii Novi. Pur nella specificità culturale progressivamente assunta da Falisci e Capenati, la collocazione geografica del territorio da essi occupato lo rende naturalmente permeabile a influenze etrusche e sabine, rilevabili attraverso la documentazione archeologica, e rintracciabili in alcune notizie delle fonti antiche, rivalutate dalla più recente tradizione di studi. Una posizione differente era, invece, maturata dopo le prime indagini condotte nella regione, tra la fine dell''800 e l'inizio del '900, che avevano portato a enfatizzare i caratteri culturali specifici delle popolazioni locali, sottolineando la sostanziale autonomia di queste rispetto agli Etruschi, soprattutto sulla base delle strette analogie tra la lingua falisca e la latina. Tale percezione fu dominante fino alla seconda metà degli anni '60 del '900, quando la pubblicazione dei primi dati sulle necropoli veienti mise in luce gli stretti rapporti con le aree falisca e capenate, tra l'VIII e il VII sec. a.C. Gli studi sul popolamento dell'Etruria protostorica condotti a partire dagli anni '80 del '900 hanno sempre più focalizzato l'attenzione su un coinvolgimento di Veio nel popolamento dell'area compresa tra i Monti Cimini e Sabatini e il Tevere nella prima età del Ferro, trovando conferma anche dalle recenti analisi dei corredi delle principali necropoli falische, che hanno evidenziato, nell'VIII e all'inizio del VII sec. a.C., importanti parallelismi con usi funerari veienti, ma anche aspetti specifici della cultura locale. Il corpus di iscrizioni etrusche proveniente dalle necropoli di Narce dimostra, per tutto il VII e VI sec. a.C., la continuità stanziale di etruscofoni, che utilizzano un sistema scrittorio di tipo meridionale, riconducibile a Veio, di cui Narce sembra costituire un avamposto in territorio falisco. Già dall'inizio del VII sec. a.C., tuttavia, si fanno evidenti i segni di una più specifica caratterizzazione culturale delle aree falisca e capenate, anche attraverso la diffusione di un idioma falisco, affine a quello latino, documentato epigraficamente per il VII e VI sec. a.C. soprattutto a Falerii Veteres. Un ulteriore elemento di contatto culturale col mondo latino è rappresentato, in questo centro, dal rituale funerario delle inumazioni infantili in area di abitato. Tale uso, che trova numerosi confronti nel Latium vetus, mentre risulta estraneo all'Etruria, è documentato a Civita Castellana, in località lo Scasato, da due sepolture di bambini, databili tra la fine dell'VIII e la prima metà del VII sec. a.C. A Capena sono state rilevate, a partire dal VII sec. a.C., notevoli influenze dall'area sabina, soprattutto attraverso la documentazione archeologica fornita dalle necropoli, mentre, da un punto di vista linguistico, un influsso del versante orientale del Tevere è stato colto, in particolare, attraverso un'analisi del nucleo più nutrito delle iscrizioni epicorie, che risale al IV-III sec. a.C. La ricettività nei confronti degli apporti delle popolazioni limitrofe e la capacità di elaborazioni originali, attestate archeologicamente sin dalle fasi più antiche della storia dei popoli falisco e capenate, possono offrire un supporto documentario alla percezione che già gli scrittori antichi avevano dell'ethnos falisco, trovando riscontro, in particolare, nelle tradizioni che definivano i Falisci come Etruschi, oppure come ethnos particolare, caratterizzato da una propria specificità anche linguistica, un dato, quest'ultimo, che tradisce il ricordo di contatti col mondo latino. Un terzo filone antiquario, che si intreccia a quello dell'origine etrusca, rivendica ai Falisci un'ascendenza ellenica, e più propriamente, argiva, e sembra, invece, frutto di un'elaborazione erudita maturata in un momento successivo. La notizia dell'origine argiva risale, per tradizione indiretta, alle Origines di Catone, e si collega a quella della fondazione di Falerii da parte dell'eroe Halesus, figlio di Agamennone, che avrebbe abbandonato la casa paterna dopo l'uccisione del padre. Ovidio e Dionigi di Alicarnasso attribuiscono all'eroe greco l'istituzione del culto di Giunone a Falerii, il cui originario carattere argivo sarebbe conservato nel rito celebrato in occasione della festa annuale per la dea. L'importanza accordata al culto di Giunone nell'ambito di tale tradizione ha portato a ipotizzare che questa possa essersi sviluppata proprio a partire dal dato religioso della presenza a Falerii di una divinità assimilabile alla Hera di Argo. Dall'esame linguistico del nome del fondatore, il quale non ha combattuto a Troia e non ha avuto alcun ruolo nel mondo ellenico, si è concluso che dovesse trattarsi di un eroe locale, e che la formazione dell'eponimo sia precedente alla metà del IV sec. a.C., quando è documentata l'affermazione del rotacismo in ambiente falisco. L'elaborazione della leggenda di Halesus deve essere collocata, dunque, in un momento precedente a questa data, che, si è pensato, possa coincidere con la presenza a Falerii di maestranze elleniche o ellenizzate, attive nel campo della ceramografia e della coroplastica, a partire dalla fine del V sec. a.C. Questa tradizione si collega a quella sull'origine etrusca attraverso la notizia di Servio, secondo cui Halesus sarebbe il progenitore del re di Veio Morrius. Il ricordo di una discendenza dalla città etrusca è comune anche a Capena, dove, secondo una notizia di Catone, riportata da Servio, i luci Capeni erano stati fondati da giovani veienti, inviati da un re Properzio, nel cui nome, peraltro, è stata ravvisata un'origine non etrusca, ma italico-orientale. A livello storico, l'accostamento tra Veio, Falisci e Capenati sarà documentato dalle fonti attraverso la costante presenza dei due popoli, al fianco della città etrusca, nel corso degli scontri con Roma tra la seconda metà del V e l'inizio del IV sec. a.C. Di tale complesso sistema di influenze partecipa anche la sfera religiosa dell'area in esame. È interessante notare, a questo proposito, che la massima divinità maschile del pantheon falisco-capenate, il dio del Monte Soratte, Soranus Apollo, costituisca l'esatto corrispettivo dell'etrusco Śuri, come da tempo dimostrato da Giovanni Colonna. La particolarità del culto del Soratte, tuttavia, è determinata dalla cerimonia annua degli Hirpi Sorani, che camminavano indenni sui carboni ardenti e il cui nome, nel racconto eziologico sull'origine del rito, tramandato da Servio, è spiegato in relazione a hirpus, il termine sabino per indicare il lupo, in perfetta coerenza col carattere "di frontiera" di questo territorio. Di origine sabina è la divinità venerata nell'unico grande santuario