International audience ; [At least since the intrusion of the Soviet army in 1979, the geopolitical history of Afghanistan is particularly remarkable, since this country has been at the heart of the East-West confrontation and the "war against terrorism ". It is therefore permissible to think that Afghanistan is an exception to the laws of geopolitics populations. However, it is not. To attest, we introduce two concepts, the geopolitics of people "secular" and the "regular"] ; Au moins depuis l'intrusion de l'armée soviétique en 1979, l'histoire géopolitique de l'Afghanistan est particulièrement singulière, puisque ce pays s'est trouvé au cœur de la confrontation Est-Ouest, puis de la " guerre contre le terrorisme ". Il serait donc loisible de penser que l'Afghanistan présente une exception aux lois de la géopolitique des populations. Or, il n'en est rien. Pour l'attester, nous allons introduire deux notions, la géopolitique des populations " séculière " et celle " régulière ".
International audience ; [At least since the intrusion of the Soviet army in 1979, the geopolitical history of Afghanistan is particularly remarkable, since this country has been at the heart of the East-West confrontation and the "war against terrorism ". It is therefore permissible to think that Afghanistan is an exception to the laws of geopolitics populations. However, it is not. To attest, we introduce two concepts, the geopolitics of people "secular" and the "regular"] ; Au moins depuis l'intrusion de l'armée soviétique en 1979, l'histoire géopolitique de l'Afghanistan est particulièrement singulière, puisque ce pays s'est trouvé au cœur de la confrontation Est-Ouest, puis de la " guerre contre le terrorisme ". Il serait donc loisible de penser que l'Afghanistan présente une exception aux lois de la géopolitique des populations. Or, il n'en est rien. Pour l'attester, nous allons introduire deux notions, la géopolitique des populations " séculière " et celle " régulière ".
International audience ; [At least since the intrusion of the Soviet army in 1979, the geopolitical history of Afghanistan is particularly remarkable, since this country has been at the heart of the East-West confrontation and the "war against terrorism ". It is therefore permissible to think that Afghanistan is an exception to the laws of geopolitics populations. However, it is not. To attest, we introduce two concepts, the geopolitics of people "secular" and the "regular"] ; Au moins depuis l'intrusion de l'armée soviétique en 1979, l'histoire géopolitique de l'Afghanistan est particulièrement singulière, puisque ce pays s'est trouvé au cœur de la confrontation Est-Ouest, puis de la " guerre contre le terrorisme ". Il serait donc loisible de penser que l'Afghanistan présente une exception aux lois de la géopolitique des populations. Or, il n'en est rien. Pour l'attester, nous allons introduire deux notions, la géopolitique des populations " séculière " et celle " régulière ".
Mohammad Fazal Kochai, l'un des très nombreux déserteurs de l'armée afghane supposée prendre le relais des forces étrangères, en 2014, pour endiguer les talibans, se justifie en dénonçant la corruption des officiers : « Chacun s'efforce de faire de l'argent pour se remplir les poches et construire sa maison avant le départ des Américains », s'exclame-t-il. Ce faisant, il jette une lumière crue sur l'économie politique de la crise afghane. Les études dites « postconflit » dans le jargon de la science politique, qui ont fleuri à propos de l'Afghanistan comme au sujet d'autres situations de guerre, ont souvent une vision irénique de la démobilisation : les anciens combattants, les warlords sont censés rendre les armes et se reconvertir à la vie civile grâce à des programmes de réinsertion, souvent financés par la « communauté internationale ». Fort bien. Mais c'est oublier que la guerre a fréquemment été un mode d'accumulation économique que sanctionne la paix au prix d'une validation, sinon d'une aggravation, de l'inégalité sociale.
