Persian letters and scenes of Iran 29 For example in Khayyâm, the marriage vocabulary intervenes when the author cannot easily express his ideas about the course of the world and the fate of man in his terrestrial life. Thus, in the traditional form of wire puppet known today as Kheymeh shab bâzi, literally 'the nocturnal game of castelet', the Black Mobârak valet faces power, namely sultan or shah. This is reflected in gestures, jokes often consisting of word games and voice productions throughout the performance. In order to understand it more, it is important to bear in mind the development of this marriage representation, which, in its current form, dates back at least to the end of the nineteenth century. It is held in a cloth castelet supported by wooden bars, a tent in which the masterman hides and prepares his puppet to handle each of them in turn. The viewer contrasts them through a rectangular opening serving as stage, adapted to the size of the puppies, between 25 and 30 cm. The master of the small château moves in front of it, accompanies the musician with his entertaining songs and announces the start of the show. After this prologon, the master (hidden again behind his château) brought the first puppies onto the scene. They are held by two or three sons. The former are often danseuses which, by bringing a gay and festive atmosphere to the performance, attract more audiences. The dance scene continues for a few minutes, the time the public moves to settle. The first married character, with the acute voice produced by a device installed in the mouth of the marionnettist, enters stage and surprises the audience with its jokes. The Morched starts its dialogues by asking him a few questions to announce history. It was at that time that we realised the dual speech of this show: one produced by the distorted voice of the Safir, a small sifflet (the 'practice' in French), and the other by the master reinterpreting the words of puppies. It is in this gap that the comic is formed and the spectator welcomes ...
Plates in v. 4 signed: Benard direxit. ; Plates to accompany this work published in v. 7 of: Recueil de planches de l'Encyclopédie par ordre de matières (Paris : Panckoucke, 1783-90). ; "Supplément, commencé en 1789 par le citoyen (Cessac) Lacuée . repris & continué l'an 5e (1797, v. st.) par le citoyen Joseph Servan"--Preface, v. 4. ; Vol. 2 published 1785, v. 3 - 1787, v. 3 - 1797 (by H. Agasse). ; Preface, v. 1, by the author M. de Keralio. ; Issued as part of Encyclopédie méthodique, ou par ordre de matières. ; t. 1. A-Conn -- t. 2. Conq-Guerre -- t. 3. Guêtre-Zig -- t. 4. Supplément, A-V. 2 leaves of plates (1 folded). Table alphabétique. Table analytique. ; Mode of access: Internet. ; Getty c. 2 lacks v. 4.
Le développement de pratiques artistiques participatives, relationnelles et contextuelles au sein des sociétés capitalistes démocratiques s'accompagne de multiples modes de relations entre l'artiste et le public. Mais nombre de ces propositions semblent s'être perdues dans la complexité de la matière sociale, propice à la confusion entre animation socio-culturelle, instrumentalisation du public et des artistes ou esthétique compassionnelle. Faut-il en déduire alors que l'artiste est condamné à n'être qu'un professionnel de la communication, qu'un thérapeute des maux de la société? La poussée des projets et interventions en milieu urbain invite à se demander quelles positions existent aujourd'hui qui permettraient d'évaluer la possibilité d'une fonction critique et polémique de l'artiste. Jochen Gerz nous incite dans Les mots de Paris à réfléchir à la perte de valeur politique de l'espace public. En fondant sa proposition sur la participation d'«exclus» et en ne figeant pas son projet dans une forme conventionnelle, il inverse les règles du jeu artistique et institutionnel, instaure le trouble dans l'appréhension morale de cette «œuvre collective». Nicolas Simarik et Jean Kerbrat élaborent quant à eux des projets qui cherchent à redéfinir l'autorité de l'artiste, invitant le public à construire un usage actif et critique de l'espace public. L'idée d'une résistance apparaît, contre les logiques de séparations, par l'élaboration de gestes de «profanation». Ces propositions nous confrontent au sentiment de perte d'appartenance au monde commun, à l'«envahissement du social» et remettent en question, dans leurs processus comme dans leurs partis pris esthétiques, la relation souvent purement fonctionnaliste qu'entretient aujourd'hui le politique vis-à-vis de l'art. ; Le développement de pratiques artistiques participatives, relationnelles et contextuelles au sein des sociétés capitalistes démocratiques s'accompagne de multiples modes de relations entre l'artiste et le public. Mais nombre de ces propositions semblent s'être perdues dans la complexité de la matière sociale, propice à la confusion entre animation