noto nell'agro capenate, il Lucus Feroniae. La diffusione del culto a partire dalla Sabina, già sostenuta da Varrone, è largamente accolta dalla critica recente, sia sulla base dell'analisi linguistica del nome della dea, sia per la presenza, in Sabina, dei centri principali del culto (Trebula Mutuesca, Amiternum), da cui questo si irradia, oltre che presso Capena, in Umbria e in area volsca. Le attestazioni di Feronia in altre zone, come la Sardegna, il territorio lunense, Aquileia, Pesaro sono generalmente da collegare con episodi di colonizzazione romana. Il carattere esplicitamente emporico del Lucus Feroniae, affermato da Dionigi di Alicarnasso e Livio, che lo descrivono come un luogo di mercato frequentato da Sabini, Etruschi e Romani già dall'epoca di Tullo Ostilio, rende perfettamente conto della varietà di frequentazioni e di influenze, che caratterizzano il santuario almeno dall'età arcaica. Pur in assenza di documentazione archeologica relativa alle fasi più antiche, sembra del tutto affidabile la notizia della vitalità del culto capenate già in età regia. Feronia, infatti, a Terracina, risulta associata a Iuppiter Anxur, divinità eponima della città volsca, il che sembra far risalire l'introduzione del suo culto all'inizio della presenza volsca nella Pianura Pontina, cioè ai primi decenni del V sec. a.C., fornendo, inoltre, un possibile indizio di una provenienza settentrionale, da area sabina, dell'ethnos volsco. È ipotizzabile, dunque, che la dea fosse venerata nel santuario tiberino, prospiciente la Sabina, ben avanti il suo arrivo nel Lazio tirrenico. Al di là della semplice frequentazione del luogo di culto e del mercato, un ruolo di primo piano rivestito dalla componente sabina presso il Lucus Feroniae, in epoca arcaica, sembra suggerito dall'episodio del rapimento dei mercanti romani, riferito da Dionigi di Alicarnasso. I rapitori sabini compiono una ritorsione nei confronti dei Romani, che avevano trattenuto alcuni di loro presso l'Asylum, tra il Capitolium e l'Arx, il che fa pensare che i Sabini esercitassero una sorta di protettorato sul santuario tiberino, e avessero, su di esso, una capacità di controllo analoga a quella che i Romani avevano sull'Asylum romuleo. La vocazione emporica del Lucus Feroniae è naturalmente legata alla sua collocazione topografica, nel punto in cui i percorsi sabini di transumanza a breve raggio attraversano il Tevere, tra i due grandi centri sabini di Poggio Sommavilla e Colle del Forno, per dirigersi verso la costa meridionale dell'Etruria. La dislocazione presso il punto di arrivo dei principali tratturi dell'area appenninica, popolata da genti sabelliche, è, peraltro, una caratteristica comune ai più antichi luoghi di culto di Feronia, come Trebula Mutuesca e Terracina, che condividono col Lucus Feroniae capenate anche la collocazione all'estremità di un territorio etnicamente omogeneo. È stato osservato come, in questi santuari, l'attività emporica marittima si intrecciasse con quella legata allo scambio del bestiame, e, nell'ottica di un'apertura verso l'economia pastorale dei Sardi, è stata inquadrata la fondazione romana, nel 386 a.C., di una Pheronia polis in Sardegna, presso Posada. Da questa località proviene, inoltre, una statuetta bronzea, databile tra la fine del V e i primi decenni del IV sec. a.C., raffigurante un Ercole di tipo italico, divinità di cui è noto il legame con la sfera dello scambio, anche in rapporto agli armenti. L'epoca dell'apoikia sarda ha portato a ipotizzare un collegamento col Lucus Feroniae capenate, dato che già tra il 389 e il 387 a.C. nel territorio di Capena erano stanziati coloni romani, misti a disertori Veienti, Capenati e Falisci. La filiazione del culto sardo da quello tiberino sembra, inoltre, perfettamente compatibile con le pur scarne attestazioni relative a una presenza di Ercole nel santuario capenate. A questo proposito è interessante notare che su una Heraklesschale, ancora sostanzialmente inedita, proveniente dalla stipe del santuario, il dio è rappresentato con la leonté e la clava nella mano sinistra, e lo scyphus di legno nella mano destra. Questi due ultimi attributi di Ercole erano conservati nel sacello presso l'Ara Maxima del Foro Boario, a Roma, e lo scyphus, usato dal pretore urbano per libare nel corso del sacrificio annuale presso l'ara, compare anche nella statua di culto di Alba Fucens, nella quale, per vari motivi, si è proposto di riconoscere una replica del simulacro del santuario del Foro Boario. Il richiamo iconografico a questi elementi, in un santuario-mercato ubicato lungo percorsi di transumanza, come era il Lucus Feroniae, non sembra casuale, ma potrebbe, in un certo senso, evocare il culto dell'Ara Maxima, e, in particolare, un aspetto fondamentale di esso, rappresentato dal collegamento con le Salinae ai piedi dell'Aventino. Queste, ubicate presso la porta Trigemina, e dunque prossime all'Ara Maxima, erano il luogo di deposito del sale proveniente dalle saline ostiensi, e destinato alla Sabina, e, in generale, alle popolazioni dell'interno dell'Italia centrale, dedite a un'economia pastorale. L'Ercole del Foro Boario, che tutelava le attività economiche collegate allo scambio del bestiame, sovrintendeva anche all'approvvigionamento del sale, e in questo senso va spiegato anche l'epiteto di Salarius, attestato per il dio ad Alba Fucens, dove, come è stato visto, il santuario di Ercole aveva la funzione di forum pecuarium. La dislocazione di santuari-mercati lungo i tratturi garantiva, dunque, ai pastori, dietro necessario compenso, la possibilità di rifornirsi di sale, e lo stesso doveva verificarsi presso il Lucus Feroniae. Questo sembra confermato dal fatto che, come è stato di recente dimostrato, la via lungo cui sorge il santuario, l'attuale strada provinciale Tiberina, vada, in realtà, identificata con la via Campana in agro falisco, menzionata da Vitruvio, in relazione a una fonte letale per uccelli e piccoli rettili. Il nome della via va spiegato, infatti, in relazione al punto di arrivo, costituito dal Campus Salinarum alla foce del Tevere, dove erano le saline. Nel comparto falisco, l'analisi della documentazione relativa ai luoghi di culto ha evidenziato una più marcata influenza di Veio rispetto all'area capenate. Questa risulta particolarmente rilevante in un centro come Narce, segnato, sin dall'inizio della sua storia, da una netta impronta veiente, e il cui declino coinciderà con gli anni della conquista della città etrusca. Per limitarci alla sfera del sacro, già da un primo esame dei materiali rinvenuti nel santuario suburbano di Monte Li Santi-Le Rote, di cui si attende