Abstract The paper deals with the state of the social sciences after the boom of internet services in the Czech Republic in the 1990s. The results of our survey, based on 512 responses from the economics and history departments of major Czech public universities, show that internet services are considered a quality factor for academic output; however, the issues of plagiarism, a lack of resource criticism, inadequacy of impact factor-based evaluations, poor academic training for the new generation of social scientists, the failure of state academic policy, and the generation gap make further development in the Czech social sciences rather problematic. As a result we recommend creating a better communication link between policy makers and scholars, reforming the current state policy which encourages lower quality academic output, and improving academic training, which requires a more individual approach, and also placing higher demands on social scientists.
International audience ; L'importance des architectures de terre crue dans le monde est encore très mal connue. Dans la conscience publique et même chez la majorité des acteurs spécialisés de la construction, le matériau terre est encore jugé antique et périmé. La terre crue n'est plus regardée aujourd'hui comme un matériau de construction majeur. Situation paradoxale car la terre confère toujours un caractère et une personnalité indéniables aux paysages architecturaux, urbains et ruraux, de très nombreux pays, et parce que ses potentialités, à l'évidence, sont loin d'être "évincées" par les cultures constructives modernes. Il est non seulement question ici de la "vitalité" mais aussi de la "renaissance" des architectures de terre dans le monde. Les développements, au cours des dernières décennies, de la recherche scientifique et architecturale sur le matériau terre, sur les techniques de production des matériaux et de construction, l'investissement désormais concret des industriels et des entreprises du bâtiment dans la perspective économique, aujourd'hui viable, du montage de lignes de production soutenant le développement de "filières terre" pour l'habitat et les équipements publics (éducatifs, de la santé, culturels et touristiques, etc…), les développements très significatifs de la formation universitaire et de la formation professionnelle (y compris la formation de formateurs), désormais associés au lancement de centres ou d'écoles spécialisés (exemple de la France et du Portugal), la diffusion internationale de la documentation scientifique, technique et culturelle, convergent aujourd'hui vers l'émergence et la consolidation de stratégies et de politiques nationales qui intègrent le potentiel très réaliste et prometteur de la construction en terre, au plan économique et social (artisanat, industrie et emploi), environnemental et culturel (écologie et question du patrimoine notamment). Cet article propose, en première partie, un panorama mondial des architectures de terre en posant quelques références sur l'histoire des cultures constructives à partir d'exemples choisis dans différents continents (Europe continentale et méditerranéenne, Afrique, Amérique du Nord, Mésoamérique et Amérique latine). Vient ensuite un exposé général sur l'état des connaissances concernant le renouveau des architectures de terre, dans les pays industrialisés (U.S.A, Europe et Australie) et dans les pays en développement avec l'affirmation de la nécessité d'une valorisation du potentiel utile des savoirs et savoir-faire traditionnels pour contribuer à apporter des solutions à l'ampleur sans précédent du déficit en logements dans le monde en développement. En deuxième partie, sont abordés les principaux enjeux liés au développement actuel et futur des architectures de terre et notamment les aspects de la recherche scientifique et architecturale, de la formation universitaire et professionnelle, de l'information et de la documentation et enfin de la normalisation des matériaux.