Mohammad Fazal Kochai, l'un des très nombreux déserteurs de l'armée afghane supposée prendre le relais des forces étrangères, en 2014, pour endiguer les talibans, se justifie en dénonçant la corruption des officiers : « Chacun s'efforce de faire de l'argent pour se remplir les poches et construire sa maison avant le départ des Américains », s'exclame-t-il. Ce faisant, il jette une lumière crue sur l'économie politique de la crise afghane. Les études dites « postconflit » dans le jargon de la science politique, qui ont fleuri à propos de l'Afghanistan comme au sujet d'autres situations de guerre, ont souvent une vision irénique de la démobilisation : les anciens combattants, les warlords sont censés rendre les armes et se reconvertir à la vie civile grâce à des programmes de réinsertion, souvent financés par la « communauté internationale ». Fort bien. Mais c'est oublier que la guerre a fréquemment été un mode d'accumulation économique que sanctionne la paix au prix d'une validation, sinon d'une aggravation, de l'inégalité sociale.
International audience ; ST 23 « Gouvernance et industrie extractive minière, du marché global aux politisations locales » Abdoul Fattah EHRARI, Cnam (Liras), ehrari.abdoul@orange.fr « Gouvernance et privatisation des mines en Afghanistan » La problématique de la gouvernance minière constitue un important axe de recherche dans la littérature économique. D'une part, la rareté de ces ressources non renouvelables, et d'autre part le facteur démographique, expliquent en grande partie l'attention portée en la matière. La question centrale reste toujours la gestion de la rareté accentuée par les contraintes socio-économique et écologique. Après les pays occidentaux pionniers dans le domaine, d'autres pays, y compris ceux relativement peu institutionnalisés, ont suivi le mouvement pour prendre des mesures en faveur de la bonne gouvernance, la transparence, la mine responsable etc. S'agirait-il vraiment d'un mouvement naturel qui a pris forme sous la contrainte socio-économique et environnementale à la recherche de plus d'efficacité ? Ou s'agirait-il de l'isomorphisme institutionnel, nouveau champ d'affrontement Nord-Sud ? Ou bien encore d'autres logiques pourraient-elles expliquer ce mouvement ? Enfin, le contexte de ces pays est-il favorable pour appliquer cette nouvelle forme de gouvernance ? Nous allons étudier la question de la gouvernance minière dans un espace géographique, l'Afghanistan, où durant presque vingt ans, différentes solutions économiques, organisationnelles, écologiques etc. ont été expérimentées. Ce pays, étant l'un des pays les moins avancés au monde, est riche en ressources naturelles et, verra sa population plus que doublée d'ici 2050. Il importe une grande partie des biens de consommation et donc se dirigerait vers une société de consommation déjà observable dans certaines grandes villes. Il exporte des biens de consommations agricole, artisanale et surtout des minerais. Et l'exploitation de ces ressources naturelles qui constitue un axe prioritaire dans la stratégie de développement national ...
International audience ; ST 23 « Gouvernance et industrie extractive minière, du marché global aux politisations locales » Abdoul Fattah EHRARI, Cnam (Liras), ehrari.abdoul@orange.fr « Gouvernance et privatisation des mines en Afghanistan » La problématique de la gouvernance minière constitue un important axe de recherche dans la littérature économique. D'une part, la rareté de ces ressources non renouvelables, et d'autre part le facteur démographique, expliquent en grande partie l'attention portée en la matière. La question centrale reste toujours la gestion de la rareté accentuée par les contraintes socio-économique et écologique. Après les pays occidentaux pionniers dans le domaine, d'autres pays, y compris ceux relativement peu institutionnalisés, ont suivi le mouvement pour prendre des mesures en faveur de la bonne gouvernance, la transparence, la mine responsable etc. S'agirait-il vraiment d'un mouvement naturel qui a pris forme sous la contrainte socio-économique et environnementale à la recherche de plus d'efficacité ? Ou s'agirait-il de l'isomorphisme institutionnel, nouveau champ d'affrontement Nord-Sud ? Ou bien encore d'autres logiques pourraient-elles expliquer ce mouvement ? Enfin, le contexte de ces pays est-il favorable pour appliquer cette nouvelle forme de gouvernance ? Nous allons étudier la question de la gouvernance minière dans un espace géographique, l'Afghanistan, où durant presque vingt ans, différentes solutions économiques, organisationnelles, écologiques etc. ont été expérimentées. Ce pays, étant l'un des pays les moins avancés au monde, est riche en ressources naturelles et, verra sa population plus que doublée d'ici 2050. Il importe une grande partie des biens de consommation et donc se dirigerait vers une société de consommation déjà