la pubblicazione integrale, è stata segnalata, dall'inizio del V sec. a.C., epoca in cui comincia la frequentazione dell'area sacra, la presenza di prototipi veienti, che sono all'origine di una produzione locale di piccole terrecotte figurate. A un modello veiente sono riconducibili le cisterne a cielo aperto, che affiancavano l'edificio templare in almeno due dei principali santuari di Falerii Veteres, quello di Vignale e quello dello Scasato I, da identificare entrambi come sedi di un culto di Apollo. Più problematico risulta, invece, l'accostamento ad esse degli apprestamenti idrici rinvenuti presso un'area sacra urbana, recentemente individuata presso la moderna via Gramsci, nella parte meridionale del pianoro di Civita Castellana, e solo da una vecchia notizia d'archivio della Soprintendenza sappiamo di un'analoga cisterna rinvenuta presso Corchiano all'inizio del '900. Nei casi meglio documentati di Vignale e dello Scasato, tali impianti idrici risultano coevi alla fase più antica del santuario, e rispondono a uno schema che, a Veio, ricorre presso il santuario di Apollo al Portonaccio, presso il tempio a oikos di Piazza d'Armi, nel santuario di Menerva presso Porta Caere, e nel santuario in località Casale Pian Roseto. Non è facile determinare l'esatto valore da attribuire, di volta in volta, a tali cisterne, ma l'enfasi topografica ad esse accordata nell'ambito dei santuari non pare permetta di prescindere da un collegamento con pratiche rituali. Per gli impianti di Falerii si è pensato a un collegamento col santuario del Portonaccio, anche sulla base della corrispondenza cultuale incentrata sulla figura di Apollo, e la piscina è stata spiegata, dunque, in relazione a rituali di purificazione, legati a un culto oracolare. Dopo la sconfitta di Veio Falerii si trovò non solo a tener testa a Roma sul piano militare, ma dovette dimostrarsi non inferiore anche per prestigio e capacità autorappresentativa, essendo l'altro grande centro della basse valle del Tevere. Questo aspetto è stato colto, in particolare, sulla base della decorazione templare della città falisca, che conosce, intorno al secondo-terzo decennio del IV sec. a.C., un rinnovamento generalizzato, dovuto alla nascita di un'importante scuola coroplastica, la cui attività si riconosce anche nel frammento isolato di rilievo fittile rappresentante una Nike, da Fabrica di Roma. Una diversa reazione alla presa di Veio è attestata per l'altro importante centro falisco, quello di Narce, anche attraverso la documentazione fornita dal santuario di Monte Li Santi-Le Rote. Il luogo di culto continua a essere frequentato anche dopo la crisi dell'insediamento urbano, riscontrata attraverso una consistente contrazione delle necropoli a partire dal IV sec. a.C., ma nella prima metà del III sec. a.C. è attestata una contrazione del culto in vari settori del santuario, contestualmente all'introduzione di nuove categorie di ex-voto, quali i votivi anatomici, i bambini in fasce, le terrecotte raffiguranti animali. Questi mutamenti sono stati messi in relazione con la vittoria romana sui Falisci nel 293 a.C., mentre un secondo momento di contrazione del culto sembra coincidere con la definitiva conquista romana del 241 a.C. Dall'inizio del III sec. a.C. anche nei depositi di Falerii vengono introdotti nuovi tipi di votivi, cui si è fatto cenno precedentemente, e, come anche nel santuario di Monte Li Santi-Le Rote, si registra la presenza di monetazione di zecca urbana, che entra a far parte delle offerte. Tale dato diventa ancora più eloquente, se si considera l'assenza di monetazione locale nei contesti di epoca preromana, che sembra tradire l'indifferenza delle popolazioni falische verso tale tipo di offerta. È evidente, dunque, anche per Falerii, un'influenza del mercato romano dopo gli eventi bellici che segnarono la vittoria di Spurio Carvilio sui Falisci. La città, tuttavia, sembra fronteggiare la crisi, tanto da non mettere in pericolo le sue istituzioni, come dimostrano le dediche falische poste, nel Santuario dei Sassi Caduti, a Mercurio, dagli efiles, l'unica carica attestata per la città. Del resto, anche con la costruzione del nuovo centro di Falerii Novi, la documentazione relativa alla sfera religiosa attesta la conservazione, a livello pubblico, della lingua e della grafia falisca, tramite la dedica a Menerva posta dal pretore della città, nella seconda metà del III sec. a.C. (CIL XI 3081). Quanto sappiamo sui culti di età repubblicana di Capena e del suo territorio si limita al santuario di Lucus Feroniae, dove praticamente quasi tutti i materiali e le fonti epigrafiche sono inquadrabili nel corso del III sec. a.C., e a un paio di dediche di III sec. a.C. La capitolazione di Capena subito dopo la presa di Veio (395 a.C.) rende, in questa fase, la presenza romana ormai stabile da circa un secolo, dunque non sorprende che le iscrizioni sacre utilizzino un formulario specificamente latino, anche con attestazioni piuttosto precoci di espressioni che diventeranno correnti nel corso del II sec. a.C. Uno dei primi esempi attestati di abbreviazione alle sole iniziali della formula di dedica d(onum) d(edit) me(rito) è in CIL I², 2435, provenente dalla necropoli capenate delle Saliere. La documentazione archeologica più antica riguardo alla vita religiosa dell'area presa in esame proviene da Falerii Veteres. In ordine cronologico, la prima divinità attestata epigraficamente è Apollo, il cui nome compare inciso in falisco su un frammento di ceramica attica dei primi decenni del V sec. a.C. dal santuario di Vignale. È notevole che si tratti in assoluto della più antica attestazione conosciuta del nome latinizzato del dio, che indica la sua precoce assimilazione nel pantheon falisco, dove, già da quest'epoca, bisogna riconoscere come avvenuta l'identificazione con Apollo del locale Soranus. Il culto del dio del Soratte, attestato per via epigrafica solo in età imperiale, attraverso due dediche a Soranus Apollo, può essere coerentemente collocato tra le più antiche manifestazioni religiose del comprensorio falisco-capenate, e probabilmente la sede cultuale del Monte Soratte doveva fungere da tramite tra le due aree. Nel territorio falisco la presenza del dio lascia tracce più consistenti, attraverso la duplicazione del culto di Apollo a Falerii Veteres, e una dedica di età repubblicana da Falerii Novi, mentre sembra affievolirsi in area capenate, dove ne resta traccia solo in due dediche ad Apollo della prima età imperiale da Civitella S. Paolo, e in una controversa notizia di Strabone, che, apparentemente per errore, ubica al Lucus Feroniae le cerimonie in onore di