socio-culturelle, instrumentalisation du public et des artistes ou esthétique compassionnelle. Faut-il en déduire alors que l'artiste est condamné à n'être qu'un professionnel de la communication, qu'un thérapeute des maux de la société? La poussée des projets et interventions en milieu urbain invite à se demander quelles positions existent aujourd'hui qui permettraient d'évaluer la possibilité d'une fonction critique et polémique de l'artiste. Jochen Gerz nous incite dans Les mots de Paris à réfléchir à la perte de valeur politique de l'espace public. En fondant sa proposition sur la participation d'«exclus» et en ne figeant pas son projet dans une forme conventionnelle, il inverse les règles du jeu artistique et institutionnel, instaure le trouble dans l'appréhension morale de cette «œuvre collective». Nicolas Simarik et Jean Kerbrat élaborent quant à eux des projets qui cherchent à redéfinir l'autorité de l'artiste, invitant le public à construire un usage actif et critique de l'espace public. L'idée d'une résistance apparaît, contre les logiques de séparations, par l'élaboration de gestes de «profanation». Ces propositions nous confrontent au sentiment de perte d'appartenance au monde commun, à l'«envahissement du social» et remettent en question, dans leurs processus comme dans leurs partis pris esthétiques, la relation souvent purement fonctionnaliste qu'entretient aujourd'hui le politique vis-à-vis de l'art.
Comme nous avons pu le voir tout au long de notre recherche, ce sujet est vaste et complexe. Ainsi, nous ne saurions apporter de réponse claire et définitive à cette étude. Cependant, les lectures, entretiens, visionnage de films documentaires, séjour dans la ville de Rome et de Marseille, mais aussi la participation active durant deux ans à la préparation du Street art fest à Grenoble nous ont permis d'être confronté directement aux œuvres, aux artistes, mais aussi et surtout aux passants. Notre problématique « Comment l'acceptation du Street Art par les pouvoirs publics change la relation avec l'artiste, la société et le pouvoir ? » est révélatrice des enjeux nouveaux et à la fois majeurs dans l'évolution de cet art.
Comme nous avons pu le voir tout au long de notre recherche, ce sujet est vaste et complexe. Ainsi, nous ne saurions apporter de réponse claire et définitive à cette étude. Cependant, les lectures, entretiens, visionnage de films documentaires, séjour dans la ville de Rome et de Marseille, mais aussi la participation active durant deux ans à la préparation du Street art fest à Grenoble nous ont permis d'être confronté directement aux œuvres, aux artistes, mais aussi et surtout aux passants. Notre problématique « Comment l'acceptation du Street Art par les pouvoirs publics change la relation avec l'artiste, la société et le pouvoir ? » est révélatrice des enjeux nouveaux et à la fois majeurs dans l'évolution de cet art.
Research has focused on the role of the arts in an inventory of educational practices through primary school, following the introduction of the teaching of Art History in 2008, and also considered the issue of social demand. The objective of the research was in first to identify teachers' practices in the field of arts education, and also to understand how this course contributes to the transmission of cultural heritage in schools. The research builds on both a survey of an academy, with teachers and parents, and on observations of teaching. In a first part, we observe how arts education was structured through legislative changes and influences that have led to its definition today. The official texts attest to a willingness to democratize art through the school system by teachers' practices. From the definition of arts education which is now based on the teaching of art history, cultural practices of class and artistic workshops, research has also examined the relationship between the teaching and the notion of cultural heritage. The second part focused on the cultural practices of families from a sample of parents, and social demand, that is to say, the expectations of parents toward school and tried to answer the question of the role of the educational institution in the transmission of cultural heritage and its implications in the context of a multicultural society. Thus, instead of arts education today seems to be unanimous among players, but the fight has moved to the grounds of the issue of equality. That's what mapping analysis (ArcGIS) helped bring to light. Finally, we reported on the teaching practices observed in the field observations. If this research has allowed one hand to identify the practices of teachers, resources and practices that they mobilize in their class, the lower bound or upper bound factors practices, on the other hand it will help identify actors interacting in the context of the observed object and for which we have developed for the purpose of analysis and reading the theory of ...
