International audience ; The Francophile tradition in Latin American urban planning evolved in the six-ties and seventies. In France, the State created not only new public but also parapublic organisms in charge of developing urban analysis and planning. One of the most important, which oversaw the Paris region, also developed many missions in Latin America. The study of the first missions in Argentina, Brazil, and Bolivia shows that they were at the conjunction of two movements: the policy of soft power and economic expansion of the French govern-ment and the new "developmentalist" economic planning policies of the Latin American governments. ; En los años sesenta y setenta, la tradición francófila del urbanismo latinoameri-cano fue mutando. En Francia, el Estado creó nuevos organismos públicos o parapúblicos encargados de realizar los diagnósticos urbanos y la planificación. Uno de los más impor-tantes, encargado de la planificación y el desarrollo urbano de la región de París, desarrolló varias misiones de ayuda técnica para América Latina. El análisis de las primeras misiones en Argentina, Brasil y Bolivia muestra que sus intervenciones se situaban en el punto de encuentro entre dos movimientos: la nueva política de soft power y de expansión económica del gobierno francés y las nuevas políticas desarrollistas de planificación económica de los distintos gobiernos latinoamericanos.
International audience ; The Francophile tradition in Latin American urban planning evolved in the six-ties and seventies. In France, the State created not only new public but also parapublic organisms in charge of developing urban analysis and planning. One of the most important, which oversaw the Paris region, also developed many missions in Latin America. The study of the first missions in Argentina, Brazil, and Bolivia shows that they were at the conjunction of two movements: the policy of soft power and economic expansion of the French govern-ment and the new "developmentalist" economic planning policies of the Latin American governments. ; En los años sesenta y setenta, la tradición francófila del urbanismo latinoameri-cano fue mutando. En Francia, el Estado creó nuevos organismos públicos o parapúblicos encargados de realizar los diagnósticos urbanos y la planificación. Uno de los más impor-tantes, encargado de la planificación y el desarrollo urbano de la región de París, desarrolló varias misiones de ayuda técnica para América Latina. El análisis de las primeras misiones en Argentina, Brasil y Bolivia muestra que sus intervenciones se situaban en el punto de encuentro entre dos movimientos: la nueva política de soft power y de expansión económica del gobierno francés y las nuevas políticas desarrollistas de planificación económica de los distintos gobiernos latinoamericanos.
International audience ; La grande vitesse ferroviaire, innovation technique majeure dans le domaine des transports, a eu d'incontestables incidences sur les finalités, l'usage et l'image du chemin de fer dans un contexte a priori peu favorable. Mais son impact dépasse largement le cadre du seul domaine de la SNCF : le TGV modifie le rapport du réseau ferré au territoire. On lui suppose un effet « structurant » qui le place désormais au coeur des politiques d'aménagement (tant à l'échelle nationale qu'à l'échelle régionale), et qui place la gare TGV au centre des préoccupations des planificateurs locaux. On pourrait même aller plus loin en disant que le marché français des transports de voyageurs voit sa structure considérablement modifiée, et qu'il existe une nouvelle mobilité qui ne pourrait pas s'expliquer autrement que par le développement du réseau à grande vitesse. Au fil des ouvertures de tronçons de lignes nouvelles, le réseau rapide en cours de constitution tend à s'autonomiser par rapport au réseau traditionnel. Les rames TGV deviennent omniprésentes sur les infrastructures ferroviaires, et rendent de plus en plus marginal le recours à des trains classiques pour des services d'échelle nationale. L'image de la SNCF tend de plus en plus à reposer sur le seul TGV, comme en attestent les publicités les plus récentes. Il en résulte un délaissement des liaisons interrégionales non assurées par le TGV, que l'exploitant national cherche de plus en plus à transférer aux collectivités régionales. C'est cette évolution de fond que nous chercherons à caractériser, après avoir analysé ses différentes causes.
