Selon l'approche institutionnaliste, la monnaie est avant tout un lien social, dont le fondement n'est pas dans l'État, mais dans la communauté de paiement, ce que confirme le bitcoin.
Échapper aux banques : une utopie qui a retrouvé de sa vigueur au lendemain de la crise des subprime et a donné naissance au « bitcoin », une monnaie numérique sur laquelle ont très vite commencé les spéculations, financières et autres. Mais quelle est la portée réelle de cette invention ?
International audience ; Serge Schweitzer, an economist and disciple of the Austrian School of Economics, has always displayed his libertarian sympathies. Following in the footsteps of economists such as Ludwig Von Mises or Murray Rothbard, he has always denounced the monopoly of governments in the production of money through central banks. This situation is now being called into question by a technological innovation: crypto-currencies (or cyber-currencies), foremost among which is Bitcoin. To honor Serge Schweitzer's career and his fight for a free currency, the author praises Bitcoin and outlines the main economic and political prospects offered by this innovation. Despite its revolutionary character from a technological and political point of view, Bitcoin faces regulatory barriers that will be difficult to overcome, and which the author analyzes in the conclusion of this article. ; Serge Schweitzer, économiste disciple de l'Ecole Autrichienne d'Economie, a toujours affiché ses sympathies libertariennes. Dans la lignée d'économistes tels que Ludwig Von Mises ou Murray Rothbard, il a toujours dénoncé le monopole des gouvernements dans la production monétaire au travers des banques centrales. Cette situation est aujourd'hui remise en cause par une innovation technologique : les crypto-monnaies (ou cybermonnaies) au premier rang desquelles Bitcoin. Pour honorer la carrière de Serge Schweitzer et son combat pour une monnaie libre, l'auteur fait l'éloge de Bitcoin et trace les principales perspectives économiques et politiques offertes par cette innovation. Malgré son caractère révolutionnaire d'un point de vue technologique et politique, Bitcoin fait face à des barrières règlementaires qui seront difficiles à surmonter, et que l'auteur analyse en conclusion de cet article.
International audience ; Serge Schweitzer, an economist and disciple of the Austrian School of Economics, has always displayed his libertarian sympathies. Following in the footsteps of economists such as Ludwig Von Mises or Murray Rothbard, he has always denounced the monopoly of governments in the production of money through central banks. This situation is now being called into question by a technological innovation: crypto-currencies (or cyber-currencies), foremost among which is Bitcoin. To honor Serge Schweitzer's career and his fight for a free currency, the author praises Bitcoin and outlines the main economic and political prospects offered by this innovation. Despite its revolutionary character from a technological and political point of view, Bitcoin faces regulatory barriers that will be difficult to overcome, and which the author analyzes in the conclusion of this article. ; Serge Schweitzer, économiste disciple de l'Ecole Autrichienne d'Economie, a toujours affiché ses sympathies libertariennes. Dans la lignée d'économistes tels que Ludwig Von Mises ou Murray Rothbard, il a toujours dénoncé le monopole des gouvernements dans la production monétaire au travers des banques centrales. Cette situation est aujourd'hui remise en cause par une innovation technologique : les crypto-monnaies (ou cybermonnaies) au premier rang desquelles Bitcoin. Pour honorer la carrière de Serge Schweitzer et son combat pour une monnaie libre, l'auteur fait l'éloge de Bitcoin et trace les principales perspectives économiques et politiques offertes par cette innovation. Malgré son caractère révolutionnaire d'un point de vue technologique et politique, Bitcoin fait face à des barrières règlementaires qui seront difficiles à surmonter, et que l'auteur analyse en conclusion de cet article.