observable dans certaines grandes villes. Il exporte des biens de consommations agricole, artisanale et surtout des minerais. Et l'exploitation de ces ressources naturelles qui constitue un axe prioritaire dans la stratégie de développement national d'Afghanistan, est soutenu par la communauté internationale. Le but affiché est d'améliorer la gouvernance du secteur minier afin de nouer à terme avec le développement économique et desserrer la contrainte externe, et la dépendance chronique à l'aide internationale. Au-delà des considérations financières, c'est la complexité du processus de gouvernance minière qui interroge dans un contexte particulier, depuis la crise de l'État-nation amorcée il y a quarante ans environ (causée notamment par l'intervention étrangère). D'une part, la définition des "missions" (du secteur public) n'apparaît pas clairement, ni le basculement entre institution et organisation. D'autre part, les frontières entre public et privé, secteur formel et informel, restent ambiguës. Par ailleurs, au travers de la gouvernance minière, ne se dirigerait-on pas vers une reconfiguration régionale puisque les parties prenantes locales sont soutenues par les puissances limitrophes et mondiales. De nombreuses études ont traité la question. Ces études émanent surtout des institutions et acteurs directement impliqués dans le pays, comme le ministère des mines et du pétrole (MoMP), la Banque Mondiale, le FMI, le SIGAR, l'OCDE, les agences de développement, (USAID, GIZ, AFD), les centres de recherches et sociétés civiles (AREU, Integrity Watch). Dans leurs rapports, la gouvernance minière est accessoirement abordée.
B F Mossavi = B. Fakhera Moussavi ; International audience ; Cet article s'occupe de la question des femmes afghanes et leurs préoccupations avec le retour des Talibans sur la scène politique. Nous allons analyser au premier rang, la condition des femmes après 2001, les femmes afghanes politiquement et socialement actives et leurs inquiétudes sur le retour des Talibans. Finalement, nous analyserons l'avenir des femmes en Afghanistan sous les Talibans. http://www.aisp.fr/publications/articles-aisp/laccord-americano-taliban-et-la-condition-des-femmes-en-afghanistan
B F Mossavi = B. Fakhera Moussavi ; International audience ; Cet article s'occupe de la question des femmes afghanes et leurs préoccupations avec le retour des Talibans sur la scène politique. Nous allons analyser au premier rang, la condition des femmes après 2001, les femmes afghanes politiquement et socialement actives et leurs inquiétudes sur le retour des Talibans. Finalement, nous analyserons l'avenir des femmes en Afghanistan sous les Talibans. http://www.aisp.fr/publications/articles-aisp/laccord-americano-taliban-et-la-condition-des-femmes-en-afghanistan
B F Mossavi = B. Fakhera Moussavi ; International audience ; Cet article s'occupe de la question des femmes afghanes et leurs préoccupations avec le retour des Talibans sur la scène politique. Nous allons analyser au premier rang, la condition des femmes après 2001, les femmes afghanes politiquement et socialement actives et leurs inquiétudes sur le retour des Talibans. Finalement, nous analyserons l'avenir des femmes en Afghanistan sous les Talibans. http://www.aisp.fr/publications/articles-aisp/laccord-americano-taliban-et-la-condition-des-femmes-en-afghanistan
B F Mossavi = B. Fakhera Moussavi ; International audience ; Cet article s'occupe de la question des femmes afghanes et leurs préoccupations avec le retour des Talibans sur la scène politique. Nous allons analyser au premier rang, la condition des femmes après 2001, les femmes afghanes politiquement et socialement actives et leurs inquiétudes sur le retour des Talibans. Finalement, nous analyserons l'avenir des femmes en Afghanistan sous les Talibans. http://www.aisp.fr/publications/articles-aisp/laccord-americano-taliban-et-la-condition-des-femmes-en-afghanistan
International audience ; « Notre objectif dans cet article est de montrer que le voile n'est pas qu'un enjeu central pour les droits et la condition des femmes iraniennes et afghanes. Il s'agit aussi d'un moyen de protestation utilisé par les femmes à l'encontre du gouvernement et pour montrer leur opposition aux obligations auxquelles entend les soumettre l'autorité patriarcale, au nom de la tradition.Deux événements historiques viennent à l'appui de ce constat : les tentatives d''enlèvement du voile en 1926 en Afghanistan et en 1936 en Iran, sous l'ordre de Reza Pahlavi, le shah d'Iran. Ensuite l'obligation du port du voile, en Iran, dans les années 1980 à la suitede la Révolution de 1979, ainsi que depuis 2001, en Afghanistan, pour des raisons liées à la sécurité. Dans cet article nous allons analyser et comparer des événements consécutifs à des réformes politiques qui ont provoqué la mobilisation des femmes pour leurs droits, au moyen du voile ».
