Традиция: модель или перспектива? (Жозеф де Местр и Эдмунд Бёрк)
In: Političeskie issledovanija: Polis ; naučnyj i kul'turno-prosvetitel'skij žurnal = Political studies, Heft 5, S. 89-97
ISSN: 1684-0070
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In: Političeskie issledovanija: Polis ; naučnyj i kul'turno-prosvetitel'skij žurnal = Political studies, Heft 5, S. 89-97
ISSN: 1684-0070
The article presents an overview of epistolary heritage and other documents of French thinker, diplomat, and writer Joseph de Maistre, that are stored in the Archive of Savoy (Chambery, France). The Savoy Archive is a major research center which contains in its personal provenance fonds correspondence, essays, notes, and dispatches of J. de Maistre. Chambery was the Savoy thinker's hometown, a place where his personality and views were formed and where his complex life path began. The authors analyze the main problems that worried J. de Maistre and were reflected in his works and letters which may be found in the archive of Chambery. While working with archival documents, the authors used source studies methods: firstly, such general scientific methods as retrospective and analytical approach; secondly, comparative analysis; thirdly, source studies methods, such as critical and heuristic approach. These methods have allowed to analyze the epistolary legacy of J. de Maistre, to identify the yet unpublished sources and to interpret them. All these documents help to reveal the circle of his Russian correspondents. The research allows to interpret the views of the French philosopher, one of the founders of political conservatism. The authors emphasize that it was in Russia that he created his main works that influenced the emerging Russian conservative socio-political thought. The study of archival fonds helps to determine his social circle while serving in Russia (1803-1817) as a Sardinian envoy. The analysis of these documents assesses his influence on the Russian political elite and Emperor Alexander I himself. These documents have great value for a number of reasons. Firstly, they allow to trace the evolution of Joseph de Maistre's views, his career, social and political activities; secondly, they reflect the Russo-French relations in one of most crucial periods of the European history, that of the Napoleonic wars. The authors point out that formation and evolution of Napoleon Bonaparte's image in Russia was closely connected with the name of Joseph de Maistre. Thus, it is important to study the heritage of the French emigrants, the French at the Russian Emperor's service or on a diplomatic mission in St. Petersburg. Studying de Maistre's views allows not only to monitor his ideological attitudes and their evolution, but also to identify the mechanisms of their adoption in Russia. The accumulated scientific material allows the authors to come to certain conclusions, which are valuable for studying not just J. de Maistre's views and influence, but also Russo-French relations in the Napoleonic era. Thus, the analysis of archival materials of the J. de Maistre's fond significantly expands our understanding of international relations in early 19 th century, interaction of two cultures, history of the Russian socio-political thought. ; В статье представлен обзор эпистолярного наследия и других документов французского мыслителя, дипломата и литератора Жозефа де Местра, хранящихся в архиве Савойи г. Шамбери (Франция). Савойский архив -один из основных научно-исследовательских центров, где в частном фонде собрана переписка, публицистика, записки, депеши де Местра. Шамбери - родной город савойского мыслителя, место становления его личности и взглядов, начало сложного жизненного пути. Авторами анализируются основные проблемы, волновавшие де Местра и нашедшие отражение в его произведениях и письмах, обнаруженных в архиве г. Шамбери, выявляется круг его русских корреспондентов. Проведенные изыскания позволяют интерпретировать воззрения французского философа, ставшего одним из основоположников политического консерватизма. Более того, исследование архивных фондов помогает определить основной круг общения де Местра в период его службы в России (1803-1817) в качестве сардинского посланника, установить степень влияния его идей на российскую политическую элиту и даже на императора Александра I. При этом подчеркивается, что именно в России он создал основные свои труды, которые воздействовали на формирование русской консервативной общественно-политической мысли. Накопленный научный материал позволил авторам прийти к выводам, ценным при исследовании не только воззрений Ж. де Местра, их влияния на общественное сознание страны, но и российско-французских связей в наполеоновскую эпоху. Таким образом, анализ архивных материалов фонда Ж. де Местра существенно расширяет наши представления о международных отношениях начала XIX в., взаимодействии двух культур, истории российской общественнополитической мысли.