Research has focused on the role of the arts in an inventory of educational practices through primary school, following the introduction of the teaching of Art History in 2008, and also considered the issue of social demand. The objective of the research was in first to identify teachers' practices in the field of arts education, and also to understand how this course contributes to the transmission of cultural heritage in schools. The research builds on both a survey of an academy, with teachers and parents, and on observations of teaching. In a first part, we observe how arts education was structured through legislative changes and influences that have led to its definition today. The official texts attest to a willingness to democratize art through the school system by teachers' practices. From the definition of arts education which is now based on the teaching of art history, cultural practices of class and artistic workshops, research has also examined the relationship between the teaching and the notion of cultural heritage. The second part focused on the cultural practices of families from a sample of parents, and social demand, that is to say, the expectations of parents toward school and tried to answer the question of the role of the educational institution in the transmission of cultural heritage and its implications in the context of a multicultural society. Thus, instead of arts education today seems to be unanimous among players, but the fight has moved to the grounds of the issue of equality. That's what mapping analysis (ArcGIS) helped bring to light. Finally, we reported on the teaching practices observed in the field observations. If this research has allowed one hand to identify the practices of teachers, resources and practices that they mobilize in their class, the lower bound or upper bound factors practices, on the other hand it will help identify actors interacting in the context of the observed object and for which we have developed for the purpose of analysis and reading the theory of educational stakeholders to develop a comprehensive approach to the object. ; La recherche s'est intéressée à la place des arts à l'école primaire à travers un état des lieux des pratiques pédagogiques, suite à la mise en place de l'enseignement de l'histoire des arts en 2008, et a également considéré la question de la demande sociale. L'objectif de la recherche était, à la fois d'identifier les pratiques des enseignants dans le domaine de l'éducation artistique, et de comprendre en quoi cet enseignement participe à la transmission du patrimoine culturel en milieu scolaire. La recherche s'appuie à la fois sur une enquête réalisée sur une académie, auprès des enseignants et des parents d'élèves, et sur des observations de séances pédagogiques. Cette thèse propose, dans une première partie, d'observer la structuration de l'éducation artistique à travers l'évolution législative et les influences qui ont permis d'aboutir à sa définition aujourd'hui. Les textes officiels attestent d'une certaine volonté de démocratisation de l'art via l'institution scolaire par les pratiques des enseignants. À partir de la définition de l'éducation artistique qui repose aujourd'hui sur l'enseignement de l'histoire des arts, les pratiques culturelles de classe et les ateliers de pratique artistique, la recherche s'est également intéressée aux liens entre cet enseignement et la notion de patrimoine culturel. La seconde partie s'est focalisée sur les pratiques culturelles des familles, à partir d'un échantillon de parents, et sur la demande sociale, c'est-à-dire les attentes des parents d'élèves vis-à-vis de l'école et a tenté de répondre à la question du rôle de l'institution scolaire quant à la transmission du patrimoine culturel et à ses enjeux dans le cadre d'une société multiculturelle. Ainsi, la place de l'éducation artistique semble faire aujourd'hui l'unanimité auprès des acteurs mais le combat s'est déplacé sur le terrain de la question de l'égalité. C'est ce que l'analyse cartographique (ArcGIS) a permis de mettre en lumière. Enfin, nous avons rendu compte des pratiques pédagogiques observées dans le cadre des observations de terrain. Si cette recherche a permis d'une part d'identifier les pratiques des enseignants, les moyens et usages qu'ils mobilisent au sein de leur classe, les facteurs minorant ou majorant les pratiques ; elle a d'autre part favorisé l'identification des acteurs qui interagissent dans le cadre de l'objet observé et pour lequel nous avons développé, à des fins d'analyse et de lecture, le théorie des parties prenantes éducatives pour développer une approche globale de l'objet.
Title in French and Flemish, 1932- ; At head of title: Acadʹemie royale de Belgique. ; "Bulletin bibliographique" is included in each volume, the list in the volume for 1915-1918 comprising chiefly "Publications allemandes relatives à la guerre." ; Mode of access: Internet. ; From 1899-1914 the Classe des lettres et des sciences morales et politiques combined with the Classe des beaux-arts in issuing a Bulletin; publication was interrupted 1915-18 by the European war, and was resumed in 1919 with the Bulletins of the two classes in separate series. The first separate issue of the Classe des beaux-arts (published 1919) has title: Annexe aux bulletins de la Classe des beaux-arts; communications présentées à la classe en 1915-1918.
