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GoalsPersistent infection with the human papillomavirus, also known by the acro-nym HPV, a sexually transmitted virus is the cause of many cancers in wom-en and men today. An effective vaccine exists to protect young girls and boys from this virus. Unfortunately, when we compare our results with our European neighbors, French protection remains weak. Vaccination cover-age thus stands at 23.7%. (1) One of the objectives of public health policies is to raise this vaccination rate, in order to ensure larger protection. The ob-jective of our study is to understand the obstacles that general practitioners may encounter in their anti-HPV vaccination practices and to identify possi-ble levers of action to allow greater vaccination coverage in France.MethodsWe set up a study based on semi-structured individual interviews with 16 general practitioners practicing in Île-de-France. These interviews took place between July 2020 and November 2020.Results HPV vaccination is an atypical vaccination because of its approach to sexu-ality and its theme around cancer. She suffers from widespread mistrust of vaccines and does not always enjoy good press. These different elements make it difficult to approach by professionals who feel overwhelmed and not always sufficiently helped by the public health authorities. However, the pre-scriber holds a prominent place in vaccine acceptance. ; ObjectifsL'infection persistante au papillomavirus humain, aussi connu sous l'acronyme HPV, virus transmis par voie sexuelle est la cause aujourd'hui de plusieurs cancers féminins et masculins. Un vaccin, efficace, existe pour protéger jeunes filles et garçons de ce virus. Malheureusement, lorsque nous comparons nos résultats avec nos voisins européens, la protection française reste faible. La couverture vaccinale s'élève ainsi à 23,7%. (1) Un des objectifs des politiques de santé publique est d'élever ce taux vaccinal, afin d'assurer une protection plus vaste. L'objectif de notre étude est de comprendre les freins que peuvent rencontrer les médecins généralistes dans leurs pratiques de la vaccination anti-HPV et de dégager d'éventuels leviers d'action pour permettre une plus grande couverture vaccinale en France. Matériel et MéthodesNous avons mis en place une étude basée sur des entretiens individuels semi-directifs, auprès de 16 médecins généralistes exerçants en Île-de-France. Ces entretiens ont eu lieu entre juillet 2020 et novembre 2020.RésultatsLa vaccination anti-HPV est une vaccination atypique de part son abord de la sexualité et sa thématique autour du cancer. Elle subit la méfiance géné-ralisée envers les vaccins et ne connait pas toujours bonne presse. Ces dif-férents éléments la rendent difficile à aborder par les professionnels qui se sentent dépassés et pas toujours suffisamment aidé par les pouvoirs de san-té publique. Le prescripteur détient pour autant une place de choix dans l'acceptation vaccinale.

GoalsPersistent infection with the human papillomavirus, also known by the acro-nym HPV, a sexually transmitted virus is the cause of many cancers in wom-en and men today. An effective vaccine exists to protect young girls and boys from this virus. Unfortunately, when we compare our results with our European neighbors, French protection remains weak. Vaccination cover-age thus stands at 23.7%. (1) One of the objectives of public health policies is to raise this vaccination rate, in order to ensure larger protection. The ob-jective of our study is to understand the obstacles that general practitioners may encounter in their anti-HPV vaccination practices and to identify possi-ble levers of action to allow greater vaccination coverage in France.MethodsWe set up a study based on semi-structured individual interviews with 16 general practitioners practicing in Île-de-France. These interviews took place between July 2020 and November 2020.Results HPV vaccination is an atypical vaccination because of its approach to sexu-ality and its theme around cancer. She suffers from widespread mistrust of vaccines and does not always enjoy good press. These different elements make it difficult to approach by professionals who feel overwhelmed and not always sufficiently helped by the public health authorities. However, the pre-scriber holds a prominent place in vaccine acceptance. ; ObjectifsL'infection persistante au papillomavirus humain, aussi connu sous l'acronyme HPV, virus transmis par voie sexuelle est la cause aujourd'hui de plusieurs cancers féminins et masculins. Un vaccin, efficace, existe pour protéger jeunes filles et garçons de ce virus. Malheureusement, lorsque nous comparons nos résultats avec nos voisins européens, la protection française reste faible. La couverture vaccinale s'élève ainsi à 23,7%. (1) Un des objectifs des politiques de santé publique est d'élever ce taux vaccinal, afin d'assurer une protection plus vaste. L'objectif de notre étude est de comprendre les freins que peuvent rencontrer les médecins généralistes dans leurs pratiques de la vaccination anti-HPV et de dégager d'éventuels leviers d'action pour permettre une plus grande couverture vaccinale en France. Matériel et MéthodesNous avons mis en place une étude basée sur des entretiens individuels semi-directifs, auprès de 16 médecins généralistes exerçants en Île-de-France. Ces entretiens ont eu lieu entre juillet 2020 et novembre 2020.RésultatsLa vaccination anti-HPV est une vaccination atypique de part son abord de la sexualité et sa thématique autour du cancer. Elle subit la méfiance géné-ralisée envers les vaccins et ne connait pas toujours bonne presse. Ces dif-férents éléments la rendent difficile à aborder par les professionnels qui se sentent dépassés et pas toujours suffisamment aidé par les pouvoirs de san-té publique. Le prescripteur détient pour autant une place de choix dans l'acceptation vaccinale.