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International audience ; Pour le sens commun, entretenu par un lectorat très typé, Joseph de Maistre représente bien évidemment l'apôtre de la Contre-Révolution la plus intransigeante. Au risque du poncif puisqu'avec lui peut être plus nettement encore qu'avec tout autre polémiste de pareille envergure, se pose le problème de la réception d'une œuvre paradoxale, à travers laquelle d'aucuns s'emploient depuis près de deux siècles avec une belle obstination à reconnaître l'une des sources homogène, flagrante, de théories politiques ou d'idéologies totalitaires parmi les moins recommandables.Parmi d'autres, ces dernières années, le politiste Jean Zaganiaris s'est fort heureusement astreint à l'exercice de dénonciation de telles lectures systématiquement partiales ou biaisées du corpus maistrien. Dans essai publié en 2005 il s'efforce même de rappeler comment le Maistre apparemment figé à jamais dans cette sombre posture a cependant pu être étonnamment associé à de tout autres courants de pensée, jadis, y compris de manière incidente et fugace. Il s'y attache notamment à reconstituer l'argumentaire de nos jours totalement tombé dans l'oubli visant, par exemple, à reconnaître en Joseph de Maistre non seulement un précurseur de certaines idées libérales mais aussi, avec des arguments discutables et, de ce fait assez peu convaincants, de certaines propositions politiques revendiquées avec constance depuis près de deux siècles par la tradition républicaine accommodée à la mode française et parlementaire.Maistre libéral ? Vraie fausse révélation pour celui que nombre de biographes ont souvent surnommé le Montesquieu savoyard afin de rendre compte avec justesse de la posture intellectuelle, au cours d'une morne première partie d'existence de notable provincial, selon ses propres dires. Il convient pourtant d'être clair : Maistre n'est pas et n'a jamais été libéral au sens aujourd'hui parlementaire et connoté du terme. Pas plus avant 1789 qu'après ! Quand bien même il incarne sa vie durant une espèce de prototype de ...
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International audience ; Pour le sens commun, entretenu par un lectorat très typé, Joseph de Maistre représente bien évidemment l'apôtre de la Contre-Révolution la plus intransigeante. Au risque du poncif puisqu'avec lui peut être plus nettement encore qu'avec tout autre polémiste de pareille envergure, se pose le problème de la réception d'une œuvre paradoxale, à travers laquelle d'aucuns s'emploient depuis près de deux siècles avec une belle obstination à reconnaître l'une des sources homogène, flagrante, de théories politiques ou d'idéologies totalitaires parmi les moins recommandables.Parmi d'autres, ces dernières années, le politiste Jean Zaganiaris s'est fort heureusement astreint à l'exercice de dénonciation de telles lectures systématiquement partiales ou biaisées du corpus maistrien. Dans essai publié en 2005 il s'efforce même de rappeler comment le Maistre apparemment figé à jamais dans cette sombre posture a cependant pu être étonnamment associé à de tout autres courants de pensée, jadis, y compris de manière incidente et fugace. Il s'y attache notamment à reconstituer l'argumentaire de nos jours totalement tombé dans l'oubli visant, par exemple, à reconnaître en Joseph de Maistre non seulement un précurseur de certaines idées libérales mais aussi, avec des arguments discutables et, de ce fait assez peu convaincants, de certaines propositions politiques revendiquées avec constance depuis près de deux siècles par la tradition républicaine accommodée à la mode française et parlementaire.Maistre libéral ? Vraie fausse révélation pour celui que nombre de biographes ont souvent surnommé le Montesquieu savoyard afin de rendre compte avec justesse de la posture intellectuelle, au cours d'une morne première partie d'existence de notable provincial, selon ses propres dires. Il convient pourtant d'être clair : Maistre n'est pas et n'a jamais été libéral au sens aujourd'hui parlementaire et connoté du terme. Pas plus avant 1789 qu'après ! Quand bien même il incarne sa vie durant une espèce de prototype de penseur des Lumières en magistrat éclairé dédaigneux de cet