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Racisme et antisémitisme
In: Regards sur l'actualité, Heft 305, S. 3-65
ISSN: 0337-7091
World Affairs Online
Antisémitisme : l'intolérable chantage
In: Bulletin d'histoire politique, Band 13, Heft 1, S. 245
ISSN: 1929-7653
Antisionisme et antisémitisme
In: Esprit, Band Octobre, Heft 10, S. 121-130
L'antisionisme de gauche contexte l'existence légitime d'un État juif. Il procède d'une opposition au nationalisme, mais elle reste limitée au cas des Juifs. Il procède aussi d'une critique, légitime, de la Nakba et de l'oppression des Palestiniens, mais il confond les politiques du gouvernement et l'existence de l'État.
Aux racines du nouvel antisémitisme
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 58, Heft 2, S. 57-66
Résumé La thèse de l'importation du conflit du Moyen-Orient pour tenter d'expliquer le nouvel antisémitisme n'est pas suffisante à elle seule pour constituer l'unique approche de ce phénomène. Raisonner à partir des mécanismes d'identification (à la cause palestinienne ou à la cause israélienne) à l'oeuvre dans la société française, conduit en définitive à ne considérer le nouvel antisémitisme que comme un épiphénomène. Pourtant, il s'agit plutôt là d'un retour d'une judéophobie s'abritant derrière un « antisionisme total », que l'on trouve notamment dans les milieux altermondialistes, et qui s'alimente aussi parfois des thèses négationnistes de l'extrême droite. Au final, la mondialisation de l'antisémitisme résulte plus d'une crise de l'islam et de certains effets de la globalisation, que d'une importation du conflit israélo-palestinien.
Antisémitisme et antisionisme chrétiens
Un constat et trois thèses. Le constat : si les Juifs d'Europe occidentale éprouvent aujourd'hui un sentiment d'insécurité croissant au point que certains envisagent un changement de domicile, la menace ne vient pas d'abord du christianisme : elle ne vient ni des autorités des Églises ni des chrétiens ni d'une argumentation relevant de la doctrine chrétienne. Or cela est nouveau en Occident. Il faut nuancer ce constat. Première thèse : il y a dans le monde chrétien un double antisionisme, selon une distinction due à Yves Chevalier, il y a un antisionisme théologique et un antisionisme politique. L'antisionisme théologique a un aspect folklorique et inoffensif. Quant à l'antisionisme politique, il n'est pas de soi antisémite, mais peut le devenir et l'est effectivement devenu. Deuxième thèse: S'agissant des Chrétiens, la mémoire de l'histoire donne infiniment plus de devoirs que de droits. Beaucoup de chrétiens font preuve d'une réelle conscience de l'infamie que représente pour le christianisme historique le symbole de la Croix compromis par son retournement criminel en instrument de persécution des Juifs. Or si cette mémoire donne infiniment plus de devoirs que de droits, où sont les chrétiens lorsque le danger menace les Juifs ? Troisième thèse: Dialoguer avec l'héritage : l'antijudaïsme chrétien n'est pas une fatalité, les Églises l'ont prouvé après la Shoah. Il n'y a pas de raison que du sein de l'islam, qui est ce que les musulmans en feront, ne puisse également être extirpé le mépris des juifs.
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Antisémitisme et antisionisme chrétiens
Un constat et trois thèses. Le constat : si les Juifs d'Europe occidentale éprouvent aujourd'hui un sentiment d'insécurité croissant au point que certains envisagent un changement de domicile, la menace ne vient pas d'abord du christianisme : elle ne vient ni des autorités des Églises ni des chrétiens ni d'une argumentation relevant de la doctrine chrétienne. Or cela est nouveau en Occident. Il faut nuancer ce constat. Première thèse : il y a dans le monde chrétien un double antisionisme, selon une distinction due à Yves Chevalier, il y a un antisionisme théologique et un antisionisme politique. L'antisionisme théologique a un aspect folklorique et inoffensif. Quant à l'antisionisme politique, il n'est pas de soi antisémite, mais peut le devenir et l'est effectivement devenu. Deuxième thèse: S'agissant des Chrétiens, la mémoire de l'histoire donne infiniment plus de devoirs que de droits. Beaucoup de chrétiens font preuve d'une réelle conscience de l'infamie que représente pour le christianisme historique le symbole de la Croix compromis par son retournement criminel en instrument de persécution des Juifs. Or si cette mémoire donne infiniment plus de devoirs que de droits, où sont les chrétiens lorsque le danger menace les Juifs ? Troisième thèse: Dialoguer avec l'héritage : l'antijudaïsme chrétien n'est pas une fatalité, les Églises l'ont prouvé après la Shoah. Il n'y a pas de raison que du sein de l'islam, qui est ce que les musulmans en feront, ne puisse également être extirpé le mépris des juifs.
