Le retour de Bokassa
In: Politique africaine, Band 24, Heft 1, S. 121-125
ISSN: 2264-5047
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In: Politique africaine, Band 24, Heft 1, S. 121-125
ISSN: 2264-5047
In: Revue française de science politique, Band 39, Heft 6, S. 867-886
ISSN: 1950-6686
L'étude de la prison de Ngaragba à l'époque de Bokassa permet de revenir sur la signification de la « prison » dans les cultures politiques, et de s'interroger sur cet espace de surveillance et d'enfermement qu'évoqué, pour nous, l'univers carcéral. Les archives du procès de Bokassa éclairent autrement l'institution carcérale. Celle-ci, loin d'être une instance de répression, apparaît plutôt comme le lieu d'une violence spectaculaire où les rapports clientélistes entre gardiens et prisonniers médiatisent l'horreur et font que la prison est en continuité avec les pratiques sociales du dehors. En effet, la transposition de schémas oscillant entre le modèle technologique du quartier de haute sécurité et le modèle tout aussi technologique de la rationalité de l'extermination, laisse échapper ce qui constitue peut-être la clé de la compréhension des prisons africaines : leur ouverture sur la société qui les met à distance du pouvoir ou, plus exactement, les soumet aux règles quotidiennes de l'arbitraire, du patrimonialisme, du clientélisme, de la violence, présents dans les rapports sociaux. Ngaragba est alors une prison « impossible », plus ouverte, moins surveillée mais plus violente, où les catégories pénales ne font pas sens et disparaissent devant l'arbitraire quotidien. Dans ces conditions, la prison est vécue comme un « enfer », une étape d'un parcours initiatique dont on sort transformé, mais qui mène à une vérité plus grande sur la société et le rapport politique.
In: Merkur: deutsche Zeitschrift für europäisches Denken, Band 56, Heft 5, S. 369-382
ISSN: 2510-4179
Im 19. Jahrhundert glaubten optimistische Gemüter, dass Tyrannen der Vergangenheit angehören. Es schien klar, dass komplexe moderne Gesellschaften, auf säkulare, demokratische Werte verpflichtet, mit despotischen Mitteln alten Stils nicht mehr regiert werden konnten. Die Geschichte des 20. Jahrhunderts hat diesen Glauben widerlegt. "Dionysios von Syrakus" nahm in Gestalt von Hitler und Stalin, Mao und Ho, Castro und Trujillo, Amin und Bokassa, Saddam und Khomeni, Ceausescu und Milosevic wieder Gestalt an. Mit dem Kommunismus und Faschismus, den zwei großen Systemen der Tyrannis, die Kontinentaleuropa im 20. Jahrhundert hervorgebracht hat, entstand auch ein neuer Typus, für den der Autor den Begriff des "tyrannophilen Intellektuellen" einführt. Heidegger ist nur das dramatischste Beispiel, wie die Philosophie, die Leibe zur Weisheit, zur Tyrannophilie verkommen konnte. Der vorliegende Essay sucht nach Erklärungen für dieses Phänomen. Das Zeitalter der Meisterideologien mag endgültig vorüber sein, aber solange Menschen - so das Fazit des Autors - über Politik nachdenken, stehen sie auch unter der Versuchung, "den Verlockungen der Idee nachzugeben". (ICA)
In: Third world quarterly, Band 25, Heft 8, S. 1487-1499
ISSN: 1360-2241