amas d'institutions d'un autre âge, issues de « lois gothiques » parasitant le fonctionnement idoine des monarchies d'Ancien Régime. Si Joseph de Maistre devient un temps la fugace égérie de militants libéraux, ce n'est donc que très indirectement, ainsi que l'a fort bien compris Jean Zaganiaris. Au surplus dans le contexte très particulier de la dissolution dans l'acide corrosif du Risorgimento, au milieu du XIXe siècle, de ce Royaume de Sardaigne dont il fut au-delà du raisonnable un serviteur fidèle et loyal, aux heures pénibles de l'exil. Curieusement, celui qui a entretenu sa vie durant des rapports particulièrement complexes — pour ne pas dire ambigus — avec son prince, voire avec sa contrée natale d'un duché de Savoie plus excentré que jamais à l'Ouest des Alpes au sein des possessions sardes dites de « Terre ferme », le cœur d'Etats de Savoie en sursis depuis 1815 et de plus en plus déroutants dans leur facture ou, tout au moins, leur logique géopolitique révélatrice de l'Ancien Régime, devient en effet sur le tard la soudaine coqueluche des courtisans ou affidés de la figure incontournable du personnel gouvernemental turinois, au cours de la décennie 1850-1860, en la personne haute en couleur du Comte Benso Camillo di Cavour. Se fondant sur la correspondance de nature diplomatique officielle, de très loin la part la plus méconnue de l'œuvre maistrienne, cette poignée de jeunes gens proposent ainsi une lecture iconoclaste de « vieux papiers » de prime abord sans grands liens, il faut le reconnaître, avec la somme devenue classique de la production spéculative légitimement passée à la postérité. C'est sur cet épisode oublié, longtemps oblitéré par la confiscation anhistorique d'un Joseph de Maistre désincarné, presque éthéré par la vénération partiale de ses dévots lecteurs de la droite légitimiste du XIXe siècle puis par son héritière nationaliste d'Entre-deux-Guerres, principalement en France, qu'il convient cependant de revenir à l'heure où, à la célébration du cent cinquantième anniversaire en Savoie de la disparition des Etats éponymes répond, sur l'autre versant des Alpes occidentales, celle de l'Unità italiana. Sans prétendre évidemment concurrencer la globalité d'une analyse éclairante à plus d'un titre, puisse ainsi le cadre monographique limité de cette étude parvenir à enrichir le propos imprécis de Jean Zaganiaris sur ce point, en dépit de son mérite d'avoir exhumé, loin de ces considérations anniversaires transalpines, le débat suscité il y a cent cinquante ans par l'interprétation polémique d'un pan toujours aussi sous-estimé de la prose maistrienne.
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International audience ; Pour le sens commun, entretenu par un lectorat très typé, Joseph de Maistre représente bien évidemment l'apôtre de la Contre-Révolution la plus intransigeante. Au risque du poncif puisqu'avec lui peut être plus nettement encore qu'avec tout autre polémiste de pareille envergure, se pose le problème de la réception d'une œuvre paradoxale, à travers laquelle d'aucuns s'emploient depuis près de deux siècles avec une belle obstination à reconnaître l'une des sources homogène, flagrante, de théories politiques ou d'idéologies totalitaires parmi les moins recommandables.Parmi d'autres, ces dernières années, le politiste Jean Zaganiaris s'est fort heureusement astreint à l'exercice de dénonciation de telles lectures systématiquement partiales ou biaisées du corpus maistrien. Dans essai publié en 2005 il s'efforce même de rappeler comment le Maistre apparemment figé à jamais dans cette sombre posture a cependant pu être étonnamment associé à de tout autres courants de pensée, jadis, y compris de manière incidente et fugace. Il s'y attache notamment à reconstituer l'argumentaire de nos jours totalement tombé dans l'oubli visant, par exemple, à reconnaître en Joseph de Maistre non seulement un précurseur de certaines idées libérales mais aussi, avec des arguments discutables et, de ce fait assez peu convaincants, de certaines propositions politiques revendiquées avec constance depuis près de deux siècles par la tradition républicaine accommodée à la mode française et parlementaire.Maistre libéral ? Vraie fausse révélation pour celui que nombre