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ANTISÉMITISME INFOS ET 1NTOX
In: Regards: les idées en mouvements ; mensuel communiste, Heft 78, S. 32-39
ISSN: 1262-0092
ANTISÉMITISME - Les pompiers pyromanes
In: Le monde diplomatique, Band 51, Heft 602, S. 6
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
Nouvelle judéophobie ou vieil antisémitisme ?
Drawing on data from various surveys, this article relativizes the oft-mooted rise of a "new Judeophobia" : the demonization of Israel and Zionism by both radical Islamism and the pro-Third World extreme left. In France, at least, outspoken anti-Semitism is on the decline. Anti-Jewish sentiment remains correlated with other forms of racism and associated with the same factors: low socio-economic status, right-wing or extreme right-wing political orientation. Moreover, this anti-Semitism appears relatively independent of the degree of sympathy/antipathy expressed for the protagonists in the Israeli-Palestinian conflict, Ariel Sharon and Yasser Arafat. ; À partir de données de sondage, cet article relativise la montée d'une « nouvelle judéophobie » qui serait fondée sur la diabolisation d'Israël et du sionisme, et portée par la conjonction d'un islamisme radical et d'une extrême gauche tiers-mondiste. En France du moins les opinions antisémites déclarées sont plutôt en recul. Le rejet des Juifs reste corrélé aux autres formes de racisme et associé aux mêmes facteurs (faible niveau socioculturel et orientation politique de droite ou d'extrême droite). Et cet antisémitisme apparaît relativement indépendant du degré de sympathie/antipathie exprimée envers les protagonistes du conflit israélo-palestinien, Ariel Sharon et Yasser Arafat.
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Nouvelle judéophobie ou vieil antisémitisme ?
Drawing on data from various surveys, this article relativizes the oft-mooted rise of a "new Judeophobia" : the demonization of Israel and Zionism by both radical Islamism and the pro-Third World extreme left. In France, at least, outspoken anti-Semitism is on the decline. Anti-Jewish sentiment remains correlated with other forms of racism and associated with the same factors: low socio-economic status, right-wing or extreme right-wing political orientation. Moreover, this anti-Semitism appears relatively independent of the degree of sympathy/antipathy expressed for the protagonists in the Israeli-Palestinian conflict, Ariel Sharon and Yasser Arafat. ; À partir de données de sondage, cet article relativise la montée d'une « nouvelle judéophobie » qui serait fondée sur la diabolisation d'Israël et du sionisme, et portée par la conjonction d'un islamisme radical et d'une extrême gauche tiers-mondiste. En France du moins les opinions antisémites déclarées sont plutôt en recul. Le rejet des Juifs reste corrélé aux autres formes de racisme et associé aux mêmes facteurs (faible niveau socioculturel et orientation politique de droite ou d'extrême droite). Et cet antisémitisme apparaît relativement indépendant du degré de sympathie/antipathie exprimée envers les protagonistes du conflit israélo-palestinien, Ariel Sharon et Yasser Arafat.
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Football et antisémitisme en Hongrie
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 103, Heft 1, S. 90-101
ISSN: 1955-2564
Football et antisémitisme en Hongrie
En Hongrie les équipes de football ont toujours formé, depuis leur fondation à la fin du XIXe siècle, un champ de compétition et de concurrence autant sportives qu'idéologiques, socio-culturelles et politiques. L'article suit les transformations de ce champ, centrées sur la rivalité entre deux équipes de pointe de Budapest - le MTK, défini comme « formation juive », et le Fradi, défini comme équipe « prolo » ou « populaire » - à travers trois périodes : l'ancien régime, le stalinisme et le kadarisme. Les données sur les stratégies sportives des équipes, sur leurs chances de réussite historiquement très variables, sur la composition socio-professionnelle de leurs publics, sur les références idéologiques et les attaches territoriales qui les marquent ainsi que sur les manipulations politiques dont les équipes ont fait l'objet autorisent l'analyse des mouvements de masse souvent oppositionnels et/ou antisémites dont les stades hongrois n'ont cessé d'être le théâtre.