International audience ; Tradition et modernité des cultures constructives de l'architecture de terre : panorama mondial et enjeux actuels sur la recherche, la formation, la documentation et la normalisation RESUME L'importance des architectures de terre crue dans le monde est encore très mal connue. Dans la conscience publique et même chez la majorité des acteurs spécialisés de la construction, le matériau terre est encore jugé antique et périmé. La terre crue n'est plus regardée aujourd'hui comme un matériau de construction majeur. Situation paradoxale car la terre confère toujours un caractère et une personnalité indéniables aux paysages architecturaux, urbains et ruraux, de très nombreux pays, et parce que ses potentialités, à l'évidence, sont loin d'être "évincées" par les cultures constructives modernes. Il est non seulement question ici de la "vitalité" mais aussi de la "renaissance" des architectures de terre dans le monde. Les développements, au cours des dernières décennies, de la recherche scientifique et architecturale sur le matériau terre, sur les techniques de production des matériaux et de construction, l'investissement désormais concret des industriels et des entreprises du bâtiment dans la perspective économique, aujourd'hui viable, du montage de lignes de production soutenant le développement de "filières terre" pour l'habitat et les équipements publics (éducatifs, de la santé, culturels et touristiques, etc…), les développements très significatifs de la formation universitaire et de la formation professionnelle (y compris la formation de formateurs), désormais associés au lancement de centres ou d'écoles spécialisés (exemple de la France et du Portugal), la diffusion internationale de la documentation scientifique, technique et culturelle, convergent aujourd'hui vers l'émergence et la consolidation de stratégies et de politiques nationales qui intègrent le potentiel très réaliste et prometteur de la construction en terre, au plan économique et social (artisanat, industrie et emploi), environnemental et culturel (écologie et question du patrimoine notamment). Cet article propose, en première partie, un panorama mondial des architectures de terre en posant quelques références sur l'histoire des cultures constructives à partir d'exemples choisis dans différents continents (Europe continentale et méditérranéenne, Afrique, Amérique du Nord, Mésoamérique et Amérique latine). Vient enseuite un exposé général sur l'état des connaissances concernant le renouveau des architectures de terre, dans les pays industrialisés (U.S.A, Europe et Australie) et dans les pays en développement avec l'affirmation de la nécessité d'une valorisation du potentiel utile des savoirs et savoir-faite traditionnels pour contribuer à apporter des solutions à l'ampleur sans précédent du déficit en logements dans le monde en développement. En deuxième partie, sont abordés les principaux enjeux liés au développement actuel et futur des architectures de terre et notamment les aspects de la recherche scientifique et architecturale, de la formation universitaire et professionnelle, de l'information et de la documentation et enfin de la normalisation des matériaux.
International audience ; L'importance des architectures de terre crue dans le monde est encore très mal connue. Dans la conscience publique et même chez la majorité des acteurs spécialisés de la construction, le matériau terre est encore jugé antique et périmé. La terre crue n'est plus regardée aujourd'hui comme un matériau de construction majeur. Situation paradoxale car la terre confère toujours un caractère et une personnalité indéniables aux paysages architecturaux, urbains et ruraux, de très nombreux pays, et parce que ses potentialités, à l'évidence, sont loin d'être "évincées" par les cultures constructives modernes. Il est non seulement question ici de la "vitalité" mais aussi de la "renaissance" des architectures de terre dans le monde. Les développements, au cours des dernières décennies, de la recherche scientifique et architecturale sur le matériau terre, sur les techniques de production des matériaux et de construction, l'investissement désormais concret des industriels et des entreprises du bâtiment dans la perspective économique, aujourd'hui viable, du montage de lignes de production soutenant le développement de "filières terre" pour l'habitat et les équipements publics (éducatifs, de la santé, culturels et touristiques, etc…), les développements très significatifs de la formation universitaire et de la formation professionnelle (y compris la formation de formateurs), désormais associés au lancement de centres ou d'écoles spécialisés (exemple de la France et du Portugal), la diffusion internationale de la documentation scientifique, technique et culturelle, convergent aujourd'hui vers l'émergence et la consolidation de stratégies et de politiques nationales qui intègrent le potentiel très réaliste et prometteur de la construction en terre, au plan économique et social (artisanat, industrie et emploi), environnemental et culturel (écologie et question du patrimoine notamment). Cet article propose, en première partie, un panorama mondial des architectures de terre en posant quelques références sur ...
International audience ; La thématique de l'animation des espaces publics est au centre de ce dossier thématique de la revue Ambiances. Elle est interrogée à l'articulation des lieux et des temporalités qui mettent en scène une pluralité d'actions et d'acteurs. Les contributions qui composent ce dossier proviennent de disciplines différentes : architecture, art, sociologie, géographie, sciences politiques, et ouvrent le dialogue entre diverses situations et démarches d'enquête. La fabrique de la vie citadine en est ainsi éclairée, de même que les conséquences de cette « activation » de nos modes de vie, et ses incidences sur la qualité de la vie urbaine. Trois grandes lignes traversent ainsi l'ensemble des contributions, permettant de mettre à jour les enjeux d'une telle thématique. Premièrement, l'animation conduit à interroger la part socio-esthétique des expériences habitantes et des processus urbains à l'œuvre. Deuxièmement, l'animation nécessite d'être questionnée dans sa profondeur historique, anthropologique et phénoménologique. Troisièmement, l'animation procède d'enjeux politiques de toute première importance et réclame de porter un regard critique et attentif à ses effets.