Résumé La loi anti-discrimination est entrée en vigueur le 27 mars 2003. Elle interdit toute discrimination, directe ou indirecte, portant non seulement sur l'accès à l'emploi et les conditions de travail, sur la fourniture des biens et services, mais aussi sur la participation à toute activité économique, sociale, culturelle ou politique accessible au public. Elle élargit la compétence du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme aux discriminations non raciales, à l'exception de la discrimination fondée sur le sexe, qui est de la compétence de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes. La loi anti-discrimination est l'aboutissement d'une discussion de près de quatre ans. Elle se trouve à la rencontre de deux processus. L'un, dû à l'initiative de parlementaires et d'associations de promotion de l'égalité des droits, visait à renforcer l'arsenal législatif belge tout en contribuant à l'évolution des mentalités vers plus d'acceptation des différences. L'autre, soutenu par le gouvernement fédéral, avait pour objet la transposition de deux directives européennes. Caroline Sägesser expose le contenu de la loi, en retrace la genèse et le processus parlementaire. Elle présente ensuite l'accueil réservé à la loi, l'arrêt de la Cour d'arbitrage qui a annulé certaines de ses dispositions, élargissant ainsi considérablement sa portée, et le projet d'arrêté d'application organisant les tests de situation. Elle examine encore l'application de la loi depuis son entrée en vigueur.

Dans ce texte, Selim Nadi revient sur une mouvance singulière de la gauche radicale allemande. Appelée « Antideutsch », opposée à la réunification allemande et par conséquent à toute existence d'une entité étatique allemande comme source d'un potentiel « quatrième Reich », elle s'oppose avec véhémence à toute forme d'anti-impérialisme et prône un soutien sans failles à la politique de l'État d'Israël. Une mouvance désormais minoritaire certes, mais dont l'idéologie ne semble pas sans influence. L'occasion pour Selim Nadi d'interroger certaines ambiguïtés de la gauche allemande et européenne quant à la question de la nécessaire lutte anti-impérialiste.

Dans ce texte, Selim Nadi revient sur une mouvance singulière de la gauche radicale allemande. Appelée « Antideutsch », opposée à la réunification allemande et par conséquent à toute existence d'une entité étatique allemande comme source d'un potentiel « quatrième Reich », elle s'oppose avec véhémence à toute forme d'anti-impérialisme et prône un soutien sans failles à la politique de l'État d'Israël. Une mouvance désormais minoritaire certes, mais dont l'idéologie ne semble pas sans influence. L'occasion pour Selim Nadi d'interroger certaines ambiguïtés de la gauche allemande et européenne quant à la question de la nécessaire lutte anti-impérialiste.

The sharp reversal in the electoral fortunes of Austria's FPÖ in November 2002 should not blind observers to the fact that recent elections in France, Denmark, Norway, and the Netherlands all saw parties of the extreme right consolidate their position in the political landscape. Several member States of the European Union have witnessed in their midst a recent convergence of an old radical Western-European right wing with various forms of contemporary populism around certain themes traditionally dear to the extreme right: anti-immigration; crime and feelings of insecurity that feed authoritarian tendencies; a hybrid economic platform advocating free markets but protecting national social systems; and an exploitation of all possible forms of anti-party attitudes and political resentment. ; Le revers cuisant subi en novembre dernier par le FPÖ, en Autriche, ne doit pas faire illusion : les dernières consultations électorales au Danemark, en France, en Norvège ou aux Pays-Bas ont toutes marqué l'essor et la consolidation des formations d'extrême-droite. Dans plusieurs des pays membres de l'Union européenne, les partis à la confluence de la vieille droite radicale ouest-européenne et du populisme moderne, malgré des pedigrees politiques variés, convergent unanimement, depuis plusieurs années, vers certains des thèmes centraux du discours classique de l'extrême-droite : anti-immigration, exploitation autoritaire des enjeux liés à la criminalité et au sentiment d'insécurité, programme économique hybride intégrant des orientations néo-libérales et la défense des systèmes nationaux de protection sociale, et mobilisation de toutes les formes existantes de ressentiment envers les grandes formations de gouvernement.