Sorano, che si svolgevano, invece, sul Soratte. Anche questa notizia, tuttavia, si inserisce in un sistema di corrispondenze cultuali, che associa a una dea ctonia, della fertilità, un paredro di tipo "apollineo", cioè una divinità maschile, giovanile, con aspetti inferi e mantici. Non sembra casuale, in questo contesto, che il santuario per cui è attestata una più antica frequentazione a Falerii Veteres sia quello di Giunone Curite, una divinità che sembra rispondere allo schema di dea matronale e guerriera (era una Giunone armata, ma anche protettrice delle matrone) per la quale, pure, è attestata l'associazione cultuale con un giovane dio, della stessa tipologia di Sorano. Anche se non sono attestati direttamente rapporti tra Iuno Curitis e Sorano Apollo non sembra da trascurare il dato che l'unica statuetta di Apollo liricine, di IV sec. a.C., rinvenuta a Falerii Veteres provenga proprio dal santuario della dea; inoltre quando essa fu evocata a Roma dopo la presa di Falerii nel 241 a.C., insieme al suo tempio, in Campo, fu costruito quello di Iuppiter Fulgur, una divinità parimenti evocata dal centro falisco, e per la quale, pure, si possono istituire dei parallelismi con Soranus, attraverso l'assimilazione con Veiove. Nell'agro falisco, come in quello capenate, le più antiche attestazioni cultuali si riferiscano, dunque, a una coppia di divinità che, pur nelle differenze maturate in aspetti specifici del culto, sembra rispondere a esigenze cultuali piuttosto omogenee. Con l'età imperiale, infine, il panorama dei culti della zona considerata sembra diventare più omogeneo, inserendosi, peraltro, in una tendenza piuttosto generale. La manifestazione più appariscente è costituita, naturalmente, dal culto imperiale, attestato molto presto in Etruria meridionale. Da Nepi proviene la più antica testimonianza nota in Etruria, costituita da una dedica in onore di Augusto da parte di quattro Magistri Augustales (CIL XI, 3200). L'iscrizione è databile al 12 a.C., anno della fondazione del collegio di Nepi, e dell'istituzione, a Roma, del culto del Genius di Augusto e dei Lares Augusti, venerati nei compita dei vici della città. Altri esempi di una piuttosto precoce diffusione del culto imperiale vengono da Falerii Novi (CIL XI, 3083, databile tra il 2 a.C. e il 14 d.C.; CIL XI, 3076, età augustea); da Lucus Feroniae, dove intorno al 31 d.C. è attestato per la prima volta l'uso della formula in honorem domus divinae (AE 1978, n. 295). Il fatto che la diffusione del culto imperiale in agro falisco-capenate avvenga praticamente negli stessi anni che a Roma, sembra legato anche ai rapporti che legarono Augusto e la dinastia giulio-claudia a questo territorio. Dopo Anzio veterani di Ottaviano ottennero terre nell'Etruria meridionale, lungo il corso del Tevere, e non è un caso che l'Augusteo di Lucus Feroniae, l'unico in Etruria meridionale, che sia noto, oltre che epigraficamente, anche attraverso i suoi resti, sia stato eretto tra il 14 e il 20 d.C. da due membri della gens senatoria, filoagustea, dei Volusii Saturnini. Augusto stesso e membri della dinastia parteciparono direttamente alla vita civile dei centri della regione: Augusto fu pater municipii a Falerii Novi, Tiberio e Druso Maggiore furono patroni della colonia a Lucus Feroniae, tra l'11 e il 9 a.C. Inoltre la presenza, nel territorio capenate, di liberti imperiali incaricati dell'amministrazione del patrimonio dell'imperatore, fa pensare all'esistenza di fundi imperiali. La documentazione di età imperiale è costituita, inoltre, da una serie di iscrizioni che difficilmente possono farci risalire a specifici luoghi di culto, e dalle quali, in molti casi, si evince soprattutto una richiesta di salute e di fertilità alla divinità, come avveniva in età repubblicana, tra il IV e il II sec. a.C., attraverso l'offerta nei santuari di votivi anatomici. Sono note anche alcune attestazioni di culti orientali (Mater Deum e Iside, anche associate, da Falerii Novi e dal suo territorio; una dedica alla Mater Deum da Nazzano, in territorio capenate), che rientrano nell'ambito della devozione privata, tranne nel caso del sacerdozio di Iside a Mater Deum attestato a Falerii Novi. ; Inventaire des lieux de culte de la zone falisco-capenate. Résumé. Le recueil des sources historiques relatives à la vie religieuse de la zone falisco-capenate a eut comme but, tout d'abord, la localisation des lieux de culte identifiables avec certitude comme tels. Lorsque cela s'est avéré impossible, particulièrement en présence de documents épigraphiques isolés et d'origine incertaine, on a tout de même enregistré l'existence du culte. On veut reconstruire, au moyen de la documentation récoltée, une histoire des cultes de la zone considérée depuis les premières apparitions jusqu'à l'âge impérial. La zone considérée, insérée dans la Regio VII Etruria dans le cadre de l'organisation territoriale de l'Italie augustéenne, est comprise dans les limites naturelles du lac de Bracciano et du lac de Vico à l'ouest, du cours du Tibre à l'est, tandis que les limites septentrionale et méridionale sont délimitées, respectivement, par les reliefs des Monts Cimini et des Monts Sabatini. Les centres examinés sont ceux de Lucus Feroniae, Capena, Falerii Veteres, Falerii Novi, Narce, Sutri et Nepi. La communauté capenate occupait la partie orientale du territoire, un zone de plaine, dominée au nord par le massif du Mont Soratte, et délimitée à l'est par l'anse du Tibre. Son centre était constitué par l'habitat de Capena, l'actuel Col de la Civitucola, dont dépendaient une série de petits sites, encore peu étudiés, disséminés en position stratégique sur le Tibre, ou en correspondance d'axes routiers de liaison au fleuve. Le principal de ces derniers est localisé sur le site de l'actuelle Nazzano, occupé de manière permanente à partir du VIIIème siècle av. J.