International audience ; La grande vitesse ferroviaire, innovation technique majeure dans le domaine des transports, a eu d'incontestables incidences sur les finalités, l'usage et l'image du chemin de fer dans un contexte a priori peu favorable. Mais son impact dépasse largement le cadre du seul domaine de la SNCF : le TGV modifie le rapport du réseau ferré au territoire. On lui suppose un effet « structurant » qui le place désormais au coeur des politiques d'aménagement (tant à l'échelle nationale qu'à l'échelle régionale), et qui place la gare TGV au centre des préoccupations des planificateurs locaux. On pourrait même aller plus loin en disant que le marché français des transports de voyageurs voit sa structure considérablement modifiée, et qu'il existe une nouvelle mobilité qui ne pourrait pas s'expliquer autrement que par le développement du réseau à grande vitesse. Au fil des ouvertures de tronçons de lignes nouvelles, le réseau rapide en cours de constitution tend à s'autonomiser par rapport au réseau traditionnel. Les rames TGV deviennent omniprésentes sur les infrastructures ferroviaires, et rendent de plus en plus marginal le recours à des trains classiques pour des services d'échelle nationale. L'image de la SNCF tend de plus en plus à reposer sur le seul TGV, comme en attestent les publicités les plus récentes. Il en résulte un délaissement des liaisons interrégionales non assurées par le TGV, que l'exploitant national cherche de plus en plus à transférer aux collectivités régionales. C'est cette évolution de fond que nous chercherons à caractériser, après avoir analysé ses différentes causes.
International audience ; La grande vitesse ferroviaire, innovation technique majeure dans le domaine des transports, a eu d'incontestables incidences sur les finalités, l'usage et l'image du chemin de fer dans un contexte a priori peu favorable. Mais son impact dépasse largement le cadre du seul domaine de la SNCF : le TGV modifie le rapport du réseau ferré au territoire. On lui suppose un effet « structurant » qui le place désormais au coeur des politiques d'aménagement (tant à l'échelle nationale qu'à l'échelle régionale), et qui place la gare TGV au centre des préoccupations des planificateurs locaux. On pourrait même aller plus loin en disant que le marché français des transports de voyageurs voit sa structure considérablement modifiée, et qu'il existe une nouvelle mobilité qui ne pourrait pas s'expliquer autrement que par le développement du réseau à grande vitesse. Au fil des ouvertures de tronçons de lignes nouvelles, le réseau rapide en cours de constitution tend à s'autonomiser par rapport au réseau traditionnel. Les rames TGV deviennent omniprésentes sur les infrastructures ferroviaires, et rendent de plus en plus marginal le recours à des trains classiques pour des services d'échelle nationale. L'image de la SNCF tend de plus en plus à reposer sur le seul TGV, comme en attestent les publicités les plus récentes. Il en résulte un délaissement des liaisons interrégionales non assurées par le TGV, que l'exploitant national cherche de plus en plus à transférer aux collectivités régionales. C'est cette évolution de fond que nous chercherons à caractériser, après avoir analysé ses différentes causes.
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Warnung zur Verfügbarkeit
Eine dauerhafte Verfügbarkeit ist nicht garantiert und liegt vollumfänglich in den Händen der Blogbetreiber:innen. Bitte erstellen Sie sich selbständig eine Kopie falls Sie einen Blog Beitrag zitieren möchten.