Our research starts from the empirical observation of the omnipresence and the permanent extension of the digital techniques in various domains of the contemporary social life, and that these techniques spread all over the place since the turn of the 1960s. At that time, their design and development was carried out with a view to improving the productivity of very specific computational tasks in the scientific, military and statistical fields. This observation of a digital surge leads us to question its dynamics, particularly in relation to those of commodity production which constitutes the particular context of its advent. Our approach is to design a socio-technical model of computing that can account for these features and which is based on a formal analysis of the properties of the machine at the heart of computing, namely the computer, which wecharacterize by the simultaneous abstract and concrete forms of its running. After having set up the theoretical framework in which the meeting between digital and capital can be grasped, it will be for us to propose a test of this framework on objects that animate the debates today in the information and communication sciences, with the case study of Bitcoin, a digital application started in 2009 and which initiated cryptocurrencies as a new class of platforms. ; Notre recherche part du constat empirique de l'omniprésence et de l'extension permanente des techniques numériques dans des domaines variés de la vie sociale contemporaine, et ce alors que ces techniques ne se déploient tous azimuts que depuis le tournant des années 1960. Jusqu'à cette date, leur conception et leur mise au point étaient menées en vue d'améliorer la productivité de tâches calculatoires bien spécifiques, dans les domaines scientifique, militaire et statistique. Ce constat d'un déferlement numérique nous amène à nous interroger sur les ressorts de sa dynamique, notamment en lien avec ceux de la production marchande qui constitue le contexte particulier de son avènement. Notre démarche consiste à concevoir un modèle socio-technique de l'informatique qui puisse rendre compte de ces spécificités et qui s'appuie sur une analyse formelle des propriétés de la machine au coeur de l'informatique, à savoir l'ordinateur, que nous caractérisons par la forme bifide abstrait/concret de son fonctionnement. Après avoir fixé le cadre théorique dans lequel peut être saisi la rencontre entre numérique et capital, il s'agira pour nous de proposer une mise à l'épreuve de ce cadre sur des objets qui animent aujourd'hui les débats au sein des sciences de l'information et de la communication, avec l'étude de cas d'une application numérique démarrée en 2009 et qui a initiée une nouvelle classe de plateformes, à savoir respectivement Bitcoin et les cryptomonnaies.
Our research starts from the empirical observation of the omnipresence and the permanent extension of the digital techniques in various domains of the contemporary social life, and that these techniques spread all over the place since the turn of the 1960s. At that time, their design and development was carried out with a view to improving the productivity of very specific computational tasks in the scientific, military and statistical fields. This observation of a digital surge leads us to question its dynamics, particularly in relation to those of commodity production which constitutes the particular context of its advent. Our approach is to design a socio-technical model of computing that can account for these features and which is based on a formal analysis of the properties of the machine at the heart of computing, namely the computer, which wecharacterize by the simultaneous abstract and concrete forms of its running. After having set up the theoretical framework in which the meeting between digital and capital can be grasped, it will be for us to propose a test of this framework on objects that animate the debates today in the information and communication sciences, with the case study of Bitcoin, a digital application started in 2009 and which initiated cryptocurrencies as a new class of platforms. ; Notre recherche part du constat empirique de l'omniprésence et de l'extension permanente des techniques numériques dans des domaines variés de la vie sociale contemporaine, et ce alors que ces techniques ne se déploient tous azimuts que depuis le tournant des années 1960. Jusqu'à cette date, leur conception et leur mise au point étaient menées en vue d'améliorer la productivité de tâches calculatoires bien spécifiques, dans les domaines scientifique, militaire et statistique. Ce constat d'un déferlement numérique nous amène à nous interroger sur les ressorts de sa dynamique, notamment en lien avec ceux de la production marchande qui constitue le contexte particulier de son avènement. Notre démarche consiste à concevoir un modèle socio-technique de l'informatique qui puisse rendre compte de ces spécificités et qui s'appuie sur une analyse formelle des propriétés de la machine au coeur de l'informatique, à savoir l'ordinateur, que nous caractérisons par la forme bifide abstrait/concret de son fonctionnement. Après avoir fixé le cadre théorique dans lequel peut être saisi la rencontre entre numérique et capital, il s'agira pour nous de proposer une mise à l'épreuve de ce cadre sur des objets qui animent aujourd'hui les débats au sein des sciences de l'information et de la communication, avec l'étude de cas d'une application numérique démarrée en 2009 et qui a initiée une nouvelle classe de plateformes, à savoir respectivement Bitcoin et les cryptomonnaies.