-C., et situé en correspondance de l'habitat sabin de Campo del Pozzo, sur l'autre rive du Tibre. La zone falisque s'articule, par contre, sur un paysage d'âpres collines de tuf, disposées autour du bassin hydrographique du torrent Treia, affluent du Tibre, qui parcourt le territoire en direction longitudinale. Le long du cours d'eau se développèrent les deux plus antiques et importants centres falisques de Falerii Veteres et Narce, un site que les plus récentes recherches tendent à reconnaître, et de manière toujours plus convaincante, comme la Fescennium connue dans les sources historiques, le deuxième habitat falisque, outre à Falerii, dont on reporte le nom; le long d'affluents du Treia sont situées Nepi et Falerii Novi. Malgré la spécificité culturelle progressivement développée par falisques et capenates, la situation géographique du territoire occupé le rend naturellement perméable aux influences étrusques et sabines, aspect relevé par la documentation archéologique et par quelques informations dans les sources antiques, réévaluée par les plus récentes études. Une position différente s'était par contre imposée après les premières recherches effectuées dans la région entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle : celles-ci avaient mis l'accent sur les caractères culturels spécifiques des populations locales, en soulignant la substantielle autonomie de ces populations par rapport aux Etrusques, surtout sur la base des grandes similitudes entre les langues falisque et latine. Une telle perception fut dominante jusqu'à la deuxième moitié des années Soixante du Vingtième siècle, lorsque la publication des premières données sur les nécropoles de Véies mirent en lumière les rapports étroits avec les zones falisque et capenate entre le VIIIème et le VIIème siècle av. J.-C. Les études sur le peuplement de l'Etrurie protohistorique, conduites à partir des années '80 du XXème siècle ont focalisé l'attention sur une implication de Véies dans le peuplement de la zone comprise entre les Monts Cimini et Sabatini d'une part et le Tibre d'autre part, et cela au début de l'Âge du Fer, études confirmées par les récentes analyses des trousseaux des principales nécropoles falisques, qui ont prouvé qu'il existait au VIIIème et au début du VIIème siècle av. J.-C. d'importants parallèles avec les habitudes funéraires de Véies, bien que certains aspects spécifiques de la culture locale y fussent conservés. Le corpus d'inscriptions étrusques provenant de la nécropole de Narce démontre, pour tout le VII et le VIème siècle ac. J.-C., la présence continue de populations parlant la langue étrusque, qui utilisent un système d'écriture de type méridional, reconductible à Véies, dont Narce semble avoir constitué un avant-poste en territoire falisque. Déjà au début du VIIème siècle av. J.-C. cependant, on remarque les signes évidents d'une plus spécifique caractérisation culturelle des zones falisques et capenates, et cela au travers, entre autre, de la diffusion d'un idiome falisque, semblable au latin, documenté par des épigraphes au VIIème et au VIème siècle av. J.-C., surtout à Falerii Veteres. Ultérieur élément de contact culturel avec le monde latin est représenté, dans ce centre, par le rituel funéraire des inhumations infantiles dans la zone habitée. Une telle habitude, qui trouve de nombreuses comparaisons dans le Latium vetus, est étrangère à l'Etrurie, alors qu'elle est documentée à Cività Castellana, en localité «lo Scasato», par deux sépultures d'enfants datables entre la fin du VIIIème siècle et la première moitié du VIIème siècle av. J.-C. A Capena a été remarqué, à partir du VIIème siècle av. J.-C., une grande influence provenant de l'aire sabine, surtout à travers la documentation archéologique fournie par les nécropoles, tandis que du point de vue linguistique un influence du versant oriental du Tibre a été remarquée, en particulier par une analyse du noyau plus consistant des inscriptions relatifs aux nouveaux-nés, qui remonte au IV – IIIème siècle av. J.-C. La réceptivité vis-à-vis des nouveautés des populations limitrophes et la capacité d'élaborations originales, prouvées archéologiquement déjà depuis les phases les plus antiques de l'histoire des peuples falisques et capenates, peuvent offrir une aide documentaire à la perception que les écrivains antiques avaient de l'ethnos falisque, en trouvant un équivalent dans les traditions qui définissaient les Falisques comme des Etrusques, ou bien comme un peuple à soi, caractérisé par une spécificité propre, aussi linguistique. Cette dernière donnée trahit la mémoire de contacts avec le monde latin. Un troisième filon antique, qui se mêle à celui d'origine étrusque, revendique pour les falisques une ascendance grecque, plus précisément de l'Argolide et semble le fruit d'une construction d'érudits élaborée successivement. L'information de l'origine argolide remonte, par tradition indirecte, aux Origines de Caton, et se relie à celle de la fondation de Falerii de la part du héros Halesus, fils d'Agamemnon, qui aurait abandonné la maison paternelle après l'assassinat de son père. Ovide et Denys d'Halicarnasse attribuent au héros grec l'institution du culte de Junon à Falerii, dont le caractère originel argolide serait conservé dans le rite célébré en occasion de la fête annuelle de la déesse. L'importance accordée au culte de Junon au sein d'une telle tradition a amené à supposer que celui-ci se soit développé précisément à partir de la donnée religieuse de la présence à Falerii d'une divinité semblable à Héra d'Argos. Grâce à l'examen linguistique du nom du fondateur, qui n'a pas combattu à Troie et qui n'a eut aucun rôle dans le monde grec, on a conclu qu'il devait s'agir d'un héros local, et que la formation de l'éponyme ait été précédent à la moitié du IVème siècle av. J.-C., lorsque l'affirmation du rhotacisme est documenté dans la culture falisque. L'élaboration de la légende de Halesus doit donc être située à un moment précédent cette date qui, comme on l'a pensé, puisse coïncider avec la présence à Falerii d'artistes grecs ou hellénisés, actifs dans la céramographie et dans la choroplastique, à partir de la fin du Vème siècle av. J.-C. Cette tradition se relie à celle sur l'origine étrusque, par l'information de Servius, selon lequel Halesus serait le grand-père du roi de Véies Morrius. Le souvenir d'une descendance de la ville étrusque est commune aussi a Capena où, d'après une nouvelle de Caton, rapportée par Servius, les luci Capeni avaient été fondés par des jeunes de Véies, envoyés par un roi Properce, dans le nom duquel a été identifié une origine non étrusque, mais bien italico-orientale. Du point de vue historique, le rapprochement entre Véies, falisques et capenates sera documenté dans les sources par la présence constante des deux peuples au flanc de la ville étrusque au cours des luttes contre Rome entre la deuxième moitié du Vème et le début du IVème siècle av. J.