In this interview, Prof. Caroline Levine (University of Michigan at Madison) answers to our questions on the interconnections between art and politics. Developing from common-sense ideas on the topic, the discussion then examines more specific issues of art-politics intermingling, such as censorship, propaganda, the control of the subversive function of the avant-garde, the limits of political action, or the role of technique. The subsequent picture of the interplay between art and politics appears contrasted and wide-ranging, illustrating the importance of the topic hereby addressed by Émulations ; Dans cet entretien, Prof. Caroline Levine (University Wisconsin, Madison) répond à nos questions sur les rapports entre art et politique. Partant des idées les plus intuitives sur la collusion entre ces deux champs, des questions plus précises sont abordées sur la subversion, la propagande, la censure, les limites de l'action politique, ou encore la technique. De multiples collusions et contaminations entre art et politique apparaissent alors, faisant de la thématique centrale de ce numérod'Émulations un questionnement crucial d'aujourd'hui.
International audience ; It is with the point of view of art, as much ars as techné, that the article approaches the question of digital data. This approach will allow us to take a critical side step towards what is understood in terms of "creation", "innovation" and "appropriation". With ars, we will show how avant-garde artistic movements deny the qualities attributed to them by offering counter-biases to purely positive approaches. With the techné, we will observe that data processing, considered as an art, resides in the opening of its objects, code or data. The consequences of this attitude, which is achieved through art, are anthropological and political: what freedoms, what uses are made of data and, more globally, what model of society? It is a question of considering data as elements of language, computer code and human expression, so that the calculating machines, mimicking human intelligence, do not become confused with human subjects, the only ones capable of political decisions. Art (ars & techné) is here an acting mirror that shows the face of a possible humanity in the era of the digital and the internet. ; C'est avec le point de vue de l'art, en tant qu'il est autant ars que techné, que l'article aborde la question des données numériques. Cette approche va nous permettre un pas de côté critique vis-à-vis de ce qui est entendu en termes de « création », d'« innovation » et d'« appropriation ». Avec l'ars, nous montrerons comment les mouvements artistiques d'avant-garde nient les qualités attribuées à leur endroit en offrant des contre-biais aux démarches purement positives. Avec la techné, nous observerons que l'informatique, envisagée comme un art, réside dans l'ouverture de ses objets, code ou data. Les conséquences de cette disposition d'esprit qui se fait par le biais de l'art sont d'ordre anthropologique et politique : quelles libertés, quels usages faits des données et plus globalement quel modèle de société ? Il s'agit d'envisager les données comme éléments de langages, code ...
International audience ; It is with the point of view of art, as much ars as techné, that the article approaches the question of digital data. This approach will allow us to take a critical side step towards what is understood in terms of "creation", "innovation" and "appropriation". With ars, we will show how avant-garde artistic movements deny the qualities attributed to them by offering counter-biases to purely positive approaches. With the techné, we will observe that data processing, considered as an art, resides in the opening of its objects, code or data. The consequences of this attitude, which is achieved through art, are anthropological and political: what freedoms, what uses are made of data and, more globally, what model of society? It is a question of considering data as elements of language, computer code and human expression, so that the calculating machines, mimicking human intelligence, do not become confused with human subjects, the only ones capable of political decisions. Art (ars & techné) is here an acting mirror that shows the face of a possible humanity in the era of the digital and the internet. ; C'est avec le point de vue de l'art, en tant qu'il est autant ars que techné, que l'article aborde la question des données numériques. Cette approche va nous permettre un pas de côté critique vis-à-vis de ce qui est entendu en termes de « création », d'« innovation » et d'« appropriation ». Avec l'ars, nous montrerons comment les mouvements artistiques d'avant-garde nient les qualités attribuées à leur endroit en offrant des contre-biais aux démarches purement positives. Avec la techné, nous observerons que l'informatique, envisagée comme un art, réside dans l'ouverture de ses objets, code ou data. Les conséquences de cette disposition d'esprit qui se fait par le biais de l'art sont d'ordre anthropologique et politique : quelles libertés, quels usages faits des données et plus globalement quel modèle de société ? Il s'agit d'envisager les données comme éléments de langages, code informatique et expression humaines, de façon à ce que les machines calculantes, mimant l'intelligence humaine, ne se confondent pas avec les sujets humains, seuls capables de décisions politiques. L'art (ars & techné) nous est ici un miroir agissant qui montre le visage d'une possible humanité à l'ère du numérique et de l'internet.
