International audience ; Gli Oracoli Sibillini sono una raccolta di oracoli greci in versi esametri attribuiti alla Sibilla pagana. La loro composizione è distribuita nel tempo e nello spazio e li ricollega ai circoli letterari dell'Egitto e dell'Asia Minore, sia ebrei che cristiani. In questo contesto, il mare e i fiumi appaiono elementi strutturanti della topografia mediterranea: essi disegnano i contorni di uno spazio non solo fisico o politico, ma anche poetico o metapoetico, nel quale i mari e i fiumi, presenti già nella tradizione poetica greca, si inseriscono nel quadro escatologico delle profezie. Questo articolo analizza gli Or. Sib. in quanto testimonianza della poesia esametrica greca tra il periodo ellenistico e quello bizantino. L'esame del ruolo dell'elemento marino e del discorso acquatico punta a illustrare la natura ibrida di questi testi, in cui l'immaginario biblico e l'estetica post-classica contribuiscono al dispiegamento narrativo della profezia, fra poesia didattica, epica e religiosa.
Dans ses oeuvres latines, Pétrarque met en avant les auteurs classiques et patristiques qu'il cite ou imite. Quant aux écrivains du Moyen Âge qu'il a certainement lus et qui l'ont probablement influencés, il n'en parle presque jamais. C'est le cas en particulier pour le philosophe anglais Jean de Salisbury. Il faut donc examiner de près les textes et faire apparaître des similitudes et des parallèles assez précis pour établir avec certitude l'influence de Jean de Salisbury sur la pensée politique de l'humaniste florentin.
Dans ses oeuvres latines, Pétrarque met en avant les auteurs classiques et patristiques qu'il cite ou imite. Quant aux écrivains du Moyen Âge qu'il a certainement lus et qui l'ont probablement influencés, il n'en parle presque jamais. C'est le cas en particulier pour le philosophe anglais Jean de Salisbury. Il faut donc examiner de près les textes et faire apparaître des similitudes et des parallèles assez précis pour établir avec certitude l'influence de Jean de Salisbury sur la pensée politique de l'humaniste florentin.
Dans ses oeuvres latines, Pétrarque met en avant les auteurs classiques et patristiques qu'il cite ou imite. Quant aux écrivains du Moyen Âge qu'il a certainement lus et qui l'ont probablement influencés, il n'en parle presque jamais. C'est le cas en particulier pour le philosophe anglais Jean de Salisbury. Il faut donc examiner de près les textes et faire apparaître des similitudes et des parallèles assez précis pour établir avec certitude l'influence de Jean de Salisbury sur la pensée politique de l'humaniste florentin.
International audience ; Cet article propose une réflexion générale sur l'épopée homérique, l'Iliade en particulier, comme un théâtre de nature essentiellement politique 1 : par un ample récit de la colère d'Achille et de ses suites, l'aède met en scène, avant la lettre puisque, on le sait bien, les genres du théâtre n'existent pas à l'époque homérique 2 , la lutte pour le pouvoir et la victoire militaire sous les murs de Troie 3 , dans un spectacle dramatisé vu à très grande échelle. Cette position est paradoxale, puisqu'on définit en général le théâtre par la présence de personnages en acte, alors que le récit épique les présente à la troisième personne. Mais on sait aussi combien le discours direct tient de place chez Homère, et combien il serait facile de transformer les dialogues homériques en pièces de théâtre. Ce que nous voulons dire est toutefois plus complexe : le « théâtre de la guerre » dont nous parlons ne 1. Rappelons que le nom du théâtre, grec theatron, se rattache au verbe theaomai « contem-pler, admirer » et au substantif to thaûma « merveille, objet d'étonnement, stupeur ». La pro-fondeur de la réflexion politique de l'Iliade a été mise en évidence récemment par divers auteurs anglo-saxons, voir D. Hammer, The Iliad as Politics. The Performance of Political Thought, Norman, 2002 et E. T. E. Barker, Entering the Agon. Dissent and Authority in Homer, Histo-riography and Tragedy, Oxford, 2009. 2. Ils mettront même plusieurs siècles pour émerger en Grèce. Thespis (VI e s. av. J.-C.) est réputé avoir introduit à Athènes le dithyrambe, poème de nature religieuse qui associait la danse à un choeur. Lui-même s'est peut-être détaché du choeur comme un premier acteur. Selon Aristote, « Eschyle porta d'un à deux le nombre des acteurs ; il diminua la partie du choeur et donna le premier rôle au dialogue. Sophocle utilisa trois acteurs et introduisit les décors peints. » Mais nous voici au V e siècle. . Voir R. P. Winnington-Ingram, « The origins of tragedy », in The Cambridge History of Classical ...