-C. D'un tel système complexe d'influences participe aussi la sphère religieuse de la zone en question. Il est intéressant de noter, à ce propos, que la principale divinité masculine du panthéon falisco-capenate, le dieu du Mont Soratte, Soranus Apollon, constitue le correspondant exact de l'étrusque Śuri, comme l'a démontré Giovanni Colonna. La particularité du culte de Soratte, toutefois, est déterminée par la cérémonie annuelle des Hirpi Sorani, qui marchaient indemnes sur des charbons ardents et dont le nom, dans le récit étiologique sur l'origine du rite transmis par Servius, est expliqué en relation à hirpus, le nom sabin pour «loup», parfaitement cohérent avec la caractéristique frontalière de ce territoire. D'origine sabine est aussi la divinité vénérée dans le seul grand sanctuaire connu dans le territoire capenate, le Lucus Feroniae. La diffusion du culte à partir de la Sabine, version soutenue déjà par Varron, est largement acceptée par la critique récente, sur la base d'une part de l'analyse linguistique du nom de la déesse et d'autre part vu la présence sur le territoire sabin des principaux centres de culte (Trebula Mutuesca, Aminternum), d'où ceux-ci se diffusent, outre à Capena, vers l'Ombrie et le territoire volsque. Les attestations de Feronia dans d'autres zones, comme en Sardaigne, en territoire de Luni, à Aquilée et à Pesaro sont généralement à mettre en relation avec des épisodes de colonisation romaine. Le caractère explicitement commercial du Lucus Feroniae, affirmé par Denys d'Halicarnasse et par Tite-Live, qui le décrivent comme un lieu de marché fréquenté par les sabins, les étrusques et les romains déjà à l'époque de Tullius Ostilius, rend parfaitement compte de la variété des fréquentations et des influences qui caractérisent le sanctuaire à partir de l'Âge archaïque. Bien que n'ayant pas de documentation archéologique relative aux phases les plus antiques, l'information sur la vitalité du culte capenate déjà à l'époque royale semble fiable. Feronia, en effet, est couplée, à Terracina, à Iuppiter Anxur, divinité éponyme de la ville volsque, ce qui semble faire remonter l'introduction de son culte au début de la présence volsque dans la plaine pontine, c'est-à-dire vers les premières décennies du Vème siècle av. J.-C. Cela fournit, en plus, un indice possible d'une provenance septentrionale de l'ethnos volsque depuis la zone sabine. Il est donc envisageable que la déesse ait été adorée dans le sanctuaire tibérien, en face de la Sabine, bien avant son arrivée dans le Latium tyrrhénien. Au-delà de la simple fréquentation du lieu de culte et du marché, un rôle de premier plan joué par l'élément sabin pour le Lucus Feroniae en époque archaïque semble suggéré par l'épisode de l'enlèvement de marchants romains relaté par Denys d'Halicarnasse. Les ravisseurs sabins effectuent une rétorsion contre les romains, qui avaient enfermé certains des leurs sur l'Asylum, entre le Capitole et l'Arx, ce qui fait penser que les sabins exerçaient une sorte de protectorat sur le sanctuaire tibérien et qu'ils avaient sur celui-ci une capacité de contrôle semblable à celui que les romains avaient sur l'Asylum romuléen. La vocation commerciale du Lucus Feroniae est naturellement liée à son emplacement topographique, à l'endroit où les parcours sabins de transhumance à courte distance traversent le Tibre, entre les deux grands centres sabins de Poggio Sommavilla et Colle del Forno, pour se diriger vers la côte méridionale de l'Etrurie. La dislocation près du lieu d'arrivée des principaux sentiers de la zone apennine, habitée de peuplades sabelliques, est, en outre, une caractéristique commune aux plus anciens lieux de culte de Feronia, comme par exemple Trebula Mutuesca et Terracina, qui partagent avec le Lucus Feroniae capenate l'emplacement à l'extrémité d'un territoire ethniquement homogène. Il a été observé combien, dans ces sanctuaires, l'activité commerciale maritime était liée à l'échange du bétail et il faut prendre en compte l'ouverture à l'économie pastorale sarde pour comprendre la fondation romaine en 386 av. J.-C. d'une Pheronia polis en Sardaigne, près de Posada. De cette localité provient, en outre, une statuette en bronze, datable entre la fin du Vème et les premières décennies du IVème siècle av. J.-C., qui représente un Hercule de type italique, divinité dont on connaît le lien avec la sphère de l'échange, et surtout son rapport avec les troupeaux. L'époque de l'apoikia sarde a amené à envisager une relation avec le Lucus Feroniae capenate, vu que déjà entre 389 et le 387 av. J.-C. dans le territoire de Capena des colons romains s'étaient établis, unis à des déserteurs provenant de Véies, Capena et Falerii. La filiation du culte sarde à partir du culte tibérien semble, en outre, parfaitement compatible avec les rares attestations relatives à une présence d'Hercule dans le sanctuaire capenate. A ce sujet il est intéressant de remarquer que sur une Heraklesschale, encore inédite, provenant du dépôt votif du sanctuaire, le dieu est représenté avec la leonté et la massue dans la main gauche, et le skyphos en bois dans la main droite. Ces deux derniers attributs d'Hercule étaient conservés dans le sacellum près de l'Ara Maxima du Forum boarium, à Rome, et le skyphos, utilisé par le préteur urbain pour faire les libations au cours du sacrifice annuel auprès de l'Ara, apparaît aussi dans la statue de culte d'Alba Fucens, dans laquelle, en raison de nombreuses similitudes, on a proposé de reconnaître une réplique du simulacre du sanctuaire du Forum boarium. La répétition iconographique de ces éléments dans un sanctuaire-marché situé le long des voies de la transhumance, comme était le Lucus Feroniae, ne semble pas un hasard et pourrait d'ailleurs, dans un certain sens, évoquer le culte de l'Ara Maxima et en particulier un aspect fondamental de celui-ci, représenté par la liaison avec les Salinae aux pieds de l'Aventin. Celles-ci, situées près de la porta Trigemina, et donc proches de l'Ara Maxima, étaient le lieu de dépôt du sel provenant des salines d'Ostie destiné à la Sabine, et en général aux populations établies à l'intérieur de l'Italie centrale et vouées à l'économie pastorale. L'Hercule du Forum boarium, qui protégeait les activités économiques liées aux échanges de bétail, gouvernait aussi à l'approvisionnement du sel, et c'est en ce sens que doit aussi s'expliquer l'épithète de Salarius, attesté pour le dieu à Alba Fucens où, comme on l'a vu, le sanctuaire d'Hercule avait la fonction de forum pecuarium. La dislocation de sanctuaires-marchés le long des voies de transhumance garantissait donc aux pasteurs, après compensation nécessaire, la possibilité de se pourvoir en sel, et la même chose devait advenir au Lucus Feroniae. Ceci semble confirmé par le fait que, comme il a été démontré récemment, la route le long de laquelle se dresse le sanctuaire, l'actuelle route provinciale Tiberina, doive en réalité être identifiée comme la via Campana en territoire falisque, mentionné par Vitruve, en relation avec une source mortelle pour les oiseaux et les petits reptiles. Le nom de la route s'explique, en effet, en relation à son point d'arrivée, le Campus Salinarum situé à l'embouchure du Tibre, où se trouvaient les salines. Dans la zone falisque, l'analyse de la documentation relative aux lieux de culte a mis en évidence une influence majeure de Véies par rapport à la zone capenate. Cela résulte particulièrement important dans un centre comme Narce, marqué, depuis le début de son histoire, par une nette influence de Véies, et dont le déclin coïncidera avec les années de la conquête de la ville étrusque. Pour nous limiter à la sphère du sacré, déjà à partir d'un premier examen du matériel retrouvé dans le sanctuaire suburbain de Monte Li Santi – Le Rote, dont on attend la publication intégrale, on a signalé, à partir du Vème siècle av. J.