The sharp reversal in the electoral fortunes of Austria's FPÖ in November 2002 should not blind observers to the fact that recent elections in France, Denmark, Norway, and the Netherlands all saw parties of the extreme right consolidate their position in the political landscape. Several member States of the European Union have witnessed in their midst a recent convergence of an old radical Western-European right wing with various forms of contemporary populism around certain themes traditionally dear to the extreme right: anti-immigration; crime and feelings of insecurity that feed authoritarian tendencies; a hybrid economic platform advocating free markets but protecting national social systems; and an exploitation of all possible forms of anti-party attitudes and political resentment. ; Le revers cuisant subi en novembre dernier par le FPÖ, en Autriche, ne doit pas faire illusion : les dernières consultations électorales au Danemark, en France, en Norvège ou aux Pays-Bas ont toutes marqué l'essor et la consolidation des formations d'extrême-droite. Dans plusieurs des pays membres de l'Union européenne, les partis à la confluence de la vieille droite radicale ouest-européenne et du populisme moderne, malgré des pedigrees politiques variés, convergent unanimement, depuis plusieurs années, vers certains des thèmes centraux du discours classique de l'extrême-droite : anti-immigration, exploitation autoritaire des enjeux liés à la criminalité et au sentiment d'insécurité, programme économique hybride intégrant des orientations néo-libérales et la défense des systèmes nationaux de protection sociale, et mobilisation de toutes les formes existantes de ressentiment envers les grandes formations de gouvernement.

The sharp reversal in the electoral fortunes of Austria's FPÖ in November 2002 should not blind observers to the fact that recent elections in France, Denmark, Norway, and the Netherlands all saw parties of the extreme right consolidate their position in the political landscape. Several member States of the European Union have witnessed in their midst a recent convergence of an old radical Western-European right wing with various forms of contemporary populism around certain themes traditionally dear to the extreme right: anti-immigration; crime and feelings of insecurity that feed authoritarian tendencies; a hybrid economic platform advocating free markets but protecting national social systems; and an exploitation of all possible forms of anti-party attitudes and political resentment. ; Le revers cuisant subi en novembre dernier par le FPÖ, en Autriche, ne doit pas faire illusion : les dernières consultations électorales au Danemark, en France, en Norvège ou aux Pays-Bas ont toutes marqué l'essor et la consolidation des formations d'extrême-droite. Dans plusieurs des pays membres de l'Union européenne, les partis à la confluence de la vieille droite radicale ouest-européenne et du populisme moderne, malgré des pedigrees politiques variés, convergent unanimement, depuis plusieurs années, vers certains des thèmes centraux du discours classique de l'extrême-droite : anti-immigration, exploitation autoritaire des enjeux liés à la criminalité et au sentiment d'insécurité, programme économique hybride intégrant des orientations néo-libérales et la défense des systèmes nationaux de protection sociale, et mobilisation de toutes les formes existantes de ressentiment envers les grandes formations de gouvernement.

The sharp reversal in the electoral fortunes of Austria's FPÖ in November 2002 should not blind observers to the fact that recent elections in France, Denmark, Norway, and the Netherlands all saw parties of the extreme right consolidate their position in the political landscape. Several member States of the European Union have witnessed in their midst a recent convergence of an old radical Western-European right wing with various forms of contemporary populism around certain themes traditionally dear to the extreme right: anti-immigration; crime and feelings of insecurity that feed authoritarian tendencies; a hybrid economic platform advocating free markets but protecting national social systems; and an exploitation of all possible forms of anti-party attitudes and political resentment. ; Le revers cuisant subi en novembre dernier par le FPÖ, en Autriche, ne doit pas faire illusion : les dernières consultations électorales au Danemark, en France, en Norvège ou aux Pays-Bas ont toutes marqué l'essor et la consolidation des formations d'extrême-droite. Dans plusieurs des pays membres de l'Union européenne, les partis à la confluence de la vieille droite radicale ouest-européenne et du populisme moderne, malgré des pedigrees politiques variés, convergent unanimement, depuis plusieurs années, vers certains des thèmes centraux du discours classique de l'extrême-droite : anti-immigration, exploitation autoritaire des enjeux liés à la criminalité et au sentiment d'insécurité, programme économique hybride intégrant des orientations néo-libérales et la défense des systèmes nationaux de protection sociale, et mobilisation de toutes les formes existantes de ressentiment envers les grandes formations de gouvernement.