de biographes ont souvent surnommé le Montesquieu savoyard afin de rendre compte avec justesse de la posture intellectuelle, au cours d'une morne première partie d'existence de notable provincial, selon ses propres dires. Il convient pourtant d'être clair : Maistre n'est pas et n'a jamais été libéral au sens aujourd'hui parlementaire et connoté du terme. Pas plus avant 1789 qu'après ! Quand bien même il incarne sa vie durant une espèce de prototype de penseur des Lumières en magistrat éclairé dédaigneux de cet amas d'institutions d'un autre âge, issues de « lois gothiques » parasitant le fonctionnement idoine des monarchies d'Ancien Régime. Si Joseph de Maistre devient un temps la fugace égérie de militants libéraux, ce n'est donc que très indirectement, ainsi que l'a fort bien compris Jean Zaganiaris. Au surplus dans le contexte très particulier de la dissolution dans l'acide corrosif du Risorgimento, au milieu du XIXe siècle, de ce Royaume de Sardaigne dont il fut au-delà du raisonnable un serviteur fidèle et loyal, aux heures pénibles de l'exil. Curieusement, celui qui a entretenu sa vie durant des rapports particulièrement complexes — pour ne pas dire ambigus — avec son prince, voire avec sa contrée natale d'un duché de Savoie plus excentré que jamais à l'Ouest des Alpes au sein des possessions sardes dites de « Terre ferme », le cœur d'Etats de Savoie en sursis depuis 1815 et de plus en plus déroutants dans leur facture ou, tout au moins, leur logique géopolitique révélatrice de l'Ancien Régime, devient en effet sur le tard la soudaine coqueluche des courtisans ou affidés de la figure incontournable du personnel gouvernemental turinois, au cours de la décennie 1850-1860, en la personne haute en couleur du Comte Benso Camillo di Cavour. Se fondant sur la correspondance de nature diplomatique officielle, de très loin la part la plus méconnue de l'œuvre maistrienne, cette poignée de jeunes gens proposent ainsi une lecture iconoclaste de « vieux papiers » de prime abord sans grands liens, il faut le reconnaître, avec la somme devenue classique de la production spéculative légitimement passée à la postérité. C'est sur cet épisode oublié, longtemps oblitéré par la confiscation anhistorique d'un Joseph de Maistre désincarné, presque éthéré par la vénération partiale de ses dévots lecteurs de la droite légitimiste du XIXe siècle puis par son héritière nationaliste d'Entre-deux-Guerres, principalement en France, qu'il convient cependant de revenir à l'heure où, à la célébration du cent cinquantième anniversaire en Savoie de la disparition des Etats éponymes répond, sur l'autre versant des Alpes occidentales, celle de l'Unità italiana. Sans prétendre évidemment concurrencer la globalité d'une analyse éclairante à plus d'un titre, puisse ainsi le cadre monographique limité de cette étude parvenir à enrichir le propos imprécis de Jean Zaganiaris sur ce point, en dépit de son mérite d'avoir exhumé, loin de ces considérations anniversaires transalpines, le débat suscité il y a cent cinquante ans par l'interprétation polémique d'un pan toujours aussi sous-estimé de la prose maistrienne.
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Статья посвящена компаративному анализу канадского, американского и европейского вариантов консерватизма по нескольким параметрам, среди которых можно выделить вопросы генезиса консерватизма, отношение к государственной власти, революционным изменениям и монархической идее, проблеме соотношения государственного регулирования и свободного рынка, имперской идее. Автор приходит к выводу о том, что сходство и различие трех вариантов общественно-политической идеологии объясняются историческими и экономическими особенностями развития США, Канады и Европы. ; This article is to illustrate the comparative analysis of Canadian, American and European versions of conservatism, operating on the criterias of its appearance and development, the attitude to state power, political evolution of society, revolutional changes and monarchy, intervention to economy and private enterprise, empire ideology. The author concludes that the common features and differences of above versions of conservatism are explained by historical and economical features of their development.