-C., époque à laquelle commence la fréquentation de l'aire sacrée, la présence de prototypes provenant de Véies, qui sont à l'origine d'une production locale de petites terre cuites figurées. A un modèle de Véies sont reconductibles les citernes à ciel ouvert, qui flanquaient l'édifice templier dans au moins deux des principaux sanctuaires de Falerii Veteres, celui de Vignale et celui de Scasato I, tous deux à identifier comme lieux de culte dédiés à Apollon. Plus difficile est par contre le rapprochement de celles-ci aux citernes fermées retrouvées proche d'une aire sacré urbaine, récemment identifiée dans la moderne rue Gramsci, dans la partie méridionale du plateau de Civita Castellana, tandis que c'est seulement grâce à une vieille note des archives de la Surintendance que nous savons de l'existence d'une citerne semblable retrouvée près de Corchiano au début du Vingtième siècle. Dans les cas mieux documentés de Vignale et de Scasato, de tels systèmes hydrauliques résultent contemporains à la phase la plus antique du sanctuaire, et correspondent à un schéma qui revient à Véies dans le sanctuaire d'Apollon au Portonaccio, proche du temple à oikos de la Piazza d'Armi, dans le sanctuaire de Menerva près de la Porta Caere, ainsi que dans le sanctuaire situé en localité Casale Pian Roseto. Il n'est pas facile de déterminer la valeur exacte à attribuer, selon les cas, à de telles citernes, mais l'emphase topographique qu'on leur accorde dans le cadre des sanctuaires ne semble pas permettre de pouvoir exclure une relation avec les pratiques rituelles. Pour le site de Falerii on a pensé à une relation avec le sanctuaire de Portonaccio, entre autre sur la base d'une correspondance des cultes centrée sur la figure d'Apollon, et la piscine a ainsi été expliquée en relation à des rituels de purification liés à un culte oraculaire. Après la défaite de Véies, Falerii dut faire face non seulement à Rome du point de vue militaire, mais elle dut aussi se montrer non inférieure par prestige et capacité d'autoreprésentation, étant l'autre grand centre de la basse vallée du Tibre. Cet aspect a été noté, en particulier, sur la base de la décoration des temples de la ville falisque, qui connaît vers la deuxième – troisième décennie du IVème siècle av. J.-C. un renouveau général dû à la naissance d'une importante école choroplastique, dont l'activité se reconnaît aussi dans le fragment isolé de relief d'argile représentant une Nike, provenant de Fabrica di Roma. Une autre réaction à la prise de Véies est attestée dans l'autre important centre falisque, celui de Narce, aussi grâce à la documentation fournie par le sanctuaire de Monte Li Santi – Le Rote. Le lieu de culte continue à être fréquenté après la crise de la ville, comme le démontre une consistante contraction des nécropoles à partir du IVème siècle av. J.-C., mais dans la première moitié du IIIème siècle une ultérieure réduction du culte est prouvée dans de nombreux secteurs du sanctuaire, en parallèle à l'introduction de nouvelles catégories d'ex-voto, comme les ex-voto anatomiques, les nouveaux-nés enveloppés dans des bandes, les terre cuites représentant des animaux. Ces changements ont été mis en relation avec la victoire romaine sur les Falisques en 293 av. J.-C., alors qu'un deuxième moment de contraction du culte semble coïncider avec la définitive conquête romaine de 241 av. J.-C. Depuis le début du IIIème siècle av. J.-C., on assiste aussi dans les dépôts votifs de Falerii à l'introduction de nouveaux types d'ex-voto, dont on a parlé précédemment, et, comme pour le sanctuaire de Monte Li Santi – Le Rote, on enregistre la présence de pièces de monnaie romaines, qui commencent à constituer des offrandes. Une telle donnée devient encore plus éloquente lorsqu'on considère l'absence de monnaies locales dans les contextes préromains, qui semble trahir l'indifférence des populations falisques envers un tel type d'offrande. Il est donc évident aussi pour Falerii une influence du marché romain après les évènements belliqueux qui marquèrent la victoire de Spurius Carvilius sur les Falisques. La ville semble toutefois réussir à affronter la crise, au point de ne pas mettre en danger ses institutions, comme le démontrent les dédicaces falisques adressées à Mercure, dans le Sanctuaire dei Sassi Caduti, par les efiles, seuls magistrats attestés en ville. Par ailleurs, aussi avec la construction du nouveau centre de Falerii Novi, la documentation relative à la sphère religieuse prouve la conservation, au niveau public, de la langue et de la graphie falisque, par exemple dans la dédicace à Menerva effectuée par le préteur de la ville, pendant la deuxième moitié du IIIème siècle av. J.-C. (CIL XI 3081). Ce que nous savons sur les cultes de l'époque républicaine se limite au sanctuaire de Lucus Feroniae, où pratiquement tout le matériel et les sources épigraphiques peuvent être situés durant le IIIème siècle av. J.-C., et à deux dédicaces du IIIème siècle av. J.-C. La capitulation de Capena immédiatement après la chute de Véies (395 av. J.-C.) rend, à cette période, la présence romaine stable depuis environ déjà un siècle, et on ne se surprend donc pas du fait que les inscriptions sacrées utilisent un formulaire spécifiquement latin, avec même une présence plutôt précoce d'expressions qui deviendront courante au cours du IIème siècle av. J.-C. Un des premiers exemples attestés d'abréviations aux seules initiales de la formule de dédicace d(onum) d(edit) me(rito) se trouve dans CIL I, 2435, et provient de la nécropole capenate de Saliere. La plus antique documentation archéologique sur la vie religieuse de la zone prise en examen provient de Falerii Veteres. En ordre chronologique, la première divinité présente épigraphiquement est Apollon, dont le nom apparaît gravé en langue falisque sur un fragment de céramique attique remontant aux premières décennies du Vème siècle av. J.