International audience ; Cet article propose une réflexion générale sur l'épopée homérique, l'Iliade en particulier, comme un théâtre de nature essentiellement politique 1 : par un ample récit de la colère d'Achille et de ses suites, l'aède met en scène, avant la lettre puisque, on le sait bien, les genres du théâtre n'existent pas à l'époque homérique 2 , la lutte pour le pouvoir et la victoire militaire sous les murs de Troie 3 , dans un spectacle dramatisé vu à très grande échelle. Cette position est paradoxale, puisqu'on définit en général le théâtre par la présence de personnages en acte, alors que le récit épique les présente à la troisième personne. Mais on sait aussi combien le discours direct tient de place chez Homère, et combien il serait facile de transformer les dialogues homériques en pièces de théâtre. Ce que nous voulons dire est toutefois plus complexe : le « théâtre de la guerre » dont nous parlons ne 1. Rappelons que le nom du théâtre, grec theatron, se rattache au verbe theaomai « contem-pler, admirer » et au substantif to thaûma « merveille, objet d'étonnement, stupeur ». La pro-fondeur de la réflexion politique de l'Iliade a été mise en évidence récemment par divers auteurs anglo-saxons, voir D. Hammer, The Iliad as Politics. The Performance of Political Thought, Norman, 2002 et E. T. E. Barker, Entering the Agon. Dissent and Authority in Homer, Histo-riography and Tragedy, Oxford, 2009. 2. Ils mettront même plusieurs siècles pour émerger en Grèce. Thespis (VI e s. av. J.-C.) est réputé avoir introduit à Athènes le dithyrambe, poème de nature religieuse qui associait la danse à un choeur. Lui-même s'est peut-être détaché du choeur comme un premier acteur. Selon Aristote, « Eschyle porta d'un à deux le nombre des acteurs ; il diminua la partie du choeur et donna le premier rôle au dialogue. Sophocle utilisa trois acteurs et introduisit les décors peints. » Mais nous voici au V e siècle. . Voir R. P. Winnington-Ingram, « The origins of tragedy », in The Cambridge History of Classical Literature, P. E. Easterling et E. J. Kenney ed, Vol. I, 2, Greek Drama, p.1-6. 3. La lutte pour la victoire oppose bien sûr les deux camps, les Troyens et les Achéens mais la lutte pour le pouvoir oppose aussi à l'intérieur du camp achéen, et cela du chant I au chant 19, le guerrier Achille et le chef politique Agamemnon, avec un épisode important au chant 9 (échec de l'ambassade envoyée à Achille, qui refuse hautement les propositions d'Agamemnon). Dans plusieurs chants de l'Iliade, on peut avoir l'impression que le conflit interne au camp achéen paraît plus important que celui qui les oppose aux Troyens.
Confrontée dès l'origine aux influences syriaque, grecque, sassanide et indienne, la médecine arabe d'origine bédouine offre, seulement deux siècles après la mort du prophète Muḥammad, un exemple sans précédent de l'assimilation d'une masse énorme d'écrits scientifiques. En raison de la complexité des sources et du caractère tardif de certaines d'entre elles, il n'est pas aisé d'en retracer les débuts. Mais il faut garder à l'esprit que les historiens arabes puisent parfois à des sources anciennes qu'ils citent fidèlement. Certes, bien des textes sont le fruit de reconstructions historiques; mais la méthode comparative et l'étude philologique de ces mêmes textes permet aussi d'obtenir certains résultats, même s'agissant des premiers médecins de l'islam. Un autre trait caractéristique des débuts de la médecine arabe concerne le statut social et politique des médecins chrétiens qui entourèrent les premiers califes abbassides, bien supérieur à celui des médecins musulmans. On doit à ces médecins aussi bien des traductions – essentiellement du grec et du syriaque vers l'arabe – mais aussi un très grand nombre de traités scientifiques originaux. Ces activités intenses suscitèrent également entre eux des jalousies et des intrigues, dont la biographie du plus illustre de ces médecins, Ḥunayn ibn Isḥāq, fournit une illustration remarquable.
Confrontée dès l'origine aux influences syriaque, grecque, sassanide et indienne, la médecine arabe d'origine bédouine offre, seulement deux siècles après la mort du prophète Muḥammad, un exemple sans précédent de l'assimilation d'une masse énorme d'écrits scientifiques. En raison de la complexité des sources et du caractère tardif de certaines d'entre elles, il n'est pas aisé d'en retracer les débuts. Mais il faut garder à l'esprit que les historiens arabes puisent parfois à des sources anciennes qu'ils citent fidèlement. Certes, bien des textes sont le fruit de reconstructions historiques; mais la méthode comparative et l'étude philologique de ces mêmes textes permet aussi d'obtenir certains résultats, même s'agissant des premiers médecins de l'islam. Un autre trait caractéristique des débuts de la médecine arabe concerne le statut social et politique des médecins chrétiens qui entourèrent les premiers califes abbassides, bien supérieur à celui des médecins musulmans. On doit à ces médecins aussi bien des traductions – essentiellement du grec et du syriaque vers l'arabe – mais aussi un très grand nombre de traités scientifiques originaux. Ces activités intenses suscitèrent également entre eux des jalousies et des intrigues, dont la biographie du plus illustre de ces médecins, Ḥunayn ibn Isḥāq, fournit une illustration remarquable.
