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Cet article explore la manière dont l'idéal du town meeting s'est développé en Nouvelle-Angleterre par rapport à des questions de race, et se penche sur la place de cet idéal en Amérique après l'abolition de l'esclavage. L'essai se concentre en particulier sur la façon dont les abolitionnistes noirs David Walker et Maria Stewart utilisèrent le genre de la jérémiade pour élargir la rhétorique délibérative associée au town meeting , et retrace les efforts d'Albion Tourgée pour mettre en œuvre le système des town meetings dans le Sud des États-Unis après la guerre de Sécession. La réflexion s'étend au système des lyceums et au phénomène Chautauqua, et aborde la manière dont les efforts de John Dewey pour réinventer le town meeting dans le cadre d'une nation beaucoup plus vaste et plus diversifiée se sont finalement concrétisés sous la forme de forums médiatiques décrits comme des town meetings . Finalement, on montre comment le town meeting a été réinventé encore une fois, sous la forme d'événements politiques organisés à travers la nation, entre autres pour débattre des tensions raciales persistantes. L'essai se termine par une discussion sur la manière dont l'université américaine pourrait aider à combler l'écart entre les forums de discussion dans le style des town meetings et les processus de prise de décision réels, qui constituent l'un des intérêts des town meetings historiques.

La mythologie américaine voit dans les town meetings de Nouvelle-Angleterre la source de sa démocratie. Mais le droit de vote n'est offert à la majorité des hommes que comme unique moyen de maintenir l'ordre social. Sans roi ni aucune autorité traditionnellement établie, les colons ne peuvent se gouverner que par l'opinion publique. Ce gouvernement par consentement commun ne devrait pas être assimilé à une démocratie au sens moderne ; les désaccords sont interdits, la confrontation éludée, et la loi de la majorité n'est pas respectée. Les meetings sont fondés sur une conformité et une homogénéité qui nous paraîtraient aujourd'hui étouffantes.

International audience ; In France, all the thinking and policy decisions on a renewal of planning leads to two important changes. First, the state incorporates the effects of decentralization noting that it is not the only player in the land. Different texts, in line with the 1982 laws on decentralization, recognize the role of local authorities, regions, departments and municipalities in the planning. The second change comes from the return of a certain conception of planning, with corresponding tasks entrusted by law to different geographic levels: regional land use and development plan of the territory (SRADT) territorial coherence scheme (Scot), map of urban transport . Development of all of these documents suppose to be placed in a logic of territorial prospective exploration of the future of an area to define the management strategy and development. But there is no healthy way to foresight as for planning, without exact knowledge of the starting realities and initial running processes. The legislative framework of development actors and planning therefore requires, among other things and accurate demographic and updated knowledge and thinner than ever, and situations existing demographic dynamics in the development of documents planning and programs as a result. But the knowledge of initial stocks and ascertainable population dynamics does not seem to improve as the need has never been more justified to apply the legislation. ; En France, l'ensemble des réflexions et des décisions politiques sur un renouveau de l'aménagement du territoire débouche sur deux importants changements. En premier lieu, l'Etat intègre les effets de la décentralisation en prenant acte qu'il n'est plus le seul acteur de l'aménagement du territoire. Différents textes, dans la ligne des lois de 1982 sur la décentralisation, reconnaissent le rôle des collectivités territoriales, régions, départements ou communes, dans l'aménagement du territoire. Le second changement provient du retour à une certaine conception de la planification, ...

International audience ; In France, all the thinking and policy decisions on a renewal of planning leads to two important changes. First, the state incorporates the effects of decentralization noting that it is not the only player in the land. Different texts, in line with the 1982 laws on decentralization, recognize the role of local authorities, regions, departments and municipalities in the planning. The second change comes from the return of a certain conception of planning, with corresponding tasks entrusted by law to different geographic levels: regional land use and development plan of the territory (SRADT) territorial coherence scheme (Scot), map of urban transport . Development of all of these documents suppose to be placed in a logic of territorial prospective exploration of the future of an area to define the management strategy and development. But there is no healthy way to foresight as for planning, without exact knowledge of the starting realities and initial running processes. The legislative framework of development actors and planning therefore requires, among other things and accurate demographic and updated knowledge and thinner than ever, and situations existing demographic dynamics in the development of documents planning and programs as a result. But the knowledge of initial stocks and ascertainable population dynamics does not seem to improve as the need has never been more justified to apply the legislation. ; En France, l'ensemble des réflexions et des décisions politiques sur un renouveau de l'aménagement du territoire débouche sur deux importants changements. En premier lieu, l'Etat intègre les effets de la décentralisation en prenant acte qu'il n'est plus le seul acteur de l'aménagement du territoire. Différents textes, dans la ligne des lois de 1982 sur la décentralisation, reconnaissent le rôle des collectivités territoriales, régions, départements ou communes, dans l'aménagement du territoire. Le second changement provient du retour à une certaine conception de la planification, avec des missions correspondantes confiées par la loi à différents échelons géographiques : Schéma régional d'aménagement et de développement du territoire (Sradt), schéma de cohérence territoriale (Scot), plan de déplacement urbain… L'élaboration de l'ensemble de ces documents suppose de se placer dans une logique de prospective territoriale, d'exploration de l'avenir d'un territoire pour en définir la stratégie d'aménagement et de développement. Or il n'y a pas de voie salutaire, pour la prospective comme pour la planification, sans une exacte connaissance des réalités de départ et des processus initiaux en cours. Le cadre législatif des acteurs du développement et de l'aménagement du territoire exige en conséquence, et entre autres, une connaissance démographique précise et actualisée, et plus fine que jamais, des situations et des dynamiques démographiques existantes lors de l'élaboration des documents de planification et des programmes en résultant. Or la connaissance des stocks initiaux et des dynamiques constatables des populations ne semble pas s'améliorer alors que ce besoin n'a jamais été autant justifié afin d'appliquer les textes législatifs.