International audience ; « Notre objectif dans cet article est de montrer que le voile n'est pas qu'un enjeu central pour les droits et la condition des femmes iraniennes et afghanes. Il s'agit aussi d'un moyen de protestation utilisé par les femmes à l'encontre du gouvernement et pour montrer leur opposition aux obligations auxquelles entend les soumettre l'autorité patriarcale, au nom de la tradition.Deux événements historiques viennent à l'appui de ce constat : les tentatives d''enlèvement du voile en 1926 en Afghanistan et en 1936 en Iran, sous l'ordre de Reza Pahlavi, le shah d'Iran. Ensuite l'obligation du port du voile, en Iran, dans les années 1980 à la suitede la Révolution de 1979, ainsi que depuis 2001, en Afghanistan, pour des raisons liées à la sécurité. Dans cet article nous allons analyser et comparer des événements consécutifs à des réformes politiques qui ont provoqué la mobilisation des femmes pour leurs droits, au moyen du voile ».
International audience ; « Notre objectif dans cet article est de montrer que le voile n'est pas qu'un enjeu central pour les droits et la condition des femmes iraniennes et afghanes. Il s'agit aussi d'un moyen de protestation utilisé par les femmes à l'encontre du gouvernement et pour montrer leur opposition aux obligations auxquelles entend les soumettre l'autorité patriarcale, au nom de la tradition.Deux événements historiques viennent à l'appui de ce constat : les tentatives d''enlèvement du voile en 1926 en Afghanistan et en 1936 en Iran, sous l'ordre de Reza Pahlavi, le shah d'Iran. Ensuite l'obligation du port du voile, en Iran, dans les années 1980 à la suitede la Révolution de 1979, ainsi que depuis 2001, en Afghanistan, pour des raisons liées à la sécurité. Dans cet article nous allons analyser et comparer des événements consécutifs à des réformes politiques qui ont provoqué la mobilisation des femmes pour leurs droits, au moyen du voile ».
International audience ; « Notre objectif dans cet article est de montrer que le voile n'est pas qu'un enjeu central pour les droits et la condition des femmes iraniennes et afghanes. Il s'agit aussi d'un moyen de protestation utilisé par les femmes à l'encontre du gouvernement et pour montrer leur opposition aux obligations auxquelles entend les soumettre l'autorité patriarcale, au nom de la tradition.Deux événements historiques viennent à l'appui de ce constat : les tentatives d''enlèvement du voile en 1926 en Afghanistan et en 1936 en Iran, sous l'ordre de Reza Pahlavi, le shah d'Iran. Ensuite l'obligation du port du voile, en Iran, dans les années 1980 à la suitede la Révolution de 1979, ainsi que depuis 2001, en Afghanistan, pour des raisons liées à la sécurité. Dans cet article nous allons analyser et comparer des événements consécutifs à des réformes politiques qui ont provoqué la mobilisation des femmes pour leurs droits, au moyen du voile ».