International audience ; La thématique de l'animation des espaces publics est au centre de ce dossier thématique de la revue Ambiances. Elle est interrogée à l'articulation des lieux et des temporalités qui mettent en scène une pluralité d'actions et d'acteurs. Les contributions qui composent ce dossier proviennent de disciplines différentes : architecture, art, sociologie, géographie, sciences politiques, et ouvrent le dialogue entre diverses situations et démarches d'enquête. La fabrique de la vie citadine en est ainsi éclairée, de même que les conséquences de cette « activation » de nos modes de vie, et ses incidences sur la qualité de la vie urbaine. Trois grandes lignes traversent ainsi l'ensemble des contributions, permettant de mettre à jour les enjeux d'une telle thématique. Premièrement, l'animation conduit à interroger la part socio-esthétique des expériences habitantes et des processus urbains à l'œuvre. Deuxièmement, l'animation nécessite d'être questionnée dans sa profondeur historique, anthropologique et phénoménologique. Troisièmement, l'animation procède d'enjeux politiques de toute première importance et réclame de porter un regard critique et attentif à ses effets.
International audience ; La thématique de l'animation des espaces publics est au centre de ce dossier thématique de la revue Ambiances. Elle est interrogée à l'articulation des lieux et des temporalités qui mettent en scène une pluralité d'actions et d'acteurs. Les contributions qui composent ce dossier proviennent de disciplines différentes : architecture, art, sociologie, géographie, sciences politiques, et ouvrent le dialogue entre diverses situations et démarches d'enquête. La fabrique de la vie citadine en est ainsi éclairée, de même que les conséquences de cette « activation » de nos modes de vie, et ses incidences sur la qualité de la vie urbaine. Trois grandes lignes traversent ainsi l'ensemble des contributions, permettant de mettre à jour les enjeux d'une telle thématique. Premièrement, l'animation conduit à interroger la part socio-esthétique des expériences habitantes et des processus urbains à l'œuvre. Deuxièmement, l'animation nécessite d'être questionnée dans sa profondeur historique, anthropologique et phénoménologique. Troisièmement, l'animation procède d'enjeux politiques de toute première importance et réclame de porter un regard critique et attentif à ses effets.
International audience ; La thématique de l'animation des espaces publics est au centre de ce dossier thématique de la revue Ambiances. Elle est interrogée à l'articulation des lieux et des temporalités qui mettent en scène une pluralité d'actions et d'acteurs. Les contributions qui composent ce dossier proviennent de disciplines différentes : architecture, art, sociologie, géographie, sciences politiques, et ouvrent le dialogue entre diverses situations et démarches d'enquête. La fabrique de la vie citadine en est ainsi éclairée, de même que les conséquences de cette « activation » de nos modes de vie, et ses incidences sur la qualité de la vie urbaine. Trois grandes lignes traversent ainsi l'ensemble des contributions, permettant de mettre à jour les enjeux d'une telle thématique. Premièrement, l'animation conduit à interroger la part socio-esthétique des expériences habitantes et des processus urbains à l'œuvre. Deuxièmement, l'animation nécessite d'être questionnée dans sa profondeur historique, anthropologique et phénoménologique. Troisièmement, l'animation procède d'enjeux politiques de toute première importance et réclame de porter un regard critique et attentif à ses effets.
International audience ; La thématique de l'animation des espaces publics est au centre de ce dossier thématique de la revue Ambiances. Elle est interrogée à l'articulation des lieux et des temporalités qui mettent en scène une pluralité d'actions et d'acteurs. Les contributions qui composent ce dossier proviennent de disciplines différentes : architecture, art, sociologie, géographie, sciences politiques, et ouvrent le dialogue entre diverses situations et démarches d'enquête. La fabrique de la vie citadine en est ainsi éclairée, de même que les conséquences de cette « activation » de nos modes de vie, et ses incidences sur la qualité de la vie urbaine. Trois grandes lignes traversent ainsi l'ensemble des contributions, permettant de mettre à jour les enjeux d'une telle thématique. Premièrement, l'animation conduit à interroger la part socio-esthétique des expériences habitantes et des processus urbains à l'œuvre. Deuxièmement, l'animation nécessite d'être questionnée dans sa profondeur historique, anthropologique et phénoménologique. Troisièmement, l'animation procède d'enjeux politiques de toute première importance et réclame de porter un regard critique et attentif à ses effets.