Confrontée dès l'origine aux influences syriaque, grecque, sassanide et indienne, la médecine arabe d'origine bédouine offre, seulement deux siècles après la mort du prophète Muḥammad, un exemple sans précédent de l'assimilation d'une masse énorme d'écrits scientifiques. En raison de la complexité des sources et du caractère tardif de certaines d'entre elles, il n'est pas aisé d'en retracer les débuts. Mais il faut garder à l'esprit que les historiens arabes puisent parfois à des sources anciennes qu'ils citent fidèlement. Certes, bien des textes sont le fruit de reconstructions historiques; mais la méthode comparative et l'étude philologique de ces mêmes textes permet aussi d'obtenir certains résultats, même s'agissant des premiers médecins de l'islam. Un autre trait caractéristique des débuts de la médecine arabe concerne le statut social et politique des médecins chrétiens qui entourèrent les premiers califes abbassides, bien supérieur à celui des médecins musulmans. On doit à ces médecins aussi bien des traductions – essentiellement du grec et du syriaque vers l'arabe – mais aussi un très grand nombre de traités scientifiques originaux. Ces activités intenses suscitèrent également entre eux des jalousies et des intrigues, dont la biographie du plus illustre de ces médecins, Ḥunayn ibn Isḥāq, fournit une illustration remarquable.
Confrontée dès l'origine aux influences syriaque, grecque, sassanide et indienne, la médecine arabe d'origine bédouine offre, seulement deux siècles après la mort du prophète Muḥammad, un exemple sans précédent de l'assimilation d'une masse énorme d'écrits scientifiques. En raison de la complexité des sources et du caractère tardif de certaines d'entre elles, il n'est pas aisé d'en retracer les débuts. Mais il faut garder à l'esprit que les historiens arabes puisent parfois à des sources anciennes qu'ils citent fidèlement. Certes, bien des textes sont le fruit de reconstructions historiques; mais la méthode comparative et l'étude philologique de ces mêmes textes permet aussi d'obtenir certains résultats, même s'agissant des premiers médecins de l'islam. Un autre trait caractéristique des débuts de la médecine arabe concerne le statut social et politique des médecins chrétiens qui entourèrent les premiers califes abbassides, bien supérieur à celui des médecins musulmans. On doit à ces médecins aussi bien des traductions – essentiellement du grec et du syriaque vers l'arabe – mais aussi un très grand nombre de traités scientifiques originaux. Ces activités intenses suscitèrent également entre eux des jalousies et des intrigues, dont la biographie du plus illustre de ces médecins, Ḥunayn ibn Isḥāq, fournit une illustration remarquable.
Confrontée dès l'origine aux influences syriaque, grecque, sassanide et indienne, la médecine arabe d'origine bédouine offre, seulement deux siècles après la mort du prophète Muḥammad, un exemple sans précédent de l'assimilation d'une masse énorme d'écrits scientifiques. En raison de la complexité des sources et du caractère tardif de certaines d'entre elles, il n'est pas aisé d'en retracer les débuts. Mais il faut garder à l'esprit que les historiens arabes puisent parfois à des sources anciennes qu'ils citent fidèlement. Certes, bien des textes sont le fruit de reconstructions historiques; mais la méthode comparative et l'étude philologique de ces mêmes textes permet aussi d'obtenir certains résultats, même s'agissant des premiers médecins de l'islam. Un autre trait caractéristique des débuts de la médecine arabe concerne le statut social et politique des médecins chrétiens qui entourèrent les premiers califes abbassides, bien supérieur à celui des médecins musulmans. On doit à ces médecins aussi bien des traductions – essentiellement du grec et du syriaque vers l'arabe – mais aussi un très grand nombre de traités scientifiques originaux. Ces activités intenses suscitèrent également entre eux des jalousies et des intrigues, dont la biographie du plus illustre de ces médecins, Ḥunayn ibn Isḥāq, fournit une illustration remarquable.
National audience ; La sententia s'avère un moyen d'approche efficace des Tragédies de Sénèque, quand il s'agit de comprendre les enjeux de la parole tragique. Elle pose des questions d'ordre éthique, philosophique et politique, même si elle ne propose pas de vérité, ne donne pas à reconstruire un système. Il s'agit d'une réplique efficace au sens fort du terme, dont le retentissement est soit immédiat, poussant les personnages à l'action, soit différé, rayonnant sur tout le texte à la manière d'une matrice féconde.