Dans cet article, on propose un écoféminisme non essentialiste qui relève d'une réflexion éthique et politique sur les rapports de l'être humain à la Nature. Orienté vers l'écojustice et la durabilité, cet écoféminisme critique se caractérise par la défense des principes d'égalité et d'autonomie, le dialogue interculturel, une acceptation de la science et de la technique limitée par le principe de précaution ainsi que l'universalisation de l'éthique de la sollicitude.
Né de la convergence des luttes féministes et écologistes, l'écoféminisme promeut une nouvelle hiérarchie de valeurs pour nos sociétés. De l'inclusivité du mouvement dépendra son essor.
Le débat entre l'écologie profonde et l'écoféminisme définit une constante dans le développement de ces deux courants de pensée. En resserrant notre attention autour des deux figures centrales de chacun de ces courants que furent Arne Naess et Val Plumwood, nous souhaiterions montrer que la proposition clé qu'avance cette dernière d'une solidarité politique avec la nature demande pour être comprise d'être située en relation polémique avec la thèse d'une identification entre humains et non humains défendue par le théoricien de la deep ecology .
Mon écoféminisme est directement enraciné dans mon style de vie expérimental, il évolue, s'affine et se radicalise au gré de mes expériences de femme, de ma réflexion, et par l'immersion constante en forêt où j'habite. Je partage ce vécu en offrant des séjours sur mon éco-lieu à des femmes en quête d'authenticité, j'organise des rencontres entre sœurs hors système, au plus près des besoins essentiels. Mon écoféminisme est donc plus un esprit qu'une pensée ou une idéologie, plus une pratique qu'une revendication.
À partir de thèses issues de l'anthropologie, de la psychologie, de la philosophie et de l'écologie politique, l'article se propose de penser l'articulation politique entre féminisme et écologie en mettant l'accent sur la dichotomie nature/culture. L'article explore les liens entre écoféminisme spirituel et psychanalyse lacanienne. Ces deux courants de pensée partagent en effet une même matrice idéologique : celle d'un fondement dualiste prétendument "naturel" qui régirait l'organisation sociale et psychique des individus. D'une part, la Terre-Mère-Nature, expression de la Loi immanente; d'autre part, le Ciel-Père-Culture, expression de la Loi transcendante. Ainsi, l'écoféminisme spirituel et la psychanalyse lacanienne se complèteraient plus qu'ils ne s'opposeraient. L'un et l'autre naturaliseraient les dimensions genrées et sexuées de la vie humaine, à la fois en termes d'organisation sociale et de structures psychiques. C'est ce que se propose d'étudier cet article, après une introduction historique fouillée à l'écoféminisme. ; À partir de thèses issues de l'anthropologie, de la psychologie, de la philosophie et de l'écologie politique, l'article se propose de penser l'articulation politique entre féminisme et écologie en mettant l'accent sur la dichotomie nature/culture. L'article explore les liens entre écoféminisme spirituel et psychanalyse lacanienne. Ces deux courants de pensée partagent en effet une même matrice idéologique : celle d'un fondement dualiste prétendument "naturel" qui régirait l'organisation sociale et psychique des individus. D'une part, la Terre-Mère-Nature, expression de la Loi immanente; d'autre part, le Ciel-Père-Culture, expression de la Loi transcendante. Ainsi, l'écoféminisme spirituel et la psychanalyse lacanienne se complèteraient plus qu'ils ne s'opposeraient. L'un et l'autre naturaliseraient les dimensions genrées et sexuées de la vie humaine, à la fois en termes d'organisation sociale et de structures psychiques. C'est ce que se propose d'étudier cet article, après une introduction historique fouillée à l'écoféminisme.
Can ecological-feminist spirituality and political praxis be a liberatory alliance? This article explores the question by noting existing contributions and vulnerabilities, and suggesting key elements for future directions of spirituality and political ecofeminism in a global context. ; Une spiritualité fondée à la fois sur l'écologie et le féminisme peut-elle constituer une alliance libératrice avec la praxis de la politique? Cet article fait l'examen de cette question en notant les contributions et les vulnérabilités de cette alliance, et en suggérant les éléments-clés pour les orientations futures d'une spiritualité et d'un écoféminisme politique dans un contexte global.