Our research starts from the empirical observation of the omnipresence and the permanent extension of the digital techniques in various domains of the contemporary social life, and that these techniques spread all over the place since the turn of the 1960s. At that time, their design and development was carried out with a view to improving the productivity of very specific computational tasks in the scientific, military and statistical fields. This observation of a digital surge leads us to question its dynamics, particularly in relation to those of commodity production which constitutes the particular context of its advent. Our approach is to design a socio-technical model of computing that can account for these features and which is based on a formal analysis of the properties of the machine at the heart of computing, namely the computer, which wecharacterize by the simultaneous abstract and concrete forms of its running. After having set up the theoretical framework in which the meeting between digital and capital can be grasped, it will be for us to propose a test of this framework on objects that animate the debates today in the information and communication sciences, with the case study of Bitcoin, a digital application started in 2009 and which initiated cryptocurrencies as a new class of platforms. ; Notre recherche part du constat empirique de l'omniprésence et de l'extension permanente des techniques numériques dans des domaines variés de la vie sociale contemporaine, et ce alors que ces techniques ne se déploient tous azimuts que depuis le tournant des années 1960. Jusqu'à cette date, leur conception et leur mise au point étaient menées en vue d'améliorer la productivité de tâches calculatoires bien spécifiques, dans les domaines scientifique, militaire et statistique. Ce constat d'un déferlement numérique nous amène à nous interroger sur les ressorts de sa dynamique, notamment en lien avec ceux de la production marchande qui constitue le contexte particulier de son avènement. Notre démarche consiste à concevoir un modèle socio-technique de l'informatique qui puisse rendre compte de ces spécificités et qui s'appuie sur une analyse formelle des propriétés de la machine au coeur de l'informatique, à savoir l'ordinateur, que nous caractérisons par la forme bifide abstrait/concret de son fonctionnement. Après avoir fixé le cadre théorique dans lequel peut être saisi la rencontre entre numérique et capital, il s'agira pour nous de proposer une mise à l'épreuve de ce cadre sur des objets qui animent aujourd'hui les débats au sein des sciences de l'information et de la communication, avec l'étude de cas d'une application numérique démarrée en 2009 et qui a initiée une nouvelle classe de plateformes, à savoir respectivement Bitcoin et les cryptomonnaies.
Our research starts from the empirical observation of the omnipresence and the permanent extension of the digital techniques in various domains of the contemporary social life, and that these techniques spread all over the place since the turn of the 1960s. At that time, their design and development was carried out with a view to improving the productivity of very specific computational tasks in the scientific, military and statistical fields. This observation of a digital surge leads us to question its dynamics, particularly in relation to those of commodity production which constitutes the particular context of its advent. Our approach is to design a socio-technical model of computing that can account for these features and which is based on a formal analysis of the properties of the machine at the heart of computing, namely the computer, which wecharacterize by the simultaneous abstract and concrete forms of its running. After having set up the theoretical framework in which the meeting between digital and capital can be grasped, it will be for us to propose a test of this framework on objects that animate the debates today in the information and communication sciences, with the case study of Bitcoin, a digital application started in 2009 and which initiated cryptocurrencies as a new class of platforms. ; Notre recherche part du constat empirique de l'omniprésence et de l'extension permanente des techniques numériques dans des domaines variés de la vie sociale contemporaine, et ce alors que ces techniques ne se déploient tous azimuts que depuis le tournant des années 1960. Jusqu'à cette date, leur conception et leur mise au point étaient menées en vue d'améliorer la productivité de tâches calculatoires bien spécifiques, dans les domaines scientifique, militaire et statistique. Ce constat d'un déferlement numérique nous amène à nous interroger sur les ressorts de sa dynamique, notamment en lien avec ceux de la production marchande qui constitue le contexte particulier de son avènement. Notre démarche consiste ...
« Bitcoin » est une monnaie virtuelle, électronique, cryptographique disponible en « peer to peer », créée en 2009. Au vu de sa popularité grandissante, le taux de convertibilité de cette monnaie augmente et baisse de façon incontrôlée depuis quelques mois. « Bitcoin », échappant par sa nature à tout contrôle des autorités financières, pourrait devenir un objet de spéculation, un outil utile aux « systèmes d'économie dangereuse » mais aussi constituer le ferment de changements sociétaux d'ampleur. Controversée, elle a fait l'objet de plusieurs tentatives de déstabilisation.
Couverture -- Page de titre -- Préface -- Introduction -- 1. Mon premier bitcoin -- 2. Créer un portefeuille de cryptomonnaies -- 3. Le quotidien d'un investisseur amateur -- 4. Les plateformes d'échange, ces étranges intermédiaires -- 5. Mettre ses bitcoins à l'abri des hackers -- 6. La communauté des accros de la cryptomonnaie -- 7. Une transaction en bitcoin, ce n'est pas gratuit -- 8. Survivre à un krach -- 9. Payer son coiffeur en bitcoins -- 10. Vos gains en bitcoin sont-ils taxables ? -- 11. Un robot trader à mon service -- 12. Dans la mine à bitcoins -- 13. ICO, les levées de fonds en cryptomonnaies -- 14. Gare aux arnaques au bitcoin -- 15. Mon premier élevage de cryptochatons -- 16. Comment revendre ses bitcoins -- Lexique -- Copyright.
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