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In einer Zeit, in der die Wissenschaftspolitik derjenigen Form von Ressourcenallokation besonderes Interesse entgegenbringt, die die Kreativität der Wissenschaftler stärkt, will man wissen, welcher Typ von Forschungsorganisation tatsächlich wissenschaftliche Kreativität begünstigt (also ausgebaut werden sollte) und welcher umgekehrt für kreative Arbeit weniger hilfreich ist (folglich zu vermeiden wäre). Dieser Informationsbedarf kontrastiert mit dem geringen Wissen, welches gegenwärtig zur Verfügung steht, und dies gilt ganz besonders für die Geisteswissenschaften. Das Papier liefert einige Ideen, wie diese Lücke gefüllt werden könnte. Da, aus soziologischer Perspektive, für wissenschaftliche Kreativität die Organisation der akademischen Arbeit, nicht aber der individuelle kreative Genius, am meisten zählt: von welchem Organisationstyp müssen wir dabei ausgehen und wie sehen wir die Beziehungen zwischen dem einzelnen Forscher und dieser Organisation? Das Papier setzt hier auf schwach institutionalisierte Organisationen und die kreative Kraft lockerer Verbindungen. Ein weiteres bedenkenswertes Problem betrifft die abhängige Variable: Wie soll "Kreativität" operationalisiert werden? In den Geisteswissenschaften verfügen wir weder über unbestrittene Qualitätskriterien noch über allgemein anerkannte Wissenschaftspreise, auf die man sich beziehen könnte. Die Verwendung von Publikations- oder Zitationsindices führt ebenso wenig weiter, da diese Daten, speziell in den Geisteswissenschaften, fehlleiten, wenn es um die Erfassung kreativer Ereignisse geht. Das Papier führt diese Argumente aus und entwickelt ein Verfahren, mit dem akademische Kreativität in den Geisteswissenschaften identifiziert werden könnte. Dieses Verfahren setzt auf die Methode der Gruppendiskussion. Schließlich wird der Gegenstandsbereich, auf den sich das Papier bezieht - "Geisteswissenschaften" - diskutiert. Bilden diese einen bestimmten Wissenschaftstypus, der klar von den, sagen wir, Naturwissenschaften, abgegrenzt werden kann? Wie immer man darauf antwortet, die Entscheidung wird ein willkürliches Moment haben, und - trotz eines vielleicht gemeinsamen Leitmotivs - Disziplinen mit unterschiedlichen Rhetoriken und epistemologischen Kulturen umfassen. Das Studium von geisteswissenschaftlicher Kreativität kann sich deshalb nicht auf eine "exemplarische" Disziplin oder einen schmalen Satz von Disziplinen beschränken. Abschließend schlägt das Papier vor, sich (vorläufig) auf mindestens fünf Disziplinen zu konzentrieren (Geschichte, Literaturwissenschaften, Altertumswissenschaften, Philosophie, Soziologie). ; At a time in which science policy attaches much importance to the mode of resource allocation that fosters the creativity of scientists efficiently one wants to know what type of research organization actually encourages scientific creativity (hence should be strengthened) and, conversely, what type is less supportive for creative work (hence should be avoided). This demand for information contrasts with the low level of knowledge available at present, and this is all the more true for SSH (Social Sciences and Humanities, "Geisteswissenschaften"). The paper presents some ideas for filling this gap. As, from a sociological perspective, what matters for scientific creativity most is the organization of the academic work, not the individual creative genius, which type of organization do we have to picture and how do we conceive of the links between the individual scholar und that organization? The paper argues for an open understanding of organizations and the creative force of weak ties. A further problem to be well sorted out is the dependent variable: How shall we operationalize creativity? Within the SSH we neither have undisputed quality criteria nor broadly accepted academic prices on which we could rely. To make use, as an alternative, of publication or citation ratios is also flawed because, particularly in the case of SSH, these data are misleading when we are interested in capturing creative events. The paper elaborates these arguments and develops a procedure suitable to identify academic creativity in the SSH. This procedure builds on the method of group discussions. Finally the subject matter the paper focuses on, i. e. SSH, is discussed. Do they constitute a distinct type of science whose organization can be contrasted with the, say, natural sciences? However one responds, the decision will be a bit arbitrary and, in spite of a perhaps common "leitmotif", will embrace disciplines with different rhetorics and epistemological cultures. Hence, the study of creativity in SSH cannot restrict itself to looking at one "exemplary" discipline or to a very small set of SSH-disciplines. Concluding the paper proposes to concentrate (temporarily) at least on five disciplines (history, literature, archaeology, philosophy, sociology).