National audience ; Through a corpus of politicians' speeches, newspaper articles, interviews and books dealing with the history of video game and its creators, this article provides an overview of artistic and authorial discourses on video games, in order to identify their site of enunciation and their issues. Here, we do not seek to answer the question of whether or not video games could be art. Our goal is to highlight several discourses which offer an artistic or cultural definition of gaming. ; A travers un corpus de discours d'hommes et de femmes politiques, d'articles de presse et interviews, d'ouvrages retraçant l'histoire du jeu vidéo et de ses créateurs, cet article propose un panorama des discours artistiques et auctoriaux sur les jeux vidéo, afin d'en identifier leur lieu d'énonciation et leurs enjeux. Nous ne cherchons pas ici à définir si le jeu vidéo est bel et bien un art, mais à interroger les différents discours qui proposent un définition artistique ou culturelle du jeu vidéo.
National audience ; Through a corpus of politicians' speeches, newspaper articles, interviews and books dealing with the history of video game and its creators, this article provides an overview of artistic and authorial discourses on video games, in order to identify their site of enunciation and their issues. Here, we do not seek to answer the question of whether or not video games could be art. Our goal is to highlight several discourses which offer an artistic or cultural definition of gaming. ; A travers un corpus de discours d'hommes et de femmes politiques, d'articles de presse et interviews, d'ouvrages retraçant l'histoire du jeu vidéo et de ses créateurs, cet article propose un panorama des discours artistiques et auctoriaux sur les jeux vidéo, afin d'en identifier leur lieu d'énonciation et leurs enjeux. Nous ne cherchons pas ici à définir si le jeu vidéo est bel et bien un art, mais à interroger les différents discours qui proposent un définition artistique ou culturelle du jeu vidéo.
International audience ; Cet article analyse l'émergence du concept d'art britannique. Il part de la révolution historiographique qui, au Royaume-Uni, entre 1980 et 1990, a promu un nouveau référent, la Britishness, catégorie sociale, politique et culturelle qui devint le support privilégié d'une réflexion diachronique sur l'identité de la nation. La démarche généalogique à l'œuvre dans les travaux sur la Britishness entraîna un renouvellement des études sur le XVIIIe siècle, puisque les années allant de la " révolution glorieuse " de 1688 à la victoire de Waterloo en 1815 ou à l'accession au trône de la reine Victoria en 1837 furent identifiées comme celles de la création, voire de la fabrication, de cette identité britannique. Suivant le même tournant culturel, historiens et historiens de l'art portèrent une attention nouvelle aux systèmes de représentation, à leur genèse, à leur diffusion et à leur réception. S'appuyant sur quatre ouvrages publiés récemment, cet article analyse la vitalité de cette histoire de l'art britannique ouverte sur les sciences humaines, qui a produit depuis vingt ans des expositions et des travaux scientifiques conduisant à réinterpréter les parcours des artistes, des œuvres et des mouvements artistiques.
International audience ; Cet article analyse l'émergence du concept d'art britannique. Il part de la révolution historiographique qui, au Royaume-Uni, entre 1980 et 1990, a promu un nouveau référent, la Britishness, catégorie sociale, politique et culturelle qui devint le support privilégié d'une réflexion diachronique sur l'identité de la nation. La démarche généalogique à l'œuvre dans les travaux sur la Britishness entraîna un renouvellement des études sur le XVIIIe siècle, puisque les années allant de la " révolution glorieuse " de 1688 à la victoire de Waterloo en 1815 ou à l'accession au trône de la reine Victoria en 1837 furent identifiées comme celles de la création, voire de la fabrication, de cette identité britannique. Suivant le même tournant culturel, historiens et historiens de l'art portèrent une attention nouvelle aux systèmes de représentation, à leur genèse, à leur diffusion et à leur réception. S'appuyant sur quatre ouvrages publiés récemment, cet article analyse la vitalité de cette histoire de l'art britannique ouverte sur les sciences humaines, qui a produit depuis vingt ans des expositions et des travaux scientifiques conduisant à réinterpréter les parcours des artistes, des œuvres et des mouvements artistiques.