International audience ; Tradition et modernité des cultures constructives de l'architecture de terre : panorama mondial et enjeux actuels sur la recherche, la formation, la documentation et la normalisation RESUME L'importance des architectures de terre crue dans le monde est encore très mal connue. Dans la conscience publique et même chez la majorité des acteurs spécialisés de la construction, le matériau terre est encore jugé antique et périmé. La terre crue n'est plus regardée aujourd'hui comme un matériau de construction majeur. Situation paradoxale car la terre confère toujours un caractère et une personnalité indéniables aux paysages architecturaux, urbains et ruraux, de très nombreux pays, et parce que ses potentialités, à l'évidence, sont loin d'être "évincées" par les cultures constructives modernes. Il est non seulement question ici de la "vitalité" mais aussi de la "renaissance" des architectures de terre dans le monde. Les développements, au cours des dernières décennies, de la recherche scientifique et architecturale sur le matériau terre, sur les techniques de production des matériaux et de construction, l'investissement désormais concret des industriels et des entreprises du bâtiment dans la perspective économique, aujourd'hui viable, du montage de lignes de production soutenant le développement de "filières terre" pour l'habitat et les équipements publics (éducatifs, de la santé, culturels et touristiques, etc…), les développements très significatifs de la formation universitaire et de la formation professionnelle (y compris la formation de formateurs), désormais associés au lancement de centres ou d'écoles spécialisés (exemple de la France et du Portugal), la diffusion internationale de la documentation scientifique, technique et culturelle, convergent aujourd'hui vers l'émergence et la consolidation de stratégies et de politiques nationales qui intègrent le potentiel très réaliste et prometteur de la construction en terre, au plan économique et social (artisanat, industrie et emploi), ...
"This book is an inter-disciplinary volume based on collaborative research in the humanities and social sciences that explores the benefits of historical understanding in leading disciplines, including History, Politics, Literature, Economics, Anthropology, Law, Sociology, and Philosophy"--
1st lines: The paper questions the urban narrative of the divided and underdeveloped city that is usually applied to Rome. Rome has always been considered a backward metropolis, a divided and dependent city, suspended between the modern and industrial North and the (comparatively) rural and traditional South. Since it became the capital of Italy in 1870, the small population that used to live around the Pope's court was replaced by those caring for the needs of the civil servants in government jobs, Rome having in fact a comparatively weak industrial base. However, administration pushed the growth of the city, creating the need for a very large inflow of poor immigrants from the Southern countryside.Besides being limited and empirically inadequate, such a view arises a crucial theoretical concern: how we describe and understand the change of cities in an age of global rescaling? For instance, the two main narratives of globalization and competition; and the critique of the resulting social and spatial division, though opposed, share the same epistemological concern with generalization and explication. But the process of globalization confuses geographical scales, weaves local and global dimensions, erases physical and social boundaries.At the turn of modernity, the city is as solid as ever, though neoliberal developments tend to jeopardize all certainties. The same cannot be said of its representations, that are increasingly less coherent and productive, though encroaching the imaginary of the city and of cities policies. Thus, walking on water is somehow required in order to match new social forms and their narratives.Marc Augé calls ville-monde such new urban environments, as opposed to the global city1, based upon heterogeneity and juxtaposition. Urban space is socially fragmented, and a strict social zoning articulates society and opportunities. How than making sense of cities when cities change in an increasingly confused and mixed way? This calls for a theoretical repositioning, and a paradigmatic turn in ...
International audience ; Since its creation in 1946, the Revue française des Affaires sociales has dedicated few articles to housing, as such: barely 50 out of the 2,300 articles counted. This absence can doubtlessly be explained by the fact that, since this date, habitat and housing have not been under the administrative tutelage of the Ministry of Labour. Yet this inattention also stems from the very way in which this question is perceived; it was considered, above all, during the "post-war golden age of prosperity" (from 1945 to 1975), to be a technical and quantitative problem. As far as the government is concerned, putting numerous apartments on the public and private markets was the solution for the housing crisis, whose social aspects were under-estimated in favour of the majority. It was only at the end of the 20th century, when the crisis and poverty returned, that housing has tended to be a social matter once again, one which the Revue now addresses more than ever. ; Depuis sa fondation en 1946, la Revue française des Affaires sociales a consacré peu d'articles au logement en tant que tel : à peine 50 sur les quelque 2 300 recensés. Cette absence s'explique sans doute parce que, depuis cette date, l'habitat et le logement n'ont pas principalement relevé de la tutelle administrative du ministère du Travail. Mais cette inattention vient aussi de la perception même de la question, avant tout considérée durant les Trente Glorieuses comme un problème technique et quantitatif. Aux yeux des pouvoirs publics, la mise sur le marché public et privé de nombreux appartements était le remède à la crise du logement dont les aspects sociaux étaient sous-estimés au profit du nombre. Ce n'est qu'avec le retour de la crise et de la pauvreté de la fin duXXe siècle, que le logement tend à redevenir une question sociale, sur laquelle se penche désormais davantage la revue.