-C., qui provient du sanctuaire de Vignale. Il est intéressant de noter qu'il s'agit dans l'absolu de la plus antique attestation connue du nom latinisé du dieu, ce qui indique son assimilation précoce dans le pantheon falisque où, déjà à partir de cette époque, il faut reconnaître comme déjà effectuée l'identification entre Apollon et le dieu local Soranus. Le culte du dieu de Soratte, attesté épigraphiquement seulement à l'époque impériale, à travers deux dédicaces à Soranus Apollo, peut être situé de manière cohérente parmi les plus antiques manifestations religieuses du territoire falisco-capenate, et probablement le centre du culte du Mont Soratte devait servir de point de jonction entre les deux zones. Dans le territoire falisque la présence du dieu laisse des traces plus consistantes, à travers la duplication du culte d'Apollon à Falerii Veteres et une dédicace d'époque républicaine venant de Falerii Novi, tandis qu'elle semble s'affaiblir dans l'aire capenate, où on en trouve trace seulement dans deux dédicaces à Apollon, datant de la première époque impériale à Civitella S. Paolo, et dans un passage controversé de Strabon qui, apparemment par erreur, situe au Lucus Feroniae les cérémonies en l'honneur de Sorano, qui étaient au contraire célébrées sur le Mont Soratte. Cette information toutefois s'insère dans un système de correspondances cultuelles qui, associées à une déesse chtonienne, de la fertilité, et à un parèdre de type « apollinien », c'est-à-dire une divinité masculine, jeune, d'aspect infernal et mantique. Ce n'est pas un hasard, dans ce contexte, que le sanctuaire pour lequel est attestée une plus antique fréquentation à Falerii Veteres soit celui de Iuno Curitis, une divinité qui semble répondre au schéma de déesse matronale et guerrière (il s'agissait d'une Junon armée, mais aussi protectrice des matrones) pour laquelle, en outre, on a la preuve de l'association cultuelle avec un jeune dieu, de la même typologie que celle présente à Sorano. Même si on n'a pas d'attestations directes de l'existence de rapports entre Iuno Curitis et Sorano Apollo, il semble qu'il ne faille pas délaisser le fait que l'unique statuette d'Apollon jouant de la lyre, du IVème siècle av. J.-C., retrouvée à Falerii Veteres provienne justement du sanctuaire de la déesse; en outre lorsqu'elle fut évoquée à Rome après la prise de Falerii en 241 av. J.-C., en même temps que son temple situé in Campo, un autre temple fut construit, celui de Iuppiter Fulgur, une divinité du centre falisque pareillement évoquée, et pour laquelle on peut établir des parallèles avec Soranus, au travers de l'assimilation avec Veiove. Dans le territoire falisque comme dans celui capenate, les plus anciennes attestations cultuelles se réfèrent donc à un couple de divinités qui, tout en ayant des différences dans des aspects spécifiques du culte, semblent répondre à des exigences cultuelles plutôt homogènes. Durant l'époque impériale, enfin, le panorama des cultes de la zone considérée semble devenir plus homogène, en suivant par ailleurs une tendance générale. La manifestation plus évidente est formée, naturellement, par le culte impérial, présent très tôt en Etrurie méridionale. Le plus antique témoignage du culte impérial connu en Etrurie provient de Nepi, et il est constitué d'une dédicace en l'honneur d'Auguste de la part de quatre Magistri Augustales (CIL XI, 3200). L'inscription est datable à 12 av. J.-C., année de la fondation du collège de Nepi et de l'institution à Rome du culte du Genius d'Auguste ainsi que des Lares Augusti, vénérés dans les compita des vici de la ville. D'autres exemples d'une diffusion plutôt précoce du culte impérial viennent de Falerii Novi (CIL XI, 3083, datable entre 2 av. J.-C. et l'an 14 ; CIL XI, 3076, époque augustéenne); de Lucus Feroniae, où vers 31 av. J.-C. l'usage de la formule in honorem domus divinae (AE 1978, n. 295) est documenté pour la première fois. Le fait que la diffusion du culte impérial dans le territoire falisco-capenate ait commencé pratiquement dans les mêmes années qu'à Rome semble aussi lié aux rapports qu'eurent Auguste et la dynastie julio-claudienne avec ce territoire. Après Anzio les vétérans d'Octave obtinrent des terres en Etrurie méridionale, le long du cours du Tibre, et ce n'est pas un hasard si l'Augusteum de Lucus Feroniae, le seul en Etrurie méridionale connu outre que de manière épigraphique aussi grâce à ses vestiges, ait été érigé entre 14 et 20 apr. J.-C. par deux membres de la gens sénatoriale, filo-augustéenne, des Volusii Saturnini. Auguste lui-même et des membres de la dynastie participèrent directement à la vie civile des centres de la région: Auguste fut pater municipii à Falerii Novi, Tibère et Druse Majeur furent les patrons de la colonie à Lucus Feroniae, entre 11 et 9 av. J.-C. La présence, en outre, d'affranchis impériaux sur le territoire capenate, chargés de l'administration du patrimoine de l'empereur, fait penser à l'existence de fundi impériaux. La documentation d'époque impériale est formée d'une série d'inscriptions qui difficilement peuvent nous faire remonter à des lieux de cultes bien précis, et desquelles dans de nombreux cas, on déduit surtout une demande de santé et de fertilité à la divinité, comme il était fréquent à l'époque républicaine, entre le IV et le IIème siècle av- J.-C., qui s'exprime au moyen d'offrandes d'ex-voto anatomiques dans les sanctuaires. On connaît aussi quelques attestations de cultes orientaux (Mater Deum et Isis, parfois associées, provenant de Falerii Novi et de son territoire ; une dédicace à la Mater Deum de Nazzano, en territoire capenate), qui entrent dans le cadre d'une dévotion privée, sauf dans le cas du sacerdoce d'Isis à Mater Deum présent à Falerii Novi. ; The list of documentary sources concerning the religious life of the falisco-capenate area aim at findings the places of worship that can be identified with certainty. Whenever this has not been possible we have signalled the worship anyway. Through these documents we intend to reconstruct the history of the cults of the area examined, from its beginning to imperial age. The examined area, included in the Regio VII Etruria of the territorial organisation of Augustean Italy, is enclosed within the natural limits of the Bracciano lake and Vico lake at west, of the Tiber at east; the northern and southern limits are marked, respectively, by the Cimini mounts and Sabatini mounts. The sites considered are Lucus Feroniae, Capena, Falerii Veteres, Falerii Novi, Narce, Sutrium et Nepet. ; XIX Ciclo ; 1977