Insaisissable Afghanistan
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 118, Heft 1, S. 147-155
ISSN: 2111-4587
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In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 118, Heft 1, S. 147-155
ISSN: 2111-4587
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 268, Heft 4, S. 23-27
ISSN: 2108-6648
In: Cahiers du monde russe et soviétique, Band 31, Heft 2, S. 405-411
Olivier Roy, Afghanistan: anthropological models and pacification. The policy of pacification, waged in Afghanistan from 1980 to 1988, by the Kabul government and by the KGB, relied on an accurate, but not publicized, anthropological model, which contradicted the published analyses made by Soviet scholars, who were making use of the official ртe-peresiroika anthropological concepts. The official model relied on a substantial ist concept of ethnic group and tribe, whereas the real practice of pacification was adapted to the flexibility of the identities and of the power game among the local notables.
In: Revue française de science politique, Band 35, Heft 3, S. 402-423
ISSN: 1950-6686
L'opposition entre Etat et société n'a pas seulement une évidence empirique en Afghanistan mais repose sur l'histoire même de la constitution de l'Etat afghan à partir d'une confédération tribale au 18e siècle. D'une part, les tribus pashtounes considèrent que l'Etat est fait pour gérer les autres groupes ethniques, d'autre part la société villageoise a mis en place tout un processus de marquage et d'évitements de l'institution étatique, elle-même taraudée par les clientélismes et les groupes de solidarité. Cependant dans la société civile, comme dans l'actuelle résistance, on trouve des références étatiques, non pas à l'Etat-nation afghan, mais renvoyant à l'umma musulmane. La société civile reste une société de droit, grâce au droit religieux (shariat), malgré la rémanence des groupes de solidarités (qawm).
In: Critique internationale, Band 21, Heft 4, S. 17
ISSN: 1777-554X
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 68, Heft 3, S. 583-598
ISSN: 1958-8992
Le triangle Inde-Pakistan-Afghanistan se trouve placé, depuis le 11 septembre 2001 et le lancement par Washington de la « longue guerre contre le terrorisme », au cœur du nouveau désordre mondial. Les relations changeantes et contradictoires entre l'Inde et le Pakistan, les liens ambigus qui unissent celui-ci et l'Afghanistan d'Hamid Karzaï, et l'entente apparemment très cordiale entre New Delhi et Kaboul : tout cela forme une toile de fond sur laquelle s'enchevêtrent des facteurs internes d'instabilité, qu'il s'agisse de mouvements religieux fondamentalistes, de difficultés économiques ou du trafic d'opium et d'héroïne, objet de toutes les convoitises. Le poids croissant des Etats-Unis en Asie centrale et au Moyen-Orient, en particulier depuis l'intervention en Irak, vient ajouter, sinon à l'instabilité, du moins aux tensions politiques qui traversent la région, où l'Iran, la Russie et la Chine n'ont pas renoncé non plus à exercer leur influence.
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 19, Heft 1, S. 105
ISSN: 1776-2995
In: Cultures & conflits: sociologie politique de l'international, Heft 24-25
ISSN: 1777-5345
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 50, Heft 4, S. 871-883
ISSN: 1958-8992
Soviet Strategy and Its Limitations in Afghanistan, by Olivier Roy
In the short term, Soviet intervention in Afghanistan can be viewed as a reaction to the collapse of a neighbouring communist regime, but in the long term it must be seen rather as an expansionary pus h towards warm-water ports. The USSR's ultimate goal is the integration of Afghanistan within the Soviet world, though the implementation of this strategy is very flexible. The Soviets seek to maintain the war within limits compatible with their other priorities. They are reluctant to raise the present level of intervention, preferring to rely on their present three pronged policy, which consists of military force to contain rebel strongholds, a pacification programme aimed at disarming the country-side, and a slow but steady sovietisation of the towns. However, the steady reinforcement of Afghan résistance présents them with a difficult set of choices. They must either strengthen their expeditionary force, use chemical weapons, destabilise Pakistan or negotiate. Should Président Reagan propose to negotiate on regional conflicts, it is feasible that the Soviets would embark on negotiations on Afghanistan. Their sole aim would of course be American and Pakistani withdrawal front participation in the conflict, as it is improbable they would seriously envisage pulling out their troops even in exchange for a genuine neutralisation of Afghanisation.
In: Hérodote, Band 112, Heft 1, S. 105-121
In: Revue française de science politique, Band 39, Heft 6, S. 887-902
ISSN: 1950-6686
Une guerre de guérilla moderne suppose un espace « étatisé » : l'objectif stratégique est bien la conquête de l'Etat et la guérilla s'organise en contre-Etat. Or, dans la résistance afghane, les formes que prennent la guerre comme l'organisation de la société reposent précisément sur le mode traditionnel de l'évitement de l'Etat, ce qui explique comment la résistance a pu aussi vite contrôler les campagnes, tout en butant devant les villes. Pourtant, quelques modèles émergent dans la résistance, où l'on combine l'adaptation au mode de fonctionnement traditionnel et la mise en œuvre d'une organisation étatique. Mais c'est par le modèle militaire que cette évolution se fait et non par l'imposition d'un modèle idéologico-politique.
In: Revue de l'OCDE sur le développement, Band 3, Heft 3, S. 99-181
In: Hérodote, Band 112, Heft 1, S. 84-104
In: Cultures & conflits: sociologie politique de l'international, Heft 44, S. 153-172
ISSN: 1777-5345
In: Études internationales, Band 31, Heft 3, S. 561
ISSN: 1703-7891