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The ideas of the Enlightenment (first of all the French, with the most famous of its representatives – Jean-Jacques Rousseau, Charles-Louis de Secondat, Baron de La Brède et de Montesquieu and François-Marie Arouet Voltaire) not only influenced the political sphere of the Eighteenth century but also art. Francisco José de Goya y Lucientes (1746-1828) was directly convinced by these ideas: he took a passive part in the Napoleonic wars and was a friend of the prominent representatives of the Spanish Enlightenment.The study aims at analyzing interactions between text and image in the series of etchings of F. Goya "The Disasters of War" and the reception of the idea of «common good» in the etching 71 "Against the common good".We havechosen several theoretical and methodological tools to deal with narrative and visual sources. Hermeneutics and semiotics belong to the specific methods used in the process of analysis of engravings. Comprehensive approach is determined by the usage of F. Goya both extraverbial and verbal (double numbers of etchings and artionims, ekfrasis) means. The methodological basis of the study is made up wit the principles of complexity, historicism and scientific character. The main methods were iconographic and iconological; empirical, prosopographical, method of synthetic and analytical source criticism; comparative-historical analysis. Probably, Francisco Goya, who also criticized the contemporary obscurantism in Spain (which is especially reflected in the series of etchings "Los Caprichos"), turned to the ideas of the French enlightenment, which gave rise to possibly unconscious reminiscences and allusions in his work. Thus, we are interested mainly how Goya indirectly or even unconsciously borrowed ideas from the Enlightenment movement, which spread rapidly all over Europe. In this case studying direct borrowings from J.-J. Rousseau's ideas played only minor role. ; Ідеї Просвітництва (передовсім французького з найвідомішими його представниками - Ж.-Ж. Руссо, Ш.-Л. Монтеск'є та М. Ф. А. Вольтером) не лише запліднили політичну сферу тогочасного світу але й знайшли своє відображення та взаємодію в мистецтві. Франсіско Хосе де Гойя-і-Лусьєнтес (1746-1828 рр.) був безпосередньо перечулений цими ідеями: він брав пасивну участь у наполеонівських війнах і безпосередньо перебував у колі спілкування з видатними представниками іспанського Просвітництва. Метою дослідження є аналіз взаємодію тексту й образу в серії офортів Ф. Гойї "Лихоліття війни" та з'ясувати рецепцію ідеї "загального блага" в офорті 71 "Проти загального блага". Теоретико-методологічний інструментарій, необхiдний для дослідження цієї теми, пов'язаний як із специфікою роботи з наративним родом писемного типу джерел, так і зображальним (візуальним) типом джерел. Комплексний підхід зумовлений використанням Ф. Гойєю як позавербальних, так і вербальних (подвійні номери офортів та артионіми, екфразиси) засобів. Методологічну основу дослідження складають принципи комплексності, історизму та науковості. Основними методами стали: іконографічний та іконологічний; емпіричний; просопографічний; метод синтетичної та аналітичної джерелознавчої критики; порівняльно-історичний. Вірогідно, Франсіско Гойя, який так само критикував тогочасний обскурантизм в Іспанії (що особливо віддзеркалюється в серії офортів «Капрічос»), звертався до ідей французького просвітництва, що породило, можливо, й несвідомі ремінісценції та алюзії в його роботах. Таким чином, питання обізнаності Франсіско Гойї з ідеями Ж.-Ж. Руссо не відіграє ключової ролі в даній проблемі (хоча й і є вкрай цікавою темою для дослідження), адже найціннішим аспектом для нас залишається не прямі запозичення в автора, а саме експлікація просвітницьких ідей (у нашому випадку – в мистецтві), що контекстуально свідчить про їх стрімке поширення в Європі та активне впровадження в різномані сфери людської діяльності.
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