This book provides a historical context for understanding the contested relationships between women and nature, and it articulates strategies for moving beyond the dualistic theories and practices that often frame those relationships. In 1974, Francoise d'Eaubonne coined the term "ecofeminism" to raise awareness about interconnections between women's oppression and nature's domination in an attempt to liberate women and nature from subordination. Since then, ecofeminism has attracted scholars and activists from various disciplines and positions to assess the relationship between the cultural human and the natural nonhuman through gender reconsiderations. The contributors to this volume present critical and constructive perspectives on ecofeminism throughout its history, from the beginnings of ecofeminism in the 1970s through to contemporary and emerging developments in the field, drawing on animal studies, postcolonialism, film studies, transgender studies, and political ecology. This interdisciplinary and international collection of essays demonstrates the ongoing relevance of ecofeminism as a way of understanding and responding to the complex interactions between genders, bodies, and the natural environment. It will be of great interest to students and scholars of ecofeminism as well as those involved in environmental studies and gender studies more broadly.
This is a new edition of the classic examination of major philosophical, ethical, scientific and economic roots of environmental problems which examines the ways that radical ecologists can transform science and society in order to sustain life on this planet. It features a new Introduction from the author, a thorough updating of chapters, and two entirely new chapters on recent Global Movements and Globalization and the Environment.
À partir de thèses issues de l'anthropologie, de la psychologie, de la philosophie et de l'écologie politique, l'article se propose de penser l'articulation politique entre féminisme et écologie en mettant l'accent sur la dichotomie nature/culture. L'article explore les liens entre écoféminisme spirituel et psychanalyse lacanienne. Ces deux courants de pensée partagent en effet une même matrice idéologique : celle d'un fondement dualiste prétendument "naturel" qui régirait l'organisation sociale et psychique des individus. D'une part, la Terre-Mère-Nature, expression de la Loi immanente; d'autre part, le Ciel-Père-Culture, expression de la Loi transcendante. Ainsi, l'écoféminisme spirituel et la psychanalyse lacanienne se complèteraient plus qu'ils ne s'opposeraient. L'un et l'autre naturaliseraient les dimensions genrées et sexuées de la vie humaine, à la fois en termes d'organisation sociale et de structures psychiques. C'est ce que se propose d'étudier cet article, après une introduction historique fouillée à l'écoféminisme.
Le « féminisme de la subsistance », à l'intersection du féminisme, de l'écologie et de l'anticapitalisme, a été remis en lumière par des théoricien·nes et activistes du Nord et du Sud dans les années 2010. L'étude des sociétés paysannes montre que l'accomplissement par les femmes des tâches vitales pour le groupe a été sous-estimé et leur confère puissance, sacralité et autonomie, en particulier pour assurer l'égale répartition des biens de subsistance. Face aux critiques dénonçant cet essentialisme, l'auteure propose un « écoféminisme vernaculaire » qui s'appuie sur les pratiques concrètes des femmes intégrant agriculture, artisanat, travaux de mécanique et de maçonnerie, agirs familiaux. Car, sous sa forme moderne, le travail domestique est doublement aliéné : non seulement, il n'est pas rémunéré, mais il est coupé de ses potentialités productives de subsistance pour se cantonner à la consommation et au care . Les écoféministes de la subsistance veulent s'opposer aux vocations « naturelles » des femmes et imaginer des perspectives : se réapproprier et partager collectivement des fonctions nourricières de base dans un monde où s'impose de façon accélérée l'aménagement agro-industriel de la planète.
This book looks at the position of women in the media in capitalism and socialism using ecofeminist lenses. It argues that when the position of women in the media in capitalism is at stake, women suffer from discrimination, structural barriers, lack of recognition and a masculine way of thinking across countries whereas in socialism women did not suffer from the lack of recognition but they did suffer from dual expectations, which placed a burden on them and enabled the return of patriarchal discrimination with the change of regimes and this leads to the notion of masculine thinking that underpinned socialist regimes too.0Whilst it is obvious from existing research, as well as chapters in this book, that socialist regimes had more respect for women, it is clear that they were also underpinned by a masculine thought to an extent, which resulted in a double burden on women in society and this was mirrored by the media.0Therefore, the book argues that the new socialism is needed, the one which will take into consideration patriarchy in all of its elements and include not just policies on equal pay and equal opportunities in the organisation but also has active women?s voices in designing policies that last